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 Cérémonie d'investiture du duc du Berry

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AuteurMessage
Ysabeau
Conseiller municipal
Ysabeau


Nombre de messages : 8487
Date d'inscription : 26/07/2006

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MessageSujet: Cérémonie d'investiture du duc du Berry   Cérémonie d'investiture du duc du Berry EmptyVen 15 Fév 2008 - 17:46

MrGroar

L'archevêque de Bourges avait été sollicité par sieur Hugoruth, porte-parole ducal, afin de célébrer l'investiture du nouveau duc du Duché du Berry, sieur Valatar. MrGroar avait accepté avec plaisir.

En ce matin du 11 janvier 1456, il était donc dans la sacristie de la cathédrale en train de se préparer. De nombreux prêtres et moines vaquaient à leurs occupations, néanmoins l'activité était un peu plus frénétique que d'habitude et plusieurs d'entre eux semblaient affairés aux derniers préparatifs: ils couraient ça et là, déplaçant des sièges, ajoutant des bancs, décorant de fleurs et guidant les invités qui commençaient à arriver.

MrGroar entra dans l'enceinte principale de l'édifice et demanda à un moine d'aller se préparer à sonner les cloches, puis il se rendit à l'entrée et deux grades épiscopaux ouvrirent les deux grandes portes en grand, laissant le froid de ce début d'année entrer en un doux souffle et les rayons du soleil, bas à cette époque, se frayèrent un chemin et éclairèrent le sol au milieu des bancs.
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Valric

Il regardait ses courriers dans son bureau au château. Il y avait passé toute la matiné en fait... En regardant un courrier il s'intérogea. Bref, il devait aller consulter le Duc à ce propos... Il se leva donc, alla vers le bureau du Duc... Le château était tellement silencieux ce matin...

Il arriva à la porte une note sur celle-ci.

Citation :
Bonjour,

Absent partir à la cérémonie de couronnement....


NORF!!!!!

Après être passé chez lui, après s'être refait une beauté... Il alla à la Cathédral où déjà quelques personnes religieuses étaient là... Il s'approcha des gardes.

Bonjour, Valric Gambiani, Commissaire aux Commerces du Berry je viens pour la cérémonie. Où dois-je prendre place?

On lui indiqua un siège qu'il prit et attendit avec toute la patience qu'il pouvait avoir le début de la cérémonie.
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Imladrik

Imladrik entra à la suite d'un homme qu'il ne connaissait pas, ce qui n'était pas ettonant étant donné qu'il ne vivait pas ici. Le Franc Comtois ne venait pas tant pour le courronement que pour voir son Frère officier, toutefois ce serait sûrement une belle cérémonie et dans tout les cas une belle preuve de piété du nouveau Duc.

L'Hochmeister salua d'un signe de tête ses deux Frère de la garde épiscopale, puis alla à la place que l'on lui avait désigné. Au moins, la protection de l'Evèque était-elle assurée. Mais mieux valait être prudent. Les Lions de Judas n'étaient pas loin, et seul le Tout Puissant savait ce qui guidait ces hérétiques. Ils étaient prêts à tout. Ils l'avaien déjà montré.
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Izidore

Izidore qui était revennu en Berry pour assister au procès dudit Menefer fut interpeller par une agitation inhabituelle non loin de là.

Il se dirigea vers les lieux et aperçu son Frère et GrandMaistre Imladrik, surprit il se dirigea vers lui et le salua. En arrivant près de lui il vit MrGroar un autre de ses Frères et Archeveque de Bourges s'agiter au fond. Il lui fit signe puis demanda à Imladrik ce qui se passait par ici.

Pax Vobiscum HochMeister, qu'est ce que toute cette agitation icelieu ?

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Hugoruth

Au pas de course, comme souvent, le Porte-Parole se dirigeait vers la Cathédrale St Etienne de Bourges. Le couronnement ducal de son cousin, il n'aurait voulu le rater pour rien au monde.

Arrivé sur le parvis, il rentra par le portain St Ursin, premier évêque de Bourges. La Cathédrale se remplissait peu à peu et il remonta les rangs pour aller s'installer sur le siège tout à la droite du trône ducal. Il salua Valric qui était déjà arrivé et entreprit de converser avec lui de ses premiers pas au conseil...

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Hughes de Tonnefoudre

Il était sur le parvis depuis près de deux bonnes heures, attendant le moment opportun. Il fallait se fondre dans la masse, ne pas rentrer seul, sinon on le repèrerait.

Elle lui avait encore bien répété la nuit dernière, lorsqu'elle avait déchiré le ciel.

Oui, sa mère, la foudre, en zèbrant le ciel, lui adressait des messages. Mais bon, lorsqu'il le racontait, personne ne le croyait jamais. Alors à quoi bon?

Longtemps il s'était senti seul, incompris, lui qu'on appelait la "Tonne" à cause de sa robustesse, déjà quand il était gamin. Ensuite, comme il ne comprenait pas grand chose, on l'avait appelé "Simplet", ou encore "Innocent".

Et puis sa mère, la vraie, celle qui vivait dans les nuages, pas celle qui l'avait élevé sur la terre, lui avait donné un ami. Il ne l'avait jamais vu, parce que il était très petit, et elle l'avait glissé dans son oreille.

Et cet ami, peu de temps après, lui avait dit "Tonnefoudre! Tu t'appelleras désormais de Tonnefoudre". Lui, il avait acquièsé, parce que de toute façon, son ami devait être plus intelligent que lui, et donc mieux savoir.
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Mentaig

Il fallait bien y aller...

Une cérémonie de couronnement, ça ne se manque pas, surtout quand on est élu ducal. Mais dans la cathédrale...

Mentaïg quitta à regret son bureau du Castel des Ambassades. Elle prit le temps de passer à Aupic, de se livrer aux mains de sa chambrière pour qu'elle l'habille, la coiffe, vérifie le moindre détail de sa toilette. La jeune femme n'était pas de celles qui changent de robe à chaque heure de la journée. Point de miroir dans la grande chambre où elle ne dormait plus depuis le départ de HdB. Elle s'en remit entièrement à l'expertise de la servante, en qui elle avait pleine confiance.

Ce fut Henry, l'intendant d'Aupic, qui la reconduisit à Bourges, tenant à honneur de mener lui-même l'attelage. Henry encore qui l'aida à descendre, et qui se permit une discrète pression de la main pour l'encourager. Mentaïg le regarda, surprise. Il savait donc ? Oui, sûrement. Henry savait tout, toujours. Elle le remercia d'un simple sourire et, prenant son courage à deux mains, franchit le portail de la cathédrale.

La lumineuse froideur de la nef lui mit les nerfs à vif. Ne pas penser, ne pas se souvenir, avancer. Là-bas, tout au loin, le Porte-parole et le Commissaire au Commerce étaient déjà assis. Mentaïg fixa son regard vers ce but à atteindre, et entama une rigide progression tout au long de la nef. Les murmures de l'assistance lui parvenaient en vagues hostiles. Des têtes connues, pourtant. L'archevêque, bien sûr, et aussi des représentants d'ordres militaro religieux. Et puis des Berrichons, humbles ou illustres, aperçus au hasard des rues ou dans la lumière des salles de bal, au marché de Sancerre ou dans les couloirs du Castel.

Mentaïg parvint avec soulagement au siège que lui indiqua le chasse-dieu, à côté de Valric Gambiani et Hugo Cornedrue. Elle s'assit, très droite, et attendit en silence le début de la cérémonie, s'efforçant de tourner ses pensées vers l'étang d'Aupic, la forêt de Sancerre, l'auberge du Havre, le 19, n'importe quel lieu qui ne fût pas une église.
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George le poilu

George a recu l'invitation à assister a l'entrée en fonction de son filleul et essaie que Jazzette s'active à s'aprêter pour ne pas etre en retard.

En ce 11 janvier 1455, il se dit qu'il va falloir s'habiller chaudement, ces lieux de culte était souvent mal chauffé et al cathédrale n'y fera surement pas exception. en pelin hiver, avec la neige, il faut éviter de prendre froid.

Et jazzette qui 'nest toujours pas prête...
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galeallan

Galeallan entra dans la Cathedrale, bien décidé a venir a la cérémonie

bonjour, Galeallan membre de l'ordre du Phenix, Soldat du Berry, ou dois-je aller ?
Galeallan prit place où on lui indiquait, s'installa confortablement en attendant le debut de la ceremonie
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thorin_ll

Thorin de Ventoux, le tout jeune chevalier et grand Maistre de l'Ordre des chevaliers francs, se rendit à Bourges, il entra dans la cathédrale et se rendit directement dans les places reservées aux representants de l'eglise. Il reconnue le grand Maistre de l'ordre Teutonique et alla s'installer à côté de lui. Il s'assit et salua Imladrik...

Paix à toi, Monseigneur, je suis heureux de te voir en ce lieu.


Il souriait...
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Ysabeau

Ysabeau avait pris un coche qui la conduisit à la cathédrale de Bourges. Le sacre de Valatar... Elle n'aurait voulu le manquer pour rien au monde.

Elle prit soin cependant de terminer ses rapports au bureau de la douane, puis au castel des ambassades, où elle croisa la Chancelière.

Elle songeait aux derniers jours, qui avaient vu l'élection de Valatar, puis celle de Lio à la mairie de Sancerre. Une page se tournait. Elle savait combien son amie Mentaïg était nostalgique de la mairie, elle se souvenait qu'elle-même, les premiers jours, avait grandement ressenti ce manque... La mairie... Parfois, même encore aujourd'hui, un léger regret la poignait.

Le coche d'arrêta un peu avant la cathédrale, de nombreux berrichons entraient.

Ysabeau descendit, enveloppée dans sa cape, vêtue d'une robe simple, mais élégante, qu'elle avait tissé elle-même.

Elle entra dans la cathédrale, remonta l'allée centrale, salua ceux qui étaient déjà arrivés. Aristote en soit loué, la cérémonie n'avait point encore commencé.

Elle s'assit, derrière Mentaïg, et attendit.
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Ysabeau
Conseiller municipal
Ysabeau


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MessageSujet: Re: Cérémonie d'investiture du duc du Berry   Cérémonie d'investiture du duc du Berry EmptyVen 15 Fév 2008 - 18:05

Escalibur2

Escalibur était cachée derrière une montagne de mandats à réaliser et de factures commerciales à règler. Un des pages du Château frappa et entra dans son bureau. Ne la voyant pas, il tourna les talons pour ressortir. Escalibur qui avait entenu la porte grincer leva la tête et l'interpella, ce qui fit sursauter le pauvre homme.

Oui ? Que désiriez-vous ?

On m'a demandé de venir vous informer que la cérémonie de couronnement de notre nouveau Duc allait commencer. Votre présence y est demandé Ma Dame.

Bien, dites au Duc que j'arrive dans quelques instants, le temps de ranger mes papiers.

Le page s'apprêta à repartir quand le bailli l'interpella à nouveau :

Attendez !!! Je profite de votre présence ici pour demander à nouveau à ce qu'on graisse cette fichue porte. 2 mois qu'elle grince !!! Ca commence à devenir plus que lassant

Elle rangea donc rapidement ses papiers dans le coffre de son bureau et fit appeller sa voiture. Hector, son fidèle valet fit le nécessaire pour que le coche attende la Dame au bas du Château de Bourges dès qu'elle fut prête. Lorsqu'elle descendit elle n'eut ainsi pas à attendre.

L'attelage se dirigea ensuite rapidement vers la cathédrale de Bourges. Plusieurs conseillers ducaux étaient déjà arrivés. Elle alla donc saluer Valric, Hugo et Mentaig et s'installa à leurs côtés en attendant le début de la cérémonie religieuse.
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menefer

Le vicomte restât dans l'embrasure de la porte de la cathédrale .Il ne voulait pas rentrer dans cet édifice mais voulait pouvoir voir le couronnement de son suzerain .
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MrGroar

Les invités commencèrent à arriver, notamment les conseillers ducaux qui s'installèrent tous ensemble. Puis on entendit les cloches se mettre en branle et entonner leur mélodie. La cérémonie allait commencer sous peu de temps.

Soudain MrGroar entrevit une silhouette qu'il ne connaissait que trop bien à l'entrée de la cathédrale. Il s'approcha alors d'un moine et lui chuchota quelques mots à l'oreille. Le moine partit alors à semi course et deux minutes plus tard des gardes épiscopaux vinrent renforcer la protection à l'entrée de l'édifice; ils repoussèrent tout ceux qui stagnaient à l'entrée et établirent un périmètre neutre, laissant entrer les gens mais dans le calme, scrutant chaque visage.

Des prêtres s'affairaient au cœur de la cathédrale, finalisant la préparation de l'autel et distribuant des Livres des Vertus à chaque rangée de bancs. De nombreux cierges étaient allumés, les alcôves étaient toutes décorées et chaque moine semblait avoir passé sa soutane à l'amidon la veille. MrGroar faisait les cent pas, attendant le principal intéressé.
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Hughes de Tonnefoudre

- "Ouf! C'était moins une! Encore un peu et t'aurais eu bien du mal à entrer, frèrot!"


Il sursauta, comme à chaque fois. Il avait beau savoir qu'il était en lui et avec lui tout le temps, il sursautait à chaque fois que son "ami" lui parlait. En plus, il le sentait aussi nerveux que lui, aujourd'hui. Et puis, il ne parvenait pas à s'expliquer pourquoi, mais il avait l'impression qu'il n'avait pas confiance en lui, qu'il doutait de sa capacité à réussir ce pourquoi il était là aujourd'hui.

Biensûr que cela risquait de ne pas être facile, mais il pouvait le faire, il le savait!

Il plaça sa main devant sa bouche comme quelqu'un de bien élevé lorsqu'il baille, mais ne bailla pas. Il faisait ça pour pouvoir répondre, en murmurant, à celui qui était dans son oreille, sans que personne ne voit ses lèvres remuer. Sinon, on le prendrait encore pour un fou.

- "Y a pas de soucis, on y est dans la cathédrale. Ca va aller!"


-"Oui... Enfin, tu as vu la sécurité se renforce à l'entrée. Il était vraiment temps que tu nous fasses entrer."

- "Te bile pas! Ca va! Le plus dur est fait!


-"Le plus dur, le plus dur... Reste discret maintenant, mais avance assez près quand même.

-"Je sais ce que j'ai à faire, c'est bon!"

Il bougea sa main de devant sa bouche, et la plaqua d'un coup sec contre son oreille. Il allait se taire, oui ou non?

Ensuite il tenta de se faire tout petit, pour passer inaperçu, mais il faut ben dire qu'il avait l'air tellement idiot à marcher penché comme un bossu, que les gens devaient prêter encore plus attention à lui.

Ce qui le sauva, c'est sans doute justement qu'il avait l'air d'un nigaud, et que les gens le regardaient non pas avec méfiance, pas même avec curiosité, mais avec une espèce de pitié.

Il finit par trouver une place libre pas trop loin du choeur de la nef, au troisième rang, juste sur la dernière place de la rangée. Il pourrait se lever et avancer facilement au moment

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acar

A peine arrivé, le vidame de Bourges déploya la garnison, fortement armée pour l'occasion, puis, renforca illico l'entrèe de l'antre de lumière, la cathédrale Saint-Etienne, de Bourges.

Ainsi, ce lieu allait couronné duc, la place devait donc rester la plus calme possible... céans, il se mit à scruter badauds et hauts dignitaires, rentrant comme ils le pouvaient tant la presse alentour était grande...

Un vil individu pouvait s'y glisser si sécurité n'était de mise, ainsi les gardes épiscopaux se mirent alors à surveiller grandement la foule environnantes.

Le parvis, lui aussi fut parsemé de gardes... tout devait bien se passer et pour l'heure, point de gens hostiles... les cloches se mirent à tinter grandement, la céremonie approchait.

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*Dan*

Réveillé en plein milieu du jour par les mains chaudes de ma maitresse qui me prennent par sous les ailes, je secoue la tête et fait une longue caresse sur sa joue humide. Elle sourit et me donne un bisou sur le crâne avant de me poser sur son bureau.

Il y a une lettre posée en relief contre la lampe à huile, et des tas de brouillons raturés jonchent autour.

Elissar accroche à ma patte le bout de parchemin roulé.

Quelques mots glissés, elle m'enmène jusqu 'à la fenètre, l'ouvre et me laisse partir......
Destination le Berry !!! Scrogneugneu !

Valric, le gars qui habite pas la porte à coté, j espère qu il y a une bonne raison pour m envoyer tout la bas.

Des bataillons d'armées siègent autour de la ville voisine, pas le temps de m'attardé, juste faire attention à ne pas être la proie d'une pultion matérialiste.

C est que le blanc est rare. Qui ne rève pas d'un hibou albinos empaillé ?

Je vole donc au ras des cimes des arbres couverts de neige, me fondant dans le paysage.

Aprés quelques heures de vol, j'atteind ma cible... le destinataire. Le flair aidant, je l'ai retrouvé dans une batisse, assis sur un banc. Je me pose sur son genou, il me regarde surpris de me revoir, et décroche le message...


Citation :
Cher parain, cher ami, roh puis zut,

Mon cher Valentin,

Décidement, je ne reçois que des invitations berrichonnes depuis quelques temps.

Celle de te rejoindre aujourd hui est plus qu étonnante.........affolante...

Je ne sais encore quelle bétise tu as fait pour te retrouver ...........dans une cathédrale alors qu on est même pas dimanche ....franchement !

Tu peux pas faire comme tout le monde est boire du vin en taverne ? Non faut que tu ailles en chipper à l église.....pochtron ! Je suis fière de toi !



Toutes mes félicitations pour ta nomination comme commissaire au commerce du Berry, il fallait un bon commerçant opportuniste et un peu loufoque à ce poste, y avait pas meilleur choix que toi. Bravo aussi pour le poste de Lieutenant d Etat Major Royal, c est un peu lourd comme titre, ça te va pas du tout, mais bon......toi et les noms, on sait que c est pas l amour fou. ^^"
Un bain de sang est organisé dans la plaine entre Vendome et Montmirail, c est trop dangereux de tenter le passage.....même pour venir te voir.......et mes obligations de Lieutenant me retiennent auprés de mes soldats.

Mais tu te doutes bien que j aurai adorer venir pour me délecté du spéctacle de te voir poser un genou à terre, plutot que d aiguiser mon épée, astiquer mon armure et me préparer au pire....

Fait une bise à papi George de ma part.
J espère te revoir bientot.

Eliss
Montmirail en pied de guerre, le 11 Janvier 1456 ]


Il fait une drôle de tête le Valric. Cet air qu'Elissar a souvent en se moment mélant tristesse et déchirement, et malgré tout, ce tendre sourire qui subsiste.

Je vole jusqu'à son épaule gauche et lui caresse la joue avec ma tête....

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Terwagne

Cela faisait un petit moment qu'elle avait pris place dans la Cathédrale, au milieu de personnes qu'elle ne connaissait absolument pas, mais de toute façon peu importait.

Si elle était là aujourd'hui, c'était non seulement pour assister au couronnement, mais aussi, surtout, pour chasser cette impression de haine et de violence qu'elle avait ressentie dans ce même lieu quelques jours plus tôt, lors du procès de Menefer.

Elle avait détesté cette ambiance, totalement en opposition à ce qu'on devrait ressentir dans une cathédrale.

Aussi, lorsqu'elle avait entendu parler du couronnement, et de la possibilité d'y assister, c'était-elle dit que c'était l'occasion d'assister à quelque chose de positif dans ce même lieu.

Assise dans les premières rangées, attendant que la cérémonie commence, elle regardait à gauche à droite, tentant de repérer tout de même quelques visages connus... Elle vit Dames Ysabeau et Mentaig, puis HIM, mais personne d'autre.

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Lady Maryan

Le coche menant les sœurs d’Ambroise jusqu’à la Cathédrale de Bourges arriva enfin, et les deux damoiselles eurent tôt fait d’en sortir, tant était leur hâte de s’extirper de cet espace confiné et étouffant.

Maryan s’avança la première, et traversa le parvis du lieu saint d’un pas assuré, saluant les gardes et la populace alentour d’un sourire radieux.

Elle releva timidement les pans de sa robe afin de monter les marches de la Cathédrale plus aisément, et pénétra dans son enceinte doucement.

Fixant son regard azuré sur la grande croix aristotélicienne qui surplombait le chœur, la jeune femme se signa respectueusement, avant de s’avancer plus avant dans l’édifice religieux, passant devant les rangées de prie-Dieu.

Une longue robe de soie pourpre brodée de fils d’argent épousait joliment ses formes gracieuses.

Les manches, ornées de quelques minces bandes de satin, s’évasaient largement, laissant entrevoir des bras fins et des poignets graciles où s’entrechoquaient quelques bracelets d’orfèvrerie.

Une ceinture richement brodée avait été nouée juste au-dessous de sa poitrine, permettant aux voiles de sa robe de cacher les rondeurs récemment apparues au niveau de la taille et des hanches.

Sur ses cheveux tressés étaient savamment accrochés deux rangées de perles qui s’entrelaçaient admirablement sur la tête, passant par-dessus les oreilles et soutenant ainsi les mèches dorées de la damoiselle.

La jeune fiancée du Duc de Berry adressa sourires et signes de tête révérencieux à tous les conseillers ducaux et ecclésiastiques présents, puis alla sagement s’asseoir sur l’un des sièges du premier rang, aux côtés de sa sœur aînée qui lui emboitait le pas de près.

Maryan soupira, jetant un regard envieux à la place qu’occupait Hugoruth.

Dans fort peu de temps, elle pourrait venir à ce genre de cérémonies aux côtés de son conjoint, et s’installer elle aussi sur l’un des deux sièges le plus proche du trône ducal, réservé à l’épouse.

Pour l’instant néanmoins, elle devrait se contenter du statut délicat de première concubine du Duc qui était le sien, et qui n’offrait que bien peu d’avantages, hormis celui de toujours disposer de jolies parures et de recevoir les regards mielleux et pleins de bonne volonté de force personnes.

S’agitant sur sa chaise, la jeune Dame de Bellevue occupa son temps en observant les gens alentour, serrant d’une main son livre d’heures et son chapelet pour ne point les faire tomber en se retournant légèrement.

Ses yeux pers s’attardèrent un instant sur un étrange sieur au visage quelque peu rubicond, aux traits grossiers et pourvu d’un aspect général peu avantageux. Plissant le regard, la jeune femme se demanda bien d’où pouvait venir cette espèce de gorille à face de troll qu’elle ne connaissait pas, et s’empressa de faire part de ses interrogations à sa sœur.
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Ysabeau
Conseiller municipal
Ysabeau


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MessageSujet: Re: Cérémonie d'investiture du duc du Berry   Cérémonie d'investiture du duc du Berry EmptyVen 15 Fév 2008 - 18:14

Maleus^^

Le capitaine de la garnison de Sancerre arriva dans la cathédrale de Bourges accompagné de trois soldats Sancerrois chargés de sa securité.

Il fit quelques pas puis s'arreta afin de voir si il reconnaissait les gens presents.

Il put observer que la populace c'etait rassemblée pour la ceremonie et que la garde episcopale etait prete à remedier à tout debordement.

Il devisagea un des gardes et se tourna vers ses hommes.

"Pietre soldats que ces gardes ...je suis sûr qu'en cas de guerre ils tomberaient sous le poid de leurs armures..." Dit-il en souriant.

Les trois soldats ricanerent.

Maleus alla rejoindre Hugo et Valric laissant ses hommes à l'entrée.
Il y prit place et marmona:

"Esperons que cela ce passe rapidement..."

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Ysabeau

Ysabeau vit arriver Terwagne, Maryan et Maleus. Elle leur sourit, les salua de la main. Elle attendait patiemment que la cérémonie commence, un peu perdue dans ses pensées qui n'étaient point toutes gaies...

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Mentaig

Quelque chose n'allait pas.

On était ici, dans la cathédrale, pour une cérémonie d'investiture et de présentation du Conseil au peuple. Et voilà que des gardes, surgis on ne savait d'où, repoussaient des gens.

Mentaïg se leva discrètement, et s'adressa à l'un d'eux.

Messire, qui a ordonné un tel concours d'armes en tous genres, et fait refuser l'entrée au peuple ?

Le soldat, d'un air important qui seyait bien au poids absurde de son armure, répliqua d'un ton un peu rogue, en pointant son menton vers un homme qui se tenait à quelques pas de là.

Voyez avec le vidame.

La jeune femme s'approcha.

Messire Vidame, murmura-t-elle, je suis Mentaïg, Dame de Baugy. Puis-je vous prier de ne point faire interdire l'accès de ces lieux aux curieux ? C'est justement pour eux qu'est organisée cette cérémonie de présentation du Conseil. Si seuls les nobles y ont accès, elle aura manqué son but. Je comprends fort bien que tous ne pourront entrer, mais il reste encore plus de places libres qu'il n'en faut, la cathédrale est vaste.

Elle inclina la tête et retourna s'asseoir près des autres Conseillers, saluant au passage la fiancée du Duc et celle qui, quelques jours plus tôt, était encore son adjointe à la Mairie de Sancerre. Peu d'autres visages connus, mais cela n'avait rien d'étonnant, puisque ces idiots de gardes prenaient toute la place, ou presque. Elle aperçut cependant Terwagne, et se demanda si le malaise qu'elle lisait sur son visage avait les mêmes origines que le sien.

Quant à elle, elle devait s'enfoncer les ongles dans la paume pour ne pas s'enfuir illico de ce lieu. Une cathédrale, des hommes en armes partout, les souvenirs l'étouffaient. L'odeur de cire chaude et d'encens lui donnait la nausée. Les soutanes impeccables qui la frôlaient à chaque minute lui imprimaient d'imperceptibles mouvements de recul, aussitôt maîtrisés.

Assise très droite, les muscles du cou endoloris par le poids de sa chevelure et la tension nerveuse, elle fixait les yeux pers de Dame Maryan, cherchant dans leur nuance le souvenir de l'océan de son enfance, de l'étang d'Aupic, de la douceur des premiers bourgeons, bien loin de toute cette rutilance des ors et des pourpres qui l'environnaient, trop proche de la couleur des flammes.

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frère roger

un vieux moine berrichon de l'abbaye saint arnvald voisine en visite à Bourges pour le procés du prétendu menefer se glissa dans l'assemblée pour assister discrètement à la cérémonie.

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MrGroar

L'archevêque MrGroar, toujours dans l'attente de l'arrivée du Duc Valatar, avait vu une conseillère, dame Mentaïg, s'approcher de l'Aspirant Vidame sieur Acar. Il était tout près quand elle lui parla car il avait eu le temps de s'approcher et il avait donc pu entendre la question de la dame, aussi il se permit d'y répondre puisque c'est lui qui avait donné des ordres à Acar.

- Dame Mentaïg, si vous me permettez, je ne pense pas que vous ayez saisi le but de la présence des gardes épiscopaux... Voyez-vous cet homme là bas?

Sans essayer de ne pas se faire voir, il pointa le doigt vers le prétendu Menefer qui attendait à quelques mètres de l'entrée de l'édifice.

- Il ne me viendrait jamais à l'esprit de barrer la route à un fidèle qui souhaite entrer dans la cathédrale, mais par contre en aucun cas je ne laisserais cet homme approcher de l'autel!

Ecoutez, je connais votre méfiance à l'égard de notre institution et notamment à l'égard de la Garde Episcopale. Je suis bien conscient que pour l'instant aucun traité ne permet à ces soldats du Très Haut de remplir leur mission protectrice sur le territoire berrichon, mais ici nous sommes dans une cathédrale, dans le territoire du Très Haut lui-même, laissez donc ces hommes faire leur travail! Ils savent très bien qui ne pas laisser entrer et pour l'instant je ne leur ai donné pour unique consigne que d'empêcher cet homme de franchir les portes.

Etes-vous rassurée ou bien dois-je leur demander de venir s'expliquer à vous?


MrGroar eut un petit sourire en prononçant cette dernière phrase sur un ton humoristique. Cependant, il aperçut trois gardes sancerrois autour du capitaine de la garde municipale qui étaient entrées avec leurs armes. Cela n'était pas très bon d'entrer dans un édifice religieux avec des armes, seuls les Gardes Episcopaux étaient assermentés pour cela. L'archevêque eut un grognement d'insatisfaction.



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Simon Gallup

Le lieutenant de Sancerre arriva en soupirant, la tête pleine comme une vache enceinte, et de trés mauvais poil**.

Des dossiers , encore des dossiers, des nouveaux à former, des listes de gens à contacter... une dame qu'est pas foutue de se retenir et se repend dans la première taverne venue, des demandes pour un cadastre qui n'avance pas, et Amelia avec qui il n'arrive plus à passer le temps necessaire, elle si loin déjà....

et quelle fichue idée d'organiser cette ceremonie dans une cathédrale !

Valatar est duc par la volonté du peuple, pas par celle d'Aristote ni des coquins qui se disent ses serviteurs...

Sa grand mère lui a toujours dit: "La vertu apparente dissimule toujours un vice encore plus grand".

Peut être pour ca qu'il ne cachait pas les siens ?

Il hésita... rester dans le froid à ses geler les noix ou entrer dans ce tombeau et se faire suer le mandrin à écouter divaguer l'illusioniste en chef. bah, il doit bien ca à Valatar.

Tout ce qui contribue un peu plus à renvoyer les poilus dans l'histoire ancienne est bon à prendre.

Il se mit dans la file de gauche, qui semblait entrer plus aisement, mais non... maintenant c'est la droite qui avance.

Simon Gallup hésita à beugler " Police de Sancerre, laissez passer !" pour entrer plus vite, mais ce ne serai point avantageux. Dans ce genre de festival, mais c'est pas comme chez l'arracheur de dents: premier assis, premier sorti !

Ici faut suivre le rythme. Comme une bonne migraine. Fermer les yeux et attendre que ca passe.

Il préfera rester dans la file, observant les gens.

Mais , d'où qu' elles sortent ces casseroles à plumes ( qui garde l'entrée à l'interieur *)? ce n'est pas la garde du duc ca !! quelle est cette mascarade ? où sont ses gens ?

Il n'en cru pas ses oreilles en entendant un accent auvergnat.

De mal en pis... Ch'ai pas c'qu'on a signé comme torche cul avec ces tordus, mais m'est avis qu'c'était pas prévu au contrat qu'ils viennent faire la circulation par chez nous... pensa t-il maussade.

* edit.

** Mais alors, de très très mauvais poil aujourd'hui.

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valatar

Valatar travaillait au château de Bourges, où de très nombreux dossiers acaparaient son attention depuis qu'il avait été reconnu duc. A l'heure prévue, pourtant, il se leva, et alla demander à un domestique de lui porter ses habits. A la vérité, il n'en avait que faire de tout ce faste, et la vie au château de Bourges, bien plaisante au demeurant, ne lui faisait pas oublier sa petite taverne de St-Aignan, avec sa chambre à l'étage. C'était surtout sa fiancée qui avait insisté pour qu'il vienne habillé en tenue ducale. Et puis, après tout, c'était de circonstance. Un peu de toilette et il était prêt. Il redescendit d'un étage, passant devant la salle du Conseil Ducal, vide pour l'occasion. Tout le monde devait déjà être à la cathédrale, à attendre son arrivée. Dans la cour du château, il voulut prendre Taché, la vache qu'il prenait pour un étalon, mais ces rustres d'écuyers l'avaient rangé à l'étable. Un fiacre enrubanné aux couleurs du duché de Berry l'attendait. Aidé d'une soubrette, le jeune duc descendit de la voiture, mais la soubrette resta à l'intérieur, expliquant qu'elle 'avait à faire avec le cocher'. Valatar n'insista pas, et demanda aux gardes ducaux qui l'entouraient de l'attendre à l'extérieur de la bâtisse. C'était une autre nouveauté que Valatar n'appréciait que moyennement: partout où il allait, il était entouré de gardes ducaux. Mais là, dans un bâtiment religieux, il n'était pas question qu'ils l'entourent à nouveau, aussi les laissa-t-il à l'extérieur, et entra pas la sacristie, comme le lui avait recommendé l'archevêque.

Lorsqu'il entra dans la nef principale, une rumeur se fit entendre dans l'assemblée. Valatar vit immédiatement plusieurs visages qu'il connaissait, certains conseillers assis à l'avant, certains amis de longue date sur les nombreuses chaises disposées dans la nef. Il y avait également moult badauds venus voir leur nouveau duc. C'était pour eux avant tout que la cénrémonie avait lieu.

S'approchant de l'archevêque, il le salua bien bas, et le remercia pour l'organisation de l'événement. Il vit qu'il était en discussion avec Mentaïg de Baugy. Si elle avait fait l'effort de venir, c'est que la cérémonie serait réussie, sans aucun doute un signe de la bienveillance du Très-Haut.

Monseigneur MrGroar, merci infiniment de prendre en charge cette cérémonie. Je vois que des gardes épiscopaux sont ici. J'imagine qu'ils sortiront sitôt la cérémonie commencée?

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Mentaig

Mentaïg avait dû se faire violence pour s'approcher d'abord du garde, puis de l'autre homme d'armes. Quand elle vit que l'archevêque l'avait suivie et venait lui parler, elle sentit la panique l'envahir. Tétanisée, les yeux fixant obstinément une irrégularité de la pierre juste devant le pied droit du prélat, elle n'entendit rien de son discours, qui lui parvenait à travers d'horribles bourdonnements d'oreilles, et dont elle ne perçut que le ton. Il s'agitait, faisait des effets de manches,

Ce fut l'ironie, d'autant plus cinglante qu'elle se voulait paternelle, des derniers propos qui la firent réagir. Et la vague de panique fut remplacée par une vague de haine. Haïr pour ne pas avoir peur. Haïr de toutes ses fibres, et dissimuler. C'était destructeur, mais ô combien efficace.

Son visage, jusque là baissé et dissimulé dans l'ombre, redevint aussi lisse et calme que lorsqu'elle officiait au chevet d'une parturiente ou d'un blessé, ses yeux verts se plantèrent dans ceux de l'archevêque, et ne les lâchèrent que lorsqu'il émit un grommellement qui semblait s'adresser à Maleus.

Elle le vit s'éloigner avec un soulagement certain.

Mais quelle idée avait eue Valatar de procéder à la présentation des conseillers dans la cathédrale ?! L'atmosphère y était pesante. Mentaïg n'avait plus qu'une hâte, c'est que ça se termine au plus vite.

Fort heureusement, le duc arrivait.

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maybee

Maybee se présenta à Bourges vêtue d'une robe pourpre, aussi pourpre que ses joues d'ailleurs, non pas que le froid qui lui cinglait la figure lui fasse cet effet, non, c'était plutot l'agacement.

Norf de norf de gotteferdom... pffffffffffff! non mais vraiment... c'est vraiment parce que c'est lui que je fais l'effort et de me mettre en robe et de mettre les pieds à Bourges, qui plus est dans la cathédrale...

Elle s'empetra les pieds dans sa robe et embrassa le parvis. Elle se redressa d'un bond, leva la tête et le poing vers le ciel.

Grrrr Aristote! me rappelle pas trop vite à toi sinon tu vas connaitre le pourquoi du comment de mon titre de briseuse de bourses et tu verras que ce n'est pas que métaphore! grrrrrrrrrrr!!!

Elle releva le pan de sa robe et s'avança plus doucement vers la cathédrale, la vue d'une garde la tetanisa, de colère encore.

MAIS C' EST PAS VRAI CA!!! c'etait les soldes dans les gens de garde ou bien!!! bon!

Elle s'avança rapidement, bien décidée à faire fi de tous ces gens, armés ou pas.

Bonjour, laissez passer, Sergent Maybee, nièce autoproclamée de Monseigneur Groar, fille (spiruituelle evidemment) autoproclamée d'Ottobismark amie du Duc Valatar et surtout surtout BRISEUSE DE BOURSES alors on me laisse entrer et plus vite que ça! NOMEHO!

Face à cette furie hystérique et après un regard étonné, ils se résolurent à la laisser entrer. Elle jeta un regard dans la nef et y vit Mentaig, discutant avec ...

TONTOOOOOOOOOOOOOON!!!!!! mon tonton d'à moi que j'adore!!!!


ni une ni deux elle se jeta sur Monseigneur Groar et lui fit un enorme bisou.

Comment ça va mon tonton?! ET... VALUCHOU!!!! t'es là aussi! oui remarque ça c'est normal...

Elle se jeta aussi sur Valatar et lui fit une enooooorme léchouille.

Oups pardon Mentaïg, bonjour! dit elle en s'inclinant dans une respectuese révérence.

Alors, comment ça va les gens? pas trop angoissé mon p'tit Valuchou? Félicitations pour ton ér.. euh, éléction!
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Ysabeau
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MessageSujet: Re: Cérémonie d'investiture du duc du Berry   Cérémonie d'investiture du duc du Berry EmptyVen 15 Fév 2008 - 18:21

Shaïgan

Galefroid du donner de l'épaule pour frayer un passage au Vicomte de Graçay.

Celui ci gravit les marches aussi prestement que lui permettait l'attroupement qui s'était formé devant la cathédrale.

Arrivés tous deux à l'entrée de la grande galerie, Galefoid s'effaça.

Shaïgan, emporté par son élan, bouscula rudement le garde qui tentait de lui barrer le passage.

Déjà, le maître archer avait saisi ses dagues et s'était placé derrière le Capitaine.

S'étant retourné, celui ci détailla longuement l'homme en armes qui lui faisait face, ne parvenant pas à reconnaître un de ses hommes.

Poussé par Galefroid, Shaïgan entra dans la grand nef, visiblement très perturbé.

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Wandrian

La dame soupira d'agacement. C'était si long pour entrer dans la cathédrale! Quelle honte, ce traitement! Ses gens tentaient de se frayer un chemin dans la foule compact. Wandrian maugréait :

J'aurais dû me présenter plus tôt

Mais ce procès des plus barbants venait à peine de se terminer, et elle n'avait pas plus envie qu'il fallait de passer encore quelques heures enfermée dans la cathédrale qui deviendrait bientôt étouffante.

Qu'à cela ne tienne, elle assisterait au couronnement, pour appuyer ce nouveau conseil. Ayant enfin réussi à passer les portes, elle fit trouver un endroit discret ou elle pourrait observer sans être trop en vue. Ainsi personne ne remarquerait si elle ne portait pas attention...

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Izidore

Izidore s'approcha de l'Archeveque, il était intrigué par tout ce qui se déroulait dans la Cathédrale. Il reconnus certains de ses anciens concitoyens mais était étonné de voir qu'il ne respectaient pas les Gardes Episcopaux alors même qu'ils se trouvaient dans un lieux de culte ...

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Ysabeau

Ysabeau se retourna, vit de l'agitation à l'entrée. Mentaïg s'expliquant avec l'archevêque, Gallup, et puis et puis... sa soeur, qui faisait une entrée fracassante, comme à son habitude. Elle sourit. Elle était fort belle sans sa robe rouge, faillit se prendre les pieds dedans, se précipita sur l'archevêque puis sur Valatar qui venait d'arriver.

Aucun sens du protocole, mais au moins la gaité ! La joie ! l'amitié, et c'était bien plus important que tout le reste.

Elle se leva, et la rejoignit près de Valatar.

Je ne serai pas aussi... expansive que ma soeur, tu me connais, mais... félicitations Valatar, voilà un poste que tu as bien mérité !

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George le poilu

George arrive à la cathédrale accompagné de son épouse Jazzette, de quelques amis, tous escortés par quelques membres de la garde d'Aigurande.

Arrivé devant la cathédrale, ils apercoivent des étranegrs portés des armes devant et dans la cathédrale. Ne les connaissant pas et entendant qu'ils n'avaient pas l'accent du terroir berrichon, George porte sa main à son épée et la sort de son fourreau

Mes amis, pour le Berry !

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Mister Gorille

Sur les mots de George Gorille sorti son épée du fourreau et cria

Pour le Berry



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Berruyer

Berruyer pris son épée et porta à hauteur son bouclier fraichement fabriqué.

Humm... Qui est-ce...? rien de bon j'ai l'impression...

(un fou rire s'empara presque de lui...)

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scanx007

Scanx suivait son cousin, son épouse, et quelques amis, ils avaient l'air décidé de se rendre a la Cathédrale ...

Arrivé sur place, il aperçu des gens en armes sur le parvis de celle-ci, son cousin sortit sa lame de son fourreau et cria :

- Mes amis, pour le Berry !


Scanx le suivit dans son geste, l’épée bien en main, il regarda les hommes en armes dans les yeux.

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ManuLaScience

"- Des gens en armes en la Cathédrale !!!"

Le Vicomte de Menetou-Salon dégaina son épée tout en s'approchant du parvis de la Cathédrale.

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ysandre

Entourée du mieux qu’elle puisse rêver, Ysandre s’approchait du parvis en discutant gaiement .

Evidemment le duc d’Aigurande riait un peu trop fort aux bêtises de Gorille…

Comme elle s’apprêtait à le lui faire remarquer, elle stoppa net dans son élan !

Tous s’étaient immobilisés subitement à l’entrée de la cathédrale…

Un cliquetis trop familier se fit entendre….

Une lueur d’argent éclata sous le pâle rayon de soleil et soudain tous avaient bravement épées en main…

Elle porta instinctivement la main à sa dextre mais ….

Non… Point de fourreau , point d’épée quand on porte une si jolie robe…

Elle pâlit... Se serait-on attaqué à Valatar ?

Des Tourangeaux avaient-ils osé venir narguer les berrichons?

Où était donc Johanara!

Trop petite pour voir par dessus les épaules des hommes qui se tenaient en garde devant elle, elle dû se résoudre à attendre des secondes qui lui parurent bien longues ....

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salah

Sala arriva a la cathedrale en retard pour as changer les bonnes habitudes^^ Ils apercu au loin un effet de masse et commenca a ce demander se qui passé.

Il s'approcha et commenca a comprendre.

Il mis a son tour la main sur son épée, la brandit en lair et s'ecria :

"Pour le Berry!!"


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mysouris

Mysouris arrivait un peu en retard pour la cérémonie de Valatar. Elle vit George et quelques autres qui avaient leur épées au clair. Elle s'approcha de George pour lui demander ce qui se passait.

C'est alors qu'elle vit des gens en arme. Sans réfléchir, elle suivit ses amis en reprenant leur cri : Pour le Berry !

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Izidore

Izidore qui observé la porte de la Cathédrale vit l'ancien Duc du Berry Geroge le Poilu et quelques une des personnes venant avec lui lever leurs armes contre les hommes de la Garde Episcopale !

Aussitôt il tira son épée de son fourreau et se précipita au devant du Duc se mettant ainsi entre lui et les Gardes.

Duc ! Baissez vos armes immédiatement je vous prie ! Ces hommes sont des soldats de la Garde Episcopale ! Ils assurent la protection de la cérémonie ! Quelle folie alliez vous faire en vous attaquant à eux ?!

Nous sommes dans un lieu de culte ! C'est à la Garde Episcopale de protéger l'endroit.


Il regarda le Duc et reprit aussitôt.

En tant que Chef Diplomatique d'un Ordre Militaro Religieu je souhaite éviter tout incidents ... Rengainnez s'il vous plait, je sais que vous n'avez point l'habitude de voir des Gardes Episcopaux ici mais leur présence est normalle.

Nous allons vous expliquer
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Ysabeau
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MessageSujet: Re: Cérémonie d'investiture du duc du Berry   Cérémonie d'investiture du duc du Berry EmptyVen 15 Fév 2008 - 18:37

Otto Bismarck

A peine revenu de Gien où il officiait, l’Evêque d’Orléans se présenta dans la cathédrale qu’il connaissait bien pour avoir condamné il y a peu, un hérétique notoire. Bourges…cela lui rappelait le temps où monseigneur Kuzcau était encore là.

Aujourd’hui toutefois, il venait pour voir le couronnement par Monseigneur Mrgroar, un bon ami, de Sa Grâce Valatar, duc de Berry. Il y avait cependant de l’agitation, il voyait des hommes en armes se toiser et se provoquer du regard. Le Duc George brandissait son glaive et ses amis faisaient de même, tandis que la garde épiscopale sortait ses épées rutilantes.

Il se présenta à l’entrée, laquelle s’ouvrit immédiatement à son arrivée. Une fois dans la cathédrale, il se signa et s’approcha du groupe qui s’agitait…

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George le poilu

george voit arriver Izidore l'ancien berruyer venir au devant des étrangers l'épée à la main et s'adresser à lui.

Une garde épiscopale ... moment de silence au Berry ? Quel Duc a donc autorisé cela ?

Voyant qu'il ne s'agissait pas d'une attaque d'étrangers, George rengaine son épée dans le fourreau et fais signe de la main à ses amis d'en faire de même, en se disant qu'il allait aller voire son filleul après la cérémonie

Mes amis, gardes, rengainez vos épées, ils sont invités par le Duc


George salue alors son ami Otto qui s'était avancé vers eux

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Asterie34

Asterie arriva au couronnement du futur Duc du Berry seule car son mari y était sûrement.

N’ayant pu se libérer plutôt à peine arriver ,elle vit des hommes en armes et dans le lot son mari son sang ne fît qu’un tour que ce passait il ?

Elle entendit plusieurs personnes crié

pour le Berry !!

Serions nous attaquerElle préféra ce se reculer pour éviter de prendre un coup malencontreux.

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Valric

Il venait de ranger une lettre qui lui avait fait chaud au coeur. Comme il aurait aimé la voir ici pour cette cérémonie assise dans l'assemblé aux côtés de Lady Maryan... Puis bon, la discussion allait bon train avec Hugo à ses côtés. Les deux hommes parlant de leur début de mandat avec enthousiasme quand des cris et des épées se dégainant attirèrent leur attention.

Il remarqua rapidement que même des conseillés partaient épées à la main... Il se leva regardant Hugo qui tout comme lui commençait à trouver la scène de moins en moins amusante... En fin de compte... Le Gambiani n'aurait pas voulu que sa tendre voit un tel spectacle... Il marcha vers le groupe écoutant Izidore tenter de calmer l'attroupement et surtout la cause de cette inutile situation, le Duc George le Poilu...

"Quel Duc a donc autorisé cela?"

Le Jeune Lieutenant d'État-Major Royal s'interposa devant le Duc Poilu...

Le Duc légitime du Berry! Ces hommes sont à leur place à leur fonctions. Maintenant pourriez-vous prendre la vôtre que la cérémonie commence?

Plus il regardait l'attitude arrogante du vieu Duc plus il désappouvait cet affront... Le jeune homme en avait vu d'autre mais là... Il devrait plutôt être heureux pour son fillot... Non, il brandit des armes... Quel drôle de spectacle en effet... Il aurait préféré à ce moment être avec elle, lui-même déçu d'un spectacle de la sorte...

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cricriultras

Cricri se rendait à la cathédrale, pour l'intronisation de Valatar Nouveau Duc du Berry, elle pensait être en retard et arrivait en marchant d'un pas rapide lorsqu'un attroupement attira son attention.

Elle reconnut George en tête épée à la main en grande discussion avec Izidore, derriere lui Gorille Sala Berruyer mais que se passait-il?

Elle s'avançat et entendit parler de Garde Episcopale....une méprise sûrement....

Elle ne s'arrêta pas, entra dans la cadédrale sans se retourner, se dirigea en mileu d'allée et pris place, il y avait énormément de monde.

Elle irait saluer ses amis à la fin de la cérémonie, fit quelques petits signes .

Elle regardait de droite et de gauche, elle cherchait quelqu'un du regard, était-il arrivé ? il devrait être là puisqu'il était conseiller ducal...

elle scruta l'entrée

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Prophete

Le vieux prophète, plus pété que le vase de Soissons, s'approcha en titubant , et, enlaçant un des gardes, vociféra à l'assemblée:

Naaaaaaaannnnn..... faut pas s'ever... s'evrn.... euh... s'facher pour si peu !!!

z'est juste de l'episcopaaaaaaale.....

un diers d'chartreuse verte, deux tiers d'chartreuse jaune....


hormis les vers du cul , ca y en a jamais tué personne ces bêtes la !

pis c'est bon pour l'transit...


puis il embrassa fougueusement l'homme d'arme, qui , pétrifié par l'odeur, ne sut comment se dépêtrer.

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Izidore

Izidore vit George le Poilu rengainner son arme ainsi que tout ces amis. Il en fit de même.

Allons allons. C'est mieux ainsi. Ces hommes sont donc de la Garde Episcopale et sont chargé de la protection des lieux de cultes et des religieux. L'archeveque étant présant ils assurent sa sécurité ainsi que celle de la cérémonie.

Pour ma part je suis ici comme simple spectateur mais j'ai eu peur de l'incident ...

Il vit Valric intervenir également puis à sa suite invita les personnes présente à s'intaller dans la Cathédrale.

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George le poilu

george voit le jeune valric venir perrorer devant lui, arrogant et excité comme un jeune coq laché au milieu des poules. De quel droit lui adresse-t-il la parole sur ce ton ce caniot se demande le Duc.

bien fier de lui le jeune lieutenant d'il ne sait plus quel brol parisien.

Avec un sourire pincé, george lui dit d'un voix avec assurance

Valric, si je ne vous connaissait pas, je verrais dans vos propos offense, mais au lieu de radoter, allez plutôt donner votre bras à mon épousse pour l'aider à s'installer, vous serez bien plus utile qu'ici

suite à cet échange, george regagne la place qui luia été assignée

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Imladrik

Un incident à l'entrée. Imladrik n'avait pas eu le temps de se lever, que le Frère Izidore était déjà arrivé et avait calmé tout le monde. L'Hochmeister se leva tout de même pour aller rejoindre le Frère MrGroar. Il lui glissa.

Mon ami, vous devriez commencer. Je crain pour votre sécurité, même si les gardes épiscopaux sont là, ces évènements ne me poussent pas à la confiance.

Il regarda les nobles qui avaient bien vite tiré arme dans la place du Seigneur, puis alla remercier le Grand Ambassadeur avant de regagner sa place. Il espérait qu'il n'y aurait plus aucun problème pendant la cérémonie.

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menefer

Le vicomte vît tout l'agitation .Ils savaient que cela ne le regardais pas .Il était au milieux de quatre garde du vicomté devant l'entrée de la cathédrale .Il comptait voir le nouveaux duc et la présentation de son conseil.Lui qui n'avait rien à craindre avait quand même amené certain de ces gardes dont 4 tout proche de lui au cas ou que les fanatoique veuillent finir le travail inachevé par la pathétique inquisition .Il se rappelât de l'évêque complètement sot lors du procès .cela le fît sourire.Il vît tout hommes rentrée dedans .Lui ne voulait point entrée .Cet cathédrale était le symbole de la folie des aristo .

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Lady Maryan

Les immenses portes sculptées de la cathédrale étaient grandes ouvertes, mais la foule était telle que l’espace ainsi dégagé suffisait à peine.

L’entrée de son fiancé avait fait son petit effet, et un sourire radieux étira les lèvres de la damoiselle tandis qu’elle le regardait évoluer parmi les ecclésiastes et les conseillers.

La jeune Maryan continua par la suite à discuter gaiement avec sa sœur aînée, intarissable qu’elle était sur le mystère de l’inconnu à faciès trollesque.
Soudain, la damoiselle tourna son regard vers l’entrée de la cathédrale

Norf ! Il y avait là-bas un tohu-bohu dont Maryan ignorait totalement l’origine.

Elle regarda d’un air perplexe son parrain s’avancer, le port altier, et l’air quelque peu agacé.

La jeune femme haussa un sourcil, l’interrogation se lisant dans ses iris azurés.

Au fond du lieu saint, les hommes –gardes et badauds- semblaient agités et nerveux, et la Dame de Bellevue vit avec surprise quelques épées sorties, qui regagnèrent fort heureusement rapidement leur fourreau.

Laissant échapper un « Norf ! » étonné, la jeune demoiselle d’Ambroise ne posa cependant aucune question, et accueillit avec un sourire ravi son parrain et sa marraine qui prirent place à côté d’elle-même et de sa sœur, à l’emplacement réservé à la famille Poilu.

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mysouris

Mysouris rengaina son épée aussi vite qu'elle l'avait tiré.

Des gardes pour protéger... norf c'était donc cela. Mais depuis quand les membres de l'Eglise ont ils besoin de protection ? Sommes nous des sauvage ? fit elle. Après un moment de reflection elle se dit que l'on pouvait bien croire ça vu leur promptitude à vouloir défendre leur terre... Mais c'était pour se défendre, et non pour attaquer.

Bon et bien puisque ces gens d'armes sont là pour protéger MrGroar, alors... tout va bien, je vais m'installer donc dit elle à haute voix sans s'en rendre compte. Elle fit ce qu'elle disait et alla attendre le début de la cérémonie qui espérait elle se déroulerait dans le calme malgré ce petit incident.

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Izidore

Izidore était heureux que tout se soit calmé si vite. Il les observa prendre place puis vit son HochMeister se lever et se tenir près du GrossHospliter, d'un signe de tête il lui fit signe que tout allait bien.

Il aperçu soudain une silouhette étrangement familière sur le parvis ... Menefer et 4 de ses gardes ... Décidément il aimait la provocation ... Il alla trouver les gardes à l'entrée et leurs redonna la consigne de ne le laisser entrer sous aucun pretexte même si il ne semblait pas en avoir l'intention.

Il alla voir le capitaine Acar pour lui dire que Menefer se trouvait là puis le laissa gérer la protection de la cérémonie.

Il salua quelques amis et connaissances puis rejoignit l'HochMeister afin d'assister enfin à la cérémonie.

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morillon

Mo comme à son habitude, arrivait toujours en retard.

Mais aujourd'hui, il avait une bonne raison.

L'eau du Cher avait été un passage obliger depuis qu'il devait inspecter les mines et veiller à leur entretien au quotdien.

Ca n'aurait pas été raisonnable de venir aussi sale en un tel jour.

Se frayant un chemin pour entrer, il remarqua son cousin avec l'épée hors de son fourreau, mais decida de continuer a gravir les marches et depassant la grand porte de la cathedrale, se redressant pour etre convenablement apercue, il chercha un place quand il vit au loin cricri qui devait surement l'attendre car elle lui fit un signe.

Se dirigeant vers elle , il vint a s'assoir a ces cotés.

Bonjour cricri comment vas tu et que de monde ?

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cricriultras

Elle avait toujours son regard sur la porte, lorsqu'un sourire apparut sur son visage, elle l'avait apperçu regardant dans sa direction, elle lui fit un signe et le fit venir vers elle.

tu es là, je vais bien...oui il y a beaucoup de monde, la cérémonie n'a pas encore commencé, il y a eu quelques petits incidents mais sans gravité...

Elle le regarda, lui fit un sourire, mit sa main dans la sienne.
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Ysabeau
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MessageSujet: Re: Cérémonie d'investiture du duc du Berry   Cérémonie d'investiture du duc du Berry EmptyVen 15 Fév 2008 - 18:41

Maleus^^

Maleus, toujours sur son banc ne fit absolument pas attention à l'agitation provoquée (pour changer) par le Duc d'Aigurande.

Il paraissait eveillé mais ce n'etait point le cas.

Assoupi qu'il etait il fini par perdre l'equilibre et se retrouva au sol.

"Humpf..."

Il chercha du regard ses hommes mais les basins avaient du rejoindre chope et femme de basse vertue dans le bordel le plus proche...

Maleus haussa les epaules, il se releva et fit un petit signe de main à Valatar.

Un des gardes episcopaux à sa droite avez l'air aussi vivant qu'une statue.

Quelle bande de mou du bulbe...se dit il.

L'heure tournait et la ceremonie n'avançait pas...Maleus s'impatientait...

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Valric

Il écouta le vieu Duc a demi-offusqué à demi-indifférent... Il lui joua la carte de l'indifférence. Il voulait même que le Gambiani aie reconduire sa femme?! Bizarre le Duc... Il ne connait vraiment pas son rôle alors...

Oh cher Duc, n'y voyez pas d'offense... Vous êtes comme vous êtes et je suis comme je suis n'est-ce pas?

Il lui souria doucement...

Vous voulez j'aille conduire votre femme? Bien pourquoi pas! Maintenant que vous êtes calmé j'ai pratiquement juste ça à faire n'est-ce pas?

Le jeune Lieutenant s'approcha de Dame Jazzette lui offrant son bras et lui murmurant tout bas à l'oreille.

Ma Dame... Je crois que votre mari s'affaibli... C'est son bras ou lui-même qui ne vous supporte plus? Décidemment je ne le comprends pas ce soir... Vous êtes pourtant une Dame de fort agréable compagnie... M'enfin...


Après le petit service pour le Duc George Poilu il retourna s'asseoir au côté de Hugoruth à sa place qu'il lui était sienne.

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Simon Gallup

- mais où se qu'il se la trimballe donc c'te veille peau ? c'est donc pas par la, l'hospice !

L'homme à coté de lui se pencha:

- hum ?

- oh ! bonjour Maleus ! non non, je parlais tout seul... de ... heu.... une peau de saucisson collée au .. ... enfin, bref. sinon, comment ca va ?


-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Maleus^^

Maleus, toujours aussi ennuyé par la ceremonie regardait le plafond de la cathedrale...

Il fixait un point J et ne reflechissait plus à rien bref un legume...

Alors qu'il contemplait betement le plafond une voix familliere le sorti de sa non- reflexion.

"Bonjour Maleus ! comment va ?"

Il dirigea son regard sur Gallup.

Gal'! Ca faisait un bail! Comment vas-tu? Tu es ici depuis longtemps?

Il se pencha discretement et chuchota à Gallup.

"Ces soldats d'operettes me mettent de mauvaise humeur...j'espere que cette ceremonie va se passer vite sinon...je ne repond plus de rien..."

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j@zzette

Elle était bien à ses côtés, tranquille, sereine son regard balayait la cathédrale qui se remplissait. Altière, elle rendait d'une inclinaison de la tête les divers saluts qu'elle percevait quand, rapide et vif, george chéri déguaina du fourreau l'épée , à l'appel du Berry. Elle se précipita derrière lui, évitant les armes dressées à son ordre, le coeur battant, craignant une croisée de fers malséante dans ce lieu sacré.

Promptes, les épées menaçantes, elle fut soulagée de l'intervention d'un messire qui semblait avoir la pondération nécessaire et la maîtrise sur ces situations.

Norf ! Elle entendit George proposer au Lieutenant un peu impertinent, son bras. Elle lui chuchota sur le ton familier de deux époux aimants: Diable, ton Grâce, l'affaire n'en est pas au point qu'au milieu d'une cérémonie officielle, le bras d'un messire aussi valeureux soit-il remplace celui d'un époux de haut rang.

Elle déclina courtoisement le bras de Messire Valric : Merci, messire Valric. Je vais attendre que le bras du duc soit libre, ce qui ne saurait tarder maintenant. Et elle attendit, patiente que son époux range son épée pour lui prendre le bras.

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George le poilu

George entend son épouse et écarte le jeune lieutenant trop fougueux pour lui donner le bras et se rendre avec elle aux places qui leur sont réservées.

Avant d'y aller, il glisse une pièce de 5 écus dans la chemise de valric en lui chuchotant

pour le sourire que m'a procuré votre intervention

Avant que Valric n'ait le temps de réagir, george avait déjà tourné les talons pour suivre son épouse et c'est mainteant tranquillement assis qu'il attendait que la cérémonie débute.

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MrGroar

Voilà quinze jours seulement que MrGroar avait emménagé en Duché du Berry à Bourges, dans la capitale ainsi que la logique le demandait pour un archevêque. Mais ces quinze lui avaient suffit pour apprendre que les Berrichons n'étaient pas du genre à se laisser faire et que chaque nouveauté ou situation inconnue les mettait presque tous dans une effervescence rarement vue ailleurs. La présence de quelques gardes épiscopaux semblait provoquer en eux des questionnements et des frayeurs.

Cette réaction était logique de prime abord car aucun traité autorisant une quelconque action de la Garde Episcopale n'avait été signé entre Rome et le Berry. Cependant, si ces soldats au service de Dieu ne pouvaient pas former de corps d'arme sur ce territoire, ils n'étaient pas interdits de séjour et l'archevêque de Bourges avait jugé utile de demander à ceux qui étaient là, dont l'aspirant Vidame Acar qui attendait patiemment la légitimation de sa fonction dans la Province, de venir ce jour en la cathédrale, petit territoire de Rome en territoire berrichon, pour assurer la sécurité de tous les fidèles pendant la cérémonie, du simple gueux au plus éminent noble. Un procès inquisitorial venait d'avoir lieu et il fallait à tout prix éviter un quelconque accident.

Heureusement pour MrGroar, lorsque des berrichons à l'esprit suspicieux et aux réflexes vifs avaient brandi leur épée à la vue de simples gardes épiscopaux, plusieurs personnes intervinrent et calmèrent ce qui aurait pu terminer en bain de sang, ignominie qui aurait été gravement insultante envers l'Eglise Aristotélicienne dans un de ses lieux de culte. L'Erster Botschafter (chef de la diplomatie) Izidore et le Hochmeister (grand maitre) Imladrik, deux de ses frères teutoniques en visite, prêtèrent main forte et réussirent avec l'aide de quelques berrichons à calmer la tension.

A un moment, une sancerroise arriva et sauta sur MrGroar, il s'agissait de dame Maybee, une femme qui se disait nièce de l'archevêque car elle l'avait entendu dire en taverne "mon frère" à monseigneur Otto Bismarck, son propre oncle. La situation était cocasse et MrGroar en fut grandement gêné, rougissant à un point tel qu'il se confondait presque avec la nappe rouge posée sur l'autel. De nombreux conseillers étaient enfin arrivés, la mine sombre pour certains pour une raison qui échappait à l'archevêque. Monseigneur Otto Bismarck avait aussi fait le déplacement, de même que les maires berrichons et d'autres notables de la région. Et bien entendu le duc Valatar lui-même objet de la cérémonie; ce dernier entra par la sacristie ainsi que convenu pour sa sécurité et son confort et se rendit tout de suite auprès de MrGroar à qui il demanda si les gardes épiscopaux allaient rester.

- Vous voici enfin mon cher Valatar! Si les gardes vont sortir avant que la cérémonie ne commence? Ecoutez... Je sais combien c'est un sujet sensible que la présence de cette garde en Berry, cependant je ne puis m'empêcher de penser qu'ici nous sommes dans une cathédrale et que ces soldats au service du Très Haut, bien qu'ils ne soient pas autorisés à opérer en Berry, ont tout à fait leur place en cette cathédrale où je suis le plus haut responsable ici. Aussi, afin de trouver un consensus bienfaisant, je vais leur demander de rester sur le porche et de n'en pas bouger. Je ne les ai fait venir de toute façon que dans l'unique but d'empêcher le prétendu Menefer d'entrer en ce lieu de culte, aussi n'ont-ils pas besoin de rester dans l'enceinte de l'édifice.

Il se pencha vers Izidore et lui demanda d'aller transmettre ces ordres à l'aspirant Vidame Acar.

- Au cas où vous auriez d'ultimes questions avant de commencer je vous suggère de me les poser tout de suite, ainsi nous pourrons bientôt y aller, pour ma part je suis prêt.

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Mentaig

Les soldats présents, tout comme l'archevêque, semblaient surpris des réactions des Berrichons. Quoi de plus normal, cependant ? Des hommes en armes dans la cathédrale, étrangers de surcroît, c'était du jamais vu en Berry. L'Erster Botschafter Izidore aurait dû le savoir, pourtant, lui qui avait été berruyer si longtemps. Ignoraient-ils donc, tous, que le Berry avait été récemment victime d'une invasion conjuguée de Tourangeaux et de Sentinelles, et que la vue de tout étranger en armes ne pouvait qu'effrayer ou irriter un Berrichon ? Croyaient-ils que tous ces gens simples, ces paysans, ces artisans, étaient au courant des subtilités de l'Eglise qui paraissaient naturelles au clergé et aux membres des Ordres Militaro religieux ?

Assise bien droite sur son siège, luttant toujours contre une nausée qu'elle ne maîtrisait qu'à grand peine, Mentaïg sentait croître en elle son dégout de la chose religieuse. Qu'ils étaient maladroits, tous ces porteurs de soutanes ! L'Eglise parachutait (tiens, d'où sortait donc ce mot ?) en Berry des gens qui ne savaient rien des Berrichons. Même ceux qui semblaient animés des meilleurs intentions - le nouvel archevêque et le nouveau diacre de Sancerre semblaient être du lot, pour autant qu'elle en pouvait juger - entassaient bourde sur bourde. Elle se dit qu'il lui faudrait leur recommander de se promener souvent sur la halle de Sancerre pour prendre le pouls de la population.

Grâce aux efforts conjugués des uns et des autres, cependant, la situation revenait à ce qu'en Berry on considérait comme la norme : les soutanes à l'intérieur de la cathédrale, et les armes dehors. Le Duc conférait avec l'archevêque. On allait enfin pouvoir commencer, et Mentaïg attendait avec une impatience croissante la fin de la cérémonie, pour pouvoir fuir ce lieu et retrouver enfin ses dossiers.

Elle ignorait encore qu'il faudrait un certain temps avant qu'elle ne pût rejoindre son bureau du Castel.

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Ysabeau

Ysabeau n' était qu'à moitié surprise de toute cette agitation. Il lui avait toujours semblé que les armes et l'église étaient choses incompatibles, que la religion pouvait fort bien se défendre sans épée, que la foi était affaire intime et personnelle...

Les ordres militaro-religieux... Non, pour elle ce n'était point cela, l'amour de Dieu et l'amitié aristotélicienne. Elle se sentait mal au milieu de tout ce fracas.

Peut-être l'archevêque aurait-il dû se renseigner un peu plus sur les traditions berrichonnes avant de déployer des forces armées qui rappelaient aux habitants de fort mauvais souvenirs.

Le calme revint, Aristote en soit loué, quelques mots d'explications firent rengainer les épées prêtes à sortir de leur fourreau.

La cérémonie allait-elle enfin commencer ?

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Hugoruth

Insensible aux évènements extérieurs, HIM resta assis sagement, attendant que le Duc ne donne le coup d'envoi de cette cérémonie qui, espérait-il, allait être grandiose.

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Terwagne

D'autres visages déja croisés en taverne, souvent pour certains, juste une fois pour d'autres, firent leur apparition dans la Cathédrale: Dame Maybee, le Sieur Shangai, Gallup le cartographe, et aussi Maleus.

Elle eut bien envie de sourire en le voyant arriver, tellement il lui sembla de mauvaise humeur, comme toujours sauf quand il sort sa flûte. Elle repensa à la dernière mélodie qu'elle l'avait entendu jouer, une après-midi, et à l'instrument qu'il lui avait laissé regarder de plus près... Elle n'avait rien osé lui dire, mais cela lui avait rappellé des souvenirs.

Enfin le Duc arriva, et aussi Msg Otto Bismarck, un peu après, lui remettant en mémoire la dernière fois qu'elle l'avait vu, dans cette même Cathédrale, alors qu'il estropiait son prénom.

A l'entrée du bâtiment, elle le vit en se penchant légèrement, rêgnait une agitation sans nom, et de nouveau des hommes armés, de l'agressivité dans le regard de certains, des voix qui se haussaient.

Terwagne soupira profondément... Elle n'avait jamais été pratiquante, mais vraiment cela la choquait au plus haut point de voir des armes dans un lieu de culte. Se croyaient-ils tous dans une caserne ou quoi?
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Ysabeau
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Ysabeau


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MessageSujet: Re: Cérémonie d'investiture du duc du Berry   Cérémonie d'investiture du duc du Berry EmptyVen 15 Fév 2008 - 18:51

valatar

Aussi, afin de trouver un consensus bienfaisant, je vais leur demander de rester sur le porche et de n'en pas bouger. Je ne les ai fait venir de toute façon que dans l'unique but d'empêcher le prétendu Menefer d'entrer en ce lieu de culte, aussi n'ont-ils pas besoin de rester dans l'enceinte de l'édifice.


Lui dit l'Archevêque.

Voici un consensus qui me semble honorable. Nous aurons tout loisir de parler de leur présence en général après la cérémonie, aussi, commençons, je ne voudrais pas que tous ces gens s'impatientent.


Il montra l'assemblée des fidèles en balant du bras. C'est alors que, telle une furie, Maybee se jeta sur lui et MrGroar. Souriant, le jeune duc la salua, heureux de la voir. Ysabeau vint ensuite le saluer. Il était particulièrement heureux de la voir, tant sa présence comptait à ses yeux.

Le duc et l'archevêque, respectivement guides temporel et spirituel du Berry, avancèrent d'un pas commun vers le choeur. La cérémonie allait commencer.

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Hughes de Tonnefoudre

Ses pieds, c'était ça qu'il regardait. Il se sentait plus petit quand il regardait vers le bas, et ainsi se pensait plus discret, donc moins repérable. Parce que c'était bien ça qu'il cherchait: passer inaperçu.

Il n'avait vraiment pas besoin d'être remarqué, il était venu juste pour assister à cet évênement qui promettait d'être une grande page de l'histoire du Berry. Ce jour resterait gravé dans les mémoires longtemps, très longtemps...

Tout à coup pourtant, il se redressa et regarda le plafond. Est-ce que mère voyait à travers? Oui, surement! Puisque quand il faisait une bêtise dans sa propre maison, elle grondait, c'est qu'elle pouvait voir à travers les toits! M'enfin, un toît de cathédrale, c'est quand même plus épais qu'un toit de bicoque!

Alors qu'il rabaissait son visage, perplexe, son regard croisa celui d'une miss avec une robe pourpre. Très jolie, mais qui avait surtout l'air très prétentieuse. Peut-être qu'elle aussi elle tentait de passer inaperçue et prennait cette attitude de snobinarde pour se fondre dans la masse. Les brillants étaient en masse.

-"Tu lui as tappé dans l'oeil à la mam'selle!"

Sursaut, puis main qui se pose devant ses lèvres, comme à chaque fois que son ami parle et qu'il doit répondre.

-"Ah ouèèè ! Tu crois?"

-"Bein faudrait être borgne, ou pire aveugle, pour pas se rendre compte qu'elle te r'louque depuis un bon moment!"


- "Tu crois vraiment qu'j'lui plais?"

La main libre se porte à ce qui lui sert de cheveux et il tente un geste désinvolte de recoiffage totalement pathétique.

-"Qu'tu lui plais? Hahahaha! Non mais t'es vraiment abrutti parfois! Elle te zieute pas pour ça, elle te zieute parce que tu l'intrigues!


-"Bein c'est pareil! Puis r'garde! R'garde! Elle chuchotte avec l'autre en me fixant! Pour sûr elle essaie de savoir qui j'suis! J'lui souris tu crois? Oui! J'vas faire ça! Un sourire enjoliveur."


Retrait de la main, le temps de montrer ses dents, dont même un cheval ne voudrait pas, puis remise de cette même main devant sa bouche.

-"Triple crétin! On dit sourire enjoleur, pas enjoliveur! D'ailleurs arrêtes ça tout de suite! C'est pas une donzelle pour toi! Pi elle le saura bien assez tôt qui qu't'es! R'garde, v'la le couronné! Enfin, le futur couronné! L'est-il pas tout beau, dans son costume? Ha ça c'est sûr qu'il en jette!

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thorin_ll

Thorin avait suivit de prêt l'esclandre et se leva au côté du Grand Maistre de l'ordre Teutonique. Le jeune chevalier de l'Eglise était prêt lui aussi à donner sa vie pour l'église. Il toucha la poigne de sa lame à travers sa robe de moine, prêt à dégainer en cas de problème. L'ordre des chevaliers francs feraient face aux côtés de leurs frères Teutonique et de la garde.

Il fit un signe de la tête à l'archevêque et à son cousin l'aspirant Vidame. La cathédrale était protégé par la garde et les sanctes armées ce qui était tout à fait normal, surtout dans l'ambiance actuelle suite au procès de Menefer...

L'ambiance se calma et le pire allait être évité. La cérémonie pouvait enfin commencer...
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MrGroar

Le duc Valatar et l'archevêque MrGroar arrivèrent au chœur de la cathédrale et tandis que le premier s'arrêta en bas des marches menant à l'autel le second monte et fit face à l'assemblée. Le silence se fit peu à peu et il prit la parole avant que les derniers se furent tut.

- Créatures du Très Haut, disciples d'Aristote et de Christos, fidèles berrichons, femmes et hommes de toute condition, amies et amis,
Nous sommes aujourd'hui réunis pour assister à la cérémonie d'investiture du nouveau duc du Berry sieur Valatar, élu par le peuple pour le peuple, sous la bénédiction de l'Eglise Aristotélicienne et sous les auspices de la nouvelle année du calendrier Horace

Mais avant de poursuivre, j'aimerais que nous chantions ensemble le crédo aristotélicien afin de mettre en phase nos âmes et de les accorder avec les forces du Très Haut!


Un chœur d'enfants réunis aussi vite que possible par MrGroar pour l'occasion sortit de la sacristie et se mit autour de l'archevêque, puis leur doux chant se fit entendre jusqu'au dehors, bientôt accompagné par celui des fidèles.

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thorin_ll

Thorin reprit en choeur...

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,

Créateur du Ciel et de la Terre,

Des Enfers et du Paradis,

Juge de notre âme à l'heure de la mort
.

Et en Aristote, son prophète,

le fils de Nicomaque et de Phaetis,

envoyé pour enseigner la sagesse

et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.


Je crois aussi en Christos,

Né de Maria et de Giosep.

Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.


C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,

Il est mort dans le martyre pour nous sauver.

Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.


Je crois en l'Action Divine;

En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;

En la communion des Saints;

En la rémission des péchés

En la Vie Eternelle.

AMEN

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valatar

Valatar fut, chose surprenante, fort ému par les enfants qui chantaient. Quelque chose en lui le rendait sensible à la vision de ces enfants, mais il ne savait pas quoi. En temps normal, il aurait pesté contre ces bambins bruyants, ces mioches boutonneux, ces mouflets en robe... Mais là, il se contenta de chanter avec eux...

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.
Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.
Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

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Hugoruth

Le fier porte-parole fit comme tout le monde... Il ouvrit les lèvres en rythme avec les paroles. L'illusion était parfaite...

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Simon Gallup

Gallup soupire...

Je crois.. je crois...

Je crois surtout que j'ai faim, oui !

Croyez qu'y aura un buffet ensuite ?

Moi par ce froid, je préfère quand même le spiritueux au spirituel.

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Johanora

Johanara leva les yeux au ciel. Non content d'assister à une cérémonie ennuyeuse comme la messe , il fallait à présent pousser la chansonnette.

Se tournant l'air contrit vers sa soeur , elle lui murmura quelques mots à l'oreille:

M'enfin on est obligé de chanter avec ces morveux? Je connais pas les paroles de toute façon! C'est d'un fastidieux!


A la bonne heure! Faisant contre mauvaise fortune , bonne grâce , la jeune fille se mit à chanter , quelques mots par ci par là , contrainte d'inventer parfois , remplaçant le texte sacré par quelques paroles fantaisistes.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nikos et de Pastis,
envoyé pour enseigner la sagesse...


C'est alors qu'une pimbêche à face de truite se mit à leur conter quelque histoire grivoise! Choquée par la morue et son histoire de poisson pas frais dont les subtilités sallaces échappa à la sulfureuse mais prude Johanara, elle laissa échapper un virulant miasme des marais à l'intention de l'energumène sans vergonde.

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Mentaig

Ouf ! On commençait enfin !

Evidemment, on n'y couperait pas d'une messe, puisqu'on était dans une cathédrale. Prenant son mal en patience, Mentaïg se mit à étudier les vitraux, la nef.

Tiens, pas de transept, remarqua-t-elle in petto. Ca doit être rare, ça. Il faudra que j'en demande la raison à Hugo.

Dans le choeur, ça s'agitait. L'archevêque parlait de nouvelle année. Décidément, le pauvre homme ne comprendrait jamais rien au Berry...

Des enfants chantaient, et le Duc semblait attendri par leurs voix fluettes. Mentaïg reporta son attention sur lui. Elle le savait fort éprouvé par une toute récente trahison. Et Messire George ? Elle le chercha des yeux, vit son visage fermé. Lui aussi devait être triste. Ou furieux ?

Dans l'assistance, une jeune femme blonde parlait haut, en s'esclaffant toutes les deux phrases. Que pouvait-elle donc bien raconter de si drôle ? Quoique... La dame de Lignières ne trouvait manifestement pas cela drôle. A son habitude, elle se penchait de temps à autre pour murmurer quelque chose à l'oreille de sa soeur, laquelle n'avait d'yeux que pour son ducal fiancé. Mentaïg se dit qu'il y aurait bientôt, à n'en point douter, une autre cérémonie dans cette cathédrale, voire une deuxième, et que là non plus elle ne pourrait pas y couper.

Et là-bas, non loin d'elle, Gallup qui bâillait, probablement en proie à un ennui aussi intense qu'elle-même.

Mentaïg s'aperçut soudain qu'elle était la seule des Conseillers à ne pas chanter. A ses côtés, Hugo ouvrait et refermait la bouche en cadence.

Tiens, je ne le savais pas si versé dans la chose religieuse. Il sait ses prières, lui ?

Elle faillit pouffer, quand elle se rendit compte qu'aucun son ne sortait de la bouche de son voisin. Elle ne put retenir une sorte de hoquet, dont elle espéra qu'il se confondrait avec le bruit ambiant. Elle se demanda ce que HdB aurait pensé de tout cela, s'il avait été présent.

HdB... Où était-il ? Sur quel chemin, en quelle ville étrangère ?
Pourvu qu'il ne soit pas en BA. Et encore moins en Touraine !

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Ysabeau

Enfin, la cérémonie commençait. Un choeur d'enfants chanta le credo. Ysabeau chanta également les paroles sacrées.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.
Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.
Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.
AMEN


Tout en chantant, elle fut quelque peu distraite par une péronnelle blonde qui semblait raconter une histoire ... une histoire qui visiblement choquait la sublime rousse, elle vit même son visage se couvrir d'une virginale roseur. Elle l'entendit rétorquer un "miasme des marais" du plus bel effet.

Un peu plus loin Gallup bâillait à s'en décrocher la mâchoire.

Elle remarqua que HIM s'efforçait de suivre les paroles, mais... qu'aucun son ne sortait de sa bouche. Elle pouffa, après tout... chacun sa façon...

Mentaïg, elle aussi, avait l'air de s'ennuyer ferme. Elle devait penser à l'absent, à celui qui errait sur les routes du Royaume... HdB...

Et son aimé, Leopol, toujours enfermé derrière les hautes murailles de Noirlac. Reviendrait-il un jour ? Ysabeau ne savait plus que penser...

Elle secoua la tête, se redressa, attentive au déroulement de la cérémonie.
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Ysabeau
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Ysabeau


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MessageSujet: Re: Cérémonie d'investiture du duc du Berry   Cérémonie d'investiture du duc du Berry EmptyVen 15 Fév 2008 - 18:55

Terwagne

Au bout d'un temps qui lui sembla interminable, la cérémonie proprement dite commença enfin, ou du moins les préliminaires.

Un chant, comme une caresse...

Un chant auquel elle ne comprit rien, bien entendu, qu'elle ne connaissait pas, bien entendu aussi, et qu'elle n'essaya même pas de suivre bêtement, parce que ça n'avait aucun sens de faire semblant de savoir juste pour ressembler aux autres.

Les mots lui semblèrent totalement dénués de tout intérêt, mais quelque chose pourtant la fit vibrer... Toutes ces voix d'enfants, tous ces souffles qui s'envolaient à l'unisson, toutes ces notes qui s'élevaient dans les airs, si purs... C'était très beau! Très... émouvant.

Elle ferma les yeux pour s'en imprégner.

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raoul_chatigré

Raoul s'ennuyait à mourir ! Il essaya de rester éveillé, de penser à des choses amusantes... Puis il se dit qu'il irait bien à la pêche le lendemain matin. Il interpela Johanara qui occupait deux places au 1er rang :

- Johanara, je peux passer te voir demain matin ? Je n'en aurai pas pour longtemps...


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Lady Maryan

Haussant les épaules aux paroles de sa sœur, Maryan se mit à chanter avec les petits enfants de cœur, toujours prête qu’elle était à élever la voix –qu’elle avait fort jolie- et entonner quelques pieux petits airs.

Elle ne pût cependant empêcher un sourire d’étirer ses lèvres roses, lorsque les paroles du credo déformées par son aînée lui parvinrent aux oreilles.

Mais quelle gourde ! Tsss, Marraine n’avait décidément pas assez insisté sur l’éducation religieuse de la jeune Dame de Lignières. Maryan se promit de lui en toucher deux mots. Elle avait d’ailleurs bien d’autres choses à lui dire…d’autres nouvelles à lui apprendre, qui ne l’enchanteraient guère plus.

Chantant avec ferveur, la fiancée du Duc de Berry ne quittait pas des yeux ce dernier, une lueur de niaiserie intense illuminant ses iris azurés.

Soudain, une espèce de ribaude à face de panais racorni brailla dans un coin, racontant visiblement une pseudo-histoire qui ne faisait rire qu’elle, en pleine cérémonie.

Outrée, la jeune Dame de Bellevue ponctua la déclaration de sa sœur par un regard noir adressé à la pimbêche.

Que ne pouvait-on mettre dehors cette morue ?!

Maryan se retourna, tentant d’apercevoir un garde ou tout autre gentilhomme capable de renvoyer la méduse molle dans le marais puant d’où elle venait.

Humpf ! Ses yeux pers tombèrent sur la face de babouin vue tantôt. Norf ! Voilà qu’il la regardait d’un air libidineux, à présent !

Horrifiée, la jeune femme observa l’ahuri esquisser ce qui devait être un sourire, mais qui apparaissait plutôt comme un étalage de restes de légumes pourris et autres viandes avariées qui peuplaient les interstices de ses dents jaunâtres.

Prise de nausées, Maryan serra les poings et se concentra du mieux qu’elle pût sur la cérémonie, se redressant sur son siège et agrippant de ses doigts fins le livre d’heures et le chapelet posés sur ses genoux.

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Escalibur2

Escalibur suivait la cérémonie avec attention. Au moment où le credo commenca, elle imita Hugo qui chantait non loin d'elle sans qu'un son ne sorte de sa bouche. Les paroles originales de Jo la firent sourire. Décidemment, la Dame de Lignières la surprendrait toujours. C'était d'ailleurs çà qui faisait tout son charme.

Non loin de l'endroit où se trouvait rassemblé les membres du Conseil Ducal et les nobles présents, une pimbèche blonde fit irruption. Elle eut même l'audace de s'inscruster dans la cérémonie pour raconter une histoire d'une grivoiserie insoupçonnable. Escalibur, pourtant adepte des bons mots en temps ordinaire, en fut choquée et fixa la créature blonde en se demandant si elle avait bien entendu ce qu'elle venait d'entendre.

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Maleus^^

Maleus n'essaya meme pas de chanter...

Il regarda autour de lui et sourit en voyant Hugi faire semblant de chanter.

Il sortit discretement un petit parchemin , son encrier et une plume et se mit à faire un croquis d'une jolie demoiselle assise pas très loin de lui.

Assurement il n'etait pas dans son element...l'ennui le prenait à la gorge...

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Johanora

Johanara , qui occupait UNE place au premier rang près de la Duchesse D'Aigurande et de sa soeur , la fiancée du Duc de Berry , se retourna vivement, faisant virevolter ses longues boucles rousses atour de son visage de madone. Qui osait l'interpeller de façon si familière en pleine cérémonie?

La jeune noble plissa ses grands yeux verts , et haussa un sourcil , dubitative. Elle ne connaissait pas le zouave. Comment osait il? Les gueux n'avait plus aucun respect ni pour la noblesse , ni pour les femmes. Agacée , ses larges prunelles jade s'assombrirent et elle se détourna de l'insolent non sans l'avoir préalablement fusiller du regard.

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MrGroar

Le chant du crédo prit fin et les enfants du chœur se retirèrent dans le calme un sourire illuminant leur visage, il était rare qu'ils approchent autant de hautes personnes d'un coup. L'archevêque avait un peu regardé de plus près les personnes présentes pendant le chant et se disait qu'il fallait vraiment faire quelque chose pour remonter la foi des fidèles du Berry, le fait de nommer des curés dans les paroisses berrichonnes seraient un bon point de départ mais cela allait prendre du temps à cause des risques d'attaques d'hérétiques sur les chemins ainsi que la rumeur l'insinuait. Les candidats aux charges de curés en Berry étaient là mais devant l'absence de traité entre la Garde Episcopale et le berry, MrGroar ne pouvait se déplacer en ce moment sans escorte pour aller les nommer.

Le moment était venu.

L'archevêque laissa les vibrations du chant s'estomper et continua.

- Aujourd’hui, en ce jour béni du Très Haut du 11 janvier de l’an de grâce 1456 du calendrier Horace de notre sainte ère Aristotélicienne, nous sommes ici présents, mes fils et mes filles, pour rendre hommage à notre nouveau duc, le sieur Valatar Cornedrue. Dans sa grande lucidité, guidé par le Très Haut, le peuple du Berry a su récompenser le sieur susdit de ses mérites en lui confiant la grande responsabilité qui va dorénavant être la sienne.

Puis il regarda le duc Valatar et s'adressa à lui.

- Mets-toi à genoux, mon fils, pour te soumettre au Très Haut.


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valatar

Lorsque le chant prit fin, un calme plat prit place dans la grande cathédrale. Les enfants partirent le sourire aux lèvres et l'archevêque, de sa voix forte mais rassurante, invita Valatar à une génuflexion. Celui qui était habitué à ne s'agenouiller devant personne faisait exception pour ses uniques maîtres: le Roy, son suzerain, devant qui il avait prêté allégeance au Louvre, et Dieu, le Très-Haut, maître de la Terre et de l'Univers, à l'origine de tout et de tous. Oubliant tous ses soucis temporels, le Duc s'agenouilla et ferma les yeux, conscient de l'importance du moment qu'il vivait, et du poids des regards de toute l'assemblée. On aurait pu entendre une mouche voler, et la foule dans son ensemble paraissait communier dans la sérénité de cet instant.

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MrGroar

Un prêtre apporta un exemplaire ancien du Livre des Vertus de très belle facture. L'archevêque le prit délicatement et le présenta à hauteur des yeux de sieur Valatar.

- Poses ta main sur le Livre des Vertus et lèves ton autre main face aux cieux.

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valatar

Poses ta main sur le Livre des Vertus et lèves ton autre main face aux cieux.


En entendant ces mots, Valatar rouvrit les yeux d'un coup, pour s'apercevoir qu'un jeune prêtre aux cheveux blonds et bouclés lui apportait un exemplaire très ancien du Livre des Vertus. L'ouvrage devait avoir plus d'un siècle. Valatar l'estimait même des alentours de 1260, tant il semblait ancien. Néanmoins, on voyait qu'il avait été transmis avec la conscience de son caractère sacré, car il était dans un état fort honorable. Valatar posa sa main gauche légèrement tremblante sur le vélin qui reliait le livre, et leva la main droite, en la contractant pour cacher autant que possible son tremblement.

Voilà, monseigneur.

L'archevêque semblait surpris de cette intervention orale, car il avait bien vu que c'était fait. Visiblement, le duc était encore ému du moment qu'il vivait, et il ne pouvait résister à une sorte de trac. Quelques murmures se firent entendre dans l'assemblée.

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raoul_chatigré

Raoul n'en pouvait plus de ces simagrées... Heureusemenet, il vit que Jo le regardait fixement, amoureusement même, lui sembla-t-il ! Ses lèvres s'arrondirent pour lui lancer un baiser discret... Il se dit que la pêche serait bonne, une fois de plus, après sa petite visite à Jo. Elle adorait qu'on lui fasse... un doigt de cour !

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MrGroar

- Jures-tu, toi, Valatar, Duc du Berry, sur le Livre des Vertus, de servir Dieu pendant toute la période de ton mandat?

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valatar

Il baissa la tête.

Je le jure, Monseigneur.

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MrGroar

- Jures-tu, toi, Valatar, Duc du Berry, sur le Livre des Vertus, de repousser la Créature Sans Nom et de refuser sa tentation au péché?

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valatar

Je jure, moi, Valatar, Duc de Berry, sur le Livre des Vertus, de repousser la Créature Sans Nom et de refuser sa tentation au péché.

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Lady Maryan

S’agitant sur sa chaise, soudain mal à l’aise pour on ne savait quelle raison, Maryan fit tomber son livre d’heures, bredouilla quelques mots d’excuse discrets, et se pencha doucement pour le ramasser, les joues empourprées au plus haut point.

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MrGroar

- Jures-tu, toi, Valatar, Duc du Berry, sur le Livre des Vertus, de vivre dans la vertu aristotélicienne et de la faire partager à tes contemporains?


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valatar

Valatar, entendant du bruit derrière lui, tourna légèrement la tête, et crut voir sa fiancée penchée vers le sol. Il releva la tête vers l'archevêque qui le surplombait et dit

Je le jure.


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MrGroar

- Jures-tu, toi, Valatar, Duc du Berry, sur le Livre des Vertus, de défendre l’Eglise Aristotélicienne et son dogme de toute agression et de toute corruption?

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valatar

Monseigneur, je jure de protéger la Ste Eglise et son dogme de toute agression ou corruption, autant que cela est en mon pouvoir.
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Ysabeau
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Ysabeau


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MessageSujet: Re: Cérémonie d'investiture du duc du Berry   Cérémonie d'investiture du duc du Berry EmptyVen 15 Fév 2008 - 19:00

acar

[Sur le parvis]

Depuis un fort moment, Acar ne disait mot mais n'en pensait pas moins. Obliger un archevêque à se justifier en un palais épiscopal, sortir les armes contre un protecteur officiel de l'église, Acar ne disait mot mais n'en pensait pas moins.

Il se contenta derechef de suivre les consignes de son Eminence, en son diocèse... Respectant à la lettre la demande.

La foule avait quasiment atteint la taille de la cathédrale, presque poussant les traverses, mais lui restait dehors car mission lui avait été donnée et rien ne le ferait déroger.

Malgré cela son esprit ne pouvait s'empêcher de penser, et dégoût s'empara de sa personne. Rancoeur lui monta à la gorge, tristesse d'esprit lui créa manque de souffle, mais il n'avait rien à dire, simplement chercher à comprendre.

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MrGroar

- Jures-tu, toi, Valatar, Duc du Berry, sur le Livre des Vertus, de faire tout ce qui est en ton pouvoir pour repousser l’hérésie dans l’obscurité qui l’a conçue?

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valatar

Je le jure, Monseigneur!

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MrGroar

- Jures-tu, toi, Valatar, Duc du Berry, sur le Livre des Vertus, de servir au mieux, au nom du Très Haut, les intérêts de tous les berrichons et non pas seulement d’une partie d’entre eux?

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valatar

Le regard fier et lumineux, le duc, qui commençait à avoir une crampe à la main droite, dit

Je jure sur le Livre des Vertus, de servir au mieux, au nom du Très Haut, les intérêts de tous les Berrichons et non pas seulement d’une partie d’entre eux. Absolument tous.

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MrGroar

- Jures-tu, toi, Valatar, Duc du Berry, sur le Livre des Vertus, de ne pas mettre à profit ta fonction de duc pour ton intérêt personnel?


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valatar

Oui, monseigneur, je le jure!


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MrGroar

- Jures-tu, toi, Valatar, Duc du Berry, sur le Livre des Vertus, de rester fidèle au Roy de France et aux intérêts du Royaume de France?


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valatar

Le duc fut pris d'une légère quinte de toux, mais parvint à la contrôler rapidement.

Je jure respect à mon serment d'allégeance, et à mon suzerain. Je resterai fidèle aux intérêts du Royaume.

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MrGroar

- Jures-tu, toi, Valatar, Duc du Berry, sur le Livre des Vertus, de défendre l'intégrité morale et physique et de promouvoir les intérêts économiques et politiques du Duché du Berry et du Royaume de France?


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valatar

Puisque telle est la fonction qui m'a été assignée, je le jure.

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Johanora

M'enfin! Il en avait combien des questions stupides comme ça? Et pis le Duc était bien forcé de dire oui même s'il n'en pensait pas un traître mot! Y'avait qu'à regarder sa fiancé! Enceinte jusqu'au bord des yeux , et pas même mariée! L'ainée des d'Ambroises pensait avec nostalgie que sa cadette se marierait avant elle! Une honte! Elle n'aurait plus qu'à prendre le voile ou se marier avec le premier nobliot venu pour réparer l'affront! Heureusement , lécart entre les demi soeurs étaient trop minime pour que l'on puisse deviner avec certitude laquelle des deux étaient l'ainée. Toutes deux étaient fraîches et belles comme un bouton de rose et Johanara se promit de ne plus dire son âge.

Soupir d'ennui suivi d'un baillement qu'elle ne chercha pas à dissimuler. Que de bavardages! Et le maraud à face de chat de gouttière qui n'en finissait plus de lui de lui lancer oeillade et baiser! Quelle grossierté!

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MrGroar

MrGroar reprit le Livres des Vertus et le redonna au prêtre qui repartit avec. Un autre arriva en même temps, il tenait le blason ducal officiel, celui qui était gardé par chaque Duc du Berry et qui était échangé à chaque mandature. L'archevêque le prit et le remit au duc Valatar. Quand ce dernier l'eut bien en main, MrGroar l'aspergea d'eau bénite tout en prononçant la suite du rituel de couronnement ducal.

- Moi, Mrgroar, archevêque de Bourges, par les pouvoirs qui me sont conférés, je te transmets ce blason, symbole de la fonction de défenseur du peuple, pour que par mes mains tu reçoives le soutien de l'Eglise Aristotélicienne pendant ton mandat. Tu le transmettras à ton tour à ton successeur par l'intermédiaire d'un représentant de Dieu.


Au nom de Dieu, le Très Haut, du prophète Aristote, béni de Dieu, et du messie Christos, lui aussi béni de Dieu, puisque tu as prêté serment, toi, Valatar, Duc du Duché du Berry, la main posée sur le Livre des Vertus et l’autre main levée vers le très Haut, en signe de soumission, d’amour et de piété, je te confie le ministère laïc du Duché du Berry et fais donc de toi le nouveau Duc de Berry.

Puisses-tu gouverner dans la vertu et loin du péché!!!

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Lady Maryan

Maryan retint un bâillement. On ne pouvait pas dire qu’il était avare en questions, l’Archetrucchose !

La jeune femme s’efforça pourtant de suivre la cérémonie avec le plus d’attention possible.

Elle s’installa plus confortablement sur son siège, grommelant contre la rudesse du bois des chaises de la cathédrale, puis écouta la suite patiemment, ses bras croisés sur son ventre qu’elle n’avait pas encore bien gros, et qui de toute façon était caché par l’ample tissu de sa robe.

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Hugoruth

Quelle émotion... Une larme au coin de l'oeil...

Un regard vers son amie Maryan... Tiens, elle a encore pris. Mais quand va-t-elle s'arrêter de boustifailler ?

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MrGroar

Le rituel était terminé.

- Duc du Berry sieur Valatar, vous pouvez venir à mes côtés pour vous adressez à l'assemblée si vous le désirez!

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Lady Maryan

Maryan esquissa un sourire ravi. Alléluia ! On allait enfin pouvoir passer aux réjouissances.

Norf ! Voilà qu’elle pensait encore à boustifailler. C’est qu’on prenait vite l’habitude des repas somptueux faits pendant les fêtes de fin d’année.

Le visage radieux, la jeune damoiselle d’Ambroise leva ses yeux pers sur son Duc de fiancé, une lueur de fierté intense brillant au fond de ses prunelles.

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simone

pocopocpocpocpocpocpocpocpoc

Simone arriva dans l'église avec toute la discrétion possible.

Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ! Le nouveau duc est trop beau ! Il est pas marié ? Mais je suis disponiiiiiiiiiiiiiiible moi !

Elle se précipita vers le duc pour le féliciter la première.

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thorin_ll

Thorin avait suivit la cérémonie jusqu'au bout. Il avait bien senti que le duc n'était point en accord avec certain des serments qu'il avait fait surtout ce concernant la couronne de france.. Etait-il conscient du fait que tout ce qui avait était dit en ce jour était à jamais consigné devant dieu. Comprenait’ il vraiment toutes les implications d'un tel serment... Il savait que la dévotion de celui-ci serait sans doute salvatrice et l'aiderais dans les lourds choix qu'il devrait faire...

La cérémonie était terminée. Il se sentait mal à l'aise dans cette cathédrale rempli de monde qui était venu assisté à un spectacle et non pas rendre hommage à l'eternel.

Les badots se précipitaient déjà vers l'estrade pour féliciter leur héraut et seigneur, thorin en profita pour gagner le parvis et rejoindre son cousin acar. Il vit à sa mine déconfite qu'il avait très mal vécue l'agression du futur duc. Il passa son bras sur son épaule sans dire un mot. Ils étaient là et regardait le monde, la créature sans nom travaillait décidément bien et même plus que cela...

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Simon Gallup

Le lieutenant de Sancerre se pencha vers Maleus, toujours à son croquis:

Et bien, comme archevèque je sais pas, mais comme bourreau, il est serait efficace.

T'a vu comme il lui a tout fait bien dire tout comme il faut ?

J'ai eu un peu peur quand il lui a demandé de se mettre à quatre pattes mais au final, c'est tout en doigté qu'il l'a travaillé... bien beurré, huilé comme une poularde au four ! pas un accroc, à peine une petite toux de rien au moment d'y faire passer le plus gros dans l'oigne.

Il aurai glissé l'assasinat de Cesar Jules et c'lui d'l'Agnes Sorel dans l'lot que l'autre il aurai dit " oui !! c'est moi !! je l'jure !"

Moi je vais y porter mes prévenus plutôt qu'au bourrel dorénavant. Une chansonnette pour envapé l'client, façons joueur de pipo de Harlem (^^^) , et l'gars dit Amen à tout.

La religion, faut avouer, quand c'est manié par un espère comme ca, y a pas à tortiller:

ca force le respect !


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Mentaig

Jures-tu... je le jure ... jures-tu ... je le jure ... jures-tu ... je le jure...

L'interminable litanie ne prendrait-elle donc jamais fin ?

Pauvre Valatar, il n'avait pas mérité ça. Mentaïg, rigoureusement immobile sur son siège, se laissa bercer par les mots complètement vidés de leur substance à force de répétition. Le bruit du vent dans les chênes d'Aupic... Oui, c'était bien cela : Jjjjjjjjjj... le souffle glissait entre les feuillages denses de la fin du printemps. Uuuuuuuuuuuuu.... il sifflait dans les rameaux nus et noirs de l'hiver. Rrrrrrrrrrrrr..... il grondait en arrachant les feuilles roussies d'octobre, emportait dans sa ronde les masses sombres du futur humus.

Sous les voûtes de la cathédrale, l'écho roulait en mélodie, emportant au loin les pensées de la jeune chancelière. Finalement, elle était bienvenue, cette pause obligatoire entre deux dossiers, deux âpres discussions sur un point de traité, deux courses d'un bureau à l'autre, deux nuits trop courtes. Mentaïg, le regard dans le vide, se laissait dériver dans un état bien proche du sommeil.

Elle sursauta à peine quand une rumeur de soulagement la prévint que c'était enfin terminé. Les pieds raclaient les dalles, les murmures allaient bon train, on s'approchait du Duc, lequel ne tarderait pas à prendre la parole. Une présentation des Conseillers était prévue.

Mentaïg se redressa imperceptiblement, dos droit et pieds à plat, mains détendues dans le giron, attendant le discours du Duc.
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Ysabeau
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MessageSujet: Re: Cérémonie d'investiture du duc du Berry   Cérémonie d'investiture du duc du Berry EmptyVen 15 Fév 2008 - 19:09

Delicieuse

Elle arriva en sueur. Rouge , fumante comme un percheron labourant au petit jour, soufflant comme forges de l'enfer, toute paniquée d'être en retard à l'évenement.

Elle avait laissé sa chaise à porteur à une bonne lieu d'ici, cassée en deux et les porteurs extenués dans le fossé, et avait tractée ses 320 livres jusqu'au lieu saint aussi vite qu'elle le pouvait, se dandinant comme une oie grasse , sur ses lourds jambons sur le point de cuire sous l'effet des frottements repetés, ses deux énormes mamelles balottant en tout sens à chaque virages et manquant de l'emporter dans leurs élans incontrôlables.

Elle monta les escaliers, marche par marche, les yeux fixés sur l'objectif, un filet de bave sur son quintuple menton, et charga les piliers de gardes qui grelottait sur le parvis, tel un taurreau enragé.

- Otez vous de ma route, avortons !


Claquant un des sbires contre la lourde porte, elle poussa le tout , entra, et tomba en arrêt devant cette vision celeste, cet ange tombé du ciel:

- mon dieu ! qu'il est beau, notre duc !


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Lady Maryan

Mais mais MAIS !!!! Mais c’était pas bientôt fini ce défilé de tourtes moisies surchauffées ?!!!

Maryan fulminait et serrait les poings, se retenant de hurler un « Hors d’ici, bande de saucisses à pattes !! Faces de verrues !! Tronches de pelle !! Mamelles stériles !! ».

Fixant son fiancé, elle se demandait s’il accepterait de porter un panneau avec la mention « propriété privée » gravée dessus.

Probablement pas… Aussi la jeune femme -désarmée et ne voulant pas créer d’esclandres en pleine Cathédrale- se contenta t’elle de jeter un œil glacial, où s’affichait tout le mépris qu’elle pouvait, aux espèces de fonds de pots d’onguents sur pieds qui se trémoussaient auprès du Duc.

Ce dernier devait encore faire son discours, aussi n’était-il pas encore temps de s’approcher de lui et de le protéger des harpies alentour.

Patience et longueur de temps…bla bla bla… N’empêche que la jeune damoiselle d’Ambroise n’avait qu’une envie présente : aller flanquer le soufflet de leur vie aux grosses dindes qui exhibaient leur médiocrité comme s’il n’y avait pas lieu d’en avoir honte.

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Escalibur2

L'enchaînement des questions de l'archevêque et la succession des "Je le jure" impressionna la Dame de Saint-Loup des Chaumes. Et, d'humeur taquine, elle s'interrogea sur ce qu'il se passerait si Valatar refusait de jurer. Elle aurait peut-être la réponse lors de la prochaine intronisation parce que là, malgré quelques signes de gênes, Valatar répéta docilement la phrase à chaque injonction de l'archevêque.

La cérémonie prenait par moment des tournures qui firent rire Escalibur. Une autre femme blonde fit irruption en plein milieu de la cérémonie pour se précipiter sur le Duc totalement gêné de la situation. Devant sa fiancée en plus !!! Elle en a du culot celle-là pensa Escalibur. Elle tourna alors la tête vers Maryan qui restait digne malgré tout et lui adressa un sourire en lui faisant signe qu'elle comprenait la gêne que pouvait lui provoquer ce genre de furie.

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Ysabeau

L'interminable litanie des questions avait pris fin. Valatar avait répondu, Ysabeau avait bien vu que par moments... il répondait parce qu'il fallait répondre.

La cérémonie se terminait. Les conseillers allaient bientôt se présenter.

Ysabeau jeta un regard à son amie Mentaïg, qui semblait perdue dans ses pensée. Elle se doutait qu'elle était bien loin de la cathédrale, elle sentait vers qui, vers quel lieu s'envolait son esprit.

Tiens, Maryan... elle regardait son profil... La jeune fiancée n'avait-elle point un peu forci ?

elle sourit à Jo, qui avait toujours la repartie aussi vive... ce chat de gouttière semblait fort malotru.

Et tout à coup elle sursauta...

- mon dieu ! qu'il est beau, notre duc !


Elle se retourna, elle avait reconnu la voix tonitruante et avinée de Délicieuse... Comment la matrone avait-elle pu entrer ? Voilà qui allait choquer les religieux...

Ysabeau était un peu amusée. Les notabilités écclésiastiques semblaient peu au fait de l'humeur des berrichons... D'ailleurs, Mgr Mrgroar n'avait-il pas dit que nous étions en l'an 1456 ? Foin des traditions berrichonnes, qui avaient fixé à Pâques le changement d'année...

Tout cela n'était pas bien grave, mais...

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Johanora

Je ne comprends pas. Que fait la Garde? Allez vous faire sortir ces hystériques?

Le regard contrit , la jeune noble posa une main qui se voulait rassurante sur celle de sa soeur. Ces gens n'avaient ils aucune vergonde? Elles s'adressaient au Duc de Berry, pas à un tavernier , et ce dans la Maison de Dieu. Pourquoi la Garde n'intervenait pas? Mollusques inutiles...! Personne ne jetterait ces follasses, qui manquaient de respect à tout le Berry en semant la zizanie lors d'une cérémonie aussi solenelle, au fond d'un cachot?

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simone

Simone entendit les cris stridents d'une rouquine qui s'agitait dans tous les sens, mais quelle mouche l'avait piquée ? Elle l'ignora. Ce qu'elle n'ignora pas, c'est la grosse vache qui s'était écriée

- mon dieu ! qu'il est beau, notre duc !

Elle se rapprocha du tas, discrètement, et lui glissa

Dis ma grosse, je l'ai vue la première, t'es gentille, tu me le laisse.


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Wandrian

Wandrian bougea légèrement, inconfortable sur son siège. Elle s’ennuyait à mourir, les yeux un peu vitreux, à écouter cette suite de « je le jure ». Bien sûr, qu’il jurait! Elle aurait bien aimé le voir répondre autre chose!

Elle esquissa un sourire à l’idée. Malgré les airs choqués autour d’elle, et le rose qui monta à ses joues, elle ne put s’empêcher de sourire un peu plus de cette blague grivoise sur les Poilu et le bon docteur. Si l’anecdote était de mauvais goût, particulièrement dans les circonstances, au moins cela divertissait de la monotonie à l’avant.

La dame de la Cour au Gibet laissa dériver son regard sur l’assemblée réunie. La plupart semblaient tout aussi fascinés qu’elle par cette litanie, et en fait, elle se demanda si quiconque écoutait vraiment.

Des rumeurs de l’arrière attirèrent son attention, et elle aperçu la plus horrible femme forcer son chemin plus en avant, s’exclamant sur les attraits du Duc (oui, pas mal, mais bon, à son avis, il y avait mieux, mais ça, c’était son avis personnel, m’enfin…). Elle fut amusée malgré elle par le spectacle, beaucoup plus divertissant, il faut dire, que ce qu’on leur avait offert jusqu’à présent. Et maintenant cette autre, euh... femme…?

Elle se tourna vers Maryan et lui offrit un sourire mi-amusé, mi-compatissant. Au moins, elle n’avait pas trop à s’inquiéter de la compétition. Elle se pencha vers un voisin et murmura :

J’espère que le nouveau Duc ne discourra pas trop longtemps.

Elle ajouta silencieusement, pour elle-même, qu’elle avait hâte de sortir d’ici, mais craignant que son voisin ne devine sa pensée, elle prétexta :

C’est que la chaleur commence à être étouffante. Voyez, même sa fiancée semble incommodée un peu. Vous la trouvez pas enflée?


Et je crains que ces furies ne suivent l’exemple du vieux duc Poilu et n’en viennent à l’esclandre. Espérons que, contrairement au duc, elles sauront ne pas se donner si désagréablement en spectacle en plaine cathédrale…

Les gens n'ont plus aucun respect pour le Très-Haut.



Elle secoua doucement la tête

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raoul_chatigré

Raoul fut réveillé en sursaut par les rumeurs qui s'élevaient du public... Il s'était endormi, appuyé à une colonne, bercé par la litanie monotone de jures-tu, j'te jure, jures-tu, j'te jure, jures-tu, j'te jure... Z'auraient pu faire une liste pour qu'il jure tout en une seule fois ! Et dire qu'il fallait encore écouter le nouveau duc faire son discours !

Heureusement, la foule présente lui apportait quelques distractions. Quelques demoiselles qui s'extasiaient sur la beauté du couronné, entre autres ! Le prestige de l'uniforme, sans doute, car Valatar ne lui avait jamais fait l'effet d'un Apollon. Enfin, c'était pas son genre, mais il est vrai que la beauté masculine vraie ou supposée, le laissait froid.

Une des admiratrices semblait être une parente de Johanara. Elle en avait la stature imposante (si imposante qu'il leur aurait bien fallu deux chaises à chacune, tant leur séant débordait de chaque côté de leur siège), la silhouette élégante. Par contre, elle fleurait plus le vin et la prune, alors que Jo sentait plutôt la vase des marais... C'est sans doute ce qui attirait les poissons, se dit-il, en tous cas, il n'était jamais rentré bredouille de la pêche après une visite à Jo...

Il vit qu'elle le regardait d'un oeil brillant de désir et lui envoya un baiser furtif du bout des lèvres... Qu'est-ce qu'il ne ferait pas pour attraper une belle friture !

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George le poilu

George suit la cérémonie et se réjouit de cette union entre le spirituel et le temporel. Il acquiesce en même temps que son filleul pour les réponses à l'archévêque mais exprime une grimace quand il entend l'homme d'église parler des intérêts de la France. Il se demande les raisons pour lesquelles un duc berrichon devrait se préoccuper de ce qui se passe ne terre étrangère et des affaires de la Couronne ...

La cérémonie se terminait et la chaleur de la cathédrale con,trastait avec le froid et la neige qui régnait dehors.

En attendant le discours du duc, George sort son livre des vertus pour en relire les passages sur les vertus de don de soi et de tempérance dont doit faire preuve un Duc aristotélicien pour gérer le Berry et son peuple.
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MessageSujet: Re: Cérémonie d'investiture du duc du Berry   Cérémonie d'investiture du duc du Berry EmptyVen 15 Fév 2008 - 19:11

valatar

Emu, le duc monta les quelques
marches qui menaient à l’autel, afin de rejoindre l’Archevêque. En
quelques mots, il le remercia pour cette belle cérémonie et le salua,
avant de se tourner vers la salle, qui le regardait attentivement (du
moins une partie, car il lui semblait que les sœurs d’Ambroise
retenaient encore l’attention de certains). Sans prêter véritablement
attention aux quelques femmes qui venaient lui crier leur admiration
(c’est que ça devait lui arriver souvent…) Il prit la parole avec cet
air qui caractérise la conviction et la sincérité.

Digne peuple de Berry !

Aujourd’hui,
le conseil ducal m’a reconnu comme septième duc de Berry. Cette
fonction est bien plus qu’un titre et un honneur, c’est un devoir et
une responsabilité. En cet instant où j’accède au trône ducal, je ne
perds pas une seconde des yeux que c’est par et pour le peuple que j’y
suis. Ma fonction est donc double : je serai à la fois meneur et
serviteur. Serviteur du peuple dans son ensemble, peuple qui m’a placé
ici, en m’accordant sa confiance.


Je ne
m’éterniserai pas dans d’innombrables remerciements pour cette
confiance, je n’en adresse qu’un, au peuple, et je l’adresse au nom de
ce même peuple qui, ainsi, permettra au nouveau conseil ducal de mettre
en oeuvre un programme ambitieux mais juste, et essentiel. La façon de
faire, nous le savons, est un point crucial du fonctionnement d’un
duché, nous n’entendons pas la mépriser, mais celle-ci ne doit pas
faire oublier l’essentiel : la politique n’est là que pour améliorer le
sort des habitants.

Pour cette raison, tout
doit être fait pour que le duc et son conseil soient à l’écoute
permanente des demandes populaires. Il est hors de question de laisser
le pouvoir aux élus sans aucun contrôle. Je m’engage personnellement à
œuvrer pour que des tournées ducales soient organisées par ministère,
afin de permettre à chacun de poser ses questions, à ce que le château
de Bourges soit réaménagé pour que chaque Berrichon y trouve sa place,
en cas de soucis, à ce que des compte-rendus de l’activité du conseil
soient régulièrement publiés, à ce qu’un avis soit demandé à
l’Assemblée de la noblesse à mi-mandat.


Vous
connaissez le programme que j’ai présenté, et je ne considère pas que
le programme n’est bon que pour les élections. Aussi, je m’engage à ce
que soient débattus au conseil ducal autant de points annoncés que le
temps nous le permettra. Nous sommes donc partis pour travailler, et
efficacement ! Vous aurez d’ailleurs remarqué que des premiers points
commencent déjà a être mis en place. Néanmoins, énormément de travail
nous attend, dans des domaines aussi variés que la diplomatie, la
sécurité, l’économie, l’armée, le commerce, la solidarité berrichonne,
la culture, les festivités, la religion… Et rien ne sera oublié.


Il marqua une pause, et fit un signe de tête entendu aux conseillers ducaux qui se levèrent.

Comme
je m’y étais engagé, j’ai procédé à une répartition des postes au
conseil ducal, sans tenir compte de l’étiquette politique, mais
simplement en fonction des compétences de chacun. La plupart d’entre
eux sont ici, je les en remercie. D’autres, accaparés par leur mission,
n’ont pu se déplacer, nous les excusons, bien entendu.


Descendant les marches, il se plaça à côté de son ami Maleus.

J’ai
ainsi confié au seigneur de Dampierre le poste de connétable. Sa grande
expérience militaire lui a permis de montrer à quel point il était
homme de confiance, et ce poste, qui lui fait manier chaque jour les
stocks, l’inventaire et les fonds militaires, lui convient à merveille.


Il fit un pas et posa sa main sur l’épaule d’Escalibur.

La
dame de Saint-Loup des Chaumes, qui a déjà fait preuve de grandes
qualités à ce poste, est reconduite comme bailli. Elle nous permet donc
de gérer l’obtention d’animaux, et aide le CaC, notamment dans la
conception de mandats financiers au nom du duché.


Encore un pas, et il se trouvait à côté de Shaïgan.

Le
vicomte de Graçay est reconduit au poste de Capitaine de la noble et
redoutée armée Berrichonne. Elle est notre bras, et sans elle, il nous
serait impossible d’espérer vivre sereinement, le Capitaine Shaïgan,
qui la connaît mieux que quiconque poursuivra ses efforts pour la
maintenir au meilleur qu’elle puisse atteindre.


Il s’arrêta un instant.

J’ai
confié au vicomte de Meillant, malheureusement absent aujourd’hui, le
poste, ô combien essentiel, de procureur. Il aura donc à charge
d’instruire les procès pour protéger notre duché de toutes les menaces
qui pourraient l’atteindre de l’intérieur. Il travaille à ce titre en
étroite collaboration avec le prévôt et l’ensemble des forces de police
du Duché, à qui je tiens à rendre hommage aujourd’hui, car elles ne
sont pas toujours gratifiées autant qu’elles le méritent, mais leur
travail quotidien à Sancerre, Châteauroux, St-Aignan, et Bourges, est
absolument remarquable.

La vicomtesse de Mehun
sur Yèvre et de Neuvy Saint Sepulchre n’est pas ici aujourd’hui, mais
il convient de lui rendre hommage pour le travail qu’elle aura à charge
d’effectuer. Je lui ai en effet confié la délicate mission de gérer la
prévôté du duché. A ce titre, elle est responsable de la sécurité
intérieure, de la nomination des policiers et douaniers, des chefs
maréchaux, et de la paye de ceux qui, chaque jour, défendent notre
duché contre d’éventuelles attaques.

Saisissant amicalement le bras de Salah, il dit

Les
Berruyers connaissent bien cet homme, qui depuis des mois est
conseiller au commerce de la capitale. Aujourd’hui au conseil ducal, il
a été désigné adjoint au commerce, fonction dans laquelle il devra
mettre à profit toutes ses grandes compétences économiques, pour nous
permettre d’avoir les fonds suffisants pour investir dans des services
véritablement utiles à l’ensemble des Berrichons.


Il s’approcha alors de son filleul Valric

Messire
Gambiani devient notre Conseiller au Commerce. En étroite collaboration
avec Salah, il dirigera le ministère de l’économie, à la fois pour
permettre au duché de prospérer et donc au peuple de s’enrichir, mais
aussi pour assurer que les prix restent stables, et pour cela, il sera
en permanence au contact des maires, à qui je rends également hommage,
ce jour.

Un pas vers Morillon, il sourit, et regarda
l’assemblée, qui l’écoutait avec une approximative attention. Beaucoup
de paysans, de vagabonds, de gens simples qui avaient placés beaucoup
d’espoir dans leur nouveau duc. Ne pas les décevoir était sa plus haute
mission.

Pour tous ceux d’entre vous qui ont déjà eu à
travailler à la mine, vous savez que les conditions n’y sont pas
toujours faciles. Afin de les rendre plus agréables, et aussi pour
éviter tout risque, Morillon est spécialement nommé conseiller aux
Mines. Il est ainsi au service des plus démunis et de ceux dont le
travail, à la base de notre économie, mérite d’être reconnu.


Il se positionna près de l’évêque Ottobismarck.

Le
baron du Châtelet, de par sa grande expérience de la justice, semble
présenter toutes les qualités pour faire un excellent juge. Il dirige
donc le ministère de la justice avec rigueur et humanité. Nul doute que
le Très-Haut guidera sa conscience lorsqu’il prononcera ses verdicts.

Enfin, le Duc prit position entre Mentaïg et Hugoruth.

La
Dame de Baugy poursuivra l’exceptionnel travail qu’elle mène à la tête
de la diplomatie Berrichonne. Pour avoir été son adjoint des mois
durant, je connais fort bien sa méthode de travail, son efficacité, son
intelligence, et j’aimerais lui rendre un hommage particulier,
aujourd’hui. La diplomatie demeure un enjeu de tout premier plan pour
le duché d’aujourd’hui, avec une telle chancelière, nous pouvons être
confiants.

Mais cette tâche, essentielle, comme
je viens de le dire, nécessite d’être accomplie par deux personnes.
C’est un principe auquel je suis personnellement attaché : la
diplomatie à deux têtes. Ainsi, les diplomates peuvent toujours
profiter des avantages d’une concertation avant de prendre une
décision, et lorsque les avis convergent, il est toujours pertinent de
les recouper pour les rendre plus efficaces. C’est pourquoi Messire
Hugo Cornedrue me remplacera à la fonction de Chambellan. Cette tâche
fait de lui, l’un des représentants privilégiés de notre duché, c’est
pourquoi j’ai décidé de la combiner avec celle de porte-parole du
Berry. Nul doute qu’il représentera le duché et son conseil avec force
et honneur, étant données les grandes vertus de charisme que nous lui
connaissons.


Le duc fit un pas en avant, s’approchant de la foule assise, et dit avec force

Nous
tous, qui vivons chaque jour ce sentiment fort qui fait de nous des
Berrichons, cet amour immodéré pour notre terre, cette fierté au regard
du peuple berrichon, de la noblesse berrichonne, de l’armée
berrichonne, de la culture berrichonne, de la langue berrichonne, nous
savons que ce jour doit être celui où renaîtra l’espoir de voir le
duché se relever de son récent traumatisme pour briller à la face du
monde, avec le soutien, que Monseigneur MrGroar vient de nous
témoigner, de l’Eglise Aristotélicienne.


Plus que jamais, nous pouvons tous être fiers d’être Berrichons, et sans complexe crier :

VIVE LE BERRY !


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Ysabeau
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Ysabeau


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MessageSujet: Re: Cérémonie d'investiture du duc du Berry   Cérémonie d'investiture du duc du Berry EmptyVen 15 Fév 2008 - 19:17

simone

Simone applaudit à tout rompre. Comme il parlait bien le duc !

T'as vu la vieille, il a assure notre duc.

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ydello

[A LA MAIRIE DE CHATEAUROUX :]

Le maire de châteauroux n'assista pas à la cérémonie d'investiture du
nouveau Duc du Berry trop pris par ses occupations municipales. Il
envoya donc son intendant Maturin pour lui relater les faits de la
cérémonie à son retour.

Alors Maturin, cette cérémonie ? lui demanda Yannis.

Et bien Messire, c'était bien fait. Du beau monde dans la
cathédrale, ce qui m'a permis de voir également le nouvel archevèque de
Bourges, Monseigneur Groar,
lui répondit l'intendant.

Oui, je le connais cet homme d'église, il enseigne de temps à autres
à l'université du berry. Et ensuite ?


Le Duc Valatar a terminé en faisant un long discours
pour présenter les membres s conseil ducal et signifier qu'il était donc le
7ème duc du Berry.

Le huitième, tu veux dire ?

Non, non Messire, le 7ème a t-il dit !

Le seigneur prend un air dubitatif et reprend,

Notre nouveau Duc ne connaîtrait donc pas l'histoire de notre duché
pour ce tromper ainsi ? A moins, que ce soit moi qui ne me trompe ?

Il lève les yeux en l'air et commence à énumérer à voix basse,

Il y a d'abord eu le Duc Volpone, le premier Duc du duché, puis le Duc
Thierry, puis le Prince de Fontainebleau, Juliano Di Juliani, puis la
Duchesse Josybabas, mais encore suivi de George dict le Poilu, Duc
d'Aigurande, puis sa Dame, la Duchesse Jazette et pour finir mon
ami le Vicomte de Meignant, Isidore Bluette ... Ce qui fait ..
.

Il compte sur ses doigts,

Un, deux, trois ... quat.. cinq, six et SEPT.

Non je ne me trompe pas, il y en a bien sept.
Et il est donc bien le huitième.


Bah, ma foi Messire si vous le dites ...

Bah, ce n'est qu'une petite erreur que personne n'aura relevé.
L'émotion l'aura surement trompé dans ses comptes.


Il change de ton,

Bon ! Ce n'est pas le tout, mais prépare moi Tolbiak, je dois rentrer
assez vite au domaine. Nous recevons des invités dans la soirée.


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Ysabeau

Ysabeau prêta une grande attention à la présentation des conseillers ducaux.

Elle se réjouissait que les fonctions fussent occupées par gens responsables et compétents.

Elle fit un signe à ses amis Mentaïg et Hugoruth, dont elle appréciait fort la rigueur et la passion qu'ils mettaient à leur travail, si essentiel. La diplomatie...

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Hugoruth

HIM écoutait d'une oreille attentive le discours prononcé par son cousin, désormais duc de Berry. Il regrettait que certains Maires n'aient pu se libérer malgré le rappel dont ils avaient fait l'objet par lettre privée. Las, oublions ces querelles et concentrons nous sur la suite de la cérémonie...

La suite, quelle était-elle ? Les allégeances ne devraient plus tarder, mais le Duc semblait vouloir saluer les berrichons un peu plus longuement qu'à l'habitude. Ces berrichons qu'il aimait et qu'il servait sans relâches depuis bien longtemps.

HIM se leva et se mit à frapper dans ses mains, comme soulevé par une force divine.

Longue vie au Duc ! Longue vie à notre cher Berry !


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Terwagne

Lorsque le chant fut terminé, que les dernières notes moururent dans les airs, avec la même douceur q'une vague mourant sur le sable, sans trop qu'on sache dire quand elle y pousse son dernier soupir, Terwagne rouvrit lentement les paupières.

C'était le moment de la prestation de serment du nouveau duc, et elle eut bien du mal à reconnaitre en lui l'homme qu'elle avait rencontré la veille en taverne. Cela la fit sourire intéreurement.

Les "Jures-tu?" et les "Je le jure" échangés entre lui et Mr Groar lui semblèrent interminables, et elle laissa son esprit vagabonder, promenant son regard dans l'assemblée, s'arrêtant un instant sur Dame Mentaig et Sir Hugoruth avec qui elle avait fait le voyage depuis Sancerre, sur un coup de tête.

Cela c'était décidé en moins d'une soirée... HIM, qu'elle ne connaissait que depuis quelques jours et qui avait le don de la faire sortir de ses gongs avec sa maladresse verbale, lui avait demandé si elle voulait partir le lendemain avec lui et Dame Mentaig pour Saint-Aignan, donc Bourges à l'aller et au retour, et elle avait tout d'abord refusé.

Ensuite, pendant la nuit, elle avait réfléchi longuement... Un voyage! Comme cela lui manquait les voyages!

Et puis, Saint-Aignan... La ville où Zeltraveller était parti en pleine nuit sans dire un mot, lui laissant une simple lettre, absurde "Je mets fin à "Nous" au moment qui me semble le plus merveilleux, à son apothéose avant la chute". C'était à Sancerre qu'elle l'avait rattrappé, là qu'ils avaient passé leur dernière soirée ensemble, là que leurs souffles s'étaient mélangés la dernière fois, dans un murmure d'adieu, mais c'était bel et bien à Saint-Aignan qu'il lui avait laché la main!

Finalement, elle s'était dit qu'aller à Saint-Aignan serait comme une sorte de pélerinage, que peut-être cela l'aiderait enfin à faire son deuil de lui... Son deuil du "NOUS", et elle avait accepté la proposition de HIM, prennant la route avec lui et Mentaig.

Un sourire illumina son visage. C'était il y avait trois jours de cela... Trois jours faits de tensions, de colères, de tempêtes, de grêle, d'ombres, et puis... la lumière.

Se reprennant, elle quitta Mentaig et Hugoruth des yeux et reprit sa ballade occulaire. Maleus était assis pas très loin d'eux, occupé à gratter sa plume dans un calepin. Prennait-il des notes? Elle lui adressa un petit sourire qu'il ne remarrqua sans doute pas, absorbé qu'il avait l'air par son ouvrage.

L'esprit de Terwagne se remit à vagabonder, repensant à toutes ces heures qu'elle-même avait passées à remplir des feuilles et des feuilles , alignant les mots, mais pas pour prendre des notes... Pour y vider son coeur.

La prestation de serment prit fin, et le Duc Valatar prit la parole pour faire un discours et présenter ses conseillers, adressant une petite phrase de présentation à chacun d'eux.

Un drôle de sentiment s'empara alors de la jeune fille... Mentaig, Hugoruth, Maleus, Shaïgan... Tous ces titres, rangs, elle ne savait comment on appelait ça au juste!

Oh! Biensûr elle le savait que ces personnes étaient influentes, avaient des responsabilités, mais là, dans cette cathédrale, cela la frappa de plein fouet...

Elle repensa aux discours de deux habitantes de Sancerre croisées "Au Bonheur des Fées" deux ou trois fois et qui lui avaient fait remarquer qu'elle n'était pas à sa place au "Havre", avec toutes ces personnes respectables et bourgeoises alors qu'elle même n'était qu'une voyageuse vagabonde, qui n'avait même pas encore un champs! Sur le moment-même, elle s'était dit que ces deux femmes avaient vraiment des langues de vipère et devaient juste être frustrées, elle s'en souvenait bien... Mais ensuite, un autre soir, les deux Sancerroises lui avaient fait remarquer qu'elle manquait vraiment de respect en appelant les gens par des surnoms, ne sachant pas garder la place qui était la sienne...

Et là, dans cette Cathédrale de Bourges, au milieu de toute cette foule, elle eut soudain le sentiment étrange que oui, elle n'était pas grand chose, ce monde qu'elle fréquentait n'était pas le sien!

Elle les regarda tous une nouvelle fois, tous ces gens assis là au premier rang, tous ces conseillers, s'arrêta un instant sur le Sir Hugoruth qui venait de se lever en frappant dans les mains, puis elle baissa la tête pour fixer le sol devant elle.

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Mentaig

L'émotion du Duc était palpable. Mentaïg sortit enfin de son rêve éveillé pour l'écouter. Elle savait peu ou prou ce qu'il allait dire. Depuis le temps qu'elle travaillait avec lui, elle avait appris à connaître ses aspirations, ses idéaux.

Son discours était toujours aussi clair, ses idées parfaitement exprimées. Mais dès le début, Mentaïg tiqua. Septième ? Septième duc de Berry. Vraiment émue, Sa Grasce ! Elle lui avait encore demandé de lui confirmer son rang, l'avant-veille, avant de rédiger un courrier diplomatique, pour être certaine de ne pas commettre d'impair, et il lui avait dit "huictième".

Quand il se tourna vers le banc des Conseillers, elle se leva avec les autres, dans l'appréhension de ce qui allait venir. Evidemment, une présentation était inévitable. Il fallait bien en passer par là aussi. Mais que c'était gênant ! Le Duc loua les qualités des Conseillers, absents comme présents.

Mentaïg comptait à rebours. Douze, onze, ... sept ... quatre ... Voilà, c'était son tour. Elle avala difficilement sa salive, chercha dans la foule un regard ami, trouva Ysabeau et lui adressa un bref sourire. Elle vira au carmin quand Valatar rendit hommage à son travail. Mieux que quiconque, il savait tout ce qu'elle accomplissait, dans l'ombre, hors Conseil, depuis plus de six mois. Qu'il le clamât ainsi haut et fort à la face du Berry la remplissait de confusion, certes, mais aussi de gratitude.

La jeune femme poussa un discret soupir de soulagement quand le Duc s'adressa, pour finir, à son cousin Hugo.

Elle sourit quand il lança les vivats, quand Hugo se mit à frapper dans ses mains.

Voilà, c'était presque fini. Les Berrichons allaient s'approcher, le Duc recevrait les hommages des nobles. Plus que quelques heures, et Mentaïg pourrait rejoindre son bureau.

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Wandrian

Enfin, il y arrivait. Il était temps, quand même. Il faisait chaud, il faisait soif. Elle s’éventa un peu avec une feuille de parchemin avant de se concentrer sur le discours du duc. Elle observa cet homme qui maintenant détenait un important pouvoir sur l’avenir berrichon, cet homme à l’égard duquel elle avait développé une certaine aversion, pour ses manières arrogantes et sa constante volonté de nuire, et chercha dans ses paroles, et dans ses gestes, les qualités qu’on lui avait récemment vanté. Oh! Elle avait mis les dires de son interlocuteur, à ce moment, sur le compte d’une quasi adoration fanatique, mais les paroles s’étaient imprimées dans sa tête et elle avait cherché à les vérifier, glanant ici et là quelque information ou impression sur le duc. C’est avec surprise qu’on lui avait peint un portrait tout autre que celui qu’elle ce faisait, et en effet, aujourd’hui, l’homme qui était devant eux tous différait de celui qu’elle connaissait.

Remarquant que les premiers conseillers présentés étaient ceux du parti de l’opposition, le dame eut le réflexe de penser qu’il s’agissait sans doute là d’une jolie tactique, toute simple, pour montrer que la considération du duc pour ses conseillers, qu’importe leur provenance politique, mais elle se réprimanda mentalement. Elle avait sans doute trop côtoyé George-chéri, ces dernières années, pour voir partout des desseins politiques mal intentionnés. Était-ce si utopique de souhaiter une bonne entente et un désir de collaboration sincère entre les deux partis?

Un demi-sourire aux lèvres, elle demeura contemplative jusqu’à ce que des applaudissements la tirent de ses pensées.
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Ysabeau
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MessageSujet: Re: Cérémonie d'investiture du duc du Berry   Cérémonie d'investiture du duc du Berry EmptyLun 18 Fév 2008 - 16:38

Hughes de Tonnefoudre

Et des blablas, et des blablas, puis encore des blablas! Cette fichue cérémonie ne prendrait jamais fin! Et lui qui attendait pour rentrer en scène, était prêt et plus que prêt depuis qu'il était entré, ne savait plus à quoi occuper ses doigts, en avait marre de se faire petit!

Sa main, glissée dans sa chemise ouverte, reserra son étreinte. Si quelqu'un l'avait regardé, c'est sûr qu'il aurait vu à quel point ses muscles étaient bandés à cet instant. Les jointures de ses doigts devaient être toutes blanches, il en était certain.

-"Bon, ça y est, on peut lui donner ce qu'il mérite au couronné?"

-"Patience, frèrot! Patience!"


-"Maouis, patience... Ca a assez duré c'te mascarade! C'est moi l'élu! Mère l'a encore dit en m'expliquant c'que j'devais faire avec ça."


Ses yeux se dirigèrent vers sa main cachée sous le tissus, et un sourire lui déchira la face, aussi effrayant que sa mère la foudre lorsqu'ell déchirait le ciel.

-"J'suis on n'peut plus prêt! Mwahaha!"


-"Non, mais la ferme! Triple corniaud! T'as envie qu'on te remarque et qu'on te jette dehors avant d'avoir pu faire de ce jour le jour qui sauva le Berry?"

-"La ferme! La ferme! J'suis pas un cornediau moi! C'est eux ça! Moi j'suis un de Tonnefoudre!"


Enfin le pseudo-élu se tut, et un des autres aristos qu'il avait présenté un peu avant comme porte-drapeau, ou porte-parole, il ne savait plus très bien, se leva et se mit à frapper dans ses mains, en criant longue vie au duc et longue vie au Berry.

-"Vas-y! Voila la diversion qu'il te faut! Fonces! Frappes! Que son sang gicle partout! Délivres le Berry! C'est toi le sauveur de ce duché!"

Il n'eut pas besoin d'un mot de plus pour se redresser de toute sa stature, s'élancer vers le coeur de la cérémonie en faisant trembler le sol vu son poids, fixant Valatar comme un chien enragé fixant les molets d'une paysanne. Sa main quitta sa niche, faisant apparaitre l'arme qui nettoierait le monde de l'imposteur. Il n'était plus qu'à deux enjambées. Il ferma les yeux, adressant un sourire à sa mère au ciel, et abattit sa main armée vers le torse du duc Valatar.

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Hugoruth

Il était heureux, son cousin. Heureux de pouvoir porter ce titre de Duc de Berry. Aristote sait combien il le méritait, et voir son propre cousin présider aux destinées du duché… C’était sur toute la famille Cornedrue que rejaillissait cet honneur. L’assemblée de tous les berrichons, quelques vieux grincheux exceptés, lui rendait d’ailleurs ce bonheur.

Dans la foule, quelques visages amis. Ysabeau, Johanara, Ysandre, Jazzette ou encore George. Ils étaient tous venus saluer la réussite de celui qu’on surnommait encore parfois « Valou ». A ses côtés, les autres conseillers ducaux. Des gens bien, avec qui travailler était et serait encore un plaisir.

Puis il la vit… Non loin d’Ysabeau, comment avait-il pu la manquer jusqu’à alors. Elle semblait regarder Maleus du coin de l’œil, sans doute intriguée par le dessin qu’il faisait… Comment ça, le dessin ? Norf, le Connétable qui dessine en pleine cérémonie, ça ne se faisait pas. Il devrait le lui dire, sitôt la cérémonie terminée. Il la rechercha du regard. Elle n’avait pas bougée, sauf qu’il parvint à croiser son regard, furtivement. Elle baissa bien vite les yeux, mais il avait réussi à lui sourire, et c’était l’essentiel. Et alors que ses yeux se perdaient dans ses bruns cheveux, quelque chose passa devant et lui boucha la vue…

Que diable avait pu passer ainsi dans l’allée centrale de la Cathédrale ? HIM sortit de sa rêverie… Il remonta rapidement l’allée et vit un gros homme courir dans leur direction. Que diable faisait-il… Il avait le regard fixé sur un point à sa gauche… Mais, se dit-il soudain, c’est mon cousin qu’il fixe ! HIM commença à se décaler vers le Duc, comme pour lui demander si tout cela était prévu par un quelconque protocole, si cet homme était le fils caché d’un noble berrichon… Et la lame apparu.

Fine, aiguisée et menaçante, sans aucun doute. Il n’était plus qu’à deux pas de Valatar. L’assemblée s’était levée, mais nul ne réagissait. Un bruit d’épée qu’on tire, puis un second. Maleus et son seigneur Shaïgan, sans aucun doute. Mais ils étaient loin, trop loin. Dans sa tête, tout était flou. Que pouvait-il, que devait-il faire ? La même force divine qui semblait l’avoir fait lever tout à l’heure se manifesta et le Porte-Parole se jeta sur sa gauche, poussant son cousin sur le sol

Atttenttionnnn ! Ahhhhhhhhh !

La douleur fut vive… Le choc avec le sol n’arrangea rien… Derrière lui, une cavalcade, et puis des cris.. Sa vue faiblissait, il n’apercevait de son cousin que le bout de la cape en velours. La cape se mit à bouger, le cousin était sauf… Il n’y voyait presque plus rien… Ses pensées étaient bloquées par cette terrible douleur… Il avait du mal à respirer et ses yeux ne faisaient plus entrer de lumière… Il sentit quelques mains sur lui, il entendit un « Laissez-moi passer » qui devait venir de son amie Mentaïg. Il vit son visage, voulut saisir sa main main ne put emprisonner que quelques brassées d’air…

Ter… Terry ?


Puis la douleur l’emporta et il perdit connaissance, sur le sol de la Cathédrale…

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valatar

Heureux de voir la belle cérémonie se terminer dans la joie, Valatar s'apprêtait à voir arriver une foule de gens qui viendraient sans doute le féliciter. Il n'était pas franchement passionné du protocole, mais puisqu'il fallait en passer par là, il recevrait avec honneur les féliciations. La cérémonie avait été longue, il est vrai, mais elle était nécessaire, et elle avait été belle. Soudain, un gros homme inconnu, assis dans les premiers rangs, se leva. Le duc ne l'avait jamais vu, et il pensa d'abord qu'il s'agissait d'un paysan quelque peu bourru, comme il en existait dans le Berry, qui ne savait pas vraiment à quel moment venir féliciter son duc, et qui avait décidé de le faire en vitesse. Le gros homme, particulièrement laid, avança vers le choeur de la cathédral sous les regards interrogateurs de la foule. Valatar n'y prêta pas plus attention que cela, et souriait à la foule en la saluant. Soudain, l'homme sortit un lame, et regarda le ciel, comme s'il priait, avant de rabaisser les yeux vers le duc, le fixant comme un chien enragé. Tout s'enchaîna très vite: son cousin le poussa au sol, et se prit un coup à sa place. Le duc, étalé par terre, fut écrasé par le bras du porte-parole qui chuta tout près lui, prononçant des sons inintelligibles. Beaucoup de sang semblait couler du torse du diplomate, alors que de nombreux cris provenaient de la nef. Tout était confusion, douleur et agitation. Le jeune duc tenta de prendre son cousin par les bras pour le soulever, mais rien n'en faisait. Il ne répondait déjà plus, et le sol de la cathédrale était largement maculé de sang.

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Terwagne

Alors qu'elle fixait ses chausses, elle eut soudain l'impression que le sol se dérobait sous elle... Ou plutôt, qu'il tremblait.

Mais non, ce n'était pas une impression, c'était réel!

Un coup contre son bras, un mastodonte qui passe en courant, il fonce droit sur le duc, tous les regards se tournent vers là, Hugoruth s'élance entre le "monstre" et son cousin, Terwagne se lève et avance sans même en être consciente, puis ce cri..

Atttenttionnnn ! Ahhhhhhhhh !

Son corps à lui qui tombe sur le sol, elle qui pousse les gens pour passer, ne sachant si elle rêve ou si tout cela est réel. Elle se laisse tomber à genoux à côté de lui, l'entend murmuré son surnom, dans un souffle.

Ter… Terry ?


Alors, sans trop se demander si on la regarde, oubliant ses craintes de la veille dans cette taverne "Au Berry Libre", oubliant qu'elle lui a dit qu'elle ne voulait pas qu'on se demande ce qu'il trouvait à une ancienne vagabonde comme elle, elle glisse sa main dans la sienne, comme il le lui avait demandé.

Hugo... Je suis là... Vous voyez, hier vous vous mettiez à genoux, et aujourd'hui c'est moi... Relevez-vous, je vous en prie...


Elle se tourna ensuite vers les autres, ceux assis au premier rang, et se mit à hurler.

Mais faites quelque chose! Il se vide de son sang!!!!!!!!!!!!!!!


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Escalibur2

La cérémonie continua malgré de nouvelles irruptions féminines, visiblement toutes émoustillées par le nouveau Duc. Lui, avait pris le parti de les ignorer et de se lancer dans un long discours à destination de tous les Berrichons. Escalibur écouta attentivement le début puis décrocha, l'esprit accaparé par des petits soucis personnels

Lorsqu'elle vit ses collègues se lever, elle les imita et tenta de se reconcentrer sur la cérémonie où Valatar présentait un à un les différents conseillers. Etant du genre mal à l'aise lorsque l'on parlait d'elle en sa présence, Escalibur rosit légèrement lorsque le Duc posa la main sur son épaule et la présenta. Comme cet instant fut bref, elle espéra que personne n'avait remarqué que sa teinte avait quelque peu changé.

A la fin de cette présentation, une longue ovation, initiée par Hugo, eut lieu. Ensuite viendrait les allégeances au Duc. Durant le temps mort entre les deux temps forts de la cérémonie, un homme que la nature n'avait vraiment pas gâté s'avanca d'un pas décidé vers Valatar. L'espace d'un instant, Escalibur se demanda si lui aussi était une des groupies du Duc et s'apprêta à en faire la boutade à Maleus à ses côtés, lorsqu'elle vit le reflet de la lame brandie par ce brigand. On entendit le bruit d'épées sorties de leurs fourreaux, d'un réflexe Escalibur chercha la sienne, mais se rappella qu'elle l'avait laissée dans son bureau. Geste qu'elle faisait toujours avant de venir assister à un office. Elle avait pour principe de ne pas entrer armée dans une Eglise. Un cri se fit alors entendre, Hugo était maintenant au sol.

Tout s'était passé en quelques secondes et la Dame de Saint-Loup des Chaumes peinait à réaliser ce qu'il se passait. Néanmoins, elle n'en perdait pas son instinct de Dame Blanche et se dit que les quelques cours de guérisseuse suivi à la commanderie lui serviraient certainement pour venir en aide au pauvre porte-parole. Ni une, ni deux, elle se précipita donc vers Hugo, Val et Terwagne qui venait d'arriver. La jeune femme hurlait à l'aide et Escalibur lui fit signe de ne pas paniquer, ce n'était pas bon pour le blesser.

La Dame de Saint-Loup des Chaumes déchira donc la chemise d'Hugo pour mettre à jour la blessure. Elle demanda à ce qu'on lui apporte de l'alcool pour désinfecter la plaie.

De l'alcool !!! De l'alcool !!!

Qui a de l'alcool sur lui ? On va en avoir besoin pour soigner ce pauvre Hugo !!!

En attendant, elle déchira le bas de sa robe pour avoir un bout de tissus afin de bloquer le sang qui coulait en faisant un point de compression au jeune homme.

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Ysabeau

Tout s'accélérait, la confusion était à son comble, les cris, Terwagne qui courait vers Hugo évanoui sur le sol, Valatar, Esca ... Ysabeau se précipita...

Mais faites quelque chose! Il se vide de son sang!!!!!!!!!!!!!!!


Le sang... oui, le sang faisait une mare sinistre autour du corps de Hugo, une mare qui s'élargissait. Sa chemise était maculée, la lame avait frappé la poitrine...

Elle se retourna, Mentaïg, où était Mentaïg ?

Elle n'arrivait plus à la voir...

Vite, elle ouvrit sa besace, vite, elle en sortit une bouteille de poire (une sancerroise a toujours un peu de poire dans sa besace), et la tendit à Esca.

Terwagne serrait toujours la main de HIM dans la sienne

Tiens, Esca, ça peut faire l'affaire. La poire c'est un très bon désinfectant.

Puis elle s'accroupit près de Hugo et lui murmura à l'oreille

Tiens bon, Hugo, tiens bon... on va te sortir de là, tiens bon, reste avec nous...

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Wandrian

À peine les applaudissements terminés que la clameur s’élève dans la cathédrale. À la vitesse de l’éclair, malgré son imposante stature, un gueux s’est élancé vers l’avant découvrant une arme jusque là dissimulée. Dans l’agitation, la dame de la Cour au Gibet eut du mal à voir ce qu’il se passait devant, bien que les cris et les mouvements de la foule laissaient facilement deviner : quelqu’un était blessé!

La jeune femme se sentit poussé d’un côté et de l’autre, sans ménagement, puis, un cri :

Mais faites quelque chose! Il se vide de son sang!!!!!!!!!!!!!!!


Tâchant de fendre à son tour la foule, le médecin-chef s’élance dans la direction du tumulte, écartant tant bien que mal les présents pour s’agenouiller au côté du blesser. Hugoruth. La vision est décourageante, le sang macule ses vêtements, ceux du duc et de la jeune femme à ses côtés, et sur le sol, la marre s’agrandit. Déjà, Ysabeau a eu la présence d’esprit de faire pression sur la blessure pour arrêter les saignements.

Ne relâchez pas cette pression!!


D’un signe, elle commanda à l’une des personnes de son entourage de lui apporter sa besace, de laquelle elle se séparait rarement.

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Mentaig

Les applaudissements lancés par Hugo furent repris par la quasi-totalité des présents. Mentaïg se doutait que plusieurs ne tapaient dans leurs mains que pour qu’on ne puisse pas dire qu’ils ne l’avaient pas fait. Mais cela n’avait aucune importance, au fond. Valatar serait un bon Duc. Cela ne faisait aucun doute pour la jeune femme.

Il y eut un mouvement dans la foule. Les gens, debout, restaient à leur banc, ou massés contre les murs, pour ceux qui étaient arrivés trop tard pour avoir une place.

Les yeux de la chancelière s’agrandirent de surprise, d’incompréhension, puis d’horreur.

Un homme bâti comme une armoire à glace se précipitait le long de la nef.

Tout alla très vite. Comment une telle carcasse pouvait-elle se propulser à cette vitesse ? Il déboula dans le chœur, se jeta sur Valatar, un éclair brilla au-dessus de son poing levé.

Elle eut un mouvement vers l’avant, Hugo la devança, se jeta devant son cousin, la bousculant au passage.

Atttenttionnnn ! Ahhhhhhhhh !

Des clameurs fusèrent. On se précipita.

Tétanisée, Mentaïg ne bougeait pas. Hugo gisait, du sang coulait. Des femmes se penchaient sur lui.

De l’alcool… ne relâchez pas cette pression … Elles étaient folles !!!


Laissez-moi passer !


Ce fut son tour de bousculer tout le monde. Elle se pencha sur lui. Son regard se ternissait. Sa main battit l’air. Une mousse rosâtre apparut au coin de ses lèvres.

Mentaïg se sentit pâlir.

Val ! Maintenez-le assis. Et cessez d’appuyer, vous ! Vous voulez l’achever ?


Le poumon était atteint. En comprimant la blessure, Escalibur empêchait l’air de s’échapper. De la poire là-dessus ?...

Hugo perdit connaissance, sa respiration s'accéléra, il étouffait. Mentaïg sentit un froid glacial l’envahir. Elle releva les yeux vers Valatar, et secoua imperceptiblement la tête.

Et aussitôt, elle se reprit. L’horreur fit place à une rage froide. Elle se battrait. Jusqu’au bout elle se battrait.

Val, faites éloigner tout ce monde, je vous en supplie !
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Ysabeau
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MessageSujet: Re: Cérémonie d'investiture du duc du Berry   Cérémonie d'investiture du duc du Berry EmptyLun 18 Fév 2008 - 16:43

Wandrian

Sur l’ordre de Mentaig, Wandrian obéit sans réfléchir et se recula pour lui laisser la place. La dame dégageait une telle impression d’autorité, et de plus, c’était une bonne amie du blessé, qui s’en trouverait rassuré si seulement il pouvait entendre sa voix.

La dame de la Cour au Gibet fut d’ailleurs fort impressionnée que, sans même un regard sous le linge qui comprimait la blessure, la dame de Baugy avait pu deviner que le poumon était atteint. À travers tout ce sang, il était difficile de voir quoique ce soit. Sans doute au bruit… oui, il lui semblait peut-être entendre ce son distinct. Toujours était-il qu’elle avait entièrement raison, il fallait laisser le sang sortir du poumon, sans quoi il était condamné à se noyer dans ses propres fluides.

Madame, je crains de n’être que peu utile pour aider Son Excellence à repousser la foule, mais si je puis vous assister, je suis à votre disposition…


Et la poire pourra au moins servir à nettoyer autour de la plaie, tout comme les étoffes de la dame de Sury sur Léré, qui ont l’avantage d’être propres. Vous y verrez mieux.


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Maleus^^

Maleus oserva la scene mais n'eu aucune réaction...

Les guerres et massacres lui avait enelevé toutes les emotions pour ce qui etait du sang...

Il regarda Hugo, au sol, puis haussa les epaules.

"Voilà tes premieres cicatrices de guerre mon cher ami..."

Il passe à coté de son ami souffrant et se dirigea vers l'entrée de la Cathedrale.

Ses hommes l'attendait, il leur fit signe et Maleus disparu.

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Escalibur2

Ysabeau arriva juste derrière Escalibur avec une bouteille de poire et Wandrian, la médecin-chef de l'armée était à sa suite, Escalibur s'apprêta à sécarter quelques peu pour la laisser officier.

Laissez-moi passer !
Une voix autoritaire se fit alors entendre. Avant qu'Escalibur n'eut le temps de voir de qui çà pouvait bien provenir, elle se retrouva soudainement écartée du blessé. Elle pesta intérieurement car elle aurait aimé être plus utile pour aider Hugo, mais Mentaig, qui connaissait bien le patient, semblait la mieux à même de le secourir. Wandrian se proposa d'aider la Dame de Baugy, Escalibur se sentit donc un peu inutile.

Elle chercha donc quelque chose à faire lorsqu'elle réalisa que personne ne s'était préoccupé du criminel à la gueule cassée. Il était là dans un coin à observer la scène l'air hilare. La Dame de Saint-Loup des Chaumes usa de la ruse pour l'approcha et joua les niaises pour baisser sa garde. Elle s'approcha donc de lui doucement et lui dit, outrée :

Comment diantre peut-on commettre un crime aussi odieux !!!


L'homme à la trogne déformée la toisa. Avant même qu'il ne puisse comprendre ce qui était en train de se passer, Escalibur décocha une droite. Il n'eut pas le temps d'esquiver et grogna.

Ough


D'un réflexe, il se porta la main au visage de douleur. Escalibur gémit également, et se tenait la main droite dans la main gauche. Elle avait sous-estimé la dureté faciale de son adversaire, son poing avait craqué dans le choc.

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Hughes de Tonnefoudre

Il rouvrit les yeux, persuadé d'avoir réussi à faire son oeuvre, tué l'impudent qui se croyait duc, sentant couler du sang chaud et épais sur ses doigts, et vit l'horreur. Ce n'était pas Valatar qui perdait son sang, mais le porte-drapeau.

-"Norfffffffff! Quel crétin, c'lui-là! Je fais quoi maintenant? Valtartar est sain et sauf."


-"Valatar, pas Valtartar! C'est un bérrichon, pas un tartare. Et pi là il ressemble à tout sauf à un steack... File! Sors nous de là, par la sacristie! Fais-nous sortir par la sacristie!


-"Non! Mais non! Elle m'a dit de tuer le faux duc, pas son bras droit! Le duc! Je dois finir le boulot!"

-"Je te dis qu'on se casse de là! On se CASSE, tu piges?

-"Oh! La ferme! C'est moi le corps, donc c'est moi qui dit kesk'on fait! Toi tu es que l'ami conscience, comme le criquet du bonhomme en bois au long nez. Tu dis et j't'obéis ou pas, voilà! Parlant de nez, t'as vu le sien? L'est moche!"


-"FAIS NOUS SORTIR! ILS VONT NOUS ARRETER!"

-"Mais fiche-moi la paix!"


Alors qu'il se disputait avec lui-même, une demoiselle s'approcha en minaudant. Enfin une qui avait reconnu qu'il était l'élu! Il lui montra sa collection de carries en souriant, mais elle se mit à crier et lui fila un coup de poing.

Il porta la main à son visage, voulant vérifier que son nez à lui n'avait rien, puis se décida à écouter le p'tit gars dans son oreille. Il devait filer... Mais elle se trouvait où la sacristie?

Il se tourna dans tous les sens et finit par apercevoir une porte un peu plus loin sur la gauche. Bousculant les hystériques qui s'étaient jetées sur le blessé pour l'embrasser une dernière fois sans doute, il se dirigea vers là, ouvrit la porte et sortit.

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mysouris

Mysouris s'était levée avec toute l'assemblée. Elle n'avait pas eu le temps de bouger. Elle essayait de voir ce qui se passait, mais elle était trop loin. La foule voulant faire comme elle et semblant chassée vers la sortie la génait. Elle entendit des voix qu'elle croyait reconnaitre. Cri de douleurs, paroles annonçant un blessé. Hugo, il s'agissait d'Hugo.

Mysouris se retint de fendre la foule. Elle savait qu'elle ne servirait qu'à gêner. Elle alla se poster près de la sortie la plus proche qui se trouvait être la sacristie. Elle avait entrevue l'homme qui devait être à l'origine de ce drame et se disait qu'elle pouvait peut etre l'intercepter. Or la sortie principale était gardée par les Soldats de MrGroar. D'ailleurs, que n'étaient ils pas intervenus ceux là ? Ils étaient donc vraiment là pour géner et perturber la cérémonie ?

En tout cas il ne restait que la sacristie qui n'était pas gardée. Et donc c'était là qu'elle se sentirait le plus utile. Tout homme laid sortant de là serait intercepté par ses soins. Enfin en tout cas elle s'y emploierait.

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acar

Acar, resté sur le parvis afin de ne point troubler la cérémonie ni de prendre le risque de provoquer un nouvel incident, entendit subitement clameur provenant de l'intérieur de la cathédrale. Les portes s'ouvrirent pour laisser passer une foule paniquée et des éclats de voix lui parvinrent, quelques mots résumant a priori la raison de ce mouvement de panique. Un attentat, un blessé, le cousin du Duc nouvellement élu apparemement.

Il n'en attendit pas d'avantage et donna ordres. Le parvis fut encerclé par la garde qui ne permit à personne de la quitter. Si ardue qu'était la tâche de contenir une foule sous l'emprise de la peur, nul ne devrait quitter ce lieu, le responsable de ce crime ne pourrait point s'échapper...

Ceci fait, il partit s'enquérir de la réalité des faits, et fendant la foule compacte qui ralentissait sa progression autant qu'elle l'empêchait d'agir à sa guise, il entra dans la cathédrale.

Ainsi, on n'avait point voulu de lui et des ses hommes intra-muros, le mal était fait... céans, il devait reprendre le contrôle de la sécurité de l'archevêque ainsi que du nouveau duc puis mettre aux arrêts le criminel.

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Terwagne

Son cri avait été entendu, bien que de toute façon même sans cela l'horreur de la scène n'avait du échapper à personne. Dame Ysabeau et deux autres dames vinrent s'occuper d'Hugoruth. Elle entendit bien qu'on parlait de compresse, d'alcool, mais elle ne réalisa pas le sens des mots, dans ses oreilles ce n'était que bourdonnement confus.

Sa main toujours glissée dans la sienne, elle sentait l'angoisse lui faire perdre tous ses moyens.

Enfin une voix autoritaire et bien connue se fit entendre, prennant la direction des opérations... Dame Mentaig.

Sans tarder elle ordonna que tout le monde s'éloigne, il avait besoin d'air sans doute, et Terwagne se dit une fois de plus que sa place n'était pas là, qu'elle aussi devait s'en aller... Elle surtout d'ailleurs.

Alors elle posa ses lèvres sur cette main qu'il avait voulu lui tendre à Saint-Aignan, puis se releva, au moment où le sieur Maleus s'approchait. Elle leva vers lui son regard, persuadée qu'il allait lui aussi se porter au secours de son ami, il lui semblait que les deux hommes étaient proches. Pourtant, il continua, lançant juste un regard à Hugoruth, en marmonnant quelques mots qu'elle ne comprit pas.

Abassourdie, elle ouvrit la bouche.

Mal'! Vous... Il... Mal'!

Il ne dut pas l'entendre, car il poursuivit sa marche, allant vers la sortie de la cathédrale comme un spectateur quittant un théatre où le spectacle aurait été décevant.

Incroyable!

Elle resta un moment se demandant si elle rêvait, si cet homme était bien le même Maleus qu'elle avait rencontré en taverne, le même à qui elle avait écrit en quittant Sancerre et qui lui avait répondu aimablement... Non, ça ne pouvait pas être lui!

Elle finit par se diriger vers la sortie elle aussi, où la foule se bousculait pour sortir. Elle manquait d'air, la tête lui tournait. Elle voulait sortir!



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Lady Mary


Sans voix, pétrifiée, horrifiée… Elle était restée plantée là, incapable du moindre geste, tandis que les évènements s’accéléraient sous ses yeux impuissants.

Elle n’avait fait que porter une main à sa bouche, pâlir violemment, et elle se serait effondrée sur son prie-Dieu si sa sœur ne l’avait soutenue.

Très vite cependant, elle reprit ses esprits. Du calme… Il fallait reprendre son calme. Et agir, vite.

Hugo était déjà entre de bonnes mains, et la contribution de Maryan ne serait que fort peu utile.

Elle chercha alors des yeux le coupable de tout ce tumulte, le fils de chien qui avait osé porter la main sur Hugoruth, qui plus est en visant son fiancé au départ.

Le gredin tentait de s’échapper, évidemment.

Il semblait que plusieurs personnes s’étaient déjà lancées à sa poursuite.

Cependant la garde épiscopale n’avait point assisté à la scène, et ignorait tout du visage de l’assassin.

Apercevant l’aspirant Vidame de Bourges non loin de là, Maryan se précipita vers lui. Il saurait arrêter le fourbe, pour sûr.

Ni une ni deux, elle courût à sa rencontre, empoigna d’un air décidé la manche de sa chemise (il n’était plus temps pour la bienséance) et, tout en le menant au plus près du lieu de fuite de l’autre engeance de gibet, elle s’expliqua aussi vite qu’elle le pût :

« Suivez-moi ! Vite ! Le criminel s’échappe ! »
Le Vidame n’eût guère le temps de dire un mot. Déjà, la jeune femme pointait du doigt le pendard à face de troll qui s’enfuyait par la petite porte de la sacristie.

« Là-bas ! Arrêtez-le ! »

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George le poilu

George était distrait, le regard plo,gé dan,s le décoleté de jazzette, lorsqu'il entend des cris:hugoruth a été blessé, le duc est attaqué !

norf de norf se dit il, efficace la garde épiscopale ...

george se lève pour aller aider et constate que le candidat assassin s'enfuyait déjà vers la porte bien garédes et que de nombreuses gazoutes s'affairaient sur Hugoruth.

n'ayant pas envie de courser le gredin déjà loin et n'étant pas médecin, il retourne s'assoir pour rassurer son épouse

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acar

Ni une ni deux, le gouverneur militaire de l'archidiocèse métropolitain de la province de Bourges se fit indiquer la crapule qui céans cherchait l'esquive. Interpellant les gardes qui arrivaient prestement, il indiqua position puis se mit à interpeller le fuyard.

Ola marraud! Au lieu de fuir comme un couard, retournez-vous et observez que vous êtes cerné! Si vous poussez vision plus lointaine, vous vous rendrez compte que chaque sortie est condamnée, et extra-muros, le parvis est clos.

Acar se tût puis mit main à sa garde et sortit sa Rebelle... la dernière fois qu'elle avait servit, c'était pour capturer en le parvis de la cathédrale de Clermont le triste sieur Samaël du clan de la main noire.
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MessageSujet: Re: Cérémonie d'investiture du duc du Berry   Cérémonie d'investiture du duc du Berry EmptyLun 18 Fév 2008 - 16:51

Lady Maryan

Incroyablement soulagée, Maryan observait la scène. Elle était restée non loin du Vidame, qu’elle observait anxieusement, une lueur d’admiration au fond de ses iris azurés.

Un coup d’œil au criminel lui apprit que celui-ci était bel et bien cerné.

Un fauve en cage… voilà ce à quoi ce résidu de potence ressemblait, à présent.

Son arrestation pure et simple était l’affaire de quelques minutes. Il ne pourrait pas s’échapper.

Un éclair de triomphe envahit les yeux pers de la jeune demoiselle d’Ambroise, tandis qu’elle se jurait silencieusement de faire mettre la corde au cou à ce miasme des marais.

Comment se faquin avait-il osé s’attaquer ainsi aux dirigeants du Duché ?!! Qui était-il ? Qui l’avait envoyé ? Agissait-il de sa propre volonté ?

Maryan n’aurait su le dire… Et de toute façon, le moment ne se prêtait guère à ce genre d’interrogations. Le temps des questions viendrait plus tard…

La jeune femme tourna le regard vers le chœur, où son fiancé, Mentaïg et quelques autres personnes étaient toujours rassemblées, apportant les soins nécessaires au blessé.

Blessé… ou déjà mort… Maryan en frissonna d’avance.

Non… Il ne fallait point penser à cela. Hugo vivrait, il le fallait. Il ne pouvait en être autrement. Du moins la jeune femme ne pouvait-elle imaginer autre chose, tant la perspective d’un dénouement différent lui était insupportable.

Elle s’attarda sur le visage de son fiancé. Ses traits, contractés, laissaient entrevoir une angoisse à peine cachée. Assis près de son cousin, aidant du mieux qu’il pouvait Dame Mentaïg dans ses soins, il restait maître de ses gestes, ses yeux seuls reflétant une certaine peur intérieure qu’il s’efforçait de combattre.

Son cousin comptait tellement pour lui ! Que se passerait-il, s’il venait à le perdre ?!

Sans doute tentait-il aussi de chasser ces idées de sa tête, comme le faisait Maryan.

Cette dernière ne resta pas plus longtemps dans la méditation. Il fallait rassembler la foule, rassurer tout le monde, restaurer le calme dans l’atmosphère chaotique qui s’était installée.

La jeune fiancée du Duc prit les devants, distribuant paroles réconfortantes, ordres secs et sourires rassérénant, tandis qu’on procédait à l’arrestation du criminel près de la sacristie.

Elle se faufila près de Valric, resté non loin de là, lui glissant à l’oreille son souhait de voir le Duc protégé de toutes autres attaques éventuelles. Elle savait Valric fidèle à son parrain et hautement compétent en matière d’armes. Il pourrait lui servir de garde rapprochée pendant tout le temps que durerait le trouble ici.

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ysandre

Ses mains étaient glacées....

Ses jambes, son corps.. Son propre souffle était subitement devenu glacé....

Elle n'entendait plus les cris .

Ysandre priait avec ferveur, isolée derrière le voile de ses paupières closes.

Encadrée par un villageois dont les ablutions devaient être un bien lointain souvenir et un moinillon psalmodiant sans répit, la demoiselle avait religieusement écouté l'ensemble de la cérémonie.

Elle avait perçu les mouvements de la foule quand l'homme fou s'était élancé vers le Duc.

Elle avait d'ailleurs fermé bien fort les yeux .

Un reflexe enfantin..

Le noir allait-il effacer la scène ...?

Les hurlements , ce mouvement de foule tout autour d'elle sans qu'elle puisse un instant réagir l'étourdirent .

Le moinillon revint trottant , le pan de sa soutane en main laissant apparaitre d'étranges spartiates .

Reprenez donc couleur, ma fille !intima-t'il

Notre duc est sain et sauf! Par la barbe du prophète il s'en est fallu de peu..

Un brave homme a fait son devoir ..
.

Sauf! Loué soit Aristote et que grâce soit rendue à ce fier jeune homme..

A peine le temps d'ouvrir ses paupières...

Son nom résonnait à travers les voûtes ..

Pourquoi hurlaient-ils son nom ?

Vite... S'isoler à nouveau et refuser d'entendre.

Sanguienne!

Statufiée, agenouillée , Ysandre entendait ces femmes hurler à pleins poumons et de toute son âme, elle interpella le Très Haut et supplia...

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Wandrian

Mentaig avait demandé au duc de maintenir son cousin en position assise, mais le premier lui semblant lent à réagir, et la jeune femme qui lui avait semblée si proche d'Hugo s'étant allée sans mot dire, elle s'en chargerait.

Wandrian poussa doucement Valatar de son chemin et s'agenouilla derrière la tête de l'homme inconscient. Le plus délicatement possible, pour ne pas aggraver son état, elle souleva sa tête et ses épaules pour les appuyer contre elle. Elle eut une pensée fugace pour le tisserand qui avait passé des jours à travailler le busiter de sa robe. Celle-ci serait ruinée, contrairement à la cape noire du duc. Tant pis.

Elle cala bien la tête dans le creux de son épaule, de manière à lui procurer un peu plus de stabilité, tout en se laissant libre de se servir de ses mains, si besoin était.

Autour d'eux, la pièce bourdonnait. Les uns cherchaient à fuir la cathédrale, les autres à empêcher toute fuite, que le coupable ne s'en tire pas, et certains encore, pris d'une curiosité morbide, se contentaient de rester là à regarder et à spéculer, tandis que la vie d'un homme allait se jouer dans les prochaines minutes.

Mentaig examinait encore l'état du blessé et, alors qu'elle attendait calmement ses instructions, les yeux de la jeune femme se posèrent sur la main maintenant abandonnée et pale sur le plancher. La vision lui sembla presque indécente. Une impulsion, elle eut envie de la prendre dans la sienne à son tour. Elle n'était pas particulièrement proche du jeune homme... pas du tout, à vrai dire, mais il lui semblait normal, même impératif de poser un geste de réconfort.

Elle hésita un instant, puis toujours aussi doucement, elle ramena la main du blessé sur son abdomen, loin du site de la blessure, et exerça une légère pression avant de la relâcher un peu. Elle murmura :

Accrochez-vous, Hugo. Vous êtes entre bonnes mains. Mentaig saura quoi faire.

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Eglantine²

Elle était petite, la blondinette. 15 ans à peine, et elle faisait moins que son âge. Séparée de sa jumelle le temps de la cérémonie (bah oui, pas fous les st aignais... Les deux rassemblées, ca aurait été le dawa total) , elle suivait l'évènement avec admiration, la bouche grande ouverte.

Qu'elle aurait aimé être à la place de la vieille peau, là bas, sur le siège des conseillers. Humpf ! Son tour viendra, lorsqu'elle sera plus mûre.

Eglantine, de par sa petite taille, s'était faufilée jusqu'au premier rangs, normalement réservés... Mais personne ne lui avait fait de reproche, à cette gamine.

La série des Jures tu/ je jure l'avait fait bien pouffé de rire. Son ainée lui faisait la morale à chaque fois qu'elle jurait sur la tête de sa mère, ouech, mais là, le duc blasphémait aussi, et personne ne pipait mot ! Quelle injustice...

Une blondasse parlait de pêche à coté d'elle. Humpf. Elle avait rien compris à la blague, et tant mieux, parce qu'elle aime pas la pêche. Ni le poisson pas frais qu'on trouve sur les étales de St Aignan. Pouah ! Elle grimaça, rien qu'en y repensant. Eglantine reporta son attention sur le duc.

Survint alors un long discours. Elle étouffe un bâillement, et se frotte les yeux, bercée par la voix de Valou, qui résonnait dans la cathédrale. Les paupières lourdes, elle sombrait doucement dans les bras de Morphée.

Arrivée au pays des rêves imminente ... et retour à la réalité violente. Cris et bousculades à coté d'elle. M'enfiiiin ! Curieuse, elle balaye du regard l'assemblée.. Un homme à terre, et une course poursuite contre un fuyard. Arf. eeeuh Norf comme on dit ici.

Que faire ? Aider le type à terre ? Ou alors, profiter de cette diversion pour partir de cette cérémonie et rejoindre son lit ? Ou encore, rester cloitrée sur sa chaise, et supplier Aristote ? Oui, voila. La flemme de bouger. Et elle avait missive à remettre à Valatar, en mains propres. Donc, prier. hum...

** Petit Aristotounet que j'aime et que j'adore. Peux tu venir ici, en personne, et sauver l'inconnu qui est en train de mourir ? Et en profiter pour amener quelques bonbons, ma jumelle me les as tous piqué. **
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Ysabeau
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MessageSujet: Re: Cérémonie d'investiture du duc du Berry   Cérémonie d'investiture du duc du Berry EmptyLun 18 Fév 2008 - 16:54

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Mentaig

La
dame de La Cour au Gibet proposait son aide. Mentaïg se souvint soudain
qu'elle exerçait son art à la caserne. Peu familière du lieu, elle
n'avait jamais eu l'occasion de la rencontrer. Mais ses amies Aryan et
Saya lui en avaient toujours dit le plus grand bien.

Autour des
deux femmes penchées sur le blessé, l'agitation était à son comble.
Mentaïg n'en percevait que vaguement la rumeur, isolée qu'elle était
dans une sorte de bulle hors de l'espace et du temps. Tous ses sens
étaient tournés vers Hugo, et ce qui pouvait le sauver. A d'autres, le
soin d'arrêter l'assassin, de calmer la foule, de ramener l'ordre dans
la cathédrale.

Le criminel avait atteint Hugo dans le dos, très
à gauche. Trop à gauche pour le coeur. Ne plus penser à lui comme
"Hugo". Un blessé, juste un blessé. Mentaïg examinait la blessure, mise
à jour par Escalibur, et elle savait déjà ce qu'elle allait trouver. La
mousse rosâtre apparue aux lèvres du blessé l'avait renseignée avant
même qu'elle ne s'approche, et l'examen sommaire auquel elle se livra
ne fit qu'apporter confirmation.

Elle vit le geste de Dame
Wandrian pour presser la main de Hugo, lui apporter quelque réconfort.
Elle le tenait contre elle comme un enfant. Elle l'entendit murmurer
"Mentaïg saura quoi faire", et sentit peser sur elle un poids énorme,
dont elle se débarrassa d'un sec haussement d'épaules. Plus tard, les
états d'âme. Elle se concentra sur la blessure, parvint à nettoyer
suffisamment les alentours pour y voir plus clair, dans le peu de
clarté que lui laissaient la pénombre provoquée par la presse. Le sang
ne coulait presque plus. De l'air s'échappait en petites bulles. Le
blessé respirait péniblement, par à-coups.

Mais pourquoi personne n'éloignait-il tous ces gens ? Etait-ce un spectacle, un homme à l'agonie ?

Nous ne pouvons pas le laisser ici, Dame. Le poumon est touché. Si l'infection s'y met...

Elle ne termina pas sa phrase. Wandrian avait compris la nature de la
blessure, ses gestes le prouvaient assez. Il faudrait drainer la plaie,
empêcher l'air de s'accumuler hors du poumon. Impossible, ici. Et si
Hugo n'était pas spécialement transportable, tant pis. On n'avait pas
le choix.

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Ysabeau

Mentaïg
était arrivée auprès de Hugo, autoritaire, efficace, précise, comme
chaque fois. Ysabeau se recula aussitôt, obéissant aux ordres. Elle se
sentait rassurée par la compétence de son amie. Rassurée, mais un peu
triste de se sentir à nouveau totalement inutile, un peu triste d'avoir
failli tuer son ami Hugo par un geste inconsidéré.

Le poumon était touché, elle l'avait entendu.

Elle s'éloigna un peu, vit Terwagne quitter la cathédrale. Terwagne... elle aussi ne devait pas se sentir à sa place.

Hugo était maintenu assis par son cousin, puis par Wandrian.

Ysabeau observait.

Elle n'osait aller demander si elle pouvait être utile. A vrai dire, elle se sentait de trop.

Elle
vit le criminel tenter de s'enfuir, là aussi que pouvait-elle faire ?
la garde épiscopale allait encercler la place, nul doute qu'il serait
bientôt rattrapé...

Elle se ressaisit. Tout ce monde autour de
Hugo, Mentaïg n'allait pas pouvoir... tout ce monde, ce n'était pas
possible. Elle s'approcha des assistants :

S'il vous
plaît, éloignez-vous. dame Mentaïg et Wandrian ne peuvent soigner le
blessés si vous restez là, il faut de l'air, de l'espace... il faudra
peut-être transporter le Chambellan dans un lieu plus propice pour le
soigner.

S'il vous plaît, quittez la Cathédrale..
.

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Delicieuse

Delicieuse
avait eu du mal à réagir. Non qu'elle ai mal vue, toute occupée qu'elle
était à dévorer des yeux son beau rêve, le coeur battant, la culotte
plus trempée qu'Orléans pendant l'inondation de 1367.... ( c'est dire !
)... mais l'action fut si prompte, que l'information mit un certains
temp à atteindre la masse gélatineuse qui lui tient lieu de cervelle,
chaque synapses de son système nerveux étant enrobée d'une bonne couche
de gras, ralentissant sa compréhension.

Un bras levé, une lame, joli coeur qui s'interpose, s'effondre...

Un
homme qui court, des gardes qui l'interpelle, il esquive, glisse dans
la foule pétrifiée, passe à moins d'un mêtre d'elle, la frôle...

- ASSASSIN !!!!!

Le
réflexe est spontané, instinctif, animal. Elle tend son avant bras,
lourd, massif, et les quinze kilos de viandes qui y sont rattachés
heurtent le fuyard, stoppant net sa fuite éperdue.

Le coup de la corde à linge !

Elle
le pousse d'une chiquenaude qui ébranlerai un pilier d'église, puis,
d'une poussée magistrale, s'eleve dans les airs pour retomber sur lui
de tout son poids.

Un souffle, un craquement de cotes, et de la
phénomenale montagne qui est assise au sol, ne depassent que deux
jambes qui palpitent, et un bras qui frappe le sol.

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Escalibur2

Le
poing encore endolori, la Dame de Saint-Loup des Chaumes releva la tête
vers son adversaire. En le voyant, elle resta quelque peu interloquée,
c'est comme si, elle lui avait donné une caresse au visage. Il ne
semblait pas avoir eu si mal que çà de ce coup. Pire, il partit même de
manière nonchalante ... comme si rien ne s'était passé.

Les
gardes du vidame et une drôle de bonne femme se chargèrent de partir à
la poursuite du criminel. La présence de la jeune femme n'était donc
plus indispensable de ce côté là.

Une fois de plus, une fois de
trop pensa même Escalibur, elle se retrouva dépourvue et se sentait de
nouveau inutile. C'était quand même la deuxième fois de la soirée. Elle
se retourna donc en direction du blessé et chercha à nouveau à se
rendre utile. Elle entendit Dame Ysabeau :

S'il vous plaît,
éloignez-vous. dame Mentaïg et Wandrian ne peuvent soigner le blessés
si vous restez là, il faut de l'air, de l'espace... il faudra peut-être
transporter le Chambellan dans un lieu plus propice pour le soigner.

S'il vous plaît, quittez la Cathédrale...

Elle
n'avait pas tord, trop de monde tournait autour du blessé, il fallait
se charger de çà. Il faudrait également penser à évacuer le blessé. La
jeune femme ignorait quel serait l'endroit le plus propice pour le
soigner, mais une chose était sûre, le chaos qui règnait actuellement
dans la cathédrale, ne rendait pas le lieu de culte, l'endroit le plus
approprié pour le soigner convenablement.

Elle partit donc au
pas de course en direction de sa voiture où elle avait laissé son valet
et son cocher quelques minutes avant la cérémonie. En la voyant
arriver, ils remontèrent dans la voiture pensant que l'heure du départ
vers la Seigneurie de Saint-Loup des Chaumes était imminente. Escalibur
les arrêta et leur intima l'ordre de la suivre. Ils seraient
certainement plus utiles à l'intérieur.

Elle revint donc avec Hector et le cocher à hauteur d'Ysabeau :

Si
on manque de bras pour évacuer Hugo d'ici, je viens d'aller chercher
Hector, mon valet, et mon cocher. J'espère que nous pourrons vous être
utile en quelque chose.
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Ysabeau
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MessageSujet: Re: Cérémonie d'investiture du duc du Berry   Cérémonie d'investiture du duc du Berry EmptyLun 18 Fév 2008 - 16:58

Simon Gallup

Eloigner la foule, éloigner la foule...

D'un regard, Gallup balaya l'assistance, la recherche de ses sergents...

Bragon ? Maybee ? Asta ? Vador ? Oui.... Personne... Vador en mission pour la mairie, Bragon et Maybee, eux, se lutinent sous les cocotiers de Cosnes/Loire.

Maleus ?? mais tu part où ??

Il tente de se frayer un chemin pour prêter main forte à Escalibur qui repousse les curieux, mais un coup sourd ébranle tout l'édifice... il tourne la tête, aperçoit Delicieuse assise par terre, au milieu d'un nuage de poussière, multicolore sous les rayons qui passent les vitraux, et qui tarde à redescendre, au milieu des cris...

- "il est dessous !!
" entend-on !

Simon connaît bien "sa" mammouthesse, et si vraiment le client stationne dessous, ce sera bientôt un client mort.

On ne voit plus sa tête, disparue entre les fesses de la gravosse, qui recouvrent le malheureux sur la moitié du corps.

Elle, rouge, furibonde, se tortille frénetiquement, comme pour mieux l'enfoncer, le noyer dans le dalles de la cathédrale, le broyer.

- Simon Gallup, lieutenant de Sancerre... Poussez vous de la, Delicieuse, c'est un ordre !

C'est à la justice du Berry que ce coquin revient, pas à vous
...

Mortecouille, elle n'entend plus rien à rien cette vachasse....


vous autres ! aidez moi !! faut la soulever pour que j'extirpe cet animal bête de la d'sous !


-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Hughes de Tonnefoudre

Il se tourna dans tous les sens et finit par apercevoir une porte un peu plus loin sur la gauche. Bousculant les hystériques qui s'étaient jetées sur le blessé pour l'embrasser une dernière fois sans doute, il se dirigea vers là, ouvrit la porte et sortit....

Sauf qu'il n'y parvint pas de suite, une demoiselle c'était mise sur son passage, il la bouscula, ouvrit la porte qui donnait sur l'air libre, et aperçut des soldats qui surveillaient visiblement cette dite-sortie.

-"Alors, le criquet? Une idée, toi qu'es si malin!"

-"..................."

-"Ah bah non, du coup t'es muet!"

-"Non, je n'suis pas muet, je réfléchis........................ Fais demi-tour, et élance toi en courant pour traverser toute cette foule. Avec ta masse tu n'auras aucun soucis à nous libérer le passage."

-"Mouais..."


Et c'est ce qu'il fit, il ressortit de la sacristie par là où il y était entré, repassa devant l'agonisant, jeta un regard froid à l'usurpateur de duc, aperçut la demoiselle parée de bijoux qui l'avait zieuté pendant le début de la cérémonie, celle qui était intriguée par lui. Elle criait comme un vera qu'on égorge que le criminel s'échappait.

Alors, il fit une halte à sa hauteur, la regarda bien en face et lui posa un baiser baveux pour la faire taire un instant.

Enchantiné d'vous avoir rencontré, mais j'ai un duché à sauver! Et si on me pince je n'y arriverais pas.

Satisfait de sa réplique, qui lui sembla digne des héros épiques, il reprit sa course dans la cathédrale, bousculant tout le monde, sauf ceux qui s'écartaient sur son passage.

Jusqu'à ce que quelque chose lui barre la route, à hauteur du bas ventre. La douleur est fulgurante, il s'arrête, tente de voir de quoi il sagit, mais n'en a pas le temps, il s'envole... Mère, elle est venue le sauver, elle va l'emporter au ciel avec elle, c'est sûr! Il ferme les yeux, mais au lieu de monter dans les airs, il retombe sur le sol, et sent quelque chose de chaud et humide tomber sur lui. Il ouvre les yeux, regarde la femme qui est assise sur son ventre, hésite, puis se dit que non, pour être aussi grosse que lui, elle doit elle aussi être une "de Tonnefoudre". Jamais il n'a vu un être humain aussi lourd.

Vous? Vous êtes ma tatiiiiiiiiiiii ?


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Wandrian

Transporter le blesser? Elle eut un mouvement, et ouvrit la bouche comme pour protester, mais se retint. Non, elle n'avait pas tord. L'endroit était mal venu pour s'occuper de la blessure. Elle lui répondit

Vous avez raison. Le bouger comporte des risques, mais il vaut mieux prévenir l'infection. Et on ne peut le laisser ici, sous le regard de tout ces gens, comme une bête de cirque.

Sur celà, elle remarqua le retour d'Escalibur, lorsque la dame proposa l'aide de son cocher et de son valet. Un sourire de remerciement à la dame puis elle se retourna vers les deux hommes. Le valet, elle le connaissait de son court séjour à Saint-Loup des Chaumes lorsque son époux avait été grièvement blessé, lui aussi.

Hector, et vous! Elle chercha à reconaître le visage, mais rien à faire, "vous" allait devoir suffir. Vous allez nous aider à les porter. Je puis moi-même être de quelque utilité à cet effet.


Elle aurait eu le réflexe de l'amener à la garnison, puisqu'elle avait l'habitude d'y pratiquer son métier, mais elle ne savait trop quelle préférence aurait dame Mentaig.

Ou comptez-vous le faire porter?


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Dame Rumeur

Alors qu'elle repasse par le Berry, Sancerre tout d'abord où elle a constaté avec joie que les rumeurs vont bon train, Bourges ensuite, où c'est aussi bien, elle arrive devant la cathédrale. Elle a entendu dire qu'un sacre avait lieu, celui d'un duc de pacotille. Elle se dit que c'est une bonne occasion de venir apporter un peu d'animation. Mais un attroupement se forme sur le parvis, des cris, des femmes qui s'arrachent les cheveux dans des spasmes de douleurs, des gens qui courent, une calèche...

..Elle est intriguée. Elle s'avance lentement, espérant, pour une fois, que sa présence passera inaperçue. Elle regarde les marches du parvis d'où coule un filet sombre et épais, elle ne peut s'empêcher de sourire. Ainsi la convoitise des hommes n'est pas morte! Un faquin aura tuer le Duc, par jalousie sans doute! Elle cherche des yeux le cadavre, aperçoit le Duc, sain et sauf, est un peu déçue.

Puis un homme, là-bas, assis, entouré de donzelles qui s'affairent autour de lui comme des abeilles. Ainsi c'était lui le visé? Naaaaaaaaaaaan

Un mastodonte vient alors la percuter violemment, avant de s'effondrer sous une masse informe et puante. Heureusement pour lui, sinon la Dame l'aurait embrocher comme un poulet! Nouvel attroupement, plus près d'elle à présent, des gardes, on la bouscule... Quels rustres ces Berrichons!

Elle masse son épaule endolorie, recule de quelques pas et observe la belle pagaille dont, pour une fois, elle n'est pas responsable.

Elle réfléchit à toute vitesse, il faut trouver un commanditaire puisqu'il est évident que ce gros balourd aplati n'est que le bras armé d'un homme plus puissant...

Elle tape la pointe de sa lame sur le sol dans un ting! sensé imposer le silence.

"Votre Duc aiguise les jalousies, il faut croire! On ne sait pas bien pourquoi, mais c'est un fait...Qui donc est responsable de cet acte odieux? La Touraine? Le BA? un seul homme, épris de pouvoir et de vengeance? J'ai ma petite idée sur la question... On dit qu'un nouveau parti est né... On dit qu'il est virulent et mené par un malfrat... Tiens... c'est étonnant, il n'est pas là..."

Elle balaye l'assistance de ses yeux limpides, faisant mine de chercher quelqu'un.

"Non, il n'est pas là... Etonnant non?"


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Terwagne

Plus elle avançait vers la sortie, et plus la foule était compacte, plus la tête lui tournait, plus elle se sentait mal... Elle aurait voulu claquer des doigts et disparaitre, s'évanouïr dans les airs, ne plus rien être, elle qui ne se sentait de toute façon pas grand chose.

Et puis, soudain, elle repensa aux dernières lignes de sa dernière lettre... "Le retour sur Sancerre commence... Merci donc de suivre le meneur... Je dois dire que le meneur sera enchanté si vous acceptiez non plus de le suivre, mais de faire le voyage à ses côtés. Il ne vous y forcera pas, mais cela lui ferait plaisir..."

A ses côtés... Elle n'entendit plus que ces derniers mots... Elle lui avait répondu que oui, elle resterait à ses côtés jusqu'à Sancerre, ne le lachant pas d'une semelle... Elle ne mentirait pas! Non, elle ne mentirait pas! Elle l'attendrait ici si il le fallait, attendrait qu'il soit rétabli, parce que oui il allait survivre, il était impossible qu'il meurt, mais elle ne remettrait pas les pieds à Sancerre sans lui!

Elle fit demi-tour, et refendit la foule dans l'autre sens, retournant auprès de lui et de Dame Mentaig.
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valatar

Tout s'enchaînait à une vitesse digne de l'importance de l'événement. Le duc tenait entre ses mains la tête de son cousin, dont le visage était déjà pâle et éteint. Une terrible odeur de mort flottait dans la cathédrale, qui, quelques minutes plus tôt, résonnait encore des applaudissement de la foule, pleine de vie. La compassion que Valatar éprouvait pour son filleul ne l'empêchait pas de se répéter, pour lui, qu'on avait essayé de le tuer, qu'on en voulait à sa vie. Il savait qu'en devenant une personnalité publique comme il l'était, il s'exposait à la jalousie et à la haine. Alors que la foule hurlait en courant dans tous les sens, que quelques femmes s'affairaient autour du corps du chambellan, Valatar gardait les yeux posés sur ce visage fermé, un visage qu'il connaissait bien, et qu'on disait lui ressembler. Combien d'heures avaient-ils passé ensemble? Ils travaillaient ensemble, certes, mais ils étaient également les meilleurs amis du monde, s'entendant sur tout, se com
A l'évidence, il était dans un autre monde. Tout le monde s'agitait de toutes parts, et lui, assis là, la tête de son cousin entre les mains, ne bougeait pas.

Val, faites éloigner tout ce monde, je vous en supplie !


Non, vraiment, il était ailleurs. Il avait pourtant déjà vécu la guerre, vu la mort de près, vu des amis s'en aller. Il pensait d'ailleurs à la mort de son père, de longues années derrière lui. Mais là, son cousin, qui n'était pas mort, mais dont on ne pouvait ignorer qu'il était dans un état critique, sacrifié pour lui sauver la peau, cet assassin qui s'en était pris à lui, ce regard, alors qu'il courait, le couteau en l'air.... Un heurt violent le tira soudain de sa rêverie.

- ASSASSIN !!!!!


La grosse qui le suivait partout... comment s'appelait-elle déjà? Désirable? Succulente? Un nom comme ça, qui lui allait aussi bien que le nom de renard à un poulpe. Elle servait enfin à quelque chose: elle venait d'arrêter le maraud, et de quelle façon. On aurait dit un combat porcin au pays des dinosaures. Alors que le lieutenant Gallup essayait de lui donner des ordres, elle n'en faisait rien. Délicieuse! C'était donc ça, son nom!

Valatar compris qu'il était temps qu'il utilise l'autorité ducale dont il jouissait. Puisque Wandrian avait pris sa place pour maintenir Hugo en position assise, il se leva. Du sang coulait de sa longue cape de velours noir, doublée de pourpre, qu'Ysabeau lui avait si soigneusement confectionnée quelques semaines plus tôt.

S'adressant à tous les gens assemblés autour du corps, il cria

Le maraud a été arrêté! Que tout le monde évacue la cathédrale sur le champ! Je répète, à l'exception des deux personnes qui soignent le blessé, de la charmante Délicieuse, et du lieutenant Gallup, tout le monde dehors!


A l'évidence, on y verrait plus clair. Le temps que les gens se rassemblent sur le parvis, la garde épiscopale aurait placé ses hommes devant l'entrée, de telle sorte qu'il serait aisé à Gallup d'appréhender le maraud. Et si la grosse n'avait pas écouté le lieutenant de police, peut-être qu'elle l'écouterait, lui. Plus rien ne l'étonnait venant d'elle, depuis qu'il avait appris qu'elle avait accroché au dessus de son lit une gravure le représentant, et qu'elle y avait dessiné des coeurs...
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Ysabeau
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Ysabeau


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MessageSujet: Re: Cérémonie d'investiture du duc du Berry   Cérémonie d'investiture du duc du Berry EmptyLun 18 Fév 2008 - 17:03

Ysabeau

Le maraud a été arrêté! Que tout le monde évacue la cathédrale sur le champ! Je répète, à l'exception des deux personnes qui soignent le blessé, de la charmante Délicieuse, et du lieutenant Gallup, tout le monde dehors!

Ysabeau regarda Valatar. Il avait retrouvé toute son assurance, apparemment. Mais derrière l'autorité ducale dont il faisait preuve, elle sentait bien tout son désarroi.

Elle s'approcha et lui murmura

Esca propose son valet et son cocher pour transporter Hugo... elle a un coche, peut-être... Laisse-les s'approcher, Mentaïg dira bien ce qu'il faut faire. Moi je vais tenter de faire sortir tout le monde.

Allons, il faut faire place ! sortons en bon ordre, s'il vous plaît... pas de tumulte, dans le calme, mais sortons...


Elle commença à faire sortir la foule, prit Terwagne par la main

Viens, Terwagne, nous n'avons plus rien à faire ici. Laissons Mentaïg et Wandrian soigner Hugo. Il s'en sortira... Je l'espère grandement. Allons attendre sur le parvis. Viens, je reste avec toi.

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Simon Gallup

Gallup tirai sur un cuissot, abandonna, s'arquebouta contre le montagne, poussa...

Ah si Bragon était la.... avec le pack de soule de l'équipe de Sancerre au grand complet...

- Délicieuse, l'assassin, il ne bouge plus !! levez vous , je vous en conjure !!


- Non !! j'va l'crever !


-mais.. Ecoutez !!


"votre" duc demande à tout le monde de sortir, tout le monde sauf vous ...
il veut vous garder à ses cotés !


Duc Valatar !! Parlez lui , elle vous écoutera !


-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
mysouris

Mysouris quitta la cathédrale avec regret. Elle ne pouvait rien faire. L'homme était arreté, Hugo en de bonnes mains. Elle ne savait même pas ce qu'il avait. Aristote veille sur lui pensait elle.

Arrivé dehors, la lumière lui piqua les yeux. Elle se frotta la figure avant d'aller se poster près de la porte. Elle voulait savoir. Elle ne pouvait s'empecher de vouloir connaître l'état du blessé. Au fond d'elle elle se demandait aussi si elle aurait fait pareil que lui dans le même genre de situation. Il avait sauvé le Duc, son cousin, son ami, aurait elle fait de même ?

-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Terwagne

"Viens, Terwagne, nous n'avons plus rien à faire ici. Laissons Mentaïg et Wandrian soigner Hugo. Il s'en sortira... Je l'espère grandement. Allons attendre sur le parvis. Viens, je reste avec toi."

Elle se tourna vers Dame Ysabeau qui venait de lui prendre la main en prononçant ces mots.

Je m'en excuse, Dame Ysabeau, malgré tout le respect que j'ai pour vous, je ne vous suivrais pas, pas plus que je n'obéïrais à la demande du Duc d'évacuer les lieux.

Elle vira au rouge, au blanc, se mordit la lèvre, ne sachant comment lui en expliquer la raison sans trop en dire... Puis se décida.

Le Sir Hugoruth m'a... hum... déclaré sa flamme pendant notre voyage et malgré mes hésitations, mon besoin de temps pour y voir plus clair en moi, je lui ai accordé la promesse de rester à ses côtés jusqu'à notre retour à Sancerre.


Je ne peux pas trahir ma promesse! Je ne peux pas, je suis désolée, ne m'en voulez pas s'il vous plait, mais je ne peux pas trahir ma promesse à Hugo.


La seule loi qui me dirige, depuis toujours, c'est celle de mon coeur.

Elle retira lentement sa main et avança jusqu'à rejoindre Mentaig, s'agenouillant de nouveau, sans un mot.

-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Escalibur2

Escalibur était toujours aux côtés d'Ysabeau lorsque Wandrian demanda de l'aide aux domestiques d'Escalibur. Mais avant que ceux-ci n'eurent le temps d'agir, Valatar intima l'ordre à tout ce beau monde d'évacuer la cathédrale. Le Duc, qu'elle connaissait bien, tentait de faire bonne figure face à la situation, mais la Dame de Saint-Loup des Chaumes vit que ce n'était qu'apparence. Bien que désireuse de rester pour aider à soigner le malheureux, elle lui obéit pour ne pas le contrarier plus qu'il ne l'était déjà et sortit de la cathédrale.

Avant d'arriver à la porte, elle se retourna pour dire à l'attention du Duc et des personnes officiant autour d'Hugo :

Si vous avez besoin d'une quelconque aide, je reste à proximité.


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valatar

Si vous avez besoin d'une quelconque aide, je reste à proximité.

Les paroles d'Escalibur parvinrent à l'esprit embué du Duc. Il fallait sauver les apparences. Il venait de comprendre que la grosse ne voulait pas se lever, trouvant le siège en assassin plutôt confortable. Il fit signe à Escalibur.

Esca, il est possible que ces messieurs qui sont avec toi soient utiles, pour aider le lieutenant Gallup à soulever... ça.

Il pointa Délicieuse du menton, et vit qu'elle lui fit un joli sourire.

Dame Délicieuse, je suis enchanté de vous revoir, quoique j'eus aimé que ce fût en d'autres circonstances. Pensez-vous pouvoir vous lever, afin que mon ami Gallup puisse appréhender l'assassin prisonnier de votre colossal fondement?


Sans attendre de réponse, le duc se retourna. La tête lui tournait. Il lança un regard désespéré vers Mentaïg, mais celle-ci, trop occupée à soigner son cousin, ne le vit pas. Il alla alors s'asseoir à nouveau auprès d'eux. A présent, la cathédrale était presque vide, même si un grand tumulte s'entendait dehors. Assis à même le sol froid de la cathédrale, et à quelques centimètres seulement de la Chancelière, Valatar baissa la tête. Puis il murmura, juste assez fort pour qu'elle l'entende

Mon cousin aurait souhaité mourir à Sancerre, c'est là qu'il faut le conduire. Je le sais. C'est un homme simple et non assez sophistiqué pour vouloir être emporté par Aristote dans les couloirs d'un château. S'il doit vraiment nous quitter, respectons cette volonté, et conduisons le à Sancerre.

Il était très difficile au duc de prononcer ses mots en réprimant ses larmes.

-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Mentaig

Ou comptez-vous le faire porter?

Wandrian partageait son avis, et Mentaïg en ressentit un certain soulagement. La décision pouvait être lourde de conséquences, elle en était pleinement consciente.

Valatar leur enleva l'aide des valets d'Escalibur. Il était pâle, tentait de faire bonne figure. Quand il s'assit sur les dalles aux côtés de son cousin, Mentaïg eut la nette impression qu'il ne tenait littéralement plus sur ses jambes.

Mon cousin aurait souhaité mourir à Sancerre, c'est là qu'il faut le conduire. Je le sais. C'est un homme simple et non assez sophistiqué pour vouloir être emporté par Aristote dans les couloirs d'un château. S'il doit vraiment nous quitter, respectons cette volonté, et conduisons le à Sancerre.

Mentaïg interrompit une fraction de seconde les soins portés à Hugo, juste le temps que l'idée pénètre jusqu'à son cerveau, d'où elle fut aussitôt éjectée avec force. Tout en essuyant le sang qui suintait encore de la plaie, elle siffla à l'adresse du Duc.

Fichez-moi la paix, avec votre Aristote ! Direction Sancerre, et en vitesse. Et pas pour qu'il y meure. Pour qu'il soit dans son village.


Elle se redressa d'un bond, fut prise d'un étourdissement qui faillit la rejeter au sol.

Terwagne, passez devant, et dites aux gardes d'éloigner la foule. Val, Wandrian, aidez-moi, s'il-vous-plaît. Il faut le porter dans la voiture d'Escalibur, sans le changer de position.


Le ton était sec, bien peu adapté pour s'adresser à un duc. Mentaïg ne s'en avisa point.

Des éclats de voix parvenaient du coin où l'assassin étouffait sous la masse de Dame Délicieuse, le lieutenant Gallup faisait son office. Une rumeur montait du parvis. Ysabeau, Escalibur, Mysouris, d'autres encore attendaient aussi près du porche que possible.

Hugo fut soulevé, transporté jusqu'à la voiture, installé entre Wandrian et Terwagne. Avant de monter à son tour, Mentaïg se retourna vers le Duc. Hésitante, elle posa la main sur son bras, chercha son regard. Elle aurait voulu le rassurer, lui affirmer que Hugo ne mourrait pas, qu'il se remettrait vite.

Les mots ne purent franchir ses lèvres. Mentir au duc, qui ne devait la vie sauve qu'à son cousin, lui répugnait.

Tenez bon,
murmura-t-elle.

Le cocher de Dame Escalibur attendait ses ordres.

A Sancerre, au dispensaire St-Roch. Et sans cahots !

-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Ysabeau

Ysabeau, qui était restée près du porche, vit les hommes transporter Hugo, toujours inconscient, dans le coche d'Esca. Terwagne, Wandrian et Mentaïg suivaient.

Une fois Hugo installé le plus confortablement possible sur les coussins, entre Wandrian et Terwagne, Mentaïg murmura quelques mots à Valatar, puis...

A Sancerre, au dispensaire St-Roch. Et sans cahots !

Le coche s'ébranla, et prit la route de Sancerre. Ysabeau dit à ses voisins

Nous n'avons plus rien à faire ici. Je repars pour Sancerre dans l'instant. Je pense que Gallup s'occupera de cet...


Elle jeta un oeil sévère sur le maraud qui étouffait peu à peu sous la masse gélatineuse de Délicieuse

... de cet assassin.
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Ysabeau
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MessageSujet: Re: Cérémonie d'investiture du duc du Berry   Cérémonie d'investiture du duc du Berry EmptyLun 18 Fév 2008 - 17:06

Terwagne

Ni le duc ni Dame Mentaig ne firent de réflexion sur le fait qu'elle était restée là, et cela la soulagea. Elle savait que de toute façon dame Mentaig avait été témoin de leur rapprochement durant le voyage.

Lorsqu'elle entendit que Hugo allait être ramené à Sancerre, au dispensaire, elle exécuta ce que celle-ci lui demanda, s'avançant au devant pour demander aux gardes de libérer un passge dans la foule, lançant un regard de haine à l'assassin auprès duquel elle passa.

Les autres placèrent le corps qui semblait sans vie d'Hugoruth dans une voiture, qui appartenait visiblement à Dame Escalibur, et on l'invita elle à y grimper aussi, en compagnie de Dame Mentaig.

Elle s'installa et attendit que l'attelage prenne la route, n'osant dire un mot, n'osant lui reprendre la main, mais ne le quittant pas des yeux.

-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Augustin Fleur

Devant le parvis, une voiture chassa l'autre. tel dans un ballet bien réglé. Et c'est d'une chariote toute férée, portant cage, qu'Augustin le bourrel et ses rats ( deux en poche ) descendirent, accompagné d'une poignée de gardes des geôles ducales.

- nous y zommes, et zoyez brudent, le glient est danzereux...


-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Escalibur2

Esca, il est possible que ces messieurs qui sont avec toi soient utiles, pour aider le lieutenant Gallup à soulever... ça.

En se retournant, Esca vit ce que Valatar lui montrait : l'affreuse femme s'était littéralement vautrée sur l'Homme qui venait de tenter de l'assassiner. La scène arracha un sourire à la jeune femme.

Elle se ressaisi et ordonna à Hector et au cocher de l'aider à se relever.

Une fois cela terminé, elle se dirigea vers le coche dans lequel Hugo avait été transporté et ordonna au cocher de se conformer aux instructions données par Dame Mentaig et le Duc.

-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Simon Gallup

Délicieuse tressailli en entendant la voix de son doux rêve, et sembla reprendre ses esprits ( enfin... bref.... ), et se releva, d'un lourd mouvement incertain. Gallup la soutient un instant, bien qu'il soit conscient que s'il elle retombe il ne pourra pas la retenir longtemps.

Des bras accourent, et "accompagnent" l'encombrante plus loin.

Gallup sort un nerf de boeuf de sa besace - le nerf de boeuf réglementaire de la prévôté berrichonne, modèle 1435 modifié 1447, et entrave les poignets de l'homme.

Il n'irai pas loin d'ailleurs.... il est déjà bleu, congestionné, et en reprenant son souffle, ses poumons font un drôle de bruit. Vilaine cornemuse.

- m'est avis qu'il a morflé des cerceaux... y s'rait pas charpenté comme un donjon, c'est à la maison Christos qu'il poinçonnerai son ticket à c't'heure ...

Gallup lui entrava aussi les chevilles, et le tira jusqu'au parvis.

- Simon Gallup. lieutenant de sancerre, Prevoté du Berry.


Et je ne suis pas votre tonton.


Vous êtes en état d'arrestation pour tentative de meurtre sur la personne du Duc du Berry, et de coups et blessures sur la personne d'Hugo Cornedrue, conseiller ducal.


Le lieutenant se pencha, et lui souffla à l'oreille:

- et si Aristote veut qu'on ajoute " ayant entrainé la mort" aux coups et blessures, crois moi que je ne sais pas si c'est le bourel qui s'occupera de toi, ou bien moi qui viendra te craquer les vertèbres dans ta cellule, une par une....


Le soleil lui fit cligner les yeux.

Le bourrel était sur le pas de la porte, au milieu des gardes épiscopaux et ducaux, devant une foule nombreuse et silencieuse.

Le criminel fut happé, et jeté en cage, sous les invectives et les crachats.

Direction le chateau ducal.

Cul de basse fosse n°3.

6ème sous-sol.

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Izidore

Tout s'était passé très vite. La tête de Troll s'était jetée sur le Duc mais le Porte Parole s'étant interposé lui sauva la vie mais fut gravement blessé, il s'écroula. Tout le monde se leva alors et dans la confusion générale tout le monde tenta de quitter la Cathédrale. Izidore suivit du regard celui qui avait commis le crime mais lorsqu'il vit les Acar reprendre le controle de la situation il se dirigea en toute hâte vers l'Archeveque pour l'aider à évacuer les lieux. Si seulement ils avaient laissés la Garde se placer à l'intérieur de la Cathédrale on n'en serait pas là ...

Il écarta la foule devant lui avec l'aide du HochMeister et conduit en sécuriter l'Archevèque. De où ils étaient ils virent le criminel se faire arreter par les gardes et les autoritées du Berry prendre le relais. A l'extérieur, la foule hurlait et manifestée sa haine et sa colère. A l'intérieur, on prenait soin du blessé et du Duc. Pourvu qu'il s'en sorte pensa Izidore ...

-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Hughes de Tonnefoudre

Alors qu'il était toujours sous sa tati, attendant que celle-ci lui réponde, des tas de personnes vinrent troubler leurs retrouvailles. Lui, sous le choc émotionnel de cette rencontre, en avait totalement oublié la raison pour laquelle il était dans cette cathédrale, et le geste qu'il avait commis quelques instants auparavant.

Il finit par retomber dans la réalité (enfin, si on peut dire), et eut bien concience qu'on le saucissonait, mais ne fit rien pour empêcher le ficeleur de faire son oeuvre. Ensuite on le tira sur le parvis et on le mit en cage. Là non plus il ne fit rien pour les empêcher.

De toute façon, mère la foudre lui viendrait en aide, elle le libèrerait de sa géôle. Elle gronderait fort la nuit prochaine, elle demanderait au vent de l'aider, un déluge s'abattrait sur Bourges, les toîts s'envoleraient, il pourrait se sauver.

Dans son oreille, la voix s'était tue, et cela n'était pas plus mal. De toute façon le criquet était nul! C'était sa faute si tout avait mal tourné!

-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
MrGroar

Un meurtre... Dans la cathédrale... A deux pas de l'archevêque... Décidément, le Berry était un duché peu sûr.

Tout s'était passé très vite, trop vite pour MrGroar qui n'avait pas eu le temps de réagir ni de comprendre quoi que ce soit. Il revint à la réalité quand il fut à l'écart, dans une alcôve éloignée de toute l'agitation, et vit ses deux frères Izidore et Imladrik à ses côtés dans une posture défensive.

- Eh ben, je dois vous dire merci mes frères! Encore une fois vous me prouvez l'utilité des armes et des tactiques militaires... Que le Très Haut fasse que l'âme de ce meurtrier soit éclairée par la Raison et la Tempérance! Je ne sais pour quelle raison cette idée lui est venue à l'esprit, mais tenter de tuer un duc n'est pas une bonne méthode pour se faire entendre raisonnablement! Et voyez la loyauté de cet homme qui s'est jeté sur l'agresseur dans réfléchir une seconde... Que le Très Haut le remercie pour sa bonté!


La cathédrale était maintenant presque vide, l'assassin avait été arrêté et sa victime avait été évacuée au triple galop.

- M'est avis que cet homme devrait être jugé par la Sainte Inquisition! J'espère qu'il est baptisé le pauvre... Quand à moi, je ferais bien d'aller rejoindre cet homme afin que son âme ne parte pas sans avoir livré ses dernières volontés!

Il remit sa robe en place et d'un air décidé retourna dans la sacristie. En passant devant l'autel et la mare de sang qui le maculait, il eut un rictus de dégoût.

- Que quelqu'un nettoie cela!!! Ce sol sacré ne saurait être une exposition du crime et de l'Erreur!!!

-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Izidore


Une fois que l'Archevêque eut reprit ses esprit il souhaita, dans sa bienveillance habituelle, que le pauvre fou ayant attenté à la vie du Duc trouve la voie de la raison et de la tempérance.
Puis il remit sa robe en place et pensa immédiatement au blessé, qui était il faut le dire, en bien mauvaise conditions. Il se rendit près de lui prenant de cours ses deux gardes du corps improvisés, la garde épiscopale étant occupée à contenir la foule, sécuriser les abords de la Cathédrale et accompagner le prisonnier avec les forces de sécurité Berrichones.

Izi garda la main sur la garde de son épée, amie de la guerre, dessous sa cape, au cas où un autre sombre fou tenterai un hypothétique second accès de folie en ce icelieu.

Il vit l'Archevêque pester après le sang souillant ce lieu saint. Il appella un jeune page pour nettoyer.

Olà toi ! Viens donc laver le sang de ce brave qui à protéger ton Duc au péril de sa vie.
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