Forum de la mairie de Sancerre RR
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Forum de la mairie de Sancerre RR



 
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Simon Gallup
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Simon Gallup


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MessageSujet: L'ancienne bibliothèque   L'ancienne bibliothèque EmptyMar 26 Sep 2006 - 9:25

L'ancienne bibliothèque IRHT_092834-p

La bibliothèque.... cet endroit est destiné à recueillir certaines créations de nos chers berrichons: poésies, histoires, rp.... et ceci sans risquer de les voir perdre à tout jamais sur la halle.


Dernière édition par le Mar 26 Sep 2006 - 9:30, édité 1 fois
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Simon Gallup
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MessageSujet: Re: L'ancienne bibliothèque   L'ancienne bibliothèque EmptyMar 26 Sep 2006 - 9:29

La poésie sans fin. Sept 1554.
Bragon,Johanara, Gallup, Segaldalf, Swip, Totox, Ysabeau.


Mon cœur de glace fond dans la flamme,
Ma mie tu as pris mon âme
Et de mes jours tu es l'espoir
Il ne sert à rien de voir
Tant que ton image me fuit

Toi mon aurore et toi mes nuits
Je te cherche partout et nul part
Ta présence se fait si rare...
N'es-tu que fantôme, illusion ?

Privé de la moindre effusion
J'erre en quête d'un signe
mais de toi , je ne suis pas digne
Mon amour étrangle ma raison

Je reste sous ton balcon
J'espère, mais le silence
J'observe les ombres qui dansent
guettant une apparition...

Le silence, face à mille questions
Dans quel émoi me laisserez vous
Vous pour qui je quitterai tout...

Car quelquefois les apparences
nous mènent sur d'autres chemins
mais un amour comme le mien
a-t-il la fragilité des petit riens

Je me langui tant de vous apercevoir
Que je vous guette dans le soir
Fleuri des milles feux
Des étoiles caressant les cieux

Pur et clair comme le diamant
je me veux être votre amant
et de cette nuit sans fin
qui entre nous tisse ses liens
je veux garder le souvenir

Quel sera notre devenir
un cœur de glace pris dans les flammes
ne peut que fondre, bruler , mourir
Ou bien se noyer dans ses larmes

Me reste-t-il plus qu’a prendre les armes
Pour qu’enfin l’oubli,
De ces moments inassouvis,
De mon cœur, prenne la place

Le monde sans vous me lasse
Il est froid, sombre et obscur
et la mélancolie m'enlace
me broie entre ses murs

Mais d'une pluie de fleurs
je vous dévoile mes sentiments
de battre s'est arrêté mon cœur
Je vous attends, je vous attends, je vous attends

Ma vie est liée à la vôtre
Qu'importe le regard des autres
Si je puis être avec vous
Ce qui se passe n'est qu'entre nous

Dans le silence de mes nuits
si bruyante est votre absence
qu'en l'ivresse je m'enfuis
et de vin trompe mes sens

Pourquoi ce vide pourquoi ce manque
cette douleur au fond de moi
telle une lance qui me flancque
ou un estoc qui me ploie

L'absence à nulle autre sensation
Etoufferait ma passion
Si je ne nourrissais l'espoir
qu'une nuit cesse le noir

que des lucioles une fée
survienne et m'emporte
loin de mes démons assoiffés
à travers d'étranges portes
là où l'amour s'éveille
là où je pourrais l'aimer
dans le vallon d'Emerveille


Embarassed
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Ysabeau
Conseiller municipal
Ysabeau


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MessageSujet: Re: L'ancienne bibliothèque   L'ancienne bibliothèque EmptyMar 26 Sep 2006 - 15:13

Bonne idée, merci Gallup !
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bragon
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bragon


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MessageSujet: Re: L'ancienne bibliothèque   L'ancienne bibliothèque EmptyMer 27 Sep 2006 - 16:32

Oh voilà une initiative très riche. Bien le merci messire Gallup.
J'essaierai donc d'être plus productif.
Je suis très inspiré en se moment mes les idées ont un peu de mal à s'ordonner. Une muse passe à ma porte, mais je ne sais parlé avec calme à cette égérie.
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Meian_lo
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Meian_lo


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MessageSujet: Re: L'ancienne bibliothèque   L'ancienne bibliothèque EmptyDim 15 Oct 2006 - 20:15

C'est ce que je voulais de puis si longtemps! Trop cool ! Ca c'est une bonne ville !
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Meian_lo
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Meian_lo


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MessageSujet: Re: L'ancienne bibliothèque   L'ancienne bibliothèque EmptyJeu 2 Nov 2006 - 16:18

Face cachée, de Meian_lo

Citation :
Les proches... On croit les connaître jusque leurs secrets les plus profonds.
Mais il arrive le jour où l’on découvre le verso, le côté sombre de la personne - le côté méchant voir fou.
C’est là que la confusion nous noie:
Doit on:
_ continuer de cotoyer cette personne à qui on tient pour sa face lumineuse, et, craindre la face noir de peur qu’elle resurgisse;
_ abandonner la personne pour ne plus souffrir ?

Chez certaine personne, c'est difficile de trouver la face noir ou c'est rare qu'elle surgisse. Mais pour d'autres, c'est elle même qui est la plus souvent à la surface.

Very Happy Venez commentez cela chez moi ou en taverne si vous voulez SVP.


Dernière édition par le Jeu 2 Nov 2006 - 16:33, édité 3 fois
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Meian_lo
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MessageSujet: Re: L'ancienne bibliothèque   L'ancienne bibliothèque EmptyJeu 2 Nov 2006 - 16:25

Un peu d'art !


"Samouraï "

L'ancienne bibliothèque Origamivn7

L'ancienne bibliothèque Samouraiqk9
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MessageSujet: Re: L'ancienne bibliothèque   L'ancienne bibliothèque EmptyMer 2 Mai 2007 - 15:46

En ce jour de fiançailles, Ice voulu relire ses poèmes déposés dans sa boites à étoiles. Oh surprise ! la boite avait disparue et les parchemins étaient éparpillés de tous les côtés. Mais c'est pas possible ça ! et je vais les ranger où maintenant ! ils sont toute ma vie.
Ice réfléchit un instant et décida de mettre ses poèmes à l'abrit à la bibliothèque. Elle prit la pile de parchemins et courut les ranger dans un petit coin, à l'abrit de trop de regards. Elle y passa un bon moment, jamais elle n'avait imaginé en avoir écrit autant

J’ai vu son visage gravé dans la pierre
Au milieu du mur, tout entouré de lierre
Nature éloquente
Il me regardait, souriant, apaisant
Son sourire de gypse semblait me dire, attend

Je l’ai fixé longtemps ne voyant pas les heures
La nuit est tombée sans troubler mon malheur
Souffle du vent,
Le rideau de lierre a recouvert son visage
Un signe du destin, sûrement un présage

Vole mon ami, vers les mondes infinis
Ta sagesse te gardera de tomber dans l’ennui
Vole bel oiseau
Comme le phénix, tu renaîtras de tes cendres
Tu as eu raison, à quoi bon attendre.
__________________________________________________________________________
Je t’ai attendu mon amour
Ce fut pour moi le plus long des jours
J’attends le début de la semaine
Car du travail, tes lettres me parviennent

Je suis de retour dans ma bulle
Près de toi mes pensées se bousculent
Viens à moi, vole mon amour
Et sur ma peau déposes un baiser de velours

__________________________________________________________________________
Mon ange,

Ce matin sur ta bouche un baiser je viens y déposer
Tendre baiser encore tout chaud des rêves de ma nuit
Tes mots langoureux d’hier soir mon apaisé
J’ai voyagé parmi les étoiles sans encombre et sans bruit

J’ai traversé l’univers toujours à tes côtés
Tes yeux dans les miens, nos mains caressantes
Instants magiques quand nous marchions sur la voie lactée
Corps contre corps, nos peaux se font brûlantes

Et quand vient le petit jour filtrant à ma fenêtre
Que mes yeux mi-clos cherchent encore ta présence
Je me souviens de ce voyage, union de nos deux êtres
Et sur un parchemin y couche mon inconscience.

__________________________________________________________________________

Entre alliances et convenances
Nos âmes lentement se balancent
Doux sentiment de plénitude
Retrouvé dans chaque attitude

En nos cœurs point de mélancolie
Notre amour n’est que douce symphonie
Quand leurs accords se font écho
Les émotions passent au-delà les mots

Dans nos têtes nos voix se font résonance
Conséquence de notre nouvelle alliance
Ensemble nous cherchons la mélodie
Pour que deux êtres soient en harmonie

__________________________________________________________________________

Quel est donc ce trouble obscur qui te hante
Qui prend ton âme et la tourmente
Dans la nébuleuse de ta vie
Elle te guette, elle t’épie
Elle cette douce folie
Impénétrable
Inavouable
Secrète
Chasses la
Partages la
Rien ne sert d’étouffer
Ce sentiment caché, inavoué
Il n’est que le reflet de l’ immobilité
Pour déloger les ténèbres et la mélancolie
Prends cette main qui se tend et ce regard en appui



__________________________________________________________________________


Mais quelle est donc cette sensation de vide qui m’envahit aujourd’hui.
Chaque seconde de ma vie, chaque seconde de mes jours et de mes nuits
Tu es là, tout près de moi, je suis là tout près de toi, nos âmes sont unies
Et pourtant le temps nous a pris en otage
Je ne rêve plus que de ce long voyage
Qui près de toi pourra me rapprocher
Et faire de notre amour une réalité
Amour pardonne moi de t’avoir entraîné
Vers ces tourments que je voulais partager
Pardon de rêver, de t'aimer
Pardon de te chérir et de te sublimer
Le cœur d’une artiste est souvent dur à comprendre
L’émotion est son moteur ça il te faut l’apprendre
Chaque détail de sa vie peut la faire basculer
Et passer d’un état mélancolique à un état enjoué
Pour l’instant je flotte entre deux mondes
Pour cela les émotions abondent
Celui où tu te trouves où je t’entends évoluer
Et celui où je te retrouve, celui de mes pensées
J’ai peur, j’ai peur mon ange de ne pouvoir te donner
Seulement l’infime partie de ce cadeau que tu me fais
Tu me réapprends l’amour, la vie, j’avais tout oublié
Tu as ouvert la porte si bien fermée de mon cœur
Je t’ai laissé entrer pour mon plus grand bonheur
Je t’aime si fort que j’ai envie de le crier
Pour que de si loin tu arrives à m’écouter
Cette distance qui nous sépare est assassine
Par la fenêtre je vois les monts qui se dessinent
Saurons nous attendre de pouvoir nous toucher
Sans que notre amour n’en soit diminué

_______________________________________________________________

C’est à travers ce monde virtuel
Que nos cœurs ont lancé un appel
Rien n’est plus doux que ce sentiment
De pouvoir être des amants

Que nos âmes soient fusionnelles
Sans avoir à être infidèles
Le rideau de brume s’est envolé
Chaque nuit tu viens me retrouver

Sur nos peaux qui ne sont plus que caresses
Ensemble nous oublions la sagesse
A quoi nous servirait de lutter
Nous ne pensons qu’à nous retrouver

Déjà ta voix chaque jour me transporte
De nos deux mondes nous ouvrons les porte
Pour faire de notre rêve, de notre conte de fée
La plus douce des réalités

_______________________________________________________________
Une fois de plus j'ouvre mon coffre étoilé
Ne sachant où ranger mes pensées égarées
Dans ce petit coin à l’abri de tout regard indiscret
Qui ne saurait écouter mais seulement juger


Il est des paroles si vraies qu’on n’ose les écouter
Il est des gens si sages qu’on n’ose les approcher
Il est des mots si doux qu’on n’ose les frôler
Il est des amours si fous qu’on n’ose les enlacer

Vis de ton mieux la vie qu’on t’a donnée
Vis comme un fou la vie à mes côtés
Vois comme un rêve nos heures à désirer
Vois comme un cadeau nos moments à chuchoter

C’est comme une caresse que je glisse sur ton visage
C’est comme un souffle de vent laissé sur le rivage
Ce n’est qu’une illusion, ce n’est qu’un mirage
Ce n’est que la vie simple de nos deux personnages
_______________________________________________________________
Le miroir

Regarde mon amour, regarde
Seuls nos yeux ont ce pouvoir
Prends leur éclat, je vois que tu t’attardes
Ils sont l’existence de mon âme, le miroir

Ce reflet est une chance
Je nous vois comme ils nous voient
Cette image, ce petit air d’enfance
Fait qu’en notre amour aujourd’hui je crois

Je vois que tu la tiens dans tes bras
Que tu lui souris, l’admire et la câline
Que pourrais-je attendre de plus de toi
Puisqu’en elle je me reconnais gamine

Ils sont si beaux, ils sont si amoureux
L’un contre l’autre à jamais unis
Regarde comme ils ont l’air heureux
Dans leurs sourires ont peut y lire la vie.
_______________________________________________________________

Quand tu poses tes mains sur ma peau de velours
Quand ton sourire caresse le mien au détour
Quand tes yeux percent les secrets de mon âme
Quand tout en toi fait que mon corps tu réclames

Je te rejoins

Quand ma peau dorée n’est plus qu’un brasier ardent
Quand tes mains caressantes m’amènent au firmament
Quand mon corps et le tien ondulent comme les vagues
Quand je t’attire vers moi, quand tu m’offres ta dague

Je te rejoins

Dans tes bras je m’envole rejoindre les étoiles
Dans un ciel cassant que la pureté dévoile
Dans une onde d’amour, ultime frémissement
Dans notre bulle à nous, nous sommes des amants

Et si un jour la vie veut que nous soyons joints
Et si un jour nos cœurs, d’amour seront trop pleins
Et si tu veux de moi comme je veux de toi
Alors Amour retiens moi au creux de ton bras
_______________________________________________________________

Une goutte d’eau qui caresse la peau, suivant les reliefs et les courbes, elle s’écoule lentement.
Parfois accélère, parfois ralentit le mouvement.
Elle cherche le chemin qui la libèrera, qui lui permettra d’atteindre le vide
Désespérément, elle s’agite sur la joue, soudain elle s’arrête, regarde vers le bas.
Elle voudrait voler. Elle est si haut
Elle se laisse glisser, prête à tomber
Elle s’arrête, elle a peur de la laisser, elle qui n’est finalement que le prolongement de la tristesse exprimée.
_______________________________________________________________
Comme un souffle de vent qui nous porte vers des mondes lointains
Je m’abandonne à vos yeux perdus dans les abîmes sans fin
Vous nous entraînez vers l’univers de vos désirs ardents
Aime arracher aux étoiles complices un soupir apaisant
Mon âme offerte, vos mots glissent sur moi comme une caresse
Amour sublime, étreintes de l’éternité privées de sagess

_______________________________________________________________
Je marchais seule sur les chemins de la vie
Vous m’avez regardé, pris la main et séduit
Offre à mon âme d’un petit coin de paradis
Tout a changé depuis que je vous ai suivi
Mon ange à jamais je serai votre effigie
Amour du jour brumeux qui disparaît la nuit
_______________________________________________________________
L’onde de pluie qui maintenant s’est tarie
Sur mon corps longtemps s’est alangui
Comme tes mains qui dansait une ronde
Voulant me donner les merveilles du monde
Je nageais dans l’océan de fraîcheur
Rêvant à toi qui était ailleurs
Fermer les yeux au plaisir fluide
Refuser cette caresse liquide
Pour t’attendre et qu’un jour en échange
Atteindre en un instant le rivage des ange
_______________________________________________________________
Les mots se cachent par-ci, par-là
L’amour se cache mais il est toujours là
Papillons de papier volent au gré de mes envies
Caprice d’un temps, d’un jour, guidé par un épris

Comme un cœur qui soupire et qui cherche à bondir
Mes mots sautillent, trépignent à vouloir vous chérir
Petit jeu des amants, petit jeu de l’amour
Cherchant la surprise et le clin d’œil du jour

Tant que nos âmes voyageront ensembles
Survolant les monts et la terre qui tremble
Que nos bouches donneront des baisers passionnés
Existeront les papillons de papier
_______________________________________________________________
Un jour de mars
Un jour qui passe
Une bouteille à la main
Tu poursuis ton chemin

Quel breuvage merveilleux
Peut te rendre si joyeux
Reflets du liquide ambré
Dans tes yeux se met à danser

Oh calva ! calva petit jus de pomme
Mais quel effet as-tu sur sa trogne
Et comme un amant épuisé par l’ivresse
Il s’endort et dans ses bras sa bouteille, sa déesse.
_______________________________________________________________

Blottie dans les bras de mon enfant qui regarde les lacs de mes yeux
Il est le seul lien qui me relie encore à ce monde nébuleux
Je regarde la grande faucheuse, elle passe un instant
Je lui sourit, elle ne veut pas encore de moi, je l’attends
Pourquoi se sentir si seule alors que tant de monde gravite autour
L’amour, l’amitié plus rien de vaut le détour
Le temps a trop bien fait son œuvre,
Comme un rocher érodé par l’eau de larme, mon cœur se creuse.
Ne plus avoir peur de donner sa vie pour sauver celle d’un enfant
Ne plus vouloir lancer d’appel ni voir une main qui se tend
Ne plus rien attendre de la vie,
Car c’est elle qui choisit
Avoir lutté longtemps contre les plus grands maux et ne pas en sortir vainqueur
Ne plus avoir la force d’écouter ceux qui nous ouvrent leurs coeurs
Ne plus sentir sur son corps la caresse du vent, le baiser du soleil ni la morsure du froid
Seulement attendre et attendre encore, l’heure où la lame s’occupera de moi.
_______________________________________________________________

Le livre de mes pensées ne s’est point refermé
Une page est ouverte et son coin est corné
Elle attend à nouveau qu’une âme y pose les yeux
Pour continuer l’histoire qu’ils écrivaient à deux
_______________________________________________________________

Il est un temps où le temps n'a plus son cours.
Il est un temps où le temps est bien trop court.
Blottie au creux de tes bras j'arrête le temps mon amour.
Blottie au creux de ton coeur je prolonge le temps pour toujours
_______________________________________________________________

Cette nuit j’ai rêvé d’un ange
Qu’il était beau dans sa robe blanche
Cette nuit j’ai rêvé d’un ange
Ses yeux n’étaient que douceur et prévenance

Il m’a longtemps regardé
Comme s’il voulait me transpercer
Il m’a longtemps regardé
De son regard je ne pouvais me détacher

Il me tendait une main bienveillante
Vers lui je me suis avancé
Il me tendait une main bienveillante
Sur ses ailes je me suis reposée

J’aurais voulu entendre la musique de sa voix
Pudeur ou peur sa bouche est restée scellée
J’aurais voulu entendre la musique de sa voix
Alors sur ses lèvres un baiser j’y ai déposé

De ses yeux une larme a coulé
Chargée de l’amour et du désir inexprimé
De ses yeux une larme a coulé
Comme un joyau en mon cœur je vais la garder

Au matin je me suis réveillée
Mon ange était toujours à mes côtés
Au matin je me suis réveillée
Et lui ai dit combien je l’aimais
_______________________________________________________________


Il y a tant de chemins, il y a tant de destins
Tant de vies à découvrir
Qu’on ne sait vers où partir
Un jour on se trouve à la croisée
Là il ne faut pas se tromper
L’un est un sentier bien plat
Il est facile d’y poser ses pas
L’autre est semé d’embûches
A coup sur on y trébuche
Pourtant c’est ce dernier que l’on choisit
Car c’est à deux que l’on fait celui-ci
On y avance prudemment, que va-t-on y découvrir
Mais déjà deux pas plus loin, alors que l’on vient de partir
Le petit sentier bien plat n’est plus qu’un vague souvenir.
_______________________________________________________________

Il était un petit glaçon
Qui séduisait par son regard fripon
Il glissait doucement insouciant
Sa vie s’écoulait lentement
Un jour sur lui vint se poser
Les rayons d’un soleil empressé
Mais qu’arrivait-il à ce petit glaçon
Il découvrit qu’il était vêtu de jupons
Profitant de ses merveilleux atours
Il fit jouer sa voix de velours
Le soleil de son côté ne cessait
De la pointe des rayons de le caresser
Qu’il était bon de fondre ainsi devant l’astre
Pourtant lentement arrivait le désastre
Un jour le soleil une éclipse du subir
Trop longtemps petit glaçon le regarda s’enfuir
Il perdit son regard fripon, ses jupons se froissèrent
Et de sa merveilleuse voix les mélodies se brisèrent
Aujourd’hui son soleil est revenu
Il ne l’a pas encore tout à fait perdu
Seulement petit glaçon a refait sa carapace
Bien protégé dans sa coquille de glace
Le beau soleil arrivera-t-il cette fois encore
A redonner la vie de ses rayons les plus forts
_______________________________________________________________
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MessageSujet: Re: L'ancienne bibliothèque   L'ancienne bibliothèque EmptyMer 9 Mai 2007 - 17:48

Les larmes du cœur ont tardées à venir
Sur les chemins de la vie il va devoir partir
Rêvant d’une nouvelle vie ailleurs
Nous ne parlions que de bonheur

Rire avec un ami, de tout petits riens
A travers la fenêtre s’était fait le lien
Nous parlions de nos projets
Maintenant ils sont arrivés

Les jours se sont échappés
Le temps nous a rattrapé
La fenêtre commence à se refermer
Et mes larmes se mettent à couler

Je n’ai pas su trouver les mots pour lui dire
Combien je le remerciais de m’avoir fait grandir
Pour mon âme et mon esprit il m’a tant apporté
Que je ne pourrais jamais l’oublier

Vas mon ami, voles vers ton destin
Et même si nous ne devions nous revoir demain
Saches que dans mon cœur toujours restera
Ces petits bouts de vie passés avec toi
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Ysabeau
Conseiller municipal
Ysabeau


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MessageSujet: Re: L'ancienne bibliothèque   L'ancienne bibliothèque EmptyJeu 17 Mai 2007 - 12:29

Les chansons de l'été

* Gallup
Citation :

Palaya papa palaya paa ya
Palaya papa palaya paa laya
Palaya papa palaya paa ya
Palaya papa palaya paa laya
Palaya papa palaya paa laya
Palaya papa palaya paa yala la la la
Palaya papa palaya paa laya

Waa paa palayaa walaa wagadoudou ... hou !
Waa paa palayaa walaa wagadoudou ... hou !
Waa paa palayaa walaa wagadoudou ... hou !

* Gallup
Citation :

Tous les jours j'suis dans l'ost royal......le
Mais j'crois bien que je vais me faire la maaaaaaaaa -a-lle
En un lieu plus amica -a-le,
J'vais aller m'éclater sur la halle !
Je vais me faire des tas de copines... de ch'val
Et j'irai prendre un bain de minuit
A poil sous la lune

Je danserai au son des vielles... .
Toute la nuit j'ai tapé sur des gamelles,
Le matin j'me réveille dans une poubelle.
J'ai pissé sur la poterne,
Je n'arrive plus à r'trouver la taverne.
Je n'sais même plus où est ma copine... de ch'val
Avec qui j'ai pris un bain de minuit
A poil sous la lune.

Et dans ma tête j'entends des boum-boum
Je m'éclate sur la halle avec une copine de ch'val.
Je suis à poil... je m'éclate sur la halle
Avec une copine de ch'val
Je suis à poil... je m'éclate sur la halle
Avec une copine de ch'val
Je suis à poil... je m'éclate sur la halle
Avec une copine de ch'val
Je suis à poil... je m'éclate sur la halle
Avec une copine de ch'val
Je suis à poil... je m'éclate sur la halle
Avec une copine de ch'val
Je suis à poil... je m'éclate sur la halle
Avec une copine de ch'val

*Raspoutine
Citation :
Dehors, c'étaient les cochons
Pendus, c'était les jambons
A couper c'était des tendons
Je suis , un éleveur au fond

Nos porcs chevauchaient des porcs semblables
L'élevage était impéccable
Le verrat en b'sognant avait les yeux si bleus
Qu'la truie voyait le ciel bleu
J'lui f'sais la leçons, la joue contre son gras
Je crois qu'il était comme de moi
Il était généreux comme ceux du pays
Et je lui dois ce que je suis

{Refrain}

Et c'était mon élevage, et j'en était fier
Dans la buée des tripes au clair
Et j'avais des abbats à défaut de gateries
Dedans je voyais le paradis
Cousin Georges était "noir" comme l'étaient ses parents
Sa mère avait le groin blanc
Ils étaient dans la fosse, baignant dans l'camboui
Grâce à eux je sais qui je suis

{Refrain}

Y avait à la foire le jour de la kermesse
Une cochonne au jolies fesses
Et chaque verre de vin était un cochon rose
A qui , je tâtais le prose
Ils parlaient de saucisses, de découpes de rôti
De la vie, au fond d' l'a boucherie
Ils aimaient leur métier comme on aime un pays
C'est avec eux que j'ai compris

* Spadassins
Citation :
T'avais la fierté gonflées
Une bosse sur tes braies
On s'est connu comme ça
Au soleil, au même endroit
T'avais des yeux de poire
Des yeux couleur de Loire
Moi pour faire le fanfaron
Je chantais en berrichon

[Refrain] : x2

Est-ce que tu viens pour les vacances
Moi je n'ai pas changé d' adresse
Je serai je pense
Un peu en avance
Au rendez-vous de nos promesses
Je reviendrai danser
Une chanson triste, au bal masqué
Je te tiendrai la main
En rentrant au petit matin
C'que j'ai pensé à toi
Les nuits d' hiver où j'avais froid
J'étais un vieux mouton
En exil de sensations

(refrainx2)

Amour d'enfance
D'adolescence
On dit je t' aime
Et on oublie quand même.

*Augustin Fleur
Citation :
Z'avais dezziné sur la zendre
Zon doux visaze qui se dordait
Buis il a blu sur cette blaze
Dans zet orage, elle a disbaru

Et Z'ai grié, grié, Zeanne d'arg, pour gu'elle revienne
Et z'ai bleuré, bleuré, oh! z'avais drop de beine

Ze me Zuis assis brès du voyer
Mais la belle dame édait vumée
Ze l'ai cherchée zans blus y groire
Et zans un ezboir, bour me guider

Et Z'ai grié, grié, Zeanne d'arg, pour gu'elle revienne
Et z'ai bleuré, bleuré, oh! z'avais drop de beine
Ze n'ai gardé que ce doux vizaze
Gomme une braize zur la zendre mouillé

Et Z'ai grié, grié, Zeanne d'arg, pour gu'elle revienne
Et z'ai bleuré, bleuré, oh! z'avais drop de beine

Elle a grillé, grillé, Zeanne d'arg, sans gu'elle revienne
Et z'ai bleuré, bleuré, oh! z'avais drop de beine

*Idefix
Citation :
J'ai vendu un fut de bière pour une poire de toutes saisons
Au fond de moi la sentinelle
Pouvait crier à l'abstention
Et les fous rires étaient les mêmes
A t on le goût du fruit, du sang ou du houblon
vous ne buvez que pour être bête
et vous ruinez dans la boisson

Est ce que taverne
est un débit de boisson
est ce que ma bière
est un boc de passion


et la sentinelle
qui me fous dehors sans raisons
serait il bête
serait il bête
ou bien sans raisons!

Mon saoul emplit la panse
aux connaisseurs de debit de boisson
pour minorer la contre danse
je m'empiffre de cachetons
quand un fou rire précède
d'avoir pourri la situation
à ma soupape qui me rappelle
que j'aurai du dire non

Est ce que taverne
est un débit de boisson
est ce que ma bière
est un boc de passion
et la sentinelle
qui me fout dehors sans raisons
serait il bête
serait il bête

*Maleus
Citation :
C'est un fammeux tonneau rempli de calva
Qu'il est beau!
Ce gros tonneau!
18 fûts 400 poooooivrot
je suis fier d'etre un gros poivrot!

Tiens bon la chope et tiens bon la poire
Qu'il est beau!
Ce gros tonneau!
18litres et un tavernier aux anges
Roulons tous sous la table mes amis poivrots!

*Le muet
Citation :
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( la loi du silence. Johnny Halliday)

*Incognito
Citation :
Je ne suis pas un noble, je ne paie pas de mine,
Avec mon dos poilu et mon long nez de fouine
Mais je ne sais pas pourquoi quand je me présente
Ils votent toujours pour moi séance tenante
Et les pairs disent de moi...

Qu'est-ce qu'il fait, qu'est-ce qu'il a, qui c'est celui-là ?
Complètement toqué, ce mec-là, complètement gaga
Il a une drôle de tête ce type-là
Qu'est-ce qu'il fait, qu'est-ce qu'il a ?
Et puis cha couronne les gars
Elle est drôlement bizarre les gars
ça s'passera pas comme ça.

Ce n'est pas ma faute à moi si mes administrés
Préfèrent voter mézigue que péhelbé
Elles aiment mes rudes facons et mes sans façons
Mais je crois qu'ce qu'ils préfèrent c'est mon p'tit ventre rond
Et les baronnes disent de moi...

Qu'est-ce qu'il fait, qu'est-ce qu'il a, qui c'est celui-là ?
Complètement toqué, ce mec-là, complètement gaga
Il a une drôle de tête ce type-là
Qu'est-ce qu'il fait, qu'est-ce qu'il a ?
Et puis cha trogne les gars
Elle est drôlement bizarre les gars
ça s'passera pas comme ça.

Si vous saviez comme c'est courru, d'être un poilu
Je bois ma poire au bar avec le chef du Fier
Je dis n'importe quoi j'vous jure que j'suis heureux
Mais ça emmerde les nobles quand on vit pas comme eux
Et le vieux Juju dis de moi...

Qu'est-ce qu'il fait, qu'est-ce qu'il a, qui c'est celui-là ?
Complètement toqué, ce mec-là, complètement gaga
Il a une drôle de tête ce type-là
Qu'est-ce qu'il fait, qu'est-ce qu'il a ?
Et puis cha matronne les gars
Elle est drôlement bizarre les gars
ça s'passera pas comme ça.

Voyant que dans le Berry tout n'était que vice
Et que pour faire des affaires je débordais de malice
J'ai mis en point un plan d'enfer
Et je les ai mis sur leur derrière.
Et le roi dit de moi...

Qu'est-ce qu'il fait, qu'est-ce qu'il a, qui c'est celui-là ?
Complètement toqué, ce mec-là, complètement gaga
Il a une drôle de tête ce type-là
Qu'est-ce qu'il fait, qu'est-ce qu'il a ?
Et puis cha filleule les gars
Elle est drôlement bizarre les gars
ça s'passera pas comme ça.

Qu'est-ce qu'il fait, qu'est-ce qu'il a, qui c'est celui-là ?
Il a un drôle d'accent ce gars-là
L'as une drôle de voix
On va pas se laicher faire les gars
Qu'est-ce qu'il fait, qu'est-ce qu'il a
Non mais cha va pas, mon p'tit gars
On va l'mettre en procés ce type-là
S'il continue comme ça.

*Délicieuse
Citation :
Ami, entends-tu les pas noirs de Juju sur leurs plaines ?


Ami, entends-tu les cris sourds de l'Anjou qu'on enchaîne ?
Ohé, tisserands, taverniers et paysans, c'est l'alarme.
Ce soir le vieux loup connaîtra le prix du sang et les larmes.

Montez de la mine, descendez des collines, camarades !
Sortez de la paille les fourches et les haches, les hallebardes.
Ohé, les tueurs à la faux et au couteau, tuez vite !
Ohé, éventreurs, attention à leurs boyaux : il irritent...

C'est nous qui brisons les barreaux des prisons pour nos frères.
La haine à nos trousses et la faim qui nous pousse, la misère.
Il y a le Berry où les gens au creux des lits font des rèves.
Ici, nous, vois-tu, nous on marche et nous on tue, nous on crève...

Ici chacun sait ce qu'il veut, ce qu'il fait quand il passe.
Breton, si tu tombes un breton sort de l'ombre à ta place.
Demain du sang noir sèchera au grand soleil sur les routes.
Chantez, compagnons, dans la nuit l'Anjou nous écoute...

Ami, entends-tu ces cris sourds de l'Anjou qu'on enchaîne ?
Ami, entends-tu les claquements de machoires sur leurs plaines ?
Oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh...
AAAAHHHHHH

*Emir Hobbolhan
Citation :
Ah qu'elles sont jolies les filles du Berry
Lai Lai Lai Lai Lai Lai Lai Lai Lai Lai
Oui qu'elles sont jolies les filles du Berry
Lai Lai Lai Lai Lai Lai Lai Lai Lai Lai
Ah qu'elles sont jolies les filles ddu Berry
Lai Lai Lai Lai Lai Lai Lai Lai Lai Lai
Oui qu'elles sont jolies les filles ddu Berry
Lai Lai Lai Lai Lai Lai Lai Lai Lai Lai

* Gallup encore !
Citation :

Je suis .......

mala.......de !!!!
complètement .....mala.........de !!!
Je crache mon sang dans mon mouchoir
( theu theu !! )

Et je serai comme un oiseau mort dés ce soir je suis !!!!....

...mala...de !!!!
parfaitement mala....(theu theu )...de !!

Je ne vais plus aux champs
Je suis vidé de toutes mes forces
Pourtant moi j'avais de l'allant
plein le (theu theu) torse....
theu theu rrrrggggll theu

faut pas que ça se perde dites donc !!! J'espère que je n'ai rien oublié...
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