En ce jour de fiançailles, Ice voulu relire ses poèmes déposés dans sa boites à étoiles. Oh surprise ! la boite avait disparue et les parchemins étaient éparpillés de tous les côtés.
Mais c'est pas possible ça ! et je vais les ranger où maintenant ! ils sont toute ma vie.Ice réfléchit un instant et décida de mettre ses poèmes à l'abrit à la bibliothèque. Elle prit la pile de parchemins et courut les ranger dans un petit coin, à l'abrit de trop de regards. Elle y passa un bon moment, jamais elle n'avait imaginé en avoir écrit autant
J’ai vu son visage gravé dans la pierre
Au milieu du mur, tout entouré de lierre
Nature éloquente
Il me regardait, souriant, apaisant
Son sourire de gypse semblait me dire, attend
Je l’ai fixé longtemps ne voyant pas les heures
La nuit est tombée sans troubler mon malheur
Souffle du vent,
Le rideau de lierre a recouvert son visage
Un signe du destin, sûrement un présage
Vole mon ami, vers les mondes infinis
Ta sagesse te gardera de tomber dans l’ennui
Vole bel oiseau
Comme le phénix, tu renaîtras de tes cendres
Tu as eu raison, à quoi bon attendre.
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Je t’ai attendu mon amour
Ce fut pour moi le plus long des jours
J’attends le début de la semaine
Car du travail, tes lettres me parviennent
Je suis de retour dans ma bulle
Près de toi mes pensées se bousculent
Viens à moi, vole mon amour
Et sur ma peau déposes un baiser de velours
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Mon ange,
Ce matin sur ta bouche un baiser je viens y déposer
Tendre baiser encore tout chaud des rêves de ma nuit
Tes mots langoureux d’hier soir mon apaisé
J’ai voyagé parmi les étoiles sans encombre et sans bruit
J’ai traversé l’univers toujours à tes côtés
Tes yeux dans les miens, nos mains caressantes
Instants magiques quand nous marchions sur la voie lactée
Corps contre corps, nos peaux se font brûlantes
Et quand vient le petit jour filtrant à ma fenêtre
Que mes yeux mi-clos cherchent encore ta présence
Je me souviens de ce voyage, union de nos deux êtres
Et sur un parchemin y couche mon inconscience.
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Entre alliances et convenances
Nos âmes lentement se balancent
Doux sentiment de plénitude
Retrouvé dans chaque attitude
En nos cœurs point de mélancolie
Notre amour n’est que douce symphonie
Quand leurs accords se font écho
Les émotions passent au-delà les mots
Dans nos têtes nos voix se font résonance
Conséquence de notre nouvelle alliance
Ensemble nous cherchons la mélodie
Pour que deux êtres soient en harmonie
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Quel est donc ce trouble obscur qui te hante
Qui prend ton âme et la tourmente
Dans la nébuleuse de ta vie
Elle te guette, elle t’épie
Elle cette douce folie
Impénétrable
Inavouable
Secrète
Chasses la
Partages la
Rien ne sert d’étouffer
Ce sentiment caché, inavoué
Il n’est que le reflet de l’ immobilité
Pour déloger les ténèbres et la mélancolie
Prends cette main qui se tend et ce regard en appui
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Mais quelle est donc cette sensation de vide qui m’envahit aujourd’hui.
Chaque seconde de ma vie, chaque seconde de mes jours et de mes nuits
Tu es là, tout près de moi, je suis là tout près de toi, nos âmes sont unies
Et pourtant le temps nous a pris en otage
Je ne rêve plus que de ce long voyage
Qui près de toi pourra me rapprocher
Et faire de notre amour une réalité
Amour pardonne moi de t’avoir entraîné
Vers ces tourments que je voulais partager
Pardon de rêver, de t'aimer
Pardon de te chérir et de te sublimer
Le cœur d’une artiste est souvent dur à comprendre
L’émotion est son moteur ça il te faut l’apprendre
Chaque détail de sa vie peut la faire basculer
Et passer d’un état mélancolique à un état enjoué
Pour l’instant je flotte entre deux mondes
Pour cela les émotions abondent
Celui où tu te trouves où je t’entends évoluer
Et celui où je te retrouve, celui de mes pensées
J’ai peur, j’ai peur mon ange de ne pouvoir te donner
Seulement l’infime partie de ce cadeau que tu me fais
Tu me réapprends l’amour, la vie, j’avais tout oublié
Tu as ouvert la porte si bien fermée de mon cœur
Je t’ai laissé entrer pour mon plus grand bonheur
Je t’aime si fort que j’ai envie de le crier
Pour que de si loin tu arrives à m’écouter
Cette distance qui nous sépare est assassine
Par la fenêtre je vois les monts qui se dessinent
Saurons nous attendre de pouvoir nous toucher
Sans que notre amour n’en soit diminué
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C’est à travers ce monde virtuel
Que nos cœurs ont lancé un appel
Rien n’est plus doux que ce sentiment
De pouvoir être des amants
Que nos âmes soient fusionnelles
Sans avoir à être infidèles
Le rideau de brume s’est envolé
Chaque nuit tu viens me retrouver
Sur nos peaux qui ne sont plus que caresses
Ensemble nous oublions la sagesse
A quoi nous servirait de lutter
Nous ne pensons qu’à nous retrouver
Déjà ta voix chaque jour me transporte
De nos deux mondes nous ouvrons les porte
Pour faire de notre rêve, de notre conte de fée
La plus douce des réalités
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Une fois de plus j'ouvre mon coffre étoilé
Ne sachant où ranger mes pensées égarées
Dans ce petit coin à l’abri de tout regard indiscret
Qui ne saurait écouter mais seulement juger
Il est des paroles si vraies qu’on n’ose les écouter
Il est des gens si sages qu’on n’ose les approcher
Il est des mots si doux qu’on n’ose les frôler
Il est des amours si fous qu’on n’ose les enlacer
Vis de ton mieux la vie qu’on t’a donnée
Vis comme un fou la vie à mes côtés
Vois comme un rêve nos heures à désirer
Vois comme un cadeau nos moments à chuchoter
C’est comme une caresse que je glisse sur ton visage
C’est comme un souffle de vent laissé sur le rivage
Ce n’est qu’une illusion, ce n’est qu’un mirage
Ce n’est que la vie simple de nos deux personnages
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Le miroir
Regarde mon amour, regarde
Seuls nos yeux ont ce pouvoir
Prends leur éclat, je vois que tu t’attardes
Ils sont l’existence de mon âme, le miroir
Ce reflet est une chance
Je nous vois comme ils nous voient
Cette image, ce petit air d’enfance
Fait qu’en notre amour aujourd’hui je crois
Je vois que tu la tiens dans tes bras
Que tu lui souris, l’admire et la câline
Que pourrais-je attendre de plus de toi
Puisqu’en elle je me reconnais gamine
Ils sont si beaux, ils sont si amoureux
L’un contre l’autre à jamais unis
Regarde comme ils ont l’air heureux
Dans leurs sourires ont peut y lire la vie.
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Quand tu poses tes mains sur ma peau de velours
Quand ton sourire caresse le mien au détour
Quand tes yeux percent les secrets de mon âme
Quand tout en toi fait que mon corps tu réclames
Je te rejoins
Quand ma peau dorée n’est plus qu’un brasier ardent
Quand tes mains caressantes m’amènent au firmament
Quand mon corps et le tien ondulent comme les vagues
Quand je t’attire vers moi, quand tu m’offres ta dague
Je te rejoins
Dans tes bras je m’envole rejoindre les étoiles
Dans un ciel cassant que la pureté dévoile
Dans une onde d’amour, ultime frémissement
Dans notre bulle à nous, nous sommes des amants
Et si un jour la vie veut que nous soyons joints
Et si un jour nos cœurs, d’amour seront trop pleins
Et si tu veux de moi comme je veux de toi
Alors Amour retiens moi au creux de ton bras
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Une goutte d’eau qui caresse la peau, suivant les reliefs et les courbes, elle s’écoule lentement.
Parfois accélère, parfois ralentit le mouvement.
Elle cherche le chemin qui la libèrera, qui lui permettra d’atteindre le vide
Désespérément, elle s’agite sur la joue, soudain elle s’arrête, regarde vers le bas.
Elle voudrait voler. Elle est si haut
Elle se laisse glisser, prête à tomber
Elle s’arrête, elle a peur de la laisser, elle qui n’est finalement que le prolongement de la tristesse exprimée.
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Comme un souffle de vent qui nous porte vers des mondes lointains
Je m’abandonne à vos yeux perdus dans les abîmes sans fin
Vous nous entraînez vers l’univers de vos désirs ardents
Aime arracher aux étoiles complices un soupir apaisant
Mon âme offerte, vos mots glissent sur moi comme une caresse
Amour sublime, étreintes de l’éternité privées de sagess
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Je marchais seule sur les chemins de la vie
Vous m’avez regardé, pris la main et séduit
Offre à mon âme d’un petit coin de paradis
Tout a changé depuis que je vous ai suivi
Mon ange à jamais je serai votre effigie
Amour du jour brumeux qui disparaît la nuit
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L’onde de pluie qui maintenant s’est tarie
Sur mon corps longtemps s’est alangui
Comme tes mains qui dansait une ronde
Voulant me donner les merveilles du monde
Je nageais dans l’océan de fraîcheur
Rêvant à toi qui était ailleurs
Fermer les yeux au plaisir fluide
Refuser cette caresse liquide
Pour t’attendre et qu’un jour en échange
Atteindre en un instant le rivage des ange
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Les mots se cachent par-ci, par-là
L’amour se cache mais il est toujours là
Papillons de papier volent au gré de mes envies
Caprice d’un temps, d’un jour, guidé par un épris
Comme un cœur qui soupire et qui cherche à bondir
Mes mots sautillent, trépignent à vouloir vous chérir
Petit jeu des amants, petit jeu de l’amour
Cherchant la surprise et le clin d’œil du jour
Tant que nos âmes voyageront ensembles
Survolant les monts et la terre qui tremble
Que nos bouches donneront des baisers passionnés
Existeront les papillons de papier
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Un jour de mars
Un jour qui passe
Une bouteille à la main
Tu poursuis ton chemin
Quel breuvage merveilleux
Peut te rendre si joyeux
Reflets du liquide ambré
Dans tes yeux se met à danser
Oh calva ! calva petit jus de pomme
Mais quel effet as-tu sur sa trogne
Et comme un amant épuisé par l’ivresse
Il s’endort et dans ses bras sa bouteille, sa déesse.
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Blottie dans les bras de mon enfant qui regarde les lacs de mes yeux
Il est le seul lien qui me relie encore à ce monde nébuleux
Je regarde la grande faucheuse, elle passe un instant
Je lui sourit, elle ne veut pas encore de moi, je l’attends
Pourquoi se sentir si seule alors que tant de monde gravite autour
L’amour, l’amitié plus rien de vaut le détour
Le temps a trop bien fait son œuvre,
Comme un rocher érodé par l’eau de larme, mon cœur se creuse.
Ne plus avoir peur de donner sa vie pour sauver celle d’un enfant
Ne plus vouloir lancer d’appel ni voir une main qui se tend
Ne plus rien attendre de la vie,
Car c’est elle qui choisit
Avoir lutté longtemps contre les plus grands maux et ne pas en sortir vainqueur
Ne plus avoir la force d’écouter ceux qui nous ouvrent leurs coeurs
Ne plus sentir sur son corps la caresse du vent, le baiser du soleil ni la morsure du froid
Seulement attendre et attendre encore, l’heure où la lame s’occupera de moi.
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Le livre de mes pensées ne s’est point refermé
Une page est ouverte et son coin est corné
Elle attend à nouveau qu’une âme y pose les yeux
Pour continuer l’histoire qu’ils écrivaient à deux
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Il est un temps où le temps n'a plus son cours.Il est un temps où le temps est bien trop court.Blottie au creux de tes bras j'arrête le temps mon amour.Blottie au creux de ton coeur je prolonge le temps pour toujours_______________________________________________________________
Cette nuit j’ai rêvé d’un ange
Qu’il était beau dans sa robe blanche
Cette nuit j’ai rêvé d’un ange
Ses yeux n’étaient que douceur et prévenance
Il m’a longtemps regardé
Comme s’il voulait me transpercer
Il m’a longtemps regardé
De son regard je ne pouvais me détacher
Il me tendait une main bienveillante
Vers lui je me suis avancé
Il me tendait une main bienveillante
Sur ses ailes je me suis reposée
J’aurais voulu entendre la musique de sa voix
Pudeur ou peur sa bouche est restée scellée
J’aurais voulu entendre la musique de sa voix
Alors sur ses lèvres un baiser j’y ai déposé
De ses yeux une larme a coulé
Chargée de l’amour et du désir inexprimé
De ses yeux une larme a coulé
Comme un joyau en mon cœur je vais la garder
Au matin je me suis réveillée
Mon ange était toujours à mes côtés
Au matin je me suis réveillée
Et lui ai dit combien je l’aimais
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Il y a tant de chemins, il y a tant de destins
Tant de vies à découvrir
Qu’on ne sait vers où partir
Un jour on se trouve à la croisée
Là il ne faut pas se tromper
L’un est un sentier bien plat
Il est facile d’y poser ses pas
L’autre est semé d’embûches
A coup sur on y trébuche
Pourtant c’est ce dernier que l’on choisit
Car c’est à deux que l’on fait celui-ci
On y avance prudemment, que va-t-on y découvrir
Mais déjà deux pas plus loin, alors que l’on vient de partir
Le petit sentier bien plat n’est plus qu’un vague souvenir.
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Il était un petit glaçon
Qui séduisait par son regard fripon
Il glissait doucement insouciant
Sa vie s’écoulait lentement
Un jour sur lui vint se poser
Les rayons d’un soleil empressé
Mais qu’arrivait-il à ce petit glaçon
Il découvrit qu’il était vêtu de jupons
Profitant de ses merveilleux atours
Il fit jouer sa voix de velours
Le soleil de son côté ne cessait
De la pointe des rayons de le caresser
Qu’il était bon de fondre ainsi devant l’astre
Pourtant lentement arrivait le désastre
Un jour le soleil une éclipse du subir
Trop longtemps petit glaçon le regarda s’enfuir
Il perdit son regard fripon, ses jupons se froissèrent
Et de sa merveilleuse voix les mélodies se brisèrent
Aujourd’hui son soleil est revenu
Il ne l’a pas encore tout à fait perdu
Seulement petit glaçon a refait sa carapace
Bien protégé dans sa coquille de glace
Le beau soleil arrivera-t-il cette fois encore
A redonner la vie de ses rayons les plus forts
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