Chez Emmamustang "le barbu" au 131 rue de la port

:DEmmamustang ouvre les portes de sa nouvelle petite maison; il est ravi !
Cela lui convient ! IL se retourne son sourire s'efface ... C'est certainement le changement ...

Un pigeon s'envola de la fenêtre du bureau du Maire, et vint se poser sur le seuil d'une porte récemment ouverte.

Citation :

Messire,

Bienvenue dans votre nouvelle maison.
Sancerre a été heureuse de vous accueillir, et c'est avec plaisir que je constate votre emménagement, signe que vous comptez rester parmi nous.
Profitez bien de cette demeure,
Cordialement,
Mentaïg

L'oiseau musa un instant dans la cour, tentant de se débarrasser de son message, et se disant dans sa minuscule cervelle que le Maire de Sancerre devenait vraiment d'une indécrottable paresse, puisqu'elle ne portait même plus ses messages elle-même, comme par le passé.

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Bon le seul problème dans cette maison c'est que la cheminée sur la première image on ne la voit pas beaucoup, voire pas du tout !


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ne poursuivons pas nos fantômes

Passant devant le 131, Ysabeau, confuse, se souvint qu'elle n'avait point souhaité la bienvenue à Emmamustang. Elle glissa donc un petit mot sous la porte.

Citation :

Mon cher Emmamustang,
Permettez-moi de vous féliciter de vostre nouvelle installation. J'espère que vous vous sentirez bien dans vostre maison, et que la vie à Sancerre vous sera douce.
N'hésitez pas à me solliciter si vous avez besoin d'une quelconque aide...
Belle journée à vous et j'espère à bientôt
Ysabeau

De retour chez lui, le barbu, après cinq bonnes minutes de cris, de danse sur la table, de roulades sur le sol et de chants de fêtes, reprit sa besace et sortit pour faire la fête en taverne ...

xakao passa devant la demeure d'emma avant de se rendre en forêt pour couper quelques stères de bois afin d'alimenter sa cheminée, et ne résista pas à l'envie de lui laisser un petit message ...

Citation :

mon vieux bouc

j'espère que tu vas bien, j'ai bien reçu ton petit mot, qui m' a fait chaud au coeur, je pense à toi moi aussi, à chaques instants...
je t'embrasse, j'ai hâte de te retrouver
la miss brune

ne poursuivons pas nos fantômes

ne poursuivons pas nos fantômes

ne poursuivons pas nos fantômes

xakao arriva toute essouflée devant la porte d'emma ...

bon ... bon du calme, respire ma fille respire

elle ota sa capuche, ouvrit sa cape et remit les plis de sa robe en place, elle l'avait choisi rouge, ainsi emma ne verrai pas trop la différence si ses joues devaient prendre de la couleur ...
elle passa sa main dans ses cheveux ... puis vérifia qu'elle était au bon numéro ...

oui c'est bien là ... j'ai hâte

elle tapa bien fort à la porte, puis repensa au petit mot qu'il lui avait écrit ... attendre demain mais il est fou !!!

elle trépignait d'impatience serrant sa bouteille de vin contre elle ...

ne poursuivons pas nos fantômes

xakao lança un regard complice à emma et l'embrassa tendrement,puis elle vit toutes ces bougies un peu partout dans la pièce

oh ... dis donc ...c'est joli ... j'avais hâte de connaître ton petit chez toi ... et toutes ces bougies ... elle lui fit un grand sourire tu t'es donné du mal ...

elle ota sa cape et lui tendit la bouteille de vin qu'elle avait apporté ... je sais que tu ne diras pas non ...

je suis heureuse de ce petit repas, ça fait longtemps que l'on ne s'est pas retrouvé rien que tous les deux ...

elle alla se réchauffer prés de la cheminée ...

ça sent bon ici dis moi ... aurais-je trouvé un fin cuisinier en plus d'un beau barbu ?

ne poursuivons pas nos fantômes

oui bon ... beau mais ... pas ... non plus ... elle se mit à rire

je te charie un peu, j'adore ça ....

aprés s'être un peu réchauffée les mains devant le feu, elle s'approcha de lui et trinqua, elle le regarda de la même façon qu'il le faisait, les flammes des bougies se reflétaient dans leurs yeux ...la jeune femme se sentait bien, comme toujours à ses cotés ...elle porta le verre de vin à ses lévres et en gouta une gorgée

hum excellent ... elle posa son verre, lui prit le sien des mains et le posa également

puis alla se blottir tout contre lui tu m'as manqué lui murmura-t-elle à l'oreille ...

puis le regardant je suis venue pour toi, pour te voir, pour que nous passions un moment ensemble, elle ajouta ta cuisine ... je m'en moque un peu ... ceci dit ... vu que tu t'es vanté plusieurs fois de tes grands talents culinaires, je suis quand même ravie de pouvoir vérifier par moi même ... elle savait qu'emma ne s'était pas vanté du tout mais rien que le fait de le voir râler la faisait sourire, il était si attendrissant quand il fronçait légérement les sourcils et qu'il prenait un air grave ...

elle s'avança et l'embrassa de nouveau ne pouvant résister bien longtemps au regard qu'il portait sur elle, puis lui rendit son verre et reprit le sien

on se sent bien chez toi ... c'est habituel toutes ces jolies fleurs ?

ne poursuivons pas nos fantômes
ne poursuivons pas nos fantômes

xakao prit place et regarda emma partir vers la cuisine

hum j'ai une faim de loup, tu veux un coup de main ? pour ne rien faire, bien sur !

elle se mit à rire ...

puis leur versa un autre verre de vin

emma revint avec les plats

oh oh ça m' a l'air bon tout ça !!!

elle écarta les bougies pour faire de la place au centre de la table puis emma vint s'installer en face d'elle ...

elle trinqua de nouveau

à nous !

ne poursuivons pas nos fantômes

c'était trés bon emma ... je ne peux plus rien avaler ...
ni rien boire d'ailleurs aprés je serai saoule ...
elle se mit à rire joyeusement ...

c'est peut être déjà fait ...

elle se leva sa tête tournait un peu ...

oulà je vais rester assise finalement ...

elle lui sourit ...

aurais-tu de quoi crocheter une serrure ?
figure toi que dans la precipitation j'ai claqué la porte de chez moi et que je suis un peu inquiete ... elle reflechit un instant
oh mais peut être que par bonheur la porte de derrière est restée ouverte ... oui ... je crois que oui ...

la jeune femme était soucieuse, elle se demandait comment elle allait rentrer ...

ne poursuivons pas nos fantômes

ne poursuivons pas nos fantômes

De retour chez lui, Emma s'assit sur son vieux coffre...Il resta immobile plusieurs minutes avant que la faim ne le réveille. Il se rendit dans la cuisine où il prit la première miche de pain sous ses yeux et s'en servit de coupe faim.
Se retournant vers son coffre, il s'arrêta net, son visage s'assombrit davantage. L'homme brisé par la fatigue et les remords s'avança vers cette pièce si précieuse à ses yeux et l'ouvrit...

Le coeur lourd, il prit ses lettres , les parcourut l'une après l'autre... Ses yeux brillaient, aussi rare soit ce fait, ses yeux brillaient...

Alors qu'il sombrait dans sa mélancolie, il aperçut dans le coin opposé, cette vieille lettre, bien isolée, seule. Il s'agissait bien de l'unique lettre que lui a laissée sa mère à sa naissance.

Un léger sourire se posa sur son visage et la larme qui tenait bon jusque là finit par lacher prise et glissa sur sa joue.

Il reposa soigneusement toutes les lettres qu'il venait de lire et attrappa délicatement le papier jauni et vieux de 30 ans auquel il tenait plus que tout.

Il ferma le coffre et se rassit dessus, lettre par lettre, mot par mot, phrase par phrase il relut ce qu'il relisait à chaque moment difficile.

Citation :

Cher fils, cher Edwin,

Tu viens d'avoir dix-huit ans, tu es un homme maintenant, et voilà maintenant dix-sept printemps que je t'ai écrit cette lettre. Je suis déjà loin, tu ne me connais pas et tu te serais peut-être bien passé de cette rencontre.


Ne m'en veux pas, il est dit que certains choix sont difficiles à prendre... Celui-ci en fait partie. Je ne suis que ta pauvre mère et je ne suis que bien petite à côté de l'homme qui t'a donné ce sang.
(...)
Voilà pourquoi notre silence est d'or puisqu'il vaut notre vie. Si la destinée n'est pour toi rien d'autre que l'anonymat, c'est que ta vie est à mes yeux bien trop précieuse.
Je te demande de garder ce silence. Je dois te laisser vivre à présent. A l'heure où je t'écris ces mots, il ne me reste que quelques jours à vivre, je ne peux que te faire cette promesse : mon amour pour Edwin mon fils restera présent à jamais. Et si ton coeur se blesse un jour que le seigneur me donne la force de t'envoyer un signe de réconfort.

Ta maman.

L'homme se rendit vers son lit et finit par s'assoupir, il se sentait mieux... Pourquoi, tant de questions, finalement c'est simple: je vis !

ne poursuivons pas nos fantômes