dame-isabeau
[les 45: au rez de chaussée] Ah ! quel soulagement….manger… enfin !!!
Elle ne sait plus depuis quand remonte son dernier repas.
Salivant à l’énoncé du menu, elle remercie la dame d’un sourire chaleureux.
Regard entendu vers kalo, elles vont pouvoir reprendre des forces.
Les nouvelles sont bonnes, l’héritier a pris l’auguste sein et se nourrit.Elle paierait cher pour avoir l’honneur d’assister à cet instant.
Mais est fière, malgré tout, d’être si proche, d’entendre les vagissements assourdis du petit homme.
Un jour, elle pourra dire à ses enfants:
J'y étais...
Et puis….soudain, voyant remonter dame Ysabeau avec son tonnelet, un détail lui traverse l’esprit.
Elle se lève d’un bond.
Dites,! ma dame… dans la cave.... y a t’il un soupirail ? une entrée possible depuis l’extérieur ?-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
eclipse72[Devant la porte principale]Les ordres étaient arrivés :
A vous de patrouiller les rues, allez vous dégourdir les jambes. Naudéas et moi restons là.Elles partirent donc, faire un tour dans les rues. Croisant un messager, elle le laissèrent passer, les nouvelles pouvant être d'importance.
Des mouvement de personnes à observer. Elle reconnut les silhouettes, mais n'intervint pas, ne connaissant pas les objectifs.
S'enfonçant dans les ruelles du village, à quelques pas de là, les villageois vaquaient à leurs activités, ne se préoccupant que de leur quotidien.
Cependant, quelques personnes semblaient observer les lieux, sans faire partie de cette communauté villageoise. Des soldats ? des espions ?
Sans réponse, les deux jeunes femmes revinrent vers leur point de départ, rapport à faire.
Tout est plutôt calme, quelques personnes sillonnent les rues, mais leur nombre semble restreint. Un messager croisé aussi !
-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
ArmoriaLa douleur se calmait, remplacée par de sourds tiraillements dans le ventre. Armoria se détendit. Appelant Celeste auprès d'elle, elle se fit raconter les péripéties de l'accouchement qui lui avaient échappé. Quand ce fut fait, elle appela auprès d'elle Mentaïg et Cricri, et demanda à ce qu'Hugo vînt par la suite - le temps pour elle de couvrir ce sein qu'il ne saurait voir.
Mes dames, le hasard a voulu que mon second fils naisse berrichon, et sancerrois. Cela fera partie intégrante de son histoire, tout comme le nom des deux femmes qui lui ont permis de vivre. Quant à messire... Hugo, c'est bien cela ? Vous trouverez dans cette malle une cape flambant neuf, que je souhaitais offrir à mon époux : elle est pour lui. Concernant la tenancière de cette auberge, il va de soi que tous les frais sont à ma charge, et que je lui suis reconnaissante de nous avoir accueilli malgré les... imprévus.-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
YsabeauDites,! ma dame… dans la cave.... y a t’il un soupirail ? une entrée possible depuis l’extérieur ?Ysabeau sourit à dame Isabeau.
Non, je vous inquiétez pas, pas d'entrée possible depuis la cave. Il y a certes un soupirail, mais il est fortement grillagé, même un rat ne pourrait entrer...Puis elle s'en retourna aux fourneaux, et revint bientôt de la cuisine portant des plats fumants et odorants qu'elle déposa sur la table, où elle disposa une pile d'assiettes.
Voilà, servez-vous... Restaurez-vous, bon appétit !Et si jamais vous aviez besoin de repos, ce que je comprendrais parfaitement, nous avons des chambres d'hôte, il suffit de traverser le patio. Demandez et je vous y conduirai.-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
valatarUn messager porta un message scellé de cire rouge, qu'il remit à Ysabeau, lui demandant de le transmettre en main propre à la Princesse.
- Citation :
- Votre Altesse,
Nous venons d'apprendre que Votre Altesse a donné naissance à Son enfant sur les terres de Berry. D'après nos informations, Votre Altesse et Son enfant sont en bonne santé, nous espérons qu'elles ne sont point fausses, et qu'elles le demeureront. La visite de Votre Altesse sur nos terres est un honneur, mais la naissance de Son enfant en est un plus grand encore. Sans doute le Très-Haut aura-t-il voulu que celui-ci soit Berrichon. Daigne Votre Altesse recevoir toutes nos félicitations, et croire que nous les prononçons au nom de l'ensemble du duché de Berry.
Que Votre Altesse trouve ici l'expression de tout mon respect envers Sa personne et celle du petit Prince,
Valatar Cornedrue,
Duc de Berry.
-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
YsabeauYsabeau prit le message scellé que lui remettait le coursier.
A remettre en main propres à la prrrincesse dame, d'la parrrt du duc Valatarrrrrrrr
Merci mon ami, je le ferai sans faute.Elle sortit de sa poche une bourse, en tira quelques écus , les donna au messager, puis lui servit une chope de bière.
Tenez, pour vostre peine, et santé, c'est moi qui vous l'offre !
Elle monta l'escalier, arriva à la porte de la princesse, et dit à la personne qui gardait la porte
J'ai un pli ducal à remettre en mains propres à la princesse. Est-elle en mesure de me recevoir ?-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
MentaigArmoria se remettrait vite. Déjà, elle retrouvait le ton du commandement, les manières de Cour.
Mentaïg la vit écouter longuement Céleste, qui lui parlait à mi-voix avec de temps à autre des gestes esquissés, des regards rapides dans sa direction ou celle de Cricri.
Puis elle fut appelée au lit de l'accouchée. Elle écouta, pensive, Armoria qui répondait sans le savoir à ses questions informulées.
Hugo, Icefly... La princesse n'oubliait personne. Mentaïg accepta des mains d'une des suivantes la cape neuve extraite d'une malle, enregistra les remerciements.
Elle recula de deux pas, plongea dans une parfaite révérence de Cour qui surprit les personnes présentes. Aucune ne pouvait savoir que la Dame de Baugy avait reçu de son grand-père - qu'il aille sur la Lune - l'éducation que le vieil imbécile avait soudainement, sur le tard, jugée convenable pour la bâtarde de son fils.
Que Votre Altesse n'hésite pas à me faire appeler à toute heure. Je demande respectueusement à Votre Altesse la permission de me retirer. A la porte, elle faillit se heurter à Ysabeau.
J'ai un pli ducal à remettre en mains propres à la princesse. Est-elle en mesure de me recevoir ?Mentaïg savait que, de son point de vue, il n'y avait aucun inconvénient à ce qu'Ysabeau entrât dans la chambre, mais elle n'était pas juge de cela. Le déploiement de soldats dans l'auberge et la rue prouvait assez que l'on craignait pour la vie de la Grande Maîtresse de France. Elle se retourna vers la princesse.
Votre Altesse permet-elle à Dame Ysabeau d'accomplir sa mission ? Je réponds d'elle comme de moi-même. -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
oyaDans la grande salle du HavreSes yeux brillent a l'évocation d'un repas, depuis des heures déjà son ventre crie de façon très gênante..
Merci Madame, pour ma part je vous serai pour très longtemps reconnaissante si vous me permettez de goûter a tous ces mets dont l’évocation me donne déjà l'eau a la bouche.. permettez aussi que nous vous offrions nos excuses pour tout le désagrément.. rien de ceci n'était prévu, sinon nous vous en aurions avisé.. la nature parfois aime bien se jouer des horaires et des itinéraires..
Oya sourit chaleureusement a la dame qui tenait l'Auberge puis pris place a une table, voyant arriver Naudéas qui demande Dame Céleste elle lui répond aussitôt
Dame Céleste est avec la Princesse dans la chambre, si tu le souhaites, va lui porter, c'est peut-être urgent.. Un autre messager, pour la Princesse cette fois, la nouvelle se répandrait rapidement et les messagers bientôt attendraient en file devant la porte.. Oya fronça les sourcils.. il leur faudra être vigilants.. mais bon ce n'était pas a elle de gérer tout ça.. elle faisait comme les autres.. suivre les ordres, c’est tout ce qu’on lui demandait..
Le repas arrive.. appétissant, un nouveau sourire a la Dame et Oya ne dit plus mot.. trop occuper a déguster enfin un dîner digne de ce nom...
-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
ArmoriaArmoria sourit.
Dame Ysabeau est la bienvenue... Nous nous connaissons de longue date, ou plutôt cela fait longtemps que nous croisons dans l'exercice de ses fonctions.Son regard se posa sur le bureau, où Forrest, le valet, avait soigneusement déposé les missives reçues en tant que GMF pendant sa période d'inconscience. Beaucoup de travail en retard, sans nul doute... Si elle tardait trop à s'y remettre, elle allait s'exténuer à rattraper cela.
-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
MentaigBien sûr ! Comment avait-elle pu l'oublier ? Ysabeau officiait en Bourgogne en tant qu'ambassadrice du Berry depuis si longtemps !
Elle s'effaça pour laisser passer son amie. Se faisant, elle saisit le regard qu'Armoria lançait à la pile de parchemins déposés à son chevet. Elle faillit intervenir, recommander à Armoria de ne pas se lancer à corps perdu dans le travail, et se retint. Inutile de donner un conseil qu'elle-même n'aurait pas suivi, dans la même situation.
Elle avait du mal à quitter la pièce. Un dernier regard à l'enfant, qui s'endormait au sein de sa mère, une dernière révérence, et elle descendit dans la salle commune.