Forum de la mairie de Sancerre RR
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 Mort de Thorin

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Ysabeau
Conseiller municipal
Ysabeau


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MessageSujet: Mort de Thorin   Mort de Thorin EmptyJeu 1 Mai 2008 - 19:04

thorin_ll

[Quelque part sur les routes de la croisade]

Quel belle journée, éclaireur lui et sa troupe était pour la journée. Il salua ses frère et enfourcha Falkore, il se fit accompagner de quelques gardes.

La route jusque Genève était belle et dégagé, mais certain passage était propice aux embuscades. Le soleil à son Zénith qui commençait à chauffer les armures. L’aspirant vidame de vienne, bannière or claquant au vent s’élança au triple gallot…

Quelques heures passèrent, le chemin se déroulait parfaitement. Il allait entrer dans une splendide pleine. Thorin vit alors dans le ciel un rapace décrire des cercles autour de lui. Celui-ci poussa un crie strident. Il le reconnue immédiatement, lui ici se dit-il… Il s’arrêta pour observer les alentours… Il vit au loin un cavalier s’approcher, il reconnue immédiatement les couleurs de celui-ci, c’était Arkin dit Shakka… que faisait il ici… Thorin bien décidé à faire la paix attendit celui-ci… Une fois à porter de voix il dit…

Paix à toi, Arkin, je suis heureux de te voir en ces lieux. Quel bon vent t’amène ici aux abords de la frontière helvète… ?


Thorin souriait, il était heureux de le voir, plein de chose il avait apprit sur lui-même ses derniers temps… Et la paix il voulait faire…
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thorin_ll

Arkin passa à ses côtés et le salua d’un geste. Il ne voulait a priori pas lui parler… Il était tant de continuer, la mission devait absolument être accompli et le Cardinal Camerlingue averti… Thorin donna un coup d’Eperon… Quelques heures passèrent jusqu’au moment arriva au passage dangereux de la route. En effet, le chemin passait par une goulotte dans la montagne et une embuscade à cet endroit était facile à préparer…

La petite troupe entra dans le passage. Mime à l’avant pour protéger son maître comme à son habitude. Suivait Thorin. Le soleil commençait à se coucher et la luminosité baisser dangereusement dans cet endroit escarpé.

Thorin récita le crédo en son fort intérieur, il savait que quelques choses clochaient, mime le sentait aussi. Il n’y avait pas de vent et pas de bruit. Le pas des chevaux raisonnait dans tout le couloir, remplissant le passage de ce silence profond et terrifiant.

Huuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu


Falkore se braqua d’un coup et manqua de désarçonner Thorin qui le maîtrisa et lui parla dans l’oreille. Lui aussi sentait le danger. Thorin scruta l’horizon et derrière lui. Il avait la ranger son étendard et se tenait prêt au combat. Si il devait mourir en ce jour ce serait avec honneur et bravoure. Son cœur battait fort et remplissait sa tête. Le sang montait doucement à son cerveau pour provoquer cet état de transe qui rendait le combattant insensible à la douleur. Tout allait bientôt commencer, il le savait…
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Mime

Le couloir sombre. Falkore qui hennit. Les sens de mime sont en alerte. L’ombre franche sort son arme et se rapproche de son Mäître. Il resser son cillas. La décharge de douleur le prends, ses yeux se révulse, il est prêt à combattre et à mourir pour Thorin, pour l'OCF, pour l'Eglise...


Sortez de vos trous, Lâche,
cria-t-il.

Il est temps de redonner à Sans nom de quoi manger...

Il est prêt à combattre, à ne pas sentir la douleur, à mourir...

Citation :
Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

Dit il sans s'arrêter...
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-Orphée-

Orphée chevauchait près du Chevalier Thorin. Proposé il s'était, pour la sécurité de l'ancien Maistre. Et, ordre avait été reçu d'apporter un message au Cardinal Camerlingue, ainsi, ce message devait arriver. Obéir et Servir, telle était sa devise.

La journée était belle. Le ciel bleu, l'air respirait le printemps. Mais, il avait appris à toujours rester sur ses gardes. L'on était jamais à l'abri, surtout par ces temps.

Sur la route, ils croisèrent le chemin d'Arkin. Il ne conaissait cet homme que de nom, n'ayant pas l'habitude de flâner dans la citadelle, mais certains évènements étaient parvenus jusqu'à l'antre.

Thorin s'approcha de lui. Orphée, ne sachant à quoi s'en tenir, mit discrètement la main sur la poigne de son épée, au cas où.

Mais, Thorin paraissait heureux de le voir. Orphée leur conaissait un différent, mais il semblait absent de la part de Thorin. Peut-être désirait-il faire la paix ?

Malheureusement, Arkin ne jugea point bon de lui retourner la parole. Soit, s'il n'avait point changé, nul temps ne devait être perdu. La mission devait arriver à son terme.

Peu de temps ensuite, il s'enfoncèrent dans un sentier escarpé. Le Soleil baissait, les ténèbres prenaient le dessus sur la lumière. Le silence, vide et froid, créait une athmosphère inquiètante. Son coeur accélérait. Il observa ses comparses, et vit que tous ressentaient la même sensation. Alors, il posa une nouvelle fois sa main sur son épée, prêt à la brandir. La mission devait être accomplie.
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*Sanctus*

Voilà 5 heures que Sanctus cheminait sur les sentiers de montagne en direction de la vallée.

Il avait décidé de partir seul car il avait à récupérer quelques affaires à Genève et notamment le coussin de son chat Platon.

Chemin faisant, il aperçut des hommes qui venaient en sa direction. Il jaugea rapidement les individus. A l'équipement, à la bannière et aux chevaux, se devaient être des croisés égarés en terre helvète. Ils avaient donc perdu la tête ?

L'occasion était cependant belle. Il avait l'avantage du terrain et de la surprise. Il alla se dissimuler derrière un rocher, là où le passage était un peu resserré.

Il prépara sa fronde, sortit son épée et recommanda son âme à Dieu.
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June-

La petite June suivait de près son cousin Thorin. Dès l'annonce de cette mission, elle s'était proposée, elle ne voulait plus rester idiotement chez elle, où on lui interdisait la moitié des missions, et où elle se sentait inutile. Cette fois, aucun de ses frères n'avait été prévenu, et Thorin s'était quelque peu opposé à elle, mais aidée par les dires de son ami Orphée, elle avait finalement réussi à en faire partie.

La journée était magnifique, elle se sentait si bien...

Sur la route, ils croisèrent Arkin. Elle était en retraite lors des incidents, mais par l'intermédiaire des missives de son frère Janus elle avait appris quelques éléments, et fut surprise lorsqu'elle vit son cousin s'approcher de lui si gentiement. Qu'il était bon, d'accepter de faire la paix avec Arkin, malgré tout leurs différents passés ! Dommage que celui-ci ne daigna leur répondre. Si son coeur était encore trop empli de haine pour faire la paix, alors il n'avaient point plus de temps à perdre, on avait dit que le message était d'une importance extrême.

Ils arrivèrent bientôt dans un petit sentier. La nuit se montrait, peu à peu. Malgré sa joie, le silence rompu uniquement par les sabots des chevaux l'inquiétait un peu.

Falkore se braqua. June sursauta, terrorisée un court instant. Si les chevaux sentaient quelque chose, c'est qu'il y avait quelque chose. Mais non, elle ne devait point montrer sa peur se disait elle, sinon, elle passerait encore pour la bonne à rien faire... on la refuserait parce qu'elle avait eu peur d'un cheval... Elle essaya d'arrêter de penser à tout ça, mais pour se rassurer, chanta le credo en son for intérieur.
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Aileron

Le Primus qui s'en va seul ? Pas question de le laisser sans protection. Aileron se décida à le suivre, discrètement. Un chemin de montagne, à parcourir, longuement... S'il avait su, il se serait mieux équipé. Il n'avait emporté, en tout et pour tout, que sa sica. Toujours assez loin du Primus, sans toutefois le perdre de vue, il le vit s'arrêter. Le claquement de sabots de chevaux se faisaient entendre au loin.

Sanctus se cacha derrière un rocher, et Aileron se dépêcha de le rejoindre, le plus silencieusement possible. Il s'accroupit à ses côtés, et, tout bas, s'adressa à lui en souriant.

Alors, le Primus veut garder la gloire pour lui seul ?

Redevenant sérieux, il ajouta.

Combien sont-ils ?
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le_pio_du_95

Les sicaires quittaient la ville les uns après les autres, pour une direction et un objectif connu du Lion de Juda seul, comme toujours. C'est par le secret que les Hommes survivent ; s'ils n'ont plus rien à cacher, ils peuvent mourir, et c'est la base de tant de choses, dont la pudeur. La vie d'une prostituée n'a pas autant de valeur que celle d'une femme de vie moins publique, elle a perdu plus de son secret, voilà tout ...

Mais cette fois-ci, ce n'était pas le secret, mais un rendez-vous qui poussait le primus à quitter la ville sans escorte ni ami pour poursuivre une chimère de plus. C'était aussi le secret, et l'envie de percer celui d'autrui qui poussait Aileron à suivre le Primus, et le Pio à suivre Aileron. Tout acte tient à peu de choses, et nous ne sommes vraiment rien. Un jour nous sommes vivant, un jour nous sommes morts. La vie est comme la peste, elle nous prend pour mieux nous laisser.

Rejoignant les deux déjà derrière leur rocher, le plus silencieusement possible.

- Tu pouvais pas prévenir que t'avais rendez-vous avec des fous, non ? Tu sais que nous adorons t'accompagner dans ce genre de délires qui nous sont communs, et cela fait trop longtemps que je n'ais pas tué quelqu'un, le voir s'effondrer, oui, tuer quelqu'un, le faisant souffrir ... un regard fouau fond des yeux, et une lueur qui remonte des viscères pour se fondre tout entier dans un combat, une danse macabre, oui, combattre ...

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Traviatore

Ne voulant jamais laisser Sanctus seul, foi de sicaire, il avait accompagné Aileron et le Pio partis à sa rencontre. Dans les vallées helvètes, le temps était clément, quelques voyageurs passaient quelquefois dans cette contrée mais des rumeurs laissaient entendre que le Lion de Juda contrôlait certains chemins escarpés voire inaccessibles. Les voyageurs préféraientallonger leurs routes plutôt que prendre le risque de faire mauvaise rencontre. Impossibilité pour des colonnes de soldats de prendre ce circuit sans pour autant devoir marcher les uns derrières les autres et se retrouver en mauvaise posture. Cela explique sans doute qu'ils ne passent jamais par là se dit Traviatore. Mais ce jour là, certains semblait avoir prit le risque..

Curieux comme ce n'est pas possible, ils observaient les hommes en contrebas.. comme allait il opérer? Traviatore se demanda même un moment si le Primus n'allait pas renoncer..étaient-ils plus nombreux que ce que l'on voulait montrer? Calmement il écouta ses frères.
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Ysabeau
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Ysabeau


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MessageSujet: Re: Mort de Thorin   Mort de Thorin EmptyJeu 1 Mai 2008 - 19:08

*Sanctus*

Sanctus avait était surpris de voir arriver ses compagnons. Il lui semblait pourtant être parti seul au matin, et il s'était retourné plusieurs fois pour constater qu'il n'était pas suivi. Décidément, les sicaires étaient pire que ce que les gueux appelle saint Lavabo.

Il leur fit signe des mains selon le code convenu. 4 Franc contre trois.

Le Pio celui de droite, Aileron celui de gauche. Celui qui avait l'air du chef pour lui. Le dernier ? Sa fronde allait s'en charger.

Le Pio avait déjà les yeux injectés de sang, comme à son habitude dans pareil cas.

Au signal ! Chuchota-t-il.

Il saisit son arme de jet, y plaça une belle pierre ronde soigneusement choisie dans la rivière de la Boulasse et qu'il avait gravé d'un petit croissant de lune.

Leurs foutus chevaux avaient senti leur présence. Il fallait passer à l'action.

Il sortit soudain de derrière le rocher, fit tournoyer sa fronde et hurla comme un diable.

Penitentia Agite !
(NDT : Faites Pénitence !)

Il lança le caillou qui fendit l'air pour aller s'abattre lourdement sur le casque d'un des cavaliers.

Schlong !
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Mime

Penitentia Agite !


La pierre du Sicaire traversa le ciel et vint directement percuter la tete de mime entre les deux yeux. Celui-ci s’écroula. Il bascula de son cheval pour choir sur le sol tel une masse. Il se retourna vers thorin et dit…

Pardon Maistre, j’ai échoué…

Du sang sorti de sa bouche et il prononça son dernier soupire.

Ainsi fini Mime d’Eta, l’ombre franche, dans une mort rapide et peut honorable comme fut sa vie de vil serviteur de l’église. Il préférait faire souffrir pour obtenir ce qu’il voulait, pour protéger son Maistre…

Il préférait se faire souffrir et se mutilé plutôt que de s’adonner à la dévotion quotidienne et à l’amour enseigné par Oane…

Oui une piètre mort il eu, et poussière il fut poussière il serait dans quelques jours… Le vent sifflait dans la goulotte, le soleil pénétra dans le font de celle-ci éblouissant les 3 autres francs… Il était temps de combattre pour eux et de protéger leur vie…
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thorin_ll

Thorin assista à la perte de son fidèle serviteur. Il le vit basculer de cheval foudroyé par le projectile. Il l’entendit mourir et prononcé son dernier mot. Une larme à son œil droit coula. Mais il n’était pas temps de se mettre à pleurer. Le message devait arriver à bon port et il était hors de question qu’il meurt en ce jour de printemps.

L’instant d’après, il était temps de se battre. D’un coup d’œil bien dirigé, il distingua ses ennemies, leva son écus, abaissa sa lance et chargea vers eux, en criant.

Pour Aristote et l’OCF, Sus à l’hérétique, mon épée sera tienne…



Falkore s’élança au triple galop et bondit vers les assaillants. Thorin vit alors Sanctus en personne, heureux il était d’enfin pouvoir le combattre… l’heure était enfin venue pour le Sicaire de combattre un ennemie digne de son rang…
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le_pio_du_95

Une jeune demoiselle suivait le groupe, quelques mètres en retrait de Thorin, qui lui ressemblait beaucoup. On eût pu dire sa soeur, bien qu'il y eut une dizaine d'années de différence entre les deux êtres. Les deux auraient tout le temps de chevaucher dans la mort ...

- Penitentia Agite !

Le Primus, comme toujours, criait, se levait, et tuait à distance, comme pour ne pas approcher de trop près ses victimes, de peur de lire la haine dsans leurs yeux mourrants. A l'inverse, le Pio préférait blesser mortellement à distance, puis s'approcher sans danger pour sentir les palpitations du coeur de sa victime accélérer, ralentir, tressauter, puis enfin s'arrêter dans un râle. Le meilleur de l'acte étant bien entendu de sentir le coeur dans sa main, le sang rigolant autour des doigts osseux et allant coaguler sur le sol. Rien ne pouvait égaler ce moment de félicité si intense, mis à part peut-être un traitement plus douloureux, une souillure plus indélicate ...

Le Pio se leva tranquilement, leva son arbalète, visa la jeune fille qui s'approchait, puis tira un carreau directement dans ses viscères. De quoi la plier en deux, et l'empêcher de faire quoi que ce soit sans ressentir une violente douleur. Seuls certains soldats pouvaient encore se battre avec une blessure au ventre si profonde, et ce n'était certainement pas le cas de la jeunette qui semblait à peine seize ans. Mourir si jeune alors que la fin du voyage était en vue, quelle dérision.
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Aileron

Pendant que le Primus dévoilait son habileté à la fronde et que le Pio se déchaînait à coup de carreau d'arbalète sur la jeune fille qui accompagnait le groupe, Aileron s'était discrètement glissé sur le côté, toujours à l'abri des rochers. la disposition du terrain était clairement à l'avantage des sicaires, à condition de bien profiter de l'effet de surprise, ce que Sanctus avait parfaitement fait. Mais maintenant, leurs adversaires étaient prêt à riposter.

Aileron laissa Thorin au Primus, et au moment où l'autre cavalier, Orphée, passait devant lui, il bondit. Sa position était avantageuse, puisqu'il était au-dessus de son ennemi. Il le heurta de plein fouet et les deux protagonistes finirent par terre. Le Fidaïs se releva rapidement et brandit sa sica face à son adversaire qui s'était lui aussi relevé. Désavantage au niveau de l'armement, ça c'était indéniable... Moins de protection, une lame plus courte... Mais Aileron comptait sur sa mobilité et la rapidité de ses réflexes pour terrasser son adversaire.
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*Sanctus*

Sanctus avait sorti son épée dans une main et sa sica dans l'autre. Le court poignard recourbé faisait merveille dans les combats rapproché. Il avait identifié le groupe devant lui. Des Francs ! Et de la pire espèce. L'ancien Grand Maître Thorin était parmi eux. Il était pour lui et on aurait dit que l'autre le savait.

Son oreille avait failli être emporté avec le carreau décoché par le Pio. Toujours aussi avide de sang se dit-il.

Il observa Aileron qui aimait bien le corps à corps et se concentra sur son adversaire.

Thorin ! Tu es un homme loyal bien que du mauvais camp ! Descend de ta monture et viens m'affronter !


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June-

Penitentia Agite !


Ce cri sortit de nul part, mais du même instant, une pierre alla s'écraser sur la tête de Mime, qui chuta instantanément. Le sang coulait de sa bouche. Il devait sans doute être mort.

June en était restée paralysée. Comment un tel homme pouvait périr comme celà ? Voir la mort, en face d'elle, l'avait grandement remué. Elle se rendit compte, de sa stupidité, de croire qu'elle était forte et qu'elle pouvait affronter un ennemi comme elle voulait. Elle se rendit compte, que si des années d'expérience pratique du combat de Mime n'avaient pas suffit à le maintenir en vie, elle n'avait tout simplement aucune chance avec ses modiques séances théoriques et ses piteux entraînements. Et pas que la foy ne serve à rien, mais là, elle ne pourrait pas l'aider beaucoup.

Un carreau sortit de nulle part. Et sans qu'elle comprenne comment, elle se retrouva projettée à terre, le carreau planté dans sa poitrine... Etait-elle idiote, d'avoir failli aux règles les plus élémentaires ? Toujours porter une armure... Mais non, elle avait voulu se battre comme certains de ses frères d'armes, qui jouaient avec la prudence, à se battre sans nulle autre protection que leur cape... Elle portait tout de même une cotte de mailles, mais les mailles en question avaient éclatés sous le choc... Sa poitrine était percée de part en part, son sang coulait, formait une flaque... La douleur était intense...

Trois hommes arrivèrent... Chacun fonça vers un Franc... Un vers Thorin, et June crut entendre le nom de Sanctus... Ainsi c'était lui, le Primus des Lions, et c'était aux Lions, qu'ils devaient cette embuscade... Un autre se jeta sur Orphée... Les deux combats serraient terribles, car si Thorin et Orphée excellaient au combat, celà était sûrement vrai pour leurs adversaires... Mais l'issue du troisième combat, ne ferait aucun doute... Le troisième homme marcha vers elle, une arbalète à la main... C'était à lui qu'elle devait ça... Mais elle était perdue d'avance, son énergie fuyait son corps au même rythme que son sang se derversait au sol... Percée de cette manière, elle était incapable de se relever, le moindre de ses gestes la faisait souffrir... De toute manière, elle aurait été incapable de se servir de l'arc attaché à son dos, elle était tombée dessus, et il devait être brisé en mille morceaux... Quand à sa dague, attachée au pied, vu son état, il ne fallait même pas y penser...

L'homme se rapprochait toujours, la mort avec lui...

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Ysabeau
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Ysabeau


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MessageSujet: Re: Mort de Thorin   Mort de Thorin EmptyJeu 1 Mai 2008 - 19:08

thorin_ll

Falkore sauta au dessus du roché,
l’homme lui faisait face, il vit June tombé, un autre saignement dans
son Coeur… La haine le remplissait, la colère, la rage montaient en
lui… Il écouta…

Thorin ! Tu es un homme loyal bien que du mauvais camp ! Descend de ta monture et viens m'affronter !

Que
ces paroles étaient dures mais juste… Il regarda la situation, un duel
était la seul solution à son salue… il parla la lance bien positionner
vers Sanctus, il n’en ferait qu’une brochette si celui-ci refusais. Il
prit alors la parole…

Sanctus, si j’accepte, moi et mes
hommes si je trépasse auront leur dépouille non souillé pour que nos
proches nous donnent les honneurs qu’on mérite, ma monture, mes armes
tout comme celle de June devront rester là pour mon fils et ses
frères....


En jetant un coup d’œil derrière lui. Il vit Pio
prendre la vie de June et Orphée lui aussi rejoindre le néant. Tel
était la seul demande qu’il avait formulé, il ne ferait aucun doute que
ca vie s’arrêterais dans quelques minutes.
Sans même attendre la
réponse, car Sanctus était un homme d'honneur et respecterais cette
demande il le savait, thorin récita le crédo en descendant de cheval.
Déposa son écu et sa lance. Il retira son casque laissant sa longue
chevelure brune voler au vent. Il était temps… Une caresse sur sa
moustache… Il pria pour le salue de son âme, bientôt il rejoindrait
Lérina et Motarde sur le soleil… Il était temps.

Il dégaina sa
lame. La leva haut et fier comme l’avait fait avant lui ses ancêtres et
frères d’arme. Franc il était, franc il serait dans la mort…

A nous deux, Sanctus….


Il
chargea la lame haute, finissant sa course par un bon et un coup en arc
de cercle qui s’abatis violement en direction du Primus…

-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
le_pio_du_95

Des
quatre soldats, trois d'entre eux semblaient entraînés au combat, dont
l'un mort à terre. Le quatrième, une gamine, éventuellement traînée
ramassée sur une route pour les besoins de l'Eglise, ou de ses
serviteurs, avait bien reçu le carreau qui avait failli emporter
l'oreille du Primus, calé au dernier instant devant l'arbalète. A
quelques centimètres près, et au grand desespoir de Thorin que cela ne
fut pas, c'est la tête que serais partie se ficher dans la poitrine de
la brunette.

Le Pio s'approcha lentement, pendant que Sanctus
plaisantait avec Thorin, et qu'Aileron s'approchait rapidement de son
adversaire, largement à sa mesure. Il remarqua que sa victime, bien que
portant une côte de maille de bonne facture, n'avait pas résisté au
choc, jusqu'à être projetée sur le sol. Le rocher sous son crâne
n'avait rien arrangé à sa santé, mais elle semblait vivante. Du moins
pour le moment, on ne ressort pas vivant de mes mains si je ne l'ais
pas décidé.

Les combattants se mettaient en place, et entamaient
leur danse macabre, dans un léger cliquetis d'armes légères. Le Pio,
certain que sa victime ne pouvait plus rien faire, déposa son arbalète
contre un rocher, sorti sa sica, et s'agenouilla à côté du corps qui
s'accrochait désespérement à la vie. S'approchant lentement de son
visage déjà entâché de sang, il lui murmura avec un plaisir évident et
malsain.

- Comme c'est dommage, mourir si tôt, dans la
splendeur de sa jeunesse, il ne faut jamais suivre sa famille qui s'en
va à la guerre, mais plutôt cultiver son jardin et son amant, c'est le
secret du bonheur. J'admet que tu n'a pas eu de chance, je ne tue plus
par égoïsme de voir des gens heureux alors que je ne le suis pas, mais
parce que j'ais fini par y prendre plaisir ...


Sa voix
traînante était semblable à la vie de la demoiselle qui s'échapait par
sa douce et blanche peau, et le Pio glissa le dos de la lame de sa sica
sous les rein de sa victime, lui caressant les seins, comme pour avoir
un contact des plus intime avec la mort. Un contact intime qui devenait
une drogue, il devenait nécessaire de tuer en faisant souffrir,
s'insinuant au plus profond des femmes au seuil de leur mort, allant
parfois jusqu'à leur saisir le coeur et le broyer lentement entre ses
doigts osseux.

La folie de certains n'avait plus de limites,
et le Pio était de ceux-cis ; il tuait pour son plaisir, prenant sa vie
avec humour et celle des autres avec cynisme. La vie de la jeune fille
n'était plus que le jouet qu'un enfant cajole entre ses mains potelées
avant de le jeter au loin.

- Rassure-toi, tu ne souffrira plus longtemps, tu ne devrait bientôt plus sentir la douleur ...


-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
-Orphée-


Un cri. Une fronde et une arbalète. Le combat n'était pas commencé que deux membres de l'escorte étaient déjà à terre.

La
petite June... Idiote d'avoir voulu venir celle là... Et Mime...
Qu'avait-il fait ? Un grand guerrier, mourir ainsi ? De cette arme
déloyale qu'est la fronde ? On ne pouvait plus rien pour lui, mais la
colère serait la dernière arme d'Orphée... Le maistre, qui affronte
Sanctus... Mais cette lumière qui brille dans ces yeux, c'est celle
qu'il à toujours vu dans les yeux de ceux qui vont rendre leur dernier
souffle... Ainsi avant même d'avoir commencé, le combat était déjà
perdu...

Alors, il galope à toute vitesse vers le Chevalier.
Mais, il repère non loin un autre Lion. Bien décidé à régler ses
comptes, il lui fonce dessus, et le heurte de plein fouet. Ils se
retrouvent tout deux à terre. Son adversaire sort sa sica, et Orphée
son épée, bien plus longue.

Son désavantage est relatif. La
courte lame de l'adversaire lui confère plus d'agilité. Mais, Orphée
lui saute dessus, ne modérant plus ses coups. La colère l'a gagné. Il
se bat, pour l'Ombre qui vient de mourir, pour tout ceux qui sont
morts, et pour lui, car il sait qu'il va mourir aussi. Au bout de
quelques coups parés, son adversaire montre signe de faiblesse.

Orphée
choisit ce moment, pour le tailler en pièces. Il n'a pas vu la feinte.
Dans son mouvement rotatif qui aurait tranché en deux son adversaire,
celui-ci se recule, et n'est entaillé que légèrement au torse. Emporté
par son élan, Orphée chute, et son épée s'en va loin de lui. Il est
perdu. Sans arme, contre un lion... Il attend la mort venir...

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Aileron

Deux
duels à mort. Sanctus contre Thorin. Et lui face à Orphée... Et ce
dernier est loin d'être un amateur. C'est un soldat de l'OCF, entraîné
à tuer sans pitié. Son adversaire se jette furieusement sur lui,
donnant de grands coups d'épée circulaires. Aucun moyen de riposter, la
lame de sa sica est bien trop courte. Juste esquiver, toujours à la
limite, la lame ennemie frôlant parfois ses memebres ou son torse, ou
bien parer de sa sica, chaque coup lui engourdissant le bras jusqu'au
coude.

Aileron commençait à fatiguer, ses gestes devenaient
légèrement plus lents. Il cherchait une faille, le bon moment pour
contre-attaquer, mais en vain. Le Franc paraîssait inépuisable.
Peut-être une solution... Il avait envie d'en finir rapidement, et
porterait sûrement une attaque bien plus violente que les autres à un
moment. C'était à cet instant qu'il faudrait déployer toute son énergie
pour éviter l'assaut et porter immédiatement un contre mortel.


! Son adversaire a levé sa garde et son épée fend l'air à hauteur du
torse d'Aileron pour venir le trancher en deux. Un saut en arrière,
mais la fatigue rend ses réflexes moins rapides, et la pointe de l'épée
déchire sa tunique et trace une entaille de belle longueur sur son
torse. Mais ça en vaut la peine, le Franc a été déséquilibré et son
épée finit par terre à quelques mètres de lui.

Chacun des deux
connaît désormais l'issue du combat, joué à quitte ou double. Le Fidaïs
regarde son adversaire dans les yeux, y lisant une acceptation de la
défaite mais aucune trace de peur. Un guerrier digne, sans doute un des
plus coriaces qu'il ait dû affronter. Aileron s'approche de lui et,
d'un geste vif, tranche de sa sica le passage de son souffle. L'homme
se convulse un instant, puis retombe inerte.

Avant que ses yeux ne se ferment définitivement, Aileron lui murmure.

Passe le bonjour à Aristote de ma part...
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Ysabeau
Conseiller municipal
Ysabeau


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MessageSujet: Re: Mort de Thorin   Mort de Thorin EmptyJeu 1 Mai 2008 - 19:12

*Sanctus*

Sanctus avait vu Thorin mettre pied à terre. L'homme relevait le défi.

Il l'avait entendu prononcer quelques paroles mais n'en avait compris qu'à moitié le sens à cause des cris autour de lui. Peu importait. Ce serait lui ou le croisé.

Son adversaire avait laissé tomber ses armes et dégainé l'épée du fourreau.

Il le vit s'élancer vers lui.

Sanctus préféra l'attendre de pied ferme. Se précipiter sur l'autre était souvent signe de fébrilité. Il serait aisé d'esquiver et de frapper ensuite.


Mais Thorin était rapide. Plus rapide que prévu et le choc fut violent.

Sanctus parvint à parer, mais sa lame et son bras vibrerait rudement.

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thorin_ll


Le coup porter fut violent le Primus tendis son bras, bandât ses muscles sa lame s’interposant. Il se campa sur le sol et résista au choc. Thorin profita de la seconde que le Sicaire utilisa pour se remettre pour faire un mouvement de rotation. Il tourna sur lui-même en guidant son épée. Celle-ci transpersa d’un coup la fesse de son adversaire… Il se remit en garde laissant celui-ci reprendre ses esprits…

Il souriait… Mais savait que le combat serait rude peut être une chance il aurait finalement…


Alors Sanctus, tu as gouté de ma lame ???


Thorin lança sa botte secrète, coup d’estoc latérale, puis mouvement de rotation sur l’épée, celle-ci tomba au sol… Il se fendit alors pour transpercer son adversaire, mais il le fit trop vite, trop fort, sans prendre le temps d’observer celui-ci…

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*Sanctus*


Aaaah ! Bon sang Thorin ! Tu imagines les conséquences du coup ? Que vont dire les belles de Genève ?

Il se ressaisit mais fut à nouveau surpris par les manoeuvres du Francs. Il faisait faire à son épée ce qu'il voulait et en deux ou trois passes, la sienne vola en l'air.

Il ne lui restait plus que sa sica, son arme préférée.

Et il vit son adversaire se fendre brutalement pour le frapper. L'occasion était unique. Il esquiva rapidement sur le côté. Thorin dans sa précipitation fut surpris et déséquilibré. Et aussitôt, il planta la lame de son poignard dans le flanc du croisé qui rugit.

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thorin_ll


Thorin savait qu’il avait fait une erreur, il avait manqué d’humilité dans ce combat, nettement supérieur à son adversaire, il en avait oublié les élémentaires de l’escrime… Il senti la lame de Sanctus lui entrée dans le flanc… Il poussa un cri….

Nonnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnn


Son poumon se vida sans pouvoir se remplir, il sentit du sang dans sa bouche…. Il tomba sèchement au sol, face contre terre… Il prit ses dernières énergies pour se retourner face à son bourot… Il souriait… le sang perlais sur sa joue, sa médaille de chevalier sortie de sa cote de maille comme une offrande… Il n’avait qu’une seul chose en tête. Nayame, … Oui il la reverrait…

Thorin ferma les yeux, il vit la montagne des braves, les papillons et les arcs en ciel, Lerina, Coco et Motarde l’attendait… Il les salua l’âme en paix… Il partir alors ensemble vers les sommets en discutant tranquillement…

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*Sanctus*


Sanctus posa rapidement deux doigts sur la gorge de son adversaire. Il ne sentit pas la palpitation habituelle qui sied à tout être vivant. Il l'avait tué. Il essuya sa lame et vit apparaître un collier et une médaille. Il tira d'un coup sec, la regarda pensif et la mit dans sa besace.

Il se releva et oberva autour de lui. Les siens avaient eu le dessus.

Le Pio était bien entendu en train de s'amuser avec sa victime.

Il siffla.

On dégage d'ici et vite ! Suivez-moi !

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thorin_ll

[La veille]

Thorin avait écrit se parchemin avant de partir, il savait que la mission était périlleuse mais il se devait de l’accepter. En effet, comme les ombres franches l’avaient appris, les lions s’apprêtaient à quitter l’Helvétie. Il était temps d'allé porter l'annonce de l'arriver imminente des croisés au Cardinal Carmelingue, mais surtout le protéger en cas d'attaque contre sa personne...

Il se souvint de son enfance, passé à pécher dans la méditerranée, des cours de religion que lui enseignait le capitaine du bateau alors qu’il n’avait que 10 ans.

Il se souvint de sa traversé de l’empire et de la France, jusque Amien… La il avait élevée des moutons pendant plus de 5 ans…

Il se souvint de son arrivé à Argentan en Alençon et de son début en politique à s’occuper de la confrérie des Forgerons. Mais aussi de son entrée en service à l’Ost Royale puis ensuite sa rencontre avec Jimmy le Sanglant… Ce fut le tournant de la vie du jeune homme. Il entra dans l’ordre des chevaliers francs. Il côtoya son Eminence Pouyss, Lérina, Jimmy, Seigneur, Aluthor, une larme coulait à l’évocation de tous ses frères et amis partie rejoindre le soleil…

Il avait grandi de son adolescence à sa maturité dans l’OCF, il avait donné sa vie entière à l’ordre et à l’église. Il l’avait dirigé en tant que grand Maistre… Un seul regret lui restait de son état de service, ce qu’il avait fait en ce jour du début de l’année, au moment où il avait renié son Escuyer… Oui Arkin n’avait jamais failli. Il ne lui avait même pas laissé la chance de s’expliquer sur son geste, n’avait pas voulu l’écouter…Lui qui arborerais toujours la marque signe de son serment. Oui Thorin le regrettait… Il nota le nom d’Arkin sur un parchemin…

Il se souvint de son arrivé en confédération Helvétique, de Murten, de ses deux mandats à la tête de la ville.

Il se souvint d’accession à la tête de la confédération…

Il se souvint de son mariage avec Morgalex de ses moments de bonheur partager avec elle… De son fils… Godefroy… et du secret… Il nota sur le parchemin le nom de son fils…

Il se souvint de sa rencontre avec Syerry, de cet amitié immédiate de se bonheur à être ensemble à chaque instant, de sa rencontre avec Scarpia pour qui il ressenti la même chose et enfin de la reconstitution de la découverte de leur fraternité… Il nota sur le parchemin le nom de son frère et de sa sœur…

Il se souvint de Saint Claude, de la trahison de Fabulous qui l’avait fait abattre dans le dos et de se moment magique ou il avait repris connaissance la bague du feu grand Maistre dans sa main… Il nota le nom de Scelet sur le parchemin, lui qui s’en voulait toujours de n’avoir pu protéger son Grand Maistre le jour de sa chute…. Il repensa aux événements qui suivirent lors de sa convalescence, le sourire aux lèvres… Oui il s’en souviendrait éternellement… Il pensa alors à la douce Leonessa d’Herve Faye, sa filleul, sa fille spirituelle… elle lui manquait tellement, fâcher à mort il s’était séparé… Il nota le nom de Leonessa sur le parchemin…

Il se souvint de Cologne, de son adoubement et de son entrée en service au prêt de Leg l’Ancien. Il se souvint de la reconnaissance de l’OCF et de la trahison du temple… Il nota sur un parchemin le nom de Leg l’Ancien…

Il se souvint de son voyage à Agen, de son partage philosophique et amicale avec Zoelie… Il nota le nom de Zoelie sur un parchemin…

Il se souvint de Sancerre et de son passage là bas… Puis de son arrivé à Annecy. Il sentit alors son cœur battre, s’emballer, il voyait le visage de Nayame… repensa aux moments passer et sa demande place Aristote et à leurs derniers échange… Il tomba alors en sanglot et fini par écrire son nom sur le parchemin…

Il termina celui-ci par un message d’amour pour ses frères et sœurs de l’ordre et des sanctes armées. Un message d’amour à ses frères Pako, Arakiriman et Mr.Groar… à Pictavius, Kad,… à Sabotin, Acar, Januspaulus, Asphodelle, Honorinae … et enfin à Ingeburge, auquel il demandait pardon de l’avoir si mal juger… Il signa son testament et y apposa son ancien sceau de Grand Maistre… Il le glissa dans une enveloppe, ainsi qu’une autre lettre, il y glissa enfin, le pétale de jasmin en or, ainsi qu’une fine chaine qu’il avait faire pour Nayame. Il scella le tout et inscrivit sur l’enveloppe le mot Testament….

Il savait qu’il avait oublié des noms qu’il n’avait cité tous les noms de ceux qu’il aimait. Mais il ne pouvait en ce jour penser à tout le monde… Il pleurait et alla se coucher…
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MessageSujet: Re: Mort de Thorin   Mort de Thorin EmptyJeu 1 Mai 2008 - 19:17

Godefroy de Ventoux

[Heure présente]

Godefroy, légèrement blessé au cours du combat, arriva au galop auprès de son père... "Non ça ne peut être vrai..." dit le jeune homme. Il observa au loin le groupe adverse s'éloigner. Paniqué, il descendit de monture et accourut auprès le corps.

"Père, non, ne me fait pas ça... Je t'en supplie ne part pas... Pas maintenant, pas aujourd'hui ! Papa, je voulais t'annoncer mes fiancailles... Je voulais t'annoncer que peut être tu deviendrais bientôt grand père..."


Les larmes coulèrent. Une vingtaine d'année, et plus de famille... Godefroy III de Ventoux s'effondra au côté de la silhouette de son père. S'en était trop. Trop.

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januspaulus


Janus suivait sa lance... Lui, Zoélie, Syerry et Hettar... Ils formaient une fière lance franche...

Au loin, ils crurent apercevoir des corps inanimés, et d'autres au dessus, qui avaient l'air de s'enfuir. Serait-ce possible que ces corps inanimés soient le groupe qui était parti en avant ? Non, Seigneur, faites que ce ne soit pas ça...

Ils galopèrent à toute vitesse jusque là. Et ils virent l'horreur... Mime, qui l'avait aidé a faire certains cours, mort, le crâne défoncé, sans doute par une fronde. Orphée, bretteur hors pair qu'il avait connu par hasard, la gorge tranchée, son sang coulait encore.

Mais le pire restait à venir. Le corps de son cousin Thorin inanimé, le flanc percé. Comment deux Ombres et un Chevalier avaient ils pu tous mourir ? Son coeur s'emplit de tristesse à la pensée de son cousin... Ils avaient tant partagés... Et tout se finissait ainsi...

Mais... il y avait une quatrième membre à ce groupe... Janus chercha des yeux, et non... pas ça... Il y courut, à toutes jambes... Pas elle...

Sa soeur, sa petite soeur, sa soeur chérie, gisant à terre, percée par un carreau, baignant dans une flaque de sang... Son visage, taché aussi de sang, déformé par la douleur... Elle avait du mal à respirer, son souffle était bruyant...

Il s'approcha d'elle, s'accroupit devant, lui caressa le visage de ses mains...

June... Petite June... Pourquoi toi... Où est la justice en ce monde ?

Ses yeux s'emplirent de larmes... Sa petite... Il aurait dû être là, il aurait dû veiller sur elle... Il lui avait promis... Mais il n'avait pas tenu sa promesse...

Je suis désolé... Je n'ai pas pu... Je suis désolé...

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June-

Qu'il parte ! Qu'il s'en aille ! Mais par pitié, que tout finisse !

Elle n'en pouvait plus, de cet homme qui se servait d'elle comme d'un jouet, qui prenait plaisir à la voir souffrir... Elle ne pouvait plus... Trop... Trop de souffrance...

Elle lui aurait volontiers craché au visage, mais son état ne le permettait pas. Toute son énergie était employée à la faire respirer, à la faire vivre un peu plus longtemps. Elle était perdue, elle sucomberait, elle le savait. Elle parvint à l'insulter, dans un souffle laborieux.

Sale chien... Espèce de Lion édenté...


La réaction ne se fit pas attendre. Le Lion édenté en question lui asséna un violent coup de poing en pleine figure. Sa tête claqua viollement contre le sol, lui cassant quelques dents du fond au passage.

Elle jeta un coup d'oeil autour d'elle... Non... Impossible... Thorin venait de tomber, transpercé par Sanctus... Plus aucun d'eux n'était debout... Heureusement, il décréta le repli... Son assaillant la laissa se vider de son sang...

Des cavaliers arrivèrent. Elle reconnut son frère qui s'approcha d'elle... Il s'excusa de ne pas être venu à temps... Mais, ce n'était pas sa faute...

Janus... Grand frère... Tu es venu...

Sa fin approchait. Elle ne sentait plus la douleur. Son visage se détendit, des larmes coulèrent de ses yeux. Alors, elle détacha le médaillon attaché à son cou, le seul bijou qu'elle possédait, celui-là même qui prouvait son appartenance aux Ventoux. Elle le tendit vers Janus.

Prends le... En mémoire de moi... Et toi, excuse moi... D'avoir été si idiote...

Son coeur ralentissait... Elle commençait à voir trouble...

Adieu... Je t'aime... Et dis à Jossua et Acar... Que je les aime aussi...

Elle ferma les yeux. Tout s'évanouit. Elle était morte. Ainsi finissait-elle, eut-elle juste le temps de penser.

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Syerry

Son destrier ne fait que piétiner le sol, fringant, alerte aux moindre mouvements. Les rênes en une main, le cuir agrippé sous ses fins doigts, elle calmera sa bête en tirant sèchement vers elle. Le regard d’azur de la jeune Franche, vif et frétillant, suivra les fuyards.

Puis elle tournera le visage vers les membres de sa lance, s’assurant que tous restent bien regrouper. Janus déjà aux côtés de sa soeur cadette. Ses grands yeux fixeront que de corps pendant un court instant. Puis elle ouvre la bouche et laissera couler vivement consignes sans même porter attention à la hierarchie étant sous l'effet d'une vague d'émotions...

Zoélie ! Veillez sur les lieux environnants. Si vous voyez Lions approcher ou purs inconnus, signalez sur le champs !

Hettar. Voyez à nos ombres Franches ....

Puis portant le regard vers les terres à ses devants, un torrent d’émois viendra s’emparer de tout son être. Elle lèvera le menton vers les ciels et un lourd grognement se fera entendre ……

Baissant la tête, scrutera de nouveaux les horizons, les doigts crisperont fermement contre la hampe de sa pertuisane, Aequitas. Sa lance en main, symbole de justice, d'harmonie, d’équilibre, Syerry glissera son poids plume contre le flanc de sa bête et viendra poser pieds au sol.

Ses pas prestent la mèneront là où les couillards venaient de se dissiper. Elle les laissera courir mais gare, qu’ils ne pensent même pas revenir car de nouveau un combat Franc aurait lieu et mort des leurs en suivrait.

Janus agenouillé près de sa jeune sœur. Elle regarde et admire June de longs instants. Chère cousine, fidèle guerrière. Le cœur en la poitrine de Syerry frappait à grands coups contre son armure, les battements résonnaient fortement en sa tête. Elle marchera lentement ayant les corps inanimés des ombres, Mime et Orphée, sous son regard attentionné. Prière elle fit, ses pas ralentissent.

Elle vit son frère ainsi que son filleul. Perles de sang coulaient encore des lèvres de Thorin, inerte il est. Elle sait. Son temps était venu et Aristote venait de l’accueillir. S’approchant de lui et de Godefroy, elle enlèvera son heaume et détachera sa cape laissant glisser au sol le lourd vêtement. Elle posera genoux contre le sol humide tout en s’appuyant à sa fidèle arme. Regardera tendrement le fils de son frère puis baissera les yeux vers son frère de sang. De sa main, bien doucement, elle viendra fermer ses yeux.

Tant de fois elle s’était perdu dans son regard de Chevalier, de Franc, d’homme, de frère.

Thorin … soufflera t’elle de sa voix frêle.

La main menue glissera à sa joue et viendra se poser à son armure. Elle glissera le bout de ses doigts sous la cote de maille afin de ressentir son corps encore bien chaud. Un torse solide, un homme fort il était. La paume de sa main frôlera un brin de parchemin .........

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leg_l_ancien

[Chateau de Bresse]


La distance n'est rien comparé a la vitesse du temps qui passe...

Leg se préparait en sa demeure, pour aller rejoindre son escuyer Thorin.

Bastien de Louhans, Capitaine de la Garde Bressane , qui accompagnait le Chevalier Sénateur et lui servait de protection rapproché au sein des SA avec Thorin , était en train de finir de mettre en place l'équipage du Duc pour partir en croisade contre ces Hérétiques du Lion de Judas.

Leg se sentait en pleine forme, il y retrouverait aussi son frere d'arme le Cardinal Kreuz , avec qui il avait livré moult combat sous le gafanon du Temple.

Leg regarda par la fenêtre, son grison , issu de l'élevage que Kreuz et lui même faisait ensemble .Il regarda le ciel, chargé de nuages, et eu l'impression que ceux-ci semblaient former comme un linceul gris et noir.

Leg secoua la tête comme pour échapper a de mauvais présages. Il savait , lui le vieux combattant que partir en croisade pouvait signifier un aller sans retour, et que rien ni personne ne pouvait affirmer revenir sain de corps et d'esprit.

Il se retourna pour finir de s'apprêter...

C'est alors que Verlan son chambellan, fit irruption dans le cabinet du Duc sans frapper a la porte.

" Votre Excellence, un pigeon vient d'arriver, voici le parchemin qui y était accroché, "

Le Chevalier Sénateur, l'ouvrit en pensant a une communication des SA.

Machinalement ses yeux se posèrent sur le parchemin pour le lire...

Leg ouvrit de grands yeux , se sentit défaillir de désespoir, le souffle lui manquant, et une grande douleur vint le saisir a la gorge.

Il s'accrocha a sa table et se laissa choir sur son fauteuil.

Son bras tomba laissant échapper le parchemin qui tomba doucement telle une feuille en automne, sur le sol .

Leg le regard fixe fut secoué par un spasme. Le Vénérable se mit a pleurer comme un enfant .

Verlan s'approcha de lui pour lui préter main forte.

Leg l'arrêta d'un geste ... " Mon ami Thorin est mort " dit il simplement

Verlan alors se retira doucement pour laisser le Duc tout a sa douleur

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Nayame


*Chez Nayamé*


Depuis quelques jours elle recommencait à se sentir mieux. Les problèmes de ses amis se règlaient au fur et à mesure ainsi que ses propres problèmes.

Cependant une chose la tracassait. Chose à laquelle elle évitait de penser tant bien que mal. Elle savait Syerry et Thorin partis sur les routes pour des causes qui la dépassaient encore. Mais finalement elle comprenait leur choix car ils étaient justes. Elle pensait le moins possible à ce qui pouvait leur arriver. Ne voulait même pas imaginer comment celà pouvait être tant son inquiétude se serrait empiré. Elle préférait prier pour eux et penser que tout irait bien comme ils lui avaient dit, même si elle savait que le danger rodait partout et à chaque instant. Y penser le moins possible...Mais son coeur était inquiet et elle n'y pouvait rien.

Elle était dans son jardin à cueillir quelques fleurs pour en faire un bouquet. Fit un sourire en pensant à Syerry sa nouvelle amie, à sa façon de perdre la tête en pensant à son bien-aimé et de ses rires amusés de constater qu'elles étaient toutes les deux pas si différentes. Et elle pensa à son frêre Thorin qu'elle n'avait même pas pu voir pour lui dire aurevoir et de prendre soin de lui. Il lui manquait terriblement même s'ils se connaissaient que depuis peu. Ils avaient été tous les deux liés très rapidement sans même savoir pourquoi. C'était ainsi.

Elle sentait bien que quelque chose n'allait pas mais préférait se dire qu'elle s'inquiétait pour rien. Pourtant cette sensation de vide intense l'avait bien submerger. Qu'est ce que cela pouvait bien signifier? Elle se rappella qu'elle avait ressenti cela à la mort de son père. Elle secoua la tête se disant qu'elle devrait se concentrer sur ses fleurs au lieu de penser au ressentiment qu'elle avait éprouvé plus tôt et qui n'était surement que de l'inquiétude et rien d'autre.

Elle regarda son bouquet satisfaite et se dirigea vers la maison. C'est alors qu'elle vit un homme à cheval galoper à toute allure et s'arreter net devant elle. Il en descendit en trombe et lui tendit un parchemin. Elle le regarda, surprise de son arrivée quelque peu mouvementée et de son silence. De plus, une seule fois elle avait reçu missive livrée en main propre. C'était lorsque Thorin lui avait écrit bien avant son départ. Etait ce lui à nouveau? Les battements de son coeur s'accéléra. Enfin des nouvelles! Elle le remercia d'un signe de tête et d'un sourire. Mais son silence et son visage crispé rendait l'atmosphère pesante. Elle hésita un instant. Pourquoi tant de précipitation pour une simple lettre? Et si celà était grave?!!!! Elle posa alors les yeux sur les lignes du parchemin et lut lentement. Elle le regarda et lui demanda de remercier Syerry de l'avoir prévenue. Elle entra alors chez elle, déposa indifféremment le bouquet sur la table, prit sa cape et sortit pour aller en direction du lac.

Elle s'installa sous le même arbre où elle l'avait trouvé endormi durant cette ci belle journée de printemps. Elle regarda le paysage comme ils l'avaient fait à son reveil. Ressenti ce vent qui lui donna l'impression qu'il était là, tout près d'elle. Posa son visage dans ses mains et pleura longuement.
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MessageSujet: Re: Mort de Thorin   Mort de Thorin EmptyJeu 1 Mai 2008 - 19:18

pictavius

Pictavius arriva sur les lieux avec une troupe des Saintes Armées. Il était tombé dans une embuscade la veille, il patrouillait, son épée brisée et le corp ensanglanté quand il apperçu quelques hommes. Son corps était balloté par les pas de son destrier, il était presque à l'agonie mais ne pouvait se résoudre à abandonner ce lieu. Son cheval avançait vers un groupe d'hommes en armes, penché sur quelques corps inanimés. Il reconnut le gonfanon des Chevaliers Francs, ses fiers amis.

Le ciel chargé de nuages lourds faisait comme une voute à cette cathédrale sanguinolante, un temple aux guerriers encore en vie. Seuls quelques rayons perçaient cette voute qui paraissait pourtant infranchissable pour s'abattre près de lui. Il regarda machinalement un de ceux là et apperçu le corps du Chevalier Thorin dans une marre de sang. Il n'y avait plus un bruit dans le ressac, on eut cru que la nature s'était arrêté de respirer pour laisser partir vers le soleil les âmes des Chevaliers trépassés au combat.

Pictavius rassembla les quelques forces qui lui restaient pour descendre de son destrier. Il tomba à la renverse et roula sur le sol encore ensanglanté. Il se releva avec l'aide de son épée brisée et s'avança vers le corps de Thorin...

Thorin mon ami, tu as rejoins le Soleil des justes en ce jour empli de peine...

puis il vit ses amis penchés sur d'autres corps et comprit qu'il est était arrivé un drame en ce jour. La fine fleur des Chevaliers Francs et un Aspirant Vidame fauchés par ces maudits hérétiques.

Il décida alors de planter ce qui lui restait de son épée de rage dans un rocher. La lame s'incrusta dans celui-ci, laissant apparaître une croix.

Il posa un genoux et pria...

Puis se relevant il chanta le chant des Chevaliers Francs...



Citation :
Un jour dans la fusillade
Galopant à l'inconnu
Nous marchions en cavalcade
Tu étais mon camarade,
Celui que j'aimais le plus (bis)

2- Un cavalier par bravade
ens le plus résolu
Me porta son estocade
Ce fut toi mon camarade,
Ce fut toi qui la reçut (bis)

3- J'ai vengé l'estafilade
Que ce coup t'avait valu
Mais très tard dans la nuit froide
J'ai pleuré mon camarade,
Près de son corps étendu (bis)

4- Je suis ma route maussade
Et je chevauche sans but
Au hasard d'une embuscade
J'ai perdu mon camarade
Je ne rirai jamais plus (bis)

5- Prince écoute ma ballade
Et mon appel éperdu
Prie le Dieu des cavalcades
De placer mon camarade
A la droite de Christos (bis)

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*Sanctus*

Sanctus s'était replié en boitant bas. Sa fesse le faisait souffrir. Il faudrait qu'il se fasse panser par une belle sicaire se dit-il. Cela donnerait l'occasion à quelques échanges intéressants.

Ses compagnons l'avaient suivi. Ils avaient vu au loin une autre troupe de cavaliers approcher et qui avaient mis pied à terre près des corps.

Le Pio et Aileron semblaient satisfaits. Le premier était couvert de sang. Sanctus ne comprenait pas le désir morbide qui l'animait. Et d'un autre côté il était toujours curieux de voir jusqu'où il pouvait aller.

Tout en continuant sa marche à travers le sentier, ils abordèrent une forêt. Il soupesait dans sa main la médaille qu'il avait prise à Thorin. Il n'éprouvait pas de remord ni de joie. L'indifférence. Il l'avait tué alors qu'il aurait dû l'être. Le Très Haut en avait décidé ainsi.

Ils leur fallait maintenant faire un long détour pour rejoindre Genève, tenter de franchir les défenses des croisés pour pénétrer dans la ville et participer à sa défense. La nuit serait sans doute le meilleur moment.

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Leonessa d'Hervie Faye

[Loin de là en défense de Champagne]


Poussée jusqu'au bout de ses forces la jument galopait après deux hommes de guerre Artésiens qui s'étaient infiltrés jusque là dans le duché. La bête était épuisée et se laissait distancer, la cavalière au désespoir de les rattraper banda rapidement son arc et la flèche pointa dans le crâne d'un des ennemis. Elle le vit s'effondrer et rencontrer la dureté du sol alors que sa monture fuyait . Tournant la tête de coté, Elle aperçu l'un de ses hommes balancer sur sa selle comme un vulgaire pantin. La jeune femme porta son regard au devant elle, l'autre l'ennemi avait pris bien trop d'avance, elle ne le voyait déjà plus. S'approchant du milicien, elle attrapa ses rennes et obligea son destrier à s'arrêter. Leone descendit prestement de Force, exténuée. Sa maîtresse ne pourra plus la pousser plus loin aujourd'hui, puis se tourna vers le jeune homme qui gémit sous la pression de sa main pour chercher son pou. " Dieu de grâce...", soupira la jeune Lieutenant.

Soudain elle sentit son âme s'étreindre, un moment elle était là devant son homme blessé et puis la voici aveuglé, Leone cru entendre un cri lui déchirer l'esprit et se retourna vivement. Rien! Que le désastre d'un tout récent combat. Deux autres de ses miliciens arrivaient. Ils descendirent de monture dans un tourbillon de poussière et se ruèrent sur leur camarade.

- Un milicien: Est il en vie?


Encore troublée, la femme se redressa et regarda longuement celui qui venait de lui parler comme si elle ne le voyait pas. Puis les paroles ayant fait leur chemin jusqu'à son cerveau, elle secoua la tête comme brutalement éveillée.

- Pardon? ... oh heu... Oui oui! Il faut le ramener au camp au plus vite et le panser avant que cela s'aggrave. Toi, occupe toi de lui et Toi viens avec moi. Il nous faut s'occuper du déchet là bas!

Montrant le corps de l'ennemi plus loin. Maintenant , elle avait reprit parfaitement ses esprits et lança ses ordres clairement. Leonessa travailla jusqu'à la nuit avec ses hommes, au milieux d'eux. Depuis qu'elle avait reprit toute sa vie du début, la jeune femme était redevenue e qu'elle avait été avant bien des conflits et des colère. Malgré la guerre elle avait en elle la graine de bonheur qui la rendait son regard émeraude et son sourire aussi chaleureux que le passé. Toujours aussi dure avec elle même et ses hommes mais cela tout homme ou femme militaire se le devait. Leonessa soigna je milicien blessé elle même, se confiant dans sa connaissance des simples plutôt que dans certains médecins char lattant. La blessure n'était pas grave et la jeune femme en remercia le ciel. L'un des hommes présent vint auprès d'elle et lui posa une main sur l'épaule lui mandant d'aller se reposer car le lendemain un autre jour de défense se lèverait. Il veillerait, lui sur son camarade.

Dans la nuit noire, elle sortit donc pour rejoindre sa chambre mais elle sentit plus qu'elle n'entendit le tremblement de la terre annonçant l'arrivée d'un cavalier. Par réflexe elle s'écarta et mis la main sur son bâton au cas, elle devrait faucher la monture. Le cavalier qui arrivait portait une torche qui éclairait sa livré de messager et elle reconnu le symbole de son écusson, elle ne pouvait l'ignorer. Oh non! Elle ne le pouvait. L'homme arriva à vive allure et s'arrêta justement devant le camp qui était sous sa responsabilité. Leonessa s'approcha à grand pas et toussa pour ne pas surprendre le jeune garçon qui s'était risqué jusqu'ici pour une raison qui lui échappait encore.

- Que Dieu soit avec toi mon garçon! Que vient faire un homme de nostre cher Maîstre Thorin icelieu?


La jeune femme n'avait dans sa voix aucun ressentiment. Elle avait eu d'autres préoccupations depuis et la passé étant le passé... Leone était simplement redevenue la noble jeune femme qui s'accrochait à ses valeurs plus qu'à la haine d'un lointain ressentiment. Etrangement de voir ce garçon aux couleur des Ventoux lui ravit le coeur et attisa sa curiosité. Mais elle perçu le sombre apparat que le garçon montrait. Il posa ses yeux triste sur elle. Leonessa d'Hervie Faye plongea son regard dans le sien, si jeune et l'encouragea à parler. Il regarda l'uniforme de la femme puis détailla son visage comme si on lui avait bien d'écrit à qui il devait s'adresser. Et le regard sinople de Leone sembla le persuader.

- Le Garçon: Lieutenant Leonessa d'Hervie Faye? Celle que l'on appelle l'Ardente Foi?
Leone hocha la tête. Peu de monde connaissait ce code. Ce ne pouvait être que Thorin. Je crains de n'être le bienvenue par le message que je porte auprès de vous. Ce dit message étant une nouvelle de mort et non de vie.

Il lui tendit alors un rouleau, un rouleau parmi d'autres parchemin qu'il portait. Leone reconnu là qu'il faisait la tournée de bien des terres et serrant les rennes, reprit le chemin inverse. Le Lieutenant entra dans ses appartements et déroula le parchemin. Un seul mot lui sauta aux yeux.

- Mort..., murmura t-elle.

Elle ferma les yeux ne sachant pas exactement se qu'elle éprouvait. " Oh Dieu... Mon précieux Père! Oublis ses fautes et les miennes." pria t-elle en silence pour la paix de l'âme. Puis elle déposa le parchemin près des cartes et autre parchemins qui s'étalaient sur son plan de travail et s'écroula exténuée sur sa paillasse.


Dernière édition par Ysabeau le Jeu 1 Mai 2008 - 19:26, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Mort de Thorin   Mort de Thorin EmptyJeu 1 Mai 2008 - 19:19

jontas

[Sur le chemin de Genève]

Jontas était en route en direction de Genève avec ses hommes. Ils avançaient calmement tandis que l'ensemble des armées croisés étaient non loin derrière. Ils pouvaient d'ailleurs voir au loin la poussière que ces dernières faisaient voler à leur passage. Se retournant en direction de son escouade, il donna quelques instructions avant de se décider à avancer quelque peu tout seul, histoire de songer au futur.

Alors qu'il avançait doucement, il aperçut au loin les couleurs des Chevaliers Francs. Souriant et s'approchant, il chercha du regard une connaissance, mais ce ne fut point le cas. Il s'approcha d'un Franc et lui demanda si il savait où se trouvait Thorin, son vieil ami. Ce dernier lui désigna un regroupement de soldats un peu plus loin. Le guerrier vieillissant le remercia et lança son cheval en avant en direction de Thorin.

C'est donc un sourire aux lèvres qu'il alla à leur rencontre et qu'il dit en sautant de son cheval.

Pax vobisc...

Le Baron s'arrêta net, son visage blêmit alors qu'il reconnaissait au sol une silhouette qu'il avait tant vu debout. Il vit également deux autres corps de chaque côté et sa tête se mit à tourner. Il chancela sur place, devant s'appuyer sur le flanc de son cheval pour ne pas tomber à la renverse.

Regardant autour de lui sans voir, il s'assit au sol, ses jambes ne supportant plus son propre poids.

Co... Com... Comment est-ce possible ?

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scarpia

[En la Basilique Sainte-Concorde de Berne]

Monseigneur Scarpia, agenouillé dans la Basilique, dans une Helvétie plongé en plein chaos rappelant les premiers jours du monde, apprit la triste nouvelle du trépas de son bien-aîmé Frère...

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Zoélie

Le soir tombait sur la campagne. Un vent frais se levait. On devinait que bientôt il se transformerait en vent glacial. Déja les oiseaux volaient en rond au-dessus des corps meurtris, ensanglantés, défigurés.

La scène était odieuse. 4 Morts ! June, Mime, Orphée et puis, et puis... Thorin.

Tous hommes et femme de courage, guerriers solides et fidèles à leur foy qui venaient de périr par la main des soudards hétérodoxes. L'Ordre des Chevaliers Francs était en peine, en deuil, en colère. Les regards se faisaient durs sous la douleur et les larmes.

Il serait bien long à venir le temps du pardon...

Zoélie restait plus loin, raide et droite sur sa monture, surveillant les alentours, les yeux rivés sur le chemin par où les autres s'étaient enfuis. Elle sentait monter en elle une envie de faire partir son cheval au grand galop, de rattraper ces hommes et de faire tourner son épée pour couper des têtes, des bras, des jambes.

La fureur qui montait en elle lui laissait le temps de ne pas penser à la mort de ses amis...de son ami. Elle ne voulait pas voir le corps de Thorin, ses yeux fermés, le sang sur ses vêtements, la mort en lui. De toute son âme, elle refusait l'idée même de sa mort, elle ne pouvait pas, ne voulait pas le savoir. Pas lui, non pas lui !

Et puis, enfin, les larmes coulèrent... Enfin, elle sentit la douleur immense, intense. Elle fit partir sa jument d'un coup de talon et commença à parcourir en rondes incessantes les abords de ce lieu de combat.

Elle s'en revint enfin près de Syerry, Godefroy, Janus, Pictavius, Hettar...Le capitaine Jontas qui tremblait de douleur tout près d'eux.Tous unis, tous frères.

Il nous faut enlever les corps, les faire mener en notre chapelle, et élever ici une croix qui porte la mémoire, pour toujours, à la vue de tous les hommes. Son regard se fit d'acier, sa voix ne tremblait pas.

La bataille de Genève ne fait que commencer. Que le Très Haut nous accompagne et que tremblent les infidèles !


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max69lyon


Le fraîchement nommé aspirant vidame de Vienne avait galopé depuis sa ville. Il était encore sur les routes de Flandres lorsque l’appel à la croisade était tombé. Faisant diligence, il ne s’était reposé qu’une nuit en Vienne, juste assez pour faire des provisions pour le voyage, et pour troquer son bon vieux cheval de voyage contre un destrier, moins sur mais plus fringuant.

Depuis cinq jours, il n’avait cessé d’avancer, jours et nuits, dormant très peu, mangeant la plupart du temps en selle…Du galop dans la vallée du Rhône, il avait du adopter une allure plus modeste en abordant les Alpes.

Le matin même, il avait franchi Annecy, ne s’attardant pas. A peine le temps de faire une pause pour se réveiller en s’aspergeant de l’eau fraîche du lac, et il était reparti.

La nuit tombait, il était rompu de fatigue, mais il savait Genève proche. Ce soir, il dormirait dans une tente, au milieu de ses frères croisés. En chemin, les rumeurs lui avaient rapporté qu’un premier assaut victorieux avait été lancé par Rome, mais il voulait voir de ses yeux. Peu avant, il avait doublé une troupe en arme.

Il était perdu dans ses pensées lorsqu’il aborda une passe qui heurta son attention. De chaque côté, deux hauts murs de roche s’élevaient en s’écartant très légèrement, et un peu plus loin, la gorge virait, de sorte que l’on ne voyait pas sa fin. Machinalement, il tira sur les rênes de sa monture, l’arrêtant, et sa main droite descendit sur la poignée de sa longue lame pour vérifier que le fer coulissait bien dans son fourreau de cuir. Rassuré à ce propos, il dégagea le bouclier qui pendait dans son dos, pour parer à toute éventualité. Il tendit l’oreille un instant, cru entendre des voix et un galop. Son visage se ferma, il affermit son assise sur la selle et sa prise sur les rênes et tira complètement sa lame.

Après un dernier regard derrière lui, il se remit en route au pas, tous les sens en alerte.

Il arriva rapidement au virage. Les voix se faisaient plus nettes.

Tout d’un coup, il vit. Il vit des corps, au sol, des soldats blessés, d’autres agenouillés près d’eux, et une cavalière en armes qui tournait avec obsession autour de la macabre scène.

Il fallut peu de temps au Seigneur de Moins pour reconnaître les armes et les étendards de l’Ordre des Francs et des Sanctes Armées. Un drame s’était joué là. Le cœur battant, il talonna son cheval, rengainant sa lame pour éviter toute confusion. Les soldats levèrent la tête vers lui, portant la main à leurs armes pour ceux qui étaient encore en état de le faire, mais se ravisèrent en avisant les armes du diocèse de Vienne sur le nouvel arrivant.

Le cœur de celui-ci se serra lorsqu’il reconnut à terre l’étendard de l’archevêché de Vienne. Il gisait, brisé, aux côtés d’un corps sans vie devant lequel étaient agenouillé plusieurs personnes.

Sautant de selle, Max se précipita vers eux et eut le souffle coupé quand il connut l’homme gisant là. Le vidame de Vienne, Thorin, n’était plus. Les yeux de l’aspirant lieutenant restèrent secs, mais le souffle lui manqua. Il l’avait connu peu avant, lorsqu’il avait fait son entrée à la garde. Les deux hommes n’avaient pas eu le loisir de beaucoup se connaître, mais ils en étaient rapidement venus à s’estimer. Silencieusement, Max pria pour le salut de l’âme du chevalier et se signa. Levant les yeux, il reconnut devant lui le Maréchal Pictavius, d’Embrun. Il s’aperçut alors que celui-ci saignait abondamment. Il n’osa briser son recueillement, mais ne put s’empêcher de penser qu’il fallait rejoindre le campement croisé. Ils étaient peu nombreux, et très vulnérables à une éventuelle attaque.

Heureusement, la cavalière approcha et se chargea de briser le pesant silence :

Il nous faut enlever les corps, les faire mener en notre chapelle, et élever ici une croix qui porte la mémoire, pour toujours, à la vue de tous les hommes.

Max leva les yeux vers elle, et, se relevant, ne put qu’approuver. S’approchant d’elle, il murmura, la voix brisée et un peu rauque:

Max de Mions, aspirant lieutenant du diocèse de Vienne. Il nous faut gagner au plus vite le camp croisé, Monseigneur Pictavius est grièvement touché. Emmenons les morts et les blessés, nous reviendrons tantôt dresser là une croix et graver dessus ce qu’il se passa.

Reculant d’un pas, Max posa son regard sur les autres hommes présents. Tous étaient brisés, perdus. Les Francs et la Garde étaient en deuil.

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Hettar

Hettar écouta les ordres de Syerry, la hiérarchie ne comptait plus en ce temps d'urgence.

Citation :
Hettar. Voyez à nos ombres Franches ....

Il descendit de Tempête et mis pied a terre, lance a la main et épée au fourreau il marcha vers les corps. De dure combat avait eu lieu et le paysage était assombri par le sang et les corps. Il rejoignit ceux de ses frères d'armes .

Une fois a hauteur des corps il se pencha, il reconnu Mime et Orphée, il ne les avait croisées que quelques fois. Déposant sa lance , gardant sa main au pommeau de son épée, il vit que le combat avait eu raison d'eux. Il ferma les yeux un moment et pria en silence. Toi, le Très- Haut, il ont combattu en ton nom, garde leur une place digne d'eux et veille sur eux , comme il veillerons sur nous ici bas.....

Il se retourna vers Syerry.....Il est trop tard, ils ont tous deux rendus leur derniers souffles. Mais Aristote veille sur eux maintenant.

Voyant Syerry penché, il reconnu le corps inanimé de Thorin....son parrain...il le reconnu a son armure étincelante .....Il senti une faiblesse dans ses jambes, mais il se ressaisi, Aristote en a choisi ainsi.....Tu était un grand chevalier, mais ton souffle s'est éteint au combat.Ton nom sera a toujours en nos mémoire... Il ferma les yeux a nouveau et pensa aux premières rencontre avec Thorin...il laissa coulé une larme et se redressa, leva regard au ciel..... Mon mentor et parrain tu as été , je tacherai d'être a la hauteur de tes attentes


Dernière édition par Ysabeau le Jeu 1 Mai 2008 - 19:28, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Mort de Thorin   Mort de Thorin EmptyJeu 1 Mai 2008 - 19:20

schmitt

mes freres , fils du très haut , vous qui priez Aristote et Christos

relisez le livre des vertu et vous saurez que vos actes seront punie par le très haut.... la lune vous attend si vous ne vous reppentisez pas


Citation :
Chapitre 5 : Le roi du péché

Cela dura des semaines et des mois. La débauche des humains n’avait plus de limites. Plus aucun, alors, n’avait la moindre intention de travailler. La violence et le stupre était leur pain quotidien. Les greniers furent jetés à bas et tous se battirent pour récupérer le plus possible de denrées. Ils ne voulaient plus que s’abandonner à leur excès pour les choses matérielles.

Tous se méfiaient les uns des autres. Le moindre prétexte était bon pour recommencer leur ode à la violence. Lorsque l’un, poussé par la gourmandise, enviait les nourritures que l’autre possédait et tentait de le lui dérober, l’autre, poussé par l’avarice, répondait par la violence. Plus personne ne se parlait, sinon en se menaçant et en s’insultant.

Les hommes et les femmes ne regardèrent plus vers les étoiles. Le péché avait prit le contrôle de leur vie. Ils avaient oublié jusqu’à l’existence même de Dieu et ne ressentaient plus son amour. Ils n’aimaient plus que les plaisirs malsains du péché. Sans Oane pour la leur rappeler, la vertu fut oubliée et le vice fut élevé sur le piédestal de leur détestable vie.

Leur seul interlocuteur était la créature à laquelle Dieu n’avait pas donné de nom. Elle exultait de bonheur, pensant avoir enfin démontré au Très Haut que sa réponse était la bonne et que celle d’Oane était fausse. Selon elle, le fort devait dominer le faible et le faible se soumettre au fort. Elle niait la puissance de l’amour comme sens de la vie et détestait Oane pour la pureté de sa foi.

Elle fut la seule à s’être rappelé qu’il avait été enterré au centre de la cité. Pour le défier, elle alla sur sa tombe et en renversa la pierre tombale. Elle déterra le cadavre d’Oane et dansa une nuit entière, piétinant son corps, en chantant sa joie d’avoir détruit son oeuvre. Tout autour d’elle, la ville était en flammes, alors que les humains se battaient, se violaient, se tuaient et se torturaient mutuellement. L’heure de son triomphe semblait être venu pour la créature que Dieu n’avait pas nommé.

Elle alla dans les mines récupérer ce dont elle avait besoin pour se forger sa couronne de reine de la Création. Elle était faite d’or, d’argent, de diamant, de rubis, d’émeraudes et de tout ce qu’on pouvait trouver de plus précieux au monde. Son poids témoignait de l’orgueil et de la haine envers les hommes et les femmes qu’avait développé la créature que Dieu n’avait pas nommé. Et celle-ci était la seule à lever les yeux au ciel, mais c’était pour afficher son sourire de triomphe envers Celui dont elle attendait l’aveu d’échec.

Alors, Dieu voulu donner une grande leçon à ces humains, qui l’avaient trahis. Le ciel se fit noir au-dessus de la communauté et les vents soufflèrent avec force. Il leur dit: “Alors que je vous ai donné mon amour, vous vous en êtes détournés, préférant écouter les paroles de la créature à laquelle je n’ai pas donné de nom. Vous avez préféré vous abandonner aux plaisirs matériels plutôt que de me rendre grâce.”

Il ajouta: “J’ai créé pour vous un lieu appelé Enfer, que j’ai disposé dans la lune, où les pires d’entre vous connaîtront une éternité de tourments pour les punir de leurs péchés. Dans sept jours, votre cité sera engloutie dans les flammes. Et ceux qui y seront restés passeront l’éternité en Enfer. Cependant, Je suis magnanime, et ceux d’entre vous qui sauront faire pénitence passeront l’éternité dans le soleil, où se trouve le Paradis.”


je vous laisse a vos reflexion , mais pensez a votre vie après que le très haut vous ait rappelez


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sabotin


Avec le maréchal Scelet chevauchant près de lui et tenant en réserve sa garde, sabotin arrivait sur les lieux du drame que les ombres lui avaient signalé. Il découvrit la triste scène et comprit en regardant les visages blêmes qu’il était déjà trop tard et que Thorin venait de rendre son dernier soupir .

De nombreux corps étaient étendus autour de lui, l’ordre venait de payer un lourd tribu pour cette croisade et perdait le plus emblématique des siens.

Que faire ? accepter cette terrible réalité ? Ouvrir grands les bras et son cœur ?

Sabotin était indigné épouvanté par ce qu’il voyait. D’un effort furieux il descendit de cheval et se diirgea vers le corps de thorin soigneusement étendu, donnant encore l’illusion de la vie ; Il lui prit les mains et les pressait comme une tenaille, mais elles étaient déjà froides, et ses beaux yeux de héros étaient déjà fermés. A genoux à côté de lui il poussa un cri de désespoir :

- thorin, thorin ! mon ami tu es mort en soldat, ce monde est si mauvais…paix éternelle à toi mon frère


Il se releva la gorge serrée, les larmes coulant dans le coin de ses yeux essayant d’avoir de l’une ou l’autre personne présente un vague espoir…une explication. Les regards étaient humides, les lèvres muettes.

Il s’approcha de syerry et la serra dans ces bras, elle tenait dans sa main une enveloppe, c’était le testament de Thorin. Avec son accord il en prit rapidement connaissance et le déposa en un lieu sûr

Il passa ensuite près de Zoélie et la serra contre lui, cachant ses larmes. Il présenta ses condoléances à Godefroy, ainsi qu’à Janus, salua la mine défaite Pictavius, Jontas, Hettar et Max.

Le cœur affreusement meurtrit il se dirigea vers son cheval et sortit de longues couvertures de laine des sacs et les étendit sur les corps inanimés dont certains étaient terriblement mutilés. Il se sentait dépassé par les évènements. Humblement il accepta l’épreuve. Les mains jointes il récita une prière les lèvres à peine desserrées :

Citation :
-Fier Thorin, si pur,

Tombé plein d’espérances,
Je t’aime et te salue,
Va sous tant de ténèbres retrouver la lumière,
Le très Haut t’a rappelé à lui,
Beau prince sous les armes
Comme un héros d’Homère,
Prie pour nous Thorin
Gloire à ta mort
Tu as été couronné en cette terre d’hérétiques en martyre
Entre dans la vie éternelle
Amen


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arakiriman

[Duché du Chablais]

La journée avait été longue. En effet, toute la matinée avait été consacrée à faire la garde des frontières de son duché. Ses terres jouxtant la ville de Genève, il était de son devoir d'assurer à la Savoie et la bonne ville d'Annecy, une défense au quotidien.

Le Lac avait toujours permit une certaine stabilité entre les deux terres, mais aujourd'hui le CHablais etait une terre appartenant à une croisée mais surtout à une inquisitrice de la Très Sainte Eglise.

Elle avait ensuite tout l'aprés midi, tentait de trouver un moyen d'apprivisionnement en pain des armées croisés qui avec les félonies du maire de Genève pourrait dans une quarantaine de jours, bien que bien apres la population de sa propre ville, se retrouver sans nourriture.

Le retour au chateau se fit plus qu'a la tombée de la nuit. Les animaux dans les paturages profitaient au contraire des hommes de la pénombre pour dormir. La cour etait assez calme, juste perturbée par la clameur venant de la salle des gardes et des cliquetis des hommes d'armes sur les solides remparts.

Regardant ses hommes, elle se sentit fière de leur loyauté qui fut longue à obtenir mais aujourd'hui totale. Plus rien ne comptait plus que leur sécurité, et elle comprenait maintenant à chaque fois l'angoisse de son frere de sang. Elle était heureuse d'avoir nommer quatres seigneurs.

Leur connaissance de l'art militaire avaient été un grand secours pour aider à la concrétisation de la barrière humaine à la frontière. Ses yeux se fermaient, elle avait de plus en plus de mal à tenir sur sa selle. Mais elle était maintenant chevalier teutonique et elle ne devait pas montrer cette faiblesse si petite.

Alors qu'elle allait se glisser de sa selle pour confier Noireaude à son palefrenier, un messager sortit des coisines où il avait du se sustenter en attendant son arrivée.

Soupirant pensant encore à une de ces missives de menaces de morts ou de reexplication de ce qu'elle se devait de faire, alors que beaucoup oubliait qu'elle était tout de meme seneschall et beaucoup d'infos venait d'elle, elle tendit la main apres avoir repris son assiette sur la selle.

Le sceau lui fit froncer les sourcils. Que lui voulait il bien alors qu'elle le verrait demain. En l'ouvrant elle fut pris d'une violente sueur. Cela ne ressemblait en rien cette facon d'écrire.

Un léger cri de désarroi venue du fond de son coeur, et brusquement, elle se sentit partir.

Mon Dieu la duchesse se sent mal !!!!

Laurentine, la cuisinière sortit à ce cri du majordome. Voyant la jeune femme au sol dans les bras du capitaine de sa garde, elle prit les choses en main. Les hommes n'étaient capables de rien devant une femme au plus mal.

Capitaine, menez sa Grasce dans ses appartements, puis se trouvant vers un des petits pages, allez demander aux cuisines de l'eau chaude et des draps propres pour en faire des compresses.


Les gens du chateau prenaient les choses en main. Le capitaine délicatement souleva sa suzeraine, regardant ses longs cils refermés sur ses yeux qui toute la journée n'avait pas arretaient de scruter tout pour tout controler. Il avait été surpris par sa force physique pour supporter tout ca. Lui meme était harrassé. Mais il ne comprenait toujours pas ce brusque malaise. Regardant son lieutenant, il lui fit signe d'aller s'occuper des hommes, puis monta dans le petit palais vers les appartements ducaux.

Posant la jeune femme pour la confier aux soins des femmes, il prit dans ses doigts toujours crispés, la lettre et sortant de la pièce commenca à lire. Au fur et à mesure de la lecture, il palit comprenant brusquement la grande douleur qui avait foudroyé ce petit bout de femme qui a 18 ans en supportait déjà trop.

Descendant rapidement sur les remparts, il fit mettre en berne toutes les couleurs flottant sur le chateau et les yeux tournés vers les fenetres des appartements de sa suzeraine fit une rapide prière pour qu'elle puisse se remettre un jour de ce drame qui l'a frappé au plus mauvais moment.

suite ici : http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=315216&postdays=0&postorder=asc&start=60



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decnop


Decnop apprit la nouvelle funeste. Il savait que le guerre faisait des victimes. Mais il n'aurait jamais cru que Thorin serait parmi celles-ci

-Aristote, Christos, accueillez dans votre infinie bonté, Thorin, votre fidele serviteur. Qu'il repose en paix


Decnop eut aussi une pensée emue pour sa famille

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shakka

Arkin avait continué sa route et n'avait pas relevé cette ultime confrontation avec le chevalier.

Peut etre aurait il vu,peut etre aurait il pu...

Le vent lui amenait maintenant la sombre mélopée du cor de trépas.

Bien au loin,il avait vu...

Les lions,les Francs,la poussière...Puis le silence.la bannière Azur au sol.

Il avait sérré le pommeau de son épée si fort qu'il s'en était écorché les mains.

Assis sur son cheval,il voyait maintenant la garde et la troupe.

Les pigeons,du lieu même s'envolaient en tous sens,porteurs de la nouvelle.

Arkin capuchonna son faucon.

Lassé des affres du destin.Il s'appuya sur sa selle.

La puisssance et la gloire sont elle si peu de choses.Thorin s'était défendu jusqu'au dernier coup et personne n'eut parié sur le vainqueur...

Arkin bouillait de voir l'impensable...Thorin avait trépassé.

Il ne s'expliquerai plus...

Devant l'attroupement,Arkin ne voulu point apparaitre.

Il avait du mal à l'admettre mais la rage le submergeait.

Il fit faire demi tour à sa monture,rendant hommage au chevalier.Du combattant au combattant.

Depuis le service à ce jour...

Maudissant le Lion qui le croisa avant lui.

Il n'y à pas de guerre juste mais des rédemptions certainement.

La mort était l'une d'elle.

Il avaient été amenés à s'opposer et leurs accrochages nombreux.

Cet evenement boulversait l'ordre des choses...

Djinn le cheval d'Arkin rua en hennissant si fort que le son se propageait dans la vallée.

Arkin talonna et fila vers la route...

Il ne parlerai plus de Thorin et achevait sa quète de justice envers son ancien maitre.


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leboulby


Siriussam sortant de sa longue retraite apprit la triste nouvelle

Mon cher Cousin est mort ;

j'avais du mal à croire mon frère

mais mon cher cousin est mort .

Puisses tu reposer en paix Thorin.

Un homme bon a rejoint le seigneur

le ciel entouré d'hommes de coeur.

essaya de se renseigner sur les circonstances de sa mort,

l'amertume de la vengeance a du mal à disparaitre


Dernière édition par Ysabeau le Jeu 1 Mai 2008 - 19:31, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Mort de Thorin   Mort de Thorin EmptyJeu 1 Mai 2008 - 19:20

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neocor

Le vieillard arriva enfin sur place... l'endroit ne laissait pas voir
qu'il avait été le théatre d'un combat d'une violence inouie... Le
souffle court, à bout de forces, Neocor vit tous ses frères et soeurs
présents et muets... Il alla se recueillir auprès de son Frère Thorin,
mort au combat, pour Aristote et Christos, pour l'OCF...

Il s'agenouille, sort son Sainct Chrème et l'applique sur le front du
cadavre... puis chante un Credo qui resonne dans l'espace comme un
chant d'espoir mêlé de mélancolie... le voilà maintenant qui s'approche
de ses amis et les serre dans ses bras, les yeux embués...

Cette mort doit nous servir d'exemple, elle traduit parfaitement ce qu'est
notre engagement à tous, mourir pour le Très Haut, laisser sa vie au
moment où il le faut... Thorin est déjà dans le Paradis Solaire, il ne
peut en être autrement.


Je crois qu'il nous appartient de donner à sa dépouille une sépulture décente. Nous devons l'emmener
chez nous, à la Citadelle afin que ses funérailles aient lieu dans le
respect du Dogme... nous devrons nous relayer, porter notre Frère avec
précaution, à bras, jusqu'à ce que nous arrivions à quelque demeure où
l'on accepte de nous prêter un attelage..
.

Je suis pour l'heure épuisé et ne pourrait vous être d'un grand secours... Je vous le demande avec grand amour, sachant que ce sera un honneur pour
vous... Soulevez notre Frère avec précaution et partons, la nuit
approche...


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Hettar

Hettar voyant ses frères mort au combat ne savait que faire...Il avait
remarquer son parrain dans les bras de Syerry. Entendant les paroles de
son frère Neocor, il pris la parole.
Je souhaiterais porter mon parrain et mentor Thorin...mon cheval est a sa disposition
et je marcherai a ces côtés. Que sa dépouille si tous en son d'accord
sois porté par mon fidèle ami Tempête...je veillerai sur sa dépouille
et la ramènerai en nostre citadelle
.

Il baissa la tête un instant , pensant ...priant en lui même.

Et que nos frères tomber recoivent une sépulture qui leur reviens , digne de leur noms et fière membre de l'OCF.


Hettar se ressaisi un moment et regarda le ciel , une larme coula sur sa joue et sourit.....Veillez sur nous mes amis.

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Tomos de Murten


À Berne...


- Mesdames et messieurs, ceci ne peut plus continuer!


Le parlementaire Tomos haranguait la Chambre. Une Chambre maintenant à
moitié vide, l'autre moitié étant partie se battre contre les croisés.
Le président Atila lui-même était parti, ainsi que la plupart des
parlementaires les plus actifs au sein de l'Assemblée. Tomos se sentait
seul. Il laissait de grands discours entre les gradins, mais ils
semblaient résonner dans le vide. La guerre semblait avoir saper tout
énergie du Parlement d'Helvétie. Énergie qui, pour commencer, était
déjà bien faible.

- La guerre est en train de ravager
Genève! Notre peuple et les Saintes Armées se meurt à petit feu dans ce
conflit inutile et stupide! Nous...


La porte de la Chambre s'ouvrit d'un grand coup. Un des gardes du Parlement entra précipitament. Ne voyant pas le président, et étant donné qu'on n'avait pas élu ni de vice-président ni de porte-parole, le soldat décida tout bonnement de se diriger vers l'actuel orateur. Tomos reçut ainsi le message, parvenant d'urgence de Genève.

Décachetant la lettre, Tomos déplia la geuille, et se mit à la lire. Il lut, et lut encore, au milieu d'une assemblée chuchotante mais somme toute
silencieuse. Il déposa enfin le parchemin. Un soupir d'exténuation et
de tristesse échappa de ses lèvres. Il était fatigué de la guerre.
Fatigué de voir ces gens se jeter avec joie dans le jeu des hautes
instances de tout ceci. Fatigué d'entendre que ces gens se faisaient
éviscérés inutilement par d'autres gens comme eux. Fatigué de
n'entendre que chaos et conflit. Comment tout ceci aurait-il pu arriver
aussi rapidement?

- Mesdames et messieurs les parlementaires, je me vois contraint d'interrompre cette assemblée pour vous avertir que je partirais à l'instant pour Genève. Il s'est passé... quelque chose... bref, je me dois d'y aller.

Il laissa la lettre à la personne voisine, qui commença alors à la lire à
voix haute. Tomos, cependant, était déjà sorti en coup de vent.

- Qu'on me selle un cheval!

Quelques jours plus tard, aux environs de Genève...

Le soir tombait. Heureusement que l'été s'en venait! La soirée aurait été
trop froide, sinon. Elle était fraîche, cependant, mais d'une fraîcheur
agréable, vivifiante. Tomos se plut à imaginer que tout allait bien,
que le monde était parfait. Il voyait les fleurs qui commençait à
pousser, les feuilles qui bourgeonnait, quelques oiseaux qui
chantait... C'était magique, ou presque...

La nuit engouffra peu à peu les alentours. Tomos s'inquiéta. Il n'était jamais
venu ici. Et s'il se perdait? Mais il voyait au loin les lumières de
Genève. Il ne pouvait pas se perdre, car il avait de quoi s'orienter.
Cependant, il se savait en terrain dangereux. La guerre n'est et ne
sera jamais un jeu. N'importe qui pouvait l'abattre: croisé, helvète,
même un animal sauvage.

Le cheval écumait. Tomos l'avait poussé à bout, ceci afin de parvenir le plus rapidement possible à destination. Il n'était pas passé par Genève. Personne, hormis ceux et celles qui avaient écouté au Parlement, ne savait qu'il était ici. De toute façon, il était doutable que les citoyens helvètes
l'aurait reconnu; son nom ne brillait pas tout particulièrement.
Le camp croisé n'était plus qu'à une heure ou deux. Il fallait se presser.
Le cheval et son cavalier avancèrent dans les bois, incertains de ce
qui allait se passer...


Dernière édition par Ysabeau le Ven 2 Mai 2008 - 10:36, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Mort de Thorin   Mort de Thorin EmptyJeu 1 Mai 2008 - 19:21

Henki

Henki sortait à peine de sa retraite quand il apprit la terrible nouvelle, son cousin mort, tué au combat par un lion de juda.Une tragédie à nul autre pareil pour la famille de Ventoux.Le jeune homme savais garder son calme mais cet fois la une vague de haine le submergea un court instant, souvenir d'un passé violent aboli dont certaines traces restaient encore présente.Il reprit le dessus sur ses pulsions et son envie de tuer, son oeuvre à Morat était plus importante pour l'instant qu'une froide vengeance mais tout de même moins que d'honorer la mémoire de son cousin, il prépara alors son départ vers Genève pour se receuillir sur la dépouille de son parent.

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Tomos de Murten

Tomos arriva enfin au camp des chevaliers francs. Leurs sentinelles s'empressèrent de lui barrer la route.

- Holà! Je viens en paix rendre un dernier hommage au chevalier Thorin. Me laisseriez-vous passer?

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sabotin

Les francs délimitèrent rapidement un campement provisoire où tout s’était figé. L’âcre odeur du carnage flottait encore, un vent froid se plaignait en murmurant dans les étendards

Le Grand Maîstre était resté à genoux près du corps de Thorin jusqu’à l’arrivée de Neocor et d’Hettar

Une sanglante bataille a été livrée; perdue ou gagnée, tout était redevenu calme maintenant; mais combien de braves à leur tour ne s'éveilleront plus ou ne se réveilleront demain que d'en l'au delà.!

Sabotin ramassa l’épée de Thorin qui était restée à quelques pieds de son corps, il baissa la tête et se mordit les lèvres. Le cheval de Thorin près de lui avec son sabot battait la terre, et les étriers sur les flancs sonnaient dans le vide.

Sabotin observait Neocor donner le dernier sacrement à son frère avec d’infinies efforts puis autorisa Hettar à transporter le corps vers le campement des croisés. Il fallait également s’occuper des ombres qui gisaient là et qui semblaient plongées dans un profond sommeil.

- Mes frères je suggère de quitter cet endroit et de transporter les victimes vers le campement des croisés où nous dresserons une chapelle ardente. Puis dès que nous serons entièrement libres de nos mouvements nous formerons un convoi spécial vers la citadelle franche.

Soudain une voix s’adressant aux gardes vint interrompre la levée des corps . Le Grand Maistre se dirigea vers l’entrée du campement provisoire et n’eut aucune difficulté à reconnaître Tomos. Il fit signe aux chevaliers de baisser les lances et les arcs et s’approcha de lui :

- Bonjour Tomos, ne crains rien de la part de la garde franche, je vais demander au convoi de s’immobiliser le temps qu’il faudra afin que tu puisses rendre un hommage à notre frère Thorin. Suis moi, je t’accompagne…

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Tomos de Murten

Tomos suivit Sabotin. Fort heureusement, celui-ci se trouvait sur place, sinon Tomos aurait un peu douté de pouvoir sortir libre du campement franc. La méfiance était courant ces derniers temps. Qui croire? Qui ne pas croire? Telle était la question du moment.

Les gardes avaient déposé le corps de Thorin ainsi que des autres victimes à l'abri d'une large tente. À l'intérieur, le silence régnait. Seul quelques torches surélevées piquées dans le sol éclairait l'endroit. Tomos, en voyant les corps, se surprit alors à prier, en silence, chose qu'il ne faisait que très rarement. Il avait depuis longtemps perdu foi en toute intervention divine, mais là, paradoxalement, il arrivait que celle-ci reprenne pendant quelques secondes.

Les morts, étrangement, irradient une beauté mystérieuse, étrange, telle la lune qui se lève le soir. Quel pitié que ces gens, encore jeunes et vigoureux, quittent tant avant l'âge! Que le destin était cruel...

Tomos se retourna vers Sabotin, toujours derrière lui:

- N'y a-t-il rien que je puisse faire pour vous?

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sabotin

Sabotin attendit près de Tomos et le remercia pour sa sollicitude. Les corps étaient recouverts par de grandes couvertures de laine, mais le voyage risquait de prendre plusieurs jours avant d’arriver à la citadelle. Bien qu’au sein de l’ordre on ne manquait de rien en particulier , sabotin appréciait à sa juste valeur le geste de Tomos en ces moments troublés :

- Nous ne manquons de rien en particulier Tomos, je te remercie pour nous venir en aide. Ce dont nous avons le plus besoin en réalité, c’est des prières, des prières pour la paix.. une paix fondatrice d'un nouvel espoir pour cette région. D’ailleurs la mort de Thorin que nous regrettons tous amèrement, nous délivre un grand message d’humilité et de fraternité, suffisamment fort pour que tous les hommes de bonne volonté unissent leurs efforts pour une paix universelle…


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Tomos de Murten

- La paix est encore loin, mais gardez espoir.

Tomos retourna vers son cheval, qu'il enfourcha promptement.

- Au revoir! Et continuez à espérer!


Le cheval passa les limites du camp, et Tomos s'en fut vers Berne et sa Murten bien-aimée. Il avait encore beaucoup de travail.

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Syerry

[quelques heures plutôt sur les lieux d'attaque entre Francs et Lions]

Dans un coin ombragé du campement provisoire, Syerry était restée immobile à scruter le va et vient de tout ceux qui viendront porter respect. Hochements de tête en signe de salut seront offerts aux visages fort connus, bien familiers. Mais dans un silence elle restera. De prier les yeux bien grands ouverts, méditation nécessaire.

Son regard miroitant que sa mer bleue, restera fixé aux dépouilles. Son souffle était lent et pénible et aucune larmes se vit verser. Vidée de toute énergie, elle est, mais une fois le credo récité bien bas, le cher père Neocor ayant prononcé le dernier sacrement, le petit bout de femme se laissera guider par ses pas hors de la tente.

Elle inspire profondément mais l’air est nauséabonde. Ses poumons râleront sous la présence de cette odeur néfaste laissée par les Lions. Elle grognera en expirant lourdement. Resserrant son arme entre ses doigts, elle marchera tout en laissant sa lance toquer contre le sol. De faire les cents pas, d’attendre de prendre la route afin de mener son frère, sa cousine, les ombres vers lieux de repos.

Le Grand Maistre eut parlé. Il est grand temps de quitter cet endroit et de transporter les victimes vers le campement des croisés puis dès que possible vers la citadelle franche …

D'un pas franc, se dirigera vers les membres de sa lance et d'une voix déterminée se prononcera, machoires néanmoins serrées ...

Que l'on rapatrie les corps à dos de nos bêtes. Que tous soient prêt pour le départ !


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Hettar

Le Grand Maistre et Syerry avait parlés, le temps était aux prières et au pensées.

C'est le coeur lourd qu'il souleva le corps emmitouflé de Thorin, il le déposa sur le dos de Tempête . Ramassa sa lance et prit les brides.

Se retournant vers Syerry et le Grand Maistre....Je suis prêt a prendre la route, il regarda une dernière fois le champs de bataille , laissant paraitre une larme et marcha vers le campement des Francs.

Il regarda ses frères qui marchait a ses cotés, leur visage meurtri par la peine, les yeux vide sentiments. La journée s'annoncait longue malgré le soleil qui berçait les cieux. Le chemins qui souvrait devant nous semblait nous indiquer le chemin. Personne ne parlait, le silence était de rigueur pour nos frères tomber.

Quelques heures avait passée , et a l'horizon s'élevait la pointe des tentes du campement des Francs. nous avançâmes d'un pas lent jusqu'à voir le campement en lui même.

Mes frères, nous voici arriver
, je me dirigeai vers la tente qui servirait de refuge pour le corps de Thorin et alla le déposer a l'intérieur. Que le Très-Haut veille sur toi mon ami. Je sorti et vit mes frères et soeurs portés les dépouilles a leur tour vers la tente.

Il se retourna et laissa la place au gens réunis dans le campements.

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sabotin

Loin de là, sur les « Grandes terres » l’invincible citadelle franche s’apprêtait à recevoir les corps du Chevalier Thorin, de June, de Mine et d’Orphée.

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