Chez Ilona, N° 03, Rempart des aristoteliciens (Astaroth)

Citoyen d'Honneur Nombre de messages : 616 Date d'inscription : 06/05/2009

Pacalister sortit, après une ferme poignée de main avec Astaroth, et s'éloigna, heureux de cette entrevue. Le maire était une homme solide, vaillant et honnête. Sancerre était en de bonnes mains...

Steffy devait préparer son nouvel article dans le canard au Sancerre. Elle devait trouver une recette originale pour égayer les papilles des lecteurs. Elle avait bien quelques idées en tête mais cherchait désespérément une recette estivale. Elle avait remis la main sur son fameux coffret de bois qu'elle avait ramené de Rennes, lors de son déménagement, et qui devait contenir les recettes de famille.Enfin, c'est ce qu'elle pensait qu'il pouvait contenir. La serrure était toujours coincée, personne n'avait jusqu'alors réussi à l'ouvrir.
Elle cherchait une bonne âme et se dit que seul un forgeron pourrait en venir à bout.
Réfléchissant quelques instants, elle se rappela qu'Asta, son ami, était forgeron. Elle arriva devant sa porte, le coffret dans les mains, puis toqua à la porte. Elle espéra le trouver là, il avait tant de travail avec la mairie, qu'il ne devait être que très peu chez lui.

Astaroth était dans sa forge. Il travaillait à la conception d'un medaillon en or fin. Pourquoi un medaillon? Allez savoir, lui même ne comprennait pas sa demarche. Il fut troublé au millieu de la nuit par un songe, dont le souvenir se disperça immediatement à son reveil. Mais l'nvi de faire ce medaillon etait plus fort que lui. Des son entré dan la forge, il s'affera à nettoyer cette couche de poussière qui s'accumulait depuis son entrée à la mairie. Le temps de forger ne lui était plus permit. Puis il se mit à la conception de plusieur moulle afin de recevoir cet or qui serait l'enveloppe principale de son medaillon. Ciseaux à bois, rabot, pointerolle, tous ces outils lui passèrent dans les mains pour confectionner de moulle. Il passa plusieurs heures dessus, prennant même le temps de graver dans le moulle des formes, des courbes de façon minucieuse. Le temps passait et deja le matin était bien avancé. Les rayons de soleil perçaient a travers ses fenêtres et eclairaient la forge. Lorsqu'il eut fini la conception des deux partie de son moulle, il alla chercher une pepite d'or. Il passa de sa forge et passa à sa demeure et se dirigea vers la cheminée. La il prit un coffret et srtit de celui ci une pepite qu'il avait, autrefois, ramassé dans la mine. Il prit cette pepite entre son pouce et l'index et l'examina. Pas de trace de roche, d'impurté en exterieur, cette pepite semblait parfait. Il l'empoigna fortement et se retourna pour passer à sa forge.
A ce même moment, quelqu'un frappa trois fois à sa porte. Il tenta de reconnaitre qui aurait put frapper chez lui. Ysa? non, elle frappe que deux coups habituellement et surtout elle a dut partir a Noirlc pour qelques jours... Terry alors, elle frappe trois coups d'habitude, mais c'est impossible, aux dernières nouvelles, elle se trouvait en Lyonnais Dauphiné. Mais qui alors aurait put frapper chez lui.
Il se presenta devant la porte, remit son foulard sur la tête pour la presentation et ouvrit doucement, passant un oeil observateur au travers de l'ouverture avant de l'ouvrir completement. Steffy était devant chez lui.

Tiens donc, quelle bonne surprise. Vas y entre, ne te fais pas prier, depuis le temps que je te propose de venir.

Il apperçut un coffret quelle portait de ses deux mains. Mais n'y pretta pas plus attention que ça à part plaisanter la dessus

Un cadeau!! pour moi!! fallait pas te donner cette peine Steffy

Elle semblait perturbée de se trouver dans la maison d'Astaroth, mais qu'est ce qui pouvait bien la pousser à venr chez lui en milieu de matinée. Il tenta de la mettre à l'aise en lui proposantde s'assoir autour de la grande table et lui proposant de se debarasser de ce qu'elle portant en le posant sur la même table.

Tout en patientant devant la porte, Steffy jetait quelques coups d'œil à droite et à gauche. C'était pour elle la première fois qu'elle se rendait chez Asta, elle ne savait pas s'il serait disponible pour l'aider.
Elle entendit, à travers la porte, des pas qui se rapprochait. Elle se recula d'un pas, pour ne pas avoir l'air d'écouter à travers le bois.
Asta lui ouvrit et l'accueillit chaleureusement.

Bonjour Asta.
Cette boite, un cadeau ? Euh, en fait, non.
Je te la donnerais bien tu sais, mais j'ai plutôt un service à te demander.

Elle se sentit un peu gênée. Elle n'avait réfléchit qu'en venant avec ce coffret, Asta l'aurait pris comme un cadeau. C'est vrai que cela semblait logique, pauvre Steffy, quelle gourde.
Asta l'invita à entrer, elle franchit le pas de la porte et se retrouva au milieu d'une grande pièce qui semblait contenir le passé de son hôte.
Elle ne savait à présent plus trop où regarder. Elle qui était si curieuse, avait envie de poser plein de questions. Elle se mordit les lèvres pour retenir tous les mots qui voulaient s'échapper de sa bouche.
Après quelques instants, elle se rappela qu'elle n'était pas seule dans la pièce, elle se retourna vers Asta qu'il l'invitait à s'assoir.
Elle prit place sur une des chaises et posa son coffret sur la table.

Asta, ça m'ennuie de venir te déranger. Tu dois déjà avoir beaucoup de travail. D'ailleurs, tu sembles fatigué.
En plus, je viens pour te demander de m'aider. Vraiment, ça me gène.

Je ne sais pas si tu as un peu de temps, mais je voudrais que tu examines un peu la serrure de ce coffret. Voilà maintenant plusieurs mois que j'essaie l'ouvrir, et personne n'a réussi. Tu connais ma curiosité, je meurs d'envie de savoir ce qu'il contient.

Sachant Asta lui aussi curieux, elle voulait le prendre par les sentiments pour obtenir de l'aide.

En plus, tu es forgeron, c'est pour ça que je m'adresse à toi. Les serrures ne doivent pas avoir de secret pour toi.
Tu sais, ce coffret doit renfermer les secrets de ma famille, dont je ne sais rien. Enfin, si un jour tu as le temps, il faudrait que je te raconte un peu d'où je viens.

Steffy tournait et retournait le coffret, posé devant elle sur la table. Elle était nerveuse à l'idée de ce qu'elle pourrait découvrir à l'intérieur. Il semblait un peu trop grand pour ne contenir que les recettes de cuisine.

Un petit moment se passa avant qu'elle se decide à prendre place. Ses yeux se portaient de tout coté. Sa maison devait l'impressionner? Il ne voyait pas pourquoi. Une maison simple, poussièreuse, remplis de bibelots recolté à droite et à gauche. Des souvenirs de ses amis passés, de son oncle, de son long voyage de l'année dernière. Rien de bien impressionnant à ses yeux.
Elle lui expliqua son problème.Il deposa la pepite d'or qu'il avait gardé n main et il s'approcha de l'objet en question ou son regard se porta furtivement sur un motif inscrit dans le bois de ce coffret pour se perdre au niveau de la serrure de cette boite. Réalisant ce qu'il venait de voir, il retourna hativement la boite pour observer le motif. Il resta troublé, figé. Ces yeux ne quittaient plus la boite. Il resta un petit moment ainsi, ses mains de part et d'autre de la boites, les yeux fixes avant de sortirent quelques paroles.

Ou as tu trouvé cela? Dis moi ou tu as trouvé cela...

Il prit un ton froid avec elle. Comme s'il lui reprochait quelques chose, mais il en était tout autre. Il se retourna vers elle

C'est tres important Steffy, ou as tu trouvé ce coffret?

Il se rendit compte qu'il agressait verbalement Steffy alors que la n'etait pas son desir. Mais cette boite lui faisait ressurgir des fantomes du passé. Il changea de ton, s'excusa aupres d'elle et redeposa la boite. Il se retourna, se dirrigea vers la cheminée et prit la boite dans laquelle il avait prit la pepite. Il l'emmena devant de Steffy et la posa juste à coté de son coffret.

Vois tu Steffy, ce motif sur ta boite c'est comme un blason. Les familles comme la mienne qui ont servit un noble lors de guerre ce sont vu attribué une sorte d'écusson. Ce motif donc sur ton coffret, c'est le symbole de ma famille. A l'époque, mon père servait sous l'ancien duc du Berry, il y a une vingtaine d'année de ça, et bien avant. Il c'est vu remettre cette insigne par le duc lui même qui le remercia de l'avoir soutenue et aider à repousser l'ennemi. Une chevalière lui a été remise, portant ce symbole mais il est mort au combat avec cette chevalière et elle a été reprise par le Duc lui même selon les dires de mon oncle.

Il reprit sa respiration. Il ne savait pas trop comment se comporter. De l'exitation? de l'angoisse? de la peur? le même coffret que le sien, juste en face de lui, à coté de son propre coffret. Il se tourna vers Steffy

Ators tu comprends pourquoi c'est impotant pour moi? S'il te plait dit moi ou as tu eut ce coffret? Je t'ecoute. Comme tu le vois, je suis pret à écouter ton histoire attentivement.

Il rest en face d'elle attendant impatiement sa reponce

Steffy, son coffret entre les mains, voyait qu'Asta avait changé de tête. Il semblait plus que troublé.
Il commençait même à s'énerver sur elle. Elle n'y comprenait plus rien. Elle se mit à trembler, l'ambiance devenait glacial, et pourtant, il ne faisait pas froid.
Pourquoi un si petit coffret pouvait apporter tant de questions ?
Elle le vit aller vers la cheminée et prendre une boite. Il la posa à coté de son coffret.
Elle fut troublée par la similitude des inscriptions. Elle n'avait jamais vraiment porté attention au blason. Elle s'était tellement focalisée par le contenu qu'elle n'avait pas remarqué le reste.

D'une voix tremblante, elle essaya du mieux qu'elle put d'expliquer l'origine de ce coffret.

Alors, tu sais que je viens de Rennes.
Là bas, j'ai été élevé par des nonnes, dans un petit couvent. Quand j'y suis entrée, je n'étais qu'une toute petite fille. Mes parents m'y ont déposé alors que je n'avais que deux ans.
Je n'avais que très peu de biens, un peu de linge, et ce coffret. Les nonnes avaient gardé tous cela pendant mon enfance. Malheureusement, elles ont égaré la clé, et ne m'ont remis ce coffret qu'à mes 16 ans, lorsque j'ai quitté le couvent pour m'installer à Rennes.
Avec ce coffret, elles m'ont seulement expliquée que ce bien me venait de ma famille, et que c'était la seule chose qui me restait d'eux.
J'ai demandé, à maintes reprises, mes origines, mon histoire avant mes deux premières années. Mais je n'ai eu aucune réponse.
J'espérais trouver dans ce coffret les réponses sur mon passé.
Tu sais Asta, je ne sais pas qui je suis. Je ne sais rien de moi.

Steffy, troublée par les paroles d'Asta, puis par les révélations qu'elle venait de faire, sentie une larme coulée sur sa joue. Elle avait tant de questions sans réponses depuis des années et voilà que maintenant elle se retrouvait avec un deuxième coffret semblable au sien.

Voilà en quelques mots mon histoire Asta. Je ne vais pas beaucoup te renseigner, je ne sais pas grand chose de moi.
Ce que j'espérai en ouvrant ce coffret, c'est avoir des réponses justement.
Ce que je comprends encore moins maintenant, c'est que nous avons le même coffret.
Le tien vient de ta famille, et le mien vient de la mienne, je n'y comprend plus rien.

Steffy ne savait plus quoi penser, mais n'espérait qu'une chose, savoir.

Ses paroles le troublaient. D'autant que la larme qu'elle laissa échaper ne le laissa pas de marbre. Il lui essuya avec son doigt. Il reflechit un instant. Son histoire de couvent, sa recherche innespérée, toute sa vie n'était basé que sur des interrogations. Des interrogations que peut etre les reponces se trouvaient dans son coffret. Il prit son propre coffret et l'ouvrit devant elle.

Comme tu le vois, le miens ne comporte rien d'interessant pour toi. Jusqu'a tout à l'heure, il contenait cette pepite d'or

Il lui designa la pepite qu'il avait posé sur la table

Le mien n'a pas besoin de clé, il est ouvet et l'a toujours été. Par contre le tiens. Je pourrai me charger de l'ouvrir, immediatement, mais le veux tu réelement.

Il prit le coffret de Steffy et le plaça bien face à elle avec delicatesse. Maintenant plusieurs questions lui passaient par la têtes. Le concernant, mais la concernant elle aussi. Qui est elle réelement. Lui il savait qui il était et ne c'etait jamais posé de questions. Sa mère morte en lui donnant vie, son père mort au combat quand il avait cinq ans, sa longue enfance, seule dans la rue a se debrouiller par lui même, voler pour manger, dormir en forêt sous quelques branchages pour le tenir au chaud les nuits d'hiver. Même si elle avait vécut en couvant, sa vie n'était pas bien rose non plus. Vivre sans passé, c'est un peu vivre sans présent. Il revint sur le coffret

Mon passé n'est pas tres glorieux Steffy, j'ai volé, brigander, tout ça pour vivre. Mais je sais tout demes origines. Je te pleinds Steffy. Vivre sans passé est lourd.

Steffy. Ton coffret contient ton passé. Tiens tu réelement à voir ce qui s'y trouve? Une fois que je l'aurai ouvert, tu ne pourra plus revenir en arrière.

Il prefera se taire sur ce qu'il recentait. Lui aussi commençait a avoir peur de ce coffret.

Le regard de Steffy ne quittait plus le coffret. De brefs instants, elle regardait Asta, l'écoutait.
Tout devenait confus dans sa tête, elle ne savait plus si elle avait envie que la serrure soit débloquée.
Elle avait écouter ce qu'Asta lui racontait de son passé. Il n'avait pas eu une enfance joyeuse, lui non plus.
Chez les nonnes, ce n'était pas gai tous les jours. Entre les corvées et les prières, il ne restait guère de temps pour les rires. Toutes les journées se suivaient et étaient semblables les unes aux autres.
Elle y avait appris les bases de la cuisine, du ménage, tout ce dont une femme à besoin de savoir. Elle avait reçu un peu d'enseignement qui lui permettait maintenant de savoir lire, écrire et compter. Ce privilège, elle en était fière, mais ne répondait pas à tous ses doutes.

Asta, je ne sais plus s'il faut l'ouvrir. J'ai peur maintenant. Je ne me rendais pas compte de l'importance du contenu.

Steffy reprit sa respiration. L'émotion devenait si forte, elle était bouleversée.

Mais si nous ne l'ouvrons pas, nous ne saurons jamais.
Je ne connaitrais pas d'où je viens, et nous ne saurons pas pourquoi nous avons les mêmes coffrets.

Le coffret à nouveau entre ses mains, elle le fixa. Plus elle y pensait, plus elle voulait découvrir ce qu'il renfermait.

Asta, ouvres le.
Si je ne me décide pas maintenant; il ne sera jamais ouvert, et je m'en voudrais toute ma vie.

Les mots étaient sortis de sa bouche, elle se surprit elle même de ce qu'elle venait de dire. Mais il fallait se résoudre à apprendre la vérité. Elle avait besoin de connaitre son passé pour pouvoir avancer dans sa vie actuelle.

Asta, ouvres le.
Si je ne me décide pas maintenant, il ne sera jamais ouvert, et je m'en voudrais toute ma vie.

Les mots prononcés, Astaroth se retourna. Lui aussi était decidé de decouvrir le contenu de ce coffret. Mais cela l'intriguait également. Il fit signe à Steffy de se lever en lui tendant la main. Pour lui se signe amicale était le seul soutient qu'il pouvez lui offrir, une main chaleureuse pour l'aider à franchir cette rude étape.

Viens, suis moi

Elle se leva et ensemble passèrent du salon à la forge. Il y faisait chaud. Il se presenta devant son atelier. Il prit la main de Steffy et lui mit un outil dans la main. Son marteau. Ce marteau là qui a servit à sertir une amethyste sur la garde de l'épée d'Ysabeau. Ce marteau qui forgea la nouvelle lame d'épée de Joie. Ce marteau que son oncle lui avait donner le premier jour ou il allait apprendre à forger. Bref, ce marteau si precieux que personne d'autre que lui n'a tenu était dans les mains de son amie. Quant à lui, il prit sa pointerolle et la positionna sur le bois en face du loquet fermé au dessus de la serrure. Ce loquet même qui depuis des mois empeche Steff d'en connaitre plus sur son passé. L'émotion des deux était immence. Le plaisir mais à la fois la peur de decouvrir ce que cachait ce coffret était intense. Il leva les yeux et regarda Steffy dans le blanc de ses yeux.

C'est quand tu veux

Quand elle veut. Elle seule avait maintenant son passé à la porté de sa main. Un passé tant recherché se trouvait devant elle. Il n'y avait plus qu'un geste à faire et son passé allait lui etre révélé. Mais Astaroth n'allait pas rester en reste. Lui aussi était persuader que ce coffret renfermerai peut etre un secret de son père. Une goutte de sueur glissa le long d sa joue. Cette emotion mais à la fois cette tension autour du coffret le rendait nerveux. Il fixa Steffy intensement, attendant qu'elle se dicide à ouvrir les portes de son passé.

Un simple coffret amenait tant d'interrogations, tant de doutes. Steffy et Asta étaient restés de longues minutes à l'observer, avant de prendre une grande décision, celle de l'ouvrir et de découvrir son contenu.
Tous deux appréhendaient ce qu'ils allaient y apprendre. Steffy craignait qu'elle ne soit vide, ou ne contienne que des choses futiles, n'ayant aucune importance à ses yeux.
Asta invita Steffy à se lever, ils partirent vers la forge. Elle découvrit le lieu, la chaleur l'envahit. Elle se sentait déjà mal avant, ses jambes tremblait. Une grande bouffée de chaleur l'envahit. Les odeurs étaient fortes et lui emplissaient le nez.
Elle prit appui sur l'établi, où étaient rangés de nombreux outils. Elle n'en connaissait pas l'utilité et se dit qu'enfin, elle aurait de quoi venir à bout de cette serrure qui lui résistait depuis tant de temps.
Asta lui tendit un marteau, certaine un très vieil outil. Il semblait chargé d'histoire, le manche était un peu usé, signe d'avoir servi de nombreuses fois. Elle le prit, avec l'envie de donner un grand coup sur le coffret, pour donner fin à cette curiosité qui la rongeait.
Elle se ressaisit car elle ne voulait pas non plus briser ce bien si précieux qui était la dernière trace de sa famille.
Elle regarda Asta, qui avait dans la main un outil qu'elle ne connaissait pas. Il le mit au niveau de la serrure. Il ne restait plus à Steffy de donner un coup de marteau pour ouvrir le coffret.

Asta, je risque de te donner un coup sur les mains. Tu sais à quel point je suis gauche.
Je vais essayer de faire de mon mieux.

Elle se pencha vers le coffret, commença à donner un petit coup de marteau.Celui-ci, trop faible, ne libéra pas la serrure. Les mains d'Asta avaient aussi été épargnées.
D'un geste vif, elle donna un coup plus fort. La serrure céda dans un grand fracas.
Son passé était maintenant à portée de ses mains. Il ne lui restait plus qu'à faire basculer le couvercle pour découvrir ce que sa famille lui avait laissé.
Elle reposa le marteau, ramassa les petits morceaux de serrure éclatés qui s'étaient dispersés sur l'établi d'Asta. Elle les reposa en un petit tas et leva les yeux vers Asta.

Asta, j'aimerais ouvrir ce coffret dans ta maison, j'ai chaud ici. Et je crois avoir besoin de m'assoir, je me sens tremblante.
Tu sais, c'est beaucoup d'émotions tout ça.

Elle espérait bien qu'Asta approuve son idée. Elle ne voulait pas rester debout pour découvrir le contenu, avec toutes les révélations qu'elle pourrait apprendre.

Dans un grand fracas, la serrure vola en éclat. Sur le coup il immagina son coffret, donné par son père, abimé par un manque de vigilence, mais il reprit ausitot ses esprit. Ce coffret appartenait à Steffy, pas à lui. Son contenu était mysterieux, pas comme le sien qui était vide depuis toujours. Il lacha sa pointerolle et prt le offret dans les mains. Il resta ainsi quelques seconde, ésitant. Une envie indescriptible d'ouvrir le coffret immediatement l'envahit. Il posa sa main sur le couvercle près à l'ouvrir. Mais les paroles de Steffy vint l'interompre. Il se retourna et lui tendit le coffret.

Prend le, je te laisse le soin de transporter ton passé jusqu'a l'endroit ou tu decidera de l'ouvrir. Je te suivrai jusqu'à ce que tu te decide de l'ouvrir

Elle prit le coffret entre ses mains. Lui se retourna vers l'établi et s'appuya dessus. Un mal de ventre le prennait. Le stress était à son apogée. Il sera les poings fortement. Il ne c'était pas aperçut que les éclit d'acier de la serrure se trouvaient sous son poing. Une petite coulé de sang vint souiller l'établi et s'écoula doucement vers lui avant de tomber en goutelettes sur sa botte. Dans son état d'inconcience, il murmurait en repetant

Qu'est ce que j'ai... qu'est ce que j'ai
Qui suis je? qui est elle? Qui suis je? qui est elle? qui suis je? qui est elle...

Elle restait la, attendant qu'il réagisse. Quand cette pensée vint prendre le dessus sur sa folie passagère, il se ressaisit rapidement, se redressant brusquement. Ce n'était pas dans son habitude de ce mettre dans cet état, il ne comprenait pas lui même. Il se tourna alors vers Steffy.

Vas y, je te suis

Ils marchèrent tous deux vers la porte reliant sa forge à sa maison. Elle passa la porte la première. A son passage il prit soin de bien fermer la porte derrière lui, laissant une trace de sang sur la poignée. Cette maison était riche en histoire. Les murs avaient entendut du nombreuses histoires toutes aussi importantes les unes que les autres. Toutes forgeant un passé, un présent et peut etre un avenir à son propriétaire. Mais ce qui allait suivre pourrat bouleverser completment ces histoires. Ils arrivèrent enfin à la table ou l'histoire avait démarré. La table était proche de l'acces à la forge mais ce chemin lui parrut interminable. Comme ci le temps cherchait à retarder ce qui allait suivre. Steff prit place autour de la table. Il se plaça a coté d'elle, debout, appuyant ses mains sur la table. Sa main ensanglanté marqua la table. Il ne s'etait toujours pas apperçut de sa blessure, ni même Steffy semblait-il qui était plus préocupé par le contenu de cette boite. Ce qui était amplement norml. Le moment fatidique arrivait. Il fixa Steffy avec insistance.

C'est ... c'est quand tu veux

Son coeur se mit à battre la chamade, sentant les battements jusque derrière son dos.

Tous deux bien décidés à ouvrir ce fichu coffret, quittèrent la forge et se dirigèrent vers la maison. Les quelques pas parurent à Steffy une éternité. Les secondes s'écoulèrent lentement, dans un silence lourd, pesant.
La porte de la maison franchie, elle sentit le frais sur ses joues. La chaleur de la forge l'avait incommodée, il ne lui aurait pas fallut y rester plus longtemps pour qu'elle fasse un malaise. Ses yeux restaient rivés sur ce coffret, encore fermé mais maintenant prêt à révéler tous ses secrets.
Asta marchait dans ses pas, elle sentait qu'il était aussi impatient qu'elle de découvrir ce qui se cachait depuis des années dans un si petit bien.
Installés côte à côte devant la table, Asta devenait insistant. Il ne connaissait l'existence de ce coffret depuis moins d'une heure et ne tenait déjà plus en place.
Doucement Steffy bascula le couvercle. Le bois avait du travailler car l'ouverture ne se fit pas aisément. Les charnières se mirent à grincer.
L'intérieur de la boite était recouvert d'un velours rouge foncé.
Steffy plongea les yeux vers le contenu. Elle était satisfaite de voir que de nombreux parchemins s'y trouvaient.
Ils étaient minutieusement roulés, attachés par des rubans de satin, de différentes couleurs. Les années n'avaient pas abimés le contenu, elle l'avait tant redouté.
Steffy tourna la tête, juste un léger mouvement, son visage ne pouvait pas aller plus loin. Elle se retrouva presque nez à nez avec Asta. Il avait lui aussi plongé la tête vers le coffret, sa respiration était rapide, certainement du au fait qu'il voudrait comprendre le lien qui unissait nos coffret similaires.

Asta, il nous faut maintenant dérouler ces parchemins. J'espère que je vais y apprendre qui je suis, d'où je viens. Après tout, je ne suis peut être même pas bretonne.
J'ai peut être été placée en Bretagne pour que je ne retrouve pas ma famille trop vite, enfin, pas avant mes 16 ans.

Elle glissa la main à l'intérieur du coffret, sortit les parchemins. Quelques objets trainaient dans le fond. Elle les regarda, sans vraiment y porter attention. Ce qu'il l'intéressait avant tout, c'était la lecture des parchemins.

Asta, je vais lire les parchemins. Si tu veux, regardes ce qu'il reste dans le coffret, je ne sais pas ce que c'est, mais c'est peut être important aussi.

Elle tendit le coffret ouvert à Asta et prit les parchemins près d'elle.

Steffy dénoua un premier ruban. Ce n'était pas sans un énorme pincement au coeur qu'elle commença à dérouler le parchemin devant ses yeux.
Son premier regard se fixa sur la longueur de la lettre. Les mots se suivaient, serrés, sur de nombreuses lignes. Arriverait-elle à lire jusqu'au bout ?
Aurait-elle le courage d'affronter ce qu'elle apprendrait ?
Elle prit le parchemin à deux mains, même si celles tremblaient, et commença à lire.

Citation :: Ma très chère fille

Selon mes dernières volontés, tu ouvriras ce coffret le jour de tes seize ans, lorsque tu quitteras le couvent où nous t'avons déposé mon mari et moi.

Actuellement tu dois te poser mille questions à ton sujet et j'espère pouvoir y répondre dans ce courrier.

Sache pour commencer que je t'aime, mais que je n'ai pas eut d'autre choix que de te déposer dans le couvant dans lequel tu as vécut. L'homme avec qui je vivais pendant ta plus petite enfance s'est bien occupé de toi. Tu étais aimée. Mais cet homme n'était pas ton vrai père.

A cette époque, notre royaume, la Bretagne était en guerre avec le royaume de France. J'ai suivit nos troupes pour les soutenir dans leur campagne.
Les femmes engagées étaient chargées de préparer les repas des soldats et de soigner les soldats blessés. La campagne fut longue et j'ai assisté à de nombreux retours de bataille.

Durant cette campagne, nous avons foulé la terre du duché du Berry. C'est la que j'y ai rencontré ton vrai père. Il était chef d'une garnison de défense du duché du Berry. J'étais jeune et vierge à l'époque et je n'ai aucun doute sur ton père. Comment je l'ai rencontré ?

Un assaut venait d'être lancé dans les plaines Berrichonnes. Nos troupes Bretonnes lancèrent l'assaut sur une garnison, celle de ton père. La bataille fut rude et extrêmement violente selon ses dires. Nous attendions nos soldats au campement pour apporter les soins nécessaires aux blessés. Ne les voyant pas arriver, nous les femmes furent envoyées sur le champs de bataille.

Une vision d'horreur. Des centaines de corps jonchaient le sol. L'herbe de la prairie était devenue rouge par le sang coulé. Les épées, les lances, les flèches étaient éparpillées sur le champs de bataille. Nos soldats avaient perdu la bataille et les soldats berrichons étaient rentrés, laissant leurs frères d'armes au sol.

A la recherche de survivants, je suis tombée sur ton père. Il tendit sa main vers moi et m'appela à l'aide. Il n'était pas trop grièvement blessé, mais les blessures l'empêchaient de se déplacer par ses propres moyens. Ses soldats l'avaient laissé pour mort.

Tu sais ma fille, on avait beau être en pleine guerre, je ne me suis pas résolut à laisser mourir cet homme, mais le soigner aurait été signe de haute trahison. J'ai laissé les autres femmes, venues elles aussi, repartirent appeler du renfort pour reprendre le peu de survivants et j'ai profité d'être seule pour le secourir.

Je l'ai aidé à se déplacer et nous nous sommes réfugiés dans la forêt se trouvant à quelques centaines de mètres du champs de bataille. Nous y sommes restés plusieurs jours. Je lui ai apporté les soins nécessaires pour le sauver. Ton père était charmant. Il n'avait pas la soif de sang comme la plupart des soldats que je voyais. Il voulait tout arrêter, rentrer chez lui pour rejoindre son fils.

Je dois avouer que j'étais énormément touchée par cet homme et je suis tombée sous son charme. Il m'a séduite et c'est pendant ces quelques jours que tu as été conçue.

Il m'a remise la chevalière que tu trouveras dans ce coffret, coffret qu'il me remit en même temps. Ce coffret sert habituellement aux soldats Berrichons pour emporter des vivres pour une journée.

Malheureusement le bonheur ne fut que de courte durée. Des soldats Berrichons arpentaient la forêt à la recherche d'espions Bretons. Nous avons tenté de nous cacher mais ils nous ont trouvé. Ton père a été accusé de trahison pour avoir été aidé par une bretonne, mais ces faits d'armes lui ont permis de rester en vie à condition qu'il réincorpore l'armée Berrichonne. Ton père m'a sauvé la vie. J'allais être exécutée quand il a supplié le capitaine de m'épargner car je lui avais sauvé la vie. Le capitaine accepta et me laissa partir. Je couru rejoindre un camp militaire Breton. J'ai éveillé des soupçons quand à mon retour au sein de l'armée, mais la guerre me permit de me faire oublier quelques temps. Je n'ai plus jamais eut de nouvelles de ton père. J'espère qu'il est encore en vie.

A la fin de la guerre, quelques mois plus tard, nous sommes rentrés en Bretagne. J'étais enceinte de toi de plusieurs mois déjà. Ma grossesse fut surveillé de prêt par les autorités Bretonnes. Ils doutaient que j'avais eut une liaison avec un ennemi. A ta naissance, je me suis cachée. Un homme bienveillant s'est occupé de nous. Pendant deux ans nous avons vécut cachées mais heureuses. Mais à nouveau ce bonheur fut éphémère.

Les autorités Bretonnes nous avaient retrouvés et nous avons dû fuir. Nous sommes tous deux accusés de hautes trahison et accusés d'héberger une ressortissante Berrichonne, toi et condamnés à mort.

Pendant une cavale de plusieurs jours, nous sommes arrivés devant ce couvant où tu as grandit. Nous t'y avons déposé, avec ce coffret et les objets qui te lieront avec ton passé quand tu me liras.

Je ne sais si je serai encore en vie quand tu me liras, j'en doute fortement, mais lorsque tu quitteras le couvant, je t'en supplie, va rechercher tes origines en Berry. Si ton père vit toujours il devrait se trouver à Sancerre, à l'Est du duché. S'il est mort, recherche son fils, ton demi-frère. Je ne connais pas le nom de ton père, il a toujours voulut me le cacher, mais il me parla souvent de son fils, Astaroth.

J'espère avoir répondu à tes interrogations ma très chère fille. Et je suis désolée de n'avoir put assister à ton enfance.

Ta mère qui t'aime de toute son âme.
Fleurance

Tout au long de la lecture de la lettre, le visage de Steffy se modifiait. Les larmes coulaient le long de ses joues. Son regard se fixa au bas de la missive. Deux prénoms apparaissaient, celui de sa mère et Astaroth. Elle relut ce passage, à plusieurs reprises, mais tout était confus. Elle qui jusqu'alors n'avait pas eu de famille, se retrouvait avec un frère.
Elle ne bougeait plus, il lui fallait accuser le coup de toutes ces nouvelles.

La curiosité d'Astaroth le poussa à se positionner derrière Steffy pour lire le parchemain avec elle. La main non ensanglanté sur son épaule, il lisa la lettre. Son visage se changea, en même temps que Steffy. Sauf que lui aucune larmes ne coulaient. A Chaque lignes qu'il lisait, son attention devenait plus grande. Dans la lettre il est fait mention d'un homme, d'un soldat berrichon, mais quel soldat? A la vue du mot chevalière, il plongea sa main dans le coffret et sortit la chevalière. Il resta figé. Cette chevalière apartenait à son propre père. La mère de Steffy et son père c'étaient croisé et c'étaient unis. Il n'y avait pas de doute possible. Il s'arreta de lire au mot chevalière, admirant la chevalière que son pere était fier de porter quand Astaroth était encore enfant. Il se rappellait des histoires de faits d'arme que son père lui racontait qui lui a permis d'obtenir cette chevalière. Sa mémoire d'enfant lui revint. Il est dit qu'une personne n'a aucun souvenir d'avant ces 5 ans, mais la, cette chevalière r'ouvrit la porte des souvenirs.
Il se rappellait d'une histoire. Ou l'armée Berrichonne affrontait les armées du Bourbonnais. Une bataille inégale s'annonçait, mais le faits de combattre en Berry donnaient un aventage aux Berrichons. Son père était à ce moment la membre de l'infanterie. Epée en mains, bouclier portant la marque du Duc sur son avant bras. Il fit partit de la premiere vague d'hommes envoyée au combat pour repousser les Bourbons. Le choc fut violent. Le bruit de l'acier resonnait dans toute la plaine. La bataille était inégale en nombre, mais les Berichons mieux entrainés. Les Bourbons étaient principalement composé de paysans alors que les Berrichons étaient de fiers soldat engagé et entrainé. Une astucieuse strategie du Duc donna la victoire aux Berrichons et son père fut remarqué pendant la bataille. Il fut anisi nommé chef de garnison et obtenu ce jour la chevalière qui devint le symbole d'honneur de sa famille.

Mais l'heure n'était plus aux souvenirs. alors qu'il se remettait à lire, il remarqua Steffy, figé, les larmes aux yeux, le parchemin fortement seré dans ses mains les yeux viré vers le bas de la lettre. Il vit son nom, écrit en toutes lettres. Il réussit à deduire lorsqu'il relut la dernière phrase.

Citation :: ...ton demi-frère. Je ne connais pas le nom de ton père, il a toujours voulut me le cacher, mais il me parla souvent de son fils, Astaroth.

Steffy, sa soeur. sa petite soeur. l'emotion de gagna. Il laissa échapper la chevalière de son père à terre et s'empressa de trouver une chaise pour s'assoir. Il plaça ses deux mains devant son visage, cachant ces yeux. Le mêm état de folie que dans la forge le gagna. Il repettait

Steffy, ma demi soeur, non ma soeur
Steffy ma demi soeur, non ma soeur
Steffy ma demi soeur, non ma soeur
Steffy ma demi soeur, non ma soeur

Il reprit ses esprits assez vite. Il retira les mains de son visage. Il se leva, lentement,le visage marqué pr le sang qui coulait doucement de sa main. Il sentit le liquide chaud couler sur lui. Il regarda ses main et s'apperçut finalement de ses coupures. Cette vision du sang lui fit remettre toutes ses idées en ordre. Il murmura

Nous avons le même sang, nous sommes frère et soeur

Steffy ne bougeait toujours pas. Il ne la derangea pas. Le traumatisme devait etre encore plus grand que le sien. Il se deplaça dans la pièce, s'emparant d'un linge blanc et s'essuya le visage puis banda sa main bléssée. Puis apres quelques minutes observant sa soeur, il s'approcha d'elle et lui posa sa main sur l'épaule

Ressaisit toi, pe... petite-soeur

Tout au long de la lecture de la lettre écrite de la main de sa mère, Steffy n'avait pas levé les yeux. Un bruit d'objet qui chute la fit revenir à elle.
La main qu'Asta avait posée sur son épaule l'avait rassurée. Elle n'était pas seule pour découvrir son identité.
Ce qu'elle venait de lire la bouleversa. Depuis sa plus petite enfance, elle avait été seule, sans aucune famille.
Bien sure, ses parents n'étaient plus là, mais ça, elle s'en doutait depuis bien longtemps. Mais elle avait un frère, ce lien de sang qu'elle cherchait depuis des années.
Elle reposa le parchemin, sachant très bien qu'Asta l'avait lui aussi lu. Elle avait senti sa respiration, proche de sa joue.
Le cœur de Steffy battait la chamade. Ses larmes avaient cessé de couler. Les yeux un peu rougis, elle se retourna vers Asta, son frère, et le regarda.
Elle aurait voulu lui parler, lui exprimer par des mots ce qu'elle ressentait, mais rien, pas un son ne voulait sortir.
Elle se leva, poussa la chaise à coté d'elle et se dirigea vers lui. Elle se plaça devant lui, le regarda fixement. Elle ne savait pas comment se comporter. Les nonnes n'enseignent pas les rapports humains, les rapports fraternels.
Elle prit les mains d'Asta dans les siennes, les serra. Elle avait envie de dire tant de choses, mais les mots se bousculaient dans sa tête.

Asta, nous sommes frère et sœur, j'ai encore du mal à le croire. C'est une si grande nouvelle pour moi, mais pour toi aussi. Jamais je n'aurai pensé avoir un frère, un grand frère. Et jamais je ne me serais doutée le trouver en toi.

Steffy repensait à ce qu'elle avait vécu depuis son arrivée à Sancerre. Beaucoup d'évènements étaient venus remplir sa petite vie de villageoise. Elle avait baissé les bras, à plusieurs reprises. Des amis étaient venus l'aider à surmonter ses peines. Asta était venu lui aussi, bien des fois, même quand elle ne voulait plus parler, à personne. Il était le seul à avoir réussi à la comprendre si bien. Elle comprit que les liens qui les unissaient devaient y être pour quelque chose.
Asta restait silencieux. Elle n'avait pas l'habitude de le voir ainsi. Il devait certainement avoir eu un choc à la lecture de la missive, mais aussi, en découvrant le coffret.

Ce contact aussi proche le perturba quelque peut. Il avait réussit à se persuader que Steffy était sa petite soeur, mais il restait dans sa tête l'image de la très bonne amie qu'il aimait taquiner. Il se rappella la pomme d'amour qu'il lui avait offert à la fête forraine. Un geste amical mais pas sans arrière pensées taquines non plus. Les soirées avec Zai à debattre d'un prix de pret pour une soirée juste pour faire enrager Nephé.
Il voyait la soeur devant lui, mais également l'amie. Il se reculla un instant, allant s'appuyer contre la cheminée. Il savait très bien que ce qu'il faisait allait blesser Steffy. Mais il ne se controllait pas.
Il a vecut seul à partir de ses 5 ans, jusque ses 11 ans. Puis à partir de ses 17 ans et il retrouve comme ça, par pur hasard, en face de lui, sa soeur, lui qui a toujours cru etre unique.
Le trouble le regagna. Il se mit à trembler. Il était heureux de retrouver une soeur perdue, mais effayé de ce qui pouvait arriver par le suite.
Lui grand frère. Saurait il agir comme un grand frère, ou agira t il comme il l'a toujours fais avec elle, comme un ami...

Mais le naturel prit le dessus. Il s'approcha, doucement d'elle. Un pas, puis un autre. Lentement mais surement. Il n'avait jamais sentit autant d'hésitation dans ses pas. Il arriva enfin aupres d'elle, deja plus sur de lui. Apres avoir reculé, peur de ce contact chaleureux qu'elle voulut partager avec lui un peu plus tot, c'est lui qui prit les devants. Il fit un pas supplémentaire vers elle et plaça ses bras autour de son cou. Il l'enlaça fortement. La position de grand frère s'installa naturellement et rapidement. Naturellement, il prononça des paroles acceuillantes.

Bienvenue à la maison petite soeur

Steffy n'avait jamais ressenti autant d'émotions différentes en cette matinée estivale.
Tout d'abord de la gêne, en amenant du travail à un homme déjà fort occupé. Tout cela pour une serrure récalcitrante. Mais aussi de la peur, de l'appréhension face à la découverte de son passé, de ses origines.
L'impatience et la curiosité l'avaient poussée jusqu'à la maison d'Asta, d'une part car ils étaient amis mais aussi par son métier de forgeron.
Le doute l'avait envahi, ne sachant plus si elle devait savoir, s'il était bon de savoir, de connaitre.
La chaleur de la forge, les odeurs, l'avaient incommodé. La fraicheur de la maison lui avait fait du bien, malgré ses doutes et incertitudes.
La présence d'un ami l'avait rassurée. Elle ne se sentait pas prête à affronter seule son passé.
La forte émotion à la lecture de la lettre avait provoqué des sanglots, qu'elle n'avait pu contenir.
Et vint enfin la joie, celle d'avoir de la famille, un frère. Un espoir de retrouver quelqu'un l'avait quitté depuis longtemps.
L'étreinte, hésitante de son frère, l'avait un peu surprise, mais montrait aussi l'émotion qu'il ressentait.
Ils avaient auparavant échangé quelques bribes de leurs passés et Asta lui avait parlé de son enfance, de sa solitude.

Quelques pas hésitants, ils étaient maintenant réunis, serrés l'un contre l'autre.
Asta ne prononça qu'une phrase, mais la plus importante à ses yeux. Il l'accueillait, elle, sa petite sœur, chez lui.
Elle l'écoutait, attentivement, et lui sourit.

Merci Asta, merci mon frère. Je suis si contente d'avoir de la famille. Et toi en plus, un si grand ami, jamais je n'aurai pensé.

Elle n'avait pas encore pris cas de son frère. C'est alors qu'elle se rendit compte qu'il avait un bandage à la main. Tellement occupée par son histoire, elle n'avait rien vu.

Asta, tu es blessé ? Qu'as tu fait ?

Elle s'en voulait de n'avoir rien vu avant.

Deux morceaux de chair sérés l'un contre l'autre. Deux corps parraissant si éloignés mais pourtant si proche se retrouvaient. Voila maintenant des mois qu'il n'avait pas pleuré de bonheur ou de tristesse. La les deux sentiments se mélaient. Heureux de retouver une soeur, triste de l'éloignement qui les a séparé pendant près 18 ans.
Il accusait le coup de la guerre, de la haine qui naissait entre les peuples lors de conflit, de l'obstination des chefs de royaumes à vouloir absolument eradiquer le peuple adverse. Repensant à la lettre, il se dit que sa soeur était passée toute près d'une mort certaine si les autorités lui avait mis le grapin dessus à l'époque. Mais aussi, il accusait les berrichons. Ses frères berrichons. Ceux pour qui il s'investissait dans la vie du duché. Ceux pour qui il avait plusieurs fois porter leur voix aux oreilles des Ducs se succedant, ceux pour qui il avait pris les armes comme son pere l'avait fait autrefois pour repousser les armée enemis. Ce Berry qu'il aimait tant était devenu une terre hostile à ses yeux. Qu'est ce qui empecha les généraux militaires de l'époque de prendre Fleurance, la mère de Steffy, sous la protection berrichonne. Il avait toujours eut en tête que son père mort au combat c'etait battut vaillemant pour defendre son Berry. Mais la revelation de cette lettre prouvait tout autre. Pour lui il était clair que son père c'etait laissé mourir peut de temps apres son idile avec la mère de Steffy. Pourquoi tant de haine dans une guerre? Est ce que la chevalière qu'il retrouva avait encore un sens. Est ce que le peu d'honneur de sa famille fut mis en cause à un moment ou à un autre? Est ce que etre sauvé et proteger la femme qu'on aime c'est se rendre coupable de trahison?
Les minutes passaient et leurs corps restaient séré l'un a l'autre. Comme pour rattrapper près de deux décénies de séparation. Les questions qu'il se posait restaient encrées dans son esprit. Lorque Steffy decida de se dessérer un peu de cette étreinte fraternelle, elle remarqua le bandage sur sa main.

Ne t'en fais pas Steffy, ce n'est rien. J'ai connu pire.

Tout en lui repondant, il cherchait qu'est ce qui pourrait bien le retenir à Sancerre et en Berry. Sa soeur? mais le Berry n'avait pas voulut d'elle et de sa mère. Pourquoi rester en Berry si cette terre n'est pas capable d'accepter des étrangers. La reflexion se posait mais il la garda pour lui, le teps de ces retrouvailles.

Steffy sentait à ses cotés le coté protecteur qu'un frère pouvait lui donner. Il était son ainé, elle était persuadée qu'il ferait son possible pour veiller sur elle. Elle ne lui demanderait rien, mais savait au fond d'elle qu'il ne l'abandonnerait pas. Il serait la pour la guider dans ses choix, pour affronter les bons et les mauvais jours.
Elle ne voulait pas que des promesses soient tenues entre eux, mais que leurs paroles soient sincères et franches.

Malgré la méconnaissance de ce frère, elle avait l'impression de le connaitre depuis toujours. Elle ressentait que quelque chose perturbait son frère. Une nouvelle ajoutée à leur lien parental.

Il ne semblait pas se préoccuper de sa blessure à la main. Mais Steffy, têtue comme toute bretonne qui se doit, détacha délicatement le bandage. Le sang l'avait souillé. Avec un linge propre et humide, elle nettoya la plaie. La blessure ne semblait pas profonde mais le sang continuait de couler. De petits éclats métalliques s'étaient logés sous la peau.Il fallait les retirer avant que la plaie de se referme. Du bout du linge, elle fit glisser les petits morceaux indésirables vers l'extérieur de la main.
Elle sentit qu'Asta voulait retirer sa main, elle avait du lui faire mal. Elle releva la tête et tenta de se faire pardonner par un petit sourire, qu'il lui rendit.

Laisse toi faire, voyons. Il ne faut pas laisser ça comme cela, ça va s'infecter. Et si tu perds ta main, comment feras tu pour attraper les chopes en taverne ? Et si nous avons deux mains, c'est que les deux doivent servir.

Malgré la petite moue de son frère, elle continua à nettoyer du mieux qu'elle put.

Dis moi, tu ne veux pas que ta petite sœur prenne soin de toi ? Parce que si je ne te suis pas utile, à quoi bon se retrouver.
Je pense que la moindre des choses entre nous, c'est de nous aider l'un l'autre.

Elle essayait distraire un peu son frère qu'elle voyait songeur. N'osant pas lui demander le fond de ses pensées, elle refit un bandage propre. Jetant un regard de temps à autre vers lui, espérant ainsi que quelques mots l'aideraient à comprendre.

Ses pensées s'arretèrent. Les soins furent délicats mais maladroit. A plusieur reprise il a tenté de retirer sa main pour se defaire de petite douleur qu'elle lui faisait sans faire exprès. Steffy venait de finir ses soins. Il regarda sa main nouvellement bandée, puis il sortit finalemnt quelques mots de sa bouche apres cette grande reflexion personnelle.

Steffy, je t'ai pourtant dit de ne pas en faire un foin de cette micro coupure.

Il souleva sa chemise tachée de sang et lui montra son bas ventre. Une cicatrice en travers de son ventre dominait son corps. Il se retourna tout en laissant sa chemise soulevée pour lui montrer son dos ou la meme cicatrice mais plus épaisse encore dominait son dos. Les souvenirs le plongeait à cette époque et se mit a raconter cette histoire à sa soeur

Tu as vu ces deux cicatrices? elles ont été provoquées par une épée. Je fut transpercé de part en part par l'épée d'un homme qui nous a attaqué, ma filleule et moi, juste pour le plaisir d'attaquer. Cet homme était le chef d'une petite armée. Pour proteger ma filleule, qui ne l'était pas encore, j'ai reçu plusieurs coups de baton, et ce coup d'épée. Heureusement, d'apres les medecins qui m'ont soigné, aucun organes vitale ne fut touché. Sans compté les mutiple fracture que j'ai eut dut au coup de baton

Il rebaissa sa chemise

Alors tu comprends pourquoi je t'ai dit de ne pas te préocuper de cette main. Mais... Merci beaucoup

Il s'approcha de Steffy et l'embrassa sur son petit front.

(pour ceux qu'il veulent connaitre l'histoire, c'est ici)

Steffy observait, béate, les larges cicatrices de son frère. Elle n'avait jamais connu de telles marques sur un corps. Elle n'avait jusqu'alors vu que quelques écorchures, sur les genoux des enfants, quelques coupures sur les mains des bouchers.
Son frère, lui aussi, avait un lourd passé, qu'i avait réussi à braver. Il avait du être autonome très jeune. Steffy, quant à elle, avait eu la chance d'être entourée des nonnes. Même si elle n'avait pas rit tous les jours, elle était en sécurité. Elle n'aurait pas survécu à une vie d'errance et de vagabondage.
Elle éprouvait un très grand respect pour ce grand frère qui avait une situation confortable, des responsabilités importantes à la mairie du village.

Steffy voyait maintenant son avenir différemment. Elle viendrait maintenant demander conseil pour ses décisions importantes. Il serait là pour la guider ou pour l'enguirlander.

Elle se dirigea vers la table, prit les parchemins posés et les remit dans le coffret. Elle le referma. Cela faisait déjà un bon moment qu'elle avait franchi le pas de la porte d'Asta. Il serait bientôt l'heure d'aller déjeuner et de se mettre au travail. La matinée, chargée d'émotions, l'avait quelques peu distraite. Les occupations de l'après-midi se devront d'être calmes. Elle ne pourrait se concentrer longuement, ses pensées reviendraient à ses découvertes.

Elle se retourna vers Asta, immobile devant la cheminée.

Asta, je vais te laisser. Tu dois avoir tellement de choses à faire. La mairie te prend beaucoup de temps.
Je vais rentrer à la maison, et essayer de me mettre à travailler un peu. Il le faut bien, je ne vais pas rester à rien faire.

Dis-moi, il va falloir annoncer cette nouvelle à nos amis. Comment vont-ils réagir ? Ils vont être aussi surpris que nous.

Steffy imagina le visage de ses amis à l'annonce d'une telle nouvelle. Cela la fit sourire.

Asta, je vais te laisser. Tu dois avoir tellement de choses à faire. La mairie te prend beaucoup de temps.
Je vais rentrer à la maison, et essayer de me mettre à travailler un peu. Il le faut bien, je ne vais pas rester à rien faire.

Se séparer? déja? Il venait de retrouver sa soeur et deja elle lui parlait de le laisser. Il n'avait pas envie de travailler. Il avait envi de passer du temps avec sa soeur. Il s'approcha d'elle rapidement et l'attrapa par la main

Mais il est hors de question que tu parte d'ici soeurette. Je vais pas te laisser passer le pas de ma porte comme ça. Ici tu es chez toi, et tu ne me derange aucunement. Alors je t'en pris, reste avec moi.

Pourquoi se separer maintenant alors qu'ils venaient de se retrouver.

Dis-moi, il va falloir annoncer cette nouvelle à nos amis. Comment vont-ils réagir ? Ils vont être aussi surpris que nous.

L'annoncer, oui, il faut l'annoncer a nos amis. Il immagina la tete de ses amis, mais la pensée sur le Berry lui revint à l'esprit. Il prit la decision de l'annoncer lu même, a conseil municipale car c'est encore la que la majorité de leur amis se trouvaient. Puis ce conseil municipale était le bon moyen pour exprimer ce qu'il recentait et l'envi qui lui prennait de voyager.

Laisse faire, je me chargerai d'annoncer la nouvelle.

Il ne dit plus un mot a ce sujet. Voulant se garder l'exclusivité de sa decision pour lui seul. Ne voulant pas impliquer sa soeur dans ce genre de pensée noires. Toute fois, son visage était marqué par cette pensée. N'importe qui pourrait deviner que quelque chose ne va pas.

Ne sachant trop quoi répondre, elle accepta de rester. Même s'il lui était venue l'idée de partir, elle n'y serait pas parvenue. Asta était si insistant, si persuasif, qu'elle n'aurait pu que céder.
Elle reposa le coffret, près du sien, et se rassit. Asta, face à elle, semblait toujours aussi songeur, voir même tourmenté. Elle voulait savoir, il fallait trouver un moyen de le faire parler.

Asta, tu sais, j'suis si contente de savoir que tu es mon frère. Mais en même temps, j'suis en colère.
Nous aurions pu passer notre enfance ensemble, nous amuser, nous chamailler. Nous aurions cette complicité, celle qui permet de se comprendre sans avoir besoin de se parler.
Mais cela a été tout autre, nous avons été séparé. Tout ça à cause d'une guerre, à cause des origines de nos parents. Je trouve ça injuste.
Je sais bien qu'il ne faut pas vivre dans le passé, mais c'est grâce à celui-ci que nous pouvons voir notre avenir.

Depuis son arrivée à Sancerre, Steffy menait une petite vie tranquille, simple. Elle y avait fait de belles rencontres, des liens très forts avaient vu le jour dans ce petit village. Elle était maintenant plus attachée à Sancerre qu'à la Bretagne. Elle gardait en elle cette envie de voir plus, mais aussi d'esquiver les malentendus.

La curiosité de sa soeur lui rappella la sienne. Elle le tira de ses songes. Elle trouvait les mots justes pour le faire parler. Elle ne lui dit pas clairement de lui parler, mais ses paroles ne pouvaient etre laissée sans réponces. Il prit les deux mains de sa soeur et les serra fortement comme un frere serre les mains de sa soeur.

Partons d'ici. Quittons Sancerre, quittons le Berry tous les deux. Cette terre n'est pas faites pour nous. Notre famille fut maltraité et poussé à mourrir par les dirigeants du duché. Partons loin d'ici. Ou je ne sais pas mais partons.

Il se tut un instant, laissant à sa soeur le temps d'assimiler cette lourde decision qu'il venait de prendre.

Je ne te demande pas de me repondre tout de suite. Tu as du temps. MAis ce qui est sur,c'est que je partirai d'ici. Quand je sais pas, mais je partirai.

Il regarda Steffy avec insistance, lui montrant que sa proposition n'était pas à mettre en doute.

Steffy écoutait attentivement les paroles prononcées par son frère. L'instant était grave. Il venait de prendre une lourde décision. Elle comprenait très bien son choix. Il attendait maintenant une réponse de sa part. Une telle décision ne se prenait pas à la légère. Elle avait beau essayer réfléchir, mais elle n'y parvenait pas. Il ne voulait pas de réponse hâtive, elle n'en était de toute façon pas capable.
Les visages restaient figés, marqués par les différentes nouvelles de la matinée. Steffy ne voulait pas voir son frère partir, la quitter. Mais elle ne voulait pas non plus quitter le Berry, surtout Sancerre. Le village où elle a rencontré l'amour, celui qui jamais ne s'arrête, qui fait vibrer le corps, qui trouble l'esprit, qui rend aveugle. Elle n'avait jamais imaginé quitter Sancerre, et là, de but en blanc, son frère le lui demandait.
Elle émit un léger soupir et regarda son frère dans les yeux.

Asta, en effet je ne peux te répondre maintenant.
C'est une décision lourde de conséquences, et pour l'instant, je ne me sens pas capable de savoir si je déteste le Berry, si j'ai envie de quitter ce village.
Je ne sais pas. Il faut que tu me laisses du temps, que je réfléchisse.

Steffy reprit sa respiration, et non sans mal, elle reprit.

Il faut que je vois les priorités de ma vie, ce qui me retient ici pour mon bonheur, pour ma vie future. Je sais que mon bonheur, je l'ai trouvé ici, et tu le sais bien; mais me séparer de toi me ferait si mal.
Enfin, pour l'instant, je ne prends aucune décision. Je vais réfléchir.

Steffy se dit que où qu'il soit, elle prendrait de ses nouvelles, qu'elle irait certainement lui rendre visite. Plus rien ne pourrait les séparer, maintenant qu'ils s'étaient retrouvés.
Elle savait bien que ces mots n'aidaient pas Asta, mais elle ne pouvait dire autre chose.

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