17 Place de la Halle, Ysabeau, élégances sancerroises

Ses tâches achevées, Ysabeau regagna sa maison. Sa maison vide... Elle sortit les lettres, les chères lettres... Elle lut, relut...

Citation :

Titre : Réponse particulière à une annonce particulière

14 août 1455

Dame Ysabeau,

Je n’ai point coutume si cavalière de m’adresser ainsi à Gente Dame, je vous serai gré de bien vouloir me pardonner mes maladresses, ma confusion et peut être aussi l’audace de cette missive, puisque ne me trouvant point en votre bonne ville de Sancerre au moment où je vous écris.

J’ai, il y a quatre jours de cela, rencontré un homme en taverne (fort mauvais endroit, je vous l’accorde, et peut être en tirerez vous hâtives conclusions, mais j’avais très soif) lors de mon voyage vers nulle part.

Cet homme, peut être un Saint, l’avenir nous le dira, grand voyageur à ses dires, me fit part d’une étrange annonce placardée en la place public de Sancerre.

Lui ayant plus ou moins narré mes (mes)aventures, il crut bon de me laisser le parchemin sur lequel il avait repris les lignes de l’annonce, pensant que je pouvais être « intéressé » (quel vilain mot)

Citation :
[Jeune femme solitaire depuis un certain temps, cherche... celui qui pourra la comprendre, l'aimer, lui faire retrouver la joie. Il sera cultivé, attentionné, tendre, il saura dire les mots qu'il faut pour panser les blessures de son âme inquiète. Il aura la patience d'attendre qu'une relation se construise, qu'une complicité naisse peu à peu. Compagnon de vie, pas mari. L'homme idéal ? Celui qui n'existe que dans les rêves ? Peut-être...
Vous reconnaissez-vous ? Ne venez point dans ma maison je n'y suis plus pour un temps, mais envoyez-moi un pigeon IG, ou un message privé, j'y répondrai.
PS : je serai en retraite à Noirlac du 30 juillet au 20 août]

Après intenses réflexions et moult parchemins entamés puis chiffonnés, je me suis finalement laissé porter par une de mes fulgurances que je croyais à jamais perdues, et c’est ainsi que je me vois en cet instant répondre à votre invite.

La sincérité de vos mots dans lesquels je me suis totalement retrouvé, alliée à la simplicité de la démarche et de la recherche, m’ont laissé entrevoir une lueur d’espoir, espoir de celui qui ressent une certaine impression de ne pas être totalement seul à avoir une certaine vision des relations entre une Dame et un Sieur.

Se présenter soir même est acte délicat, dangereux, et j’aurai bien du mal à le faire spontanément, aussi, m’appuierai je sur vos propres lignes pour asseoir le semblant d’image qu’il m’incombe de vous donner.
Vous dire que je me retrouve dans vos aspirations et dans votre quête de l’Homme idéal semblerait prétentieux, et pourtant…Attentionné, tendre et cultivé, autant que faire ce peut en notre rude époque, je le suis, assurément, trop peut être aux dires de certains. Compréhensif, patient également à la seule condition que cette dernière qualité ne soit pas mise à mal par la versatilité, les sautes d’humeur et un caractère par trop cyclothymique.

Ayant eu moi même à subir les trop nombreux aléas de la vie, j’aspire à une réelle complicité, comme vous, basée sur confiance réciproque, et votre vision de cette relation ne mettant pas en avant dès les premiers instants la vie même d’une union me sied à merveille. Compagnon de vie, quelle belle expression que j’aurais aimé faire mienne.

J’avais jusqu’au jour où ce texte me soir parvenu sous mes yeux ébahis, perdu tout espoir de rencontrer un jour Dame partageant avec moi une telle vision. J’ai déménagé plusieurs fois depuis ma naissance à Montmirail, posant mes affaires de-ci de là un peu partout, en ayant même perdu toute attache quelconque avec quelque endroit ou personne, n’ayant plus qu’à ces derniers jours que désillusion comme compagne de route (compagne non idéale, je crois que vous en conviendrez.

Même l’envie d’écrire m’avait totalement abandonnée, chose que j’aurais toujours cru inconcevable il y a quelques mois, et je dois même vous avouer, que votre texte m’a fait esquisser sourires, ce qui ne m’était plus franchement arrivé souvent depuis ces derniers mois, et pourtant, que j’aime rire, jouer avec les mots, faire preuve d’esprit…

Aussi, vous demanderais je de ne point trop prêter attention à un certain aspect mélancolique de cette (première ?) lettre, elle ne reflète pas vraiment l’homme que je pense être et que d’aucuns ont pu connaître par le passé.

L’Homme idéal, je ne saurais dire si je puis l’être à vos yeux, mais ce qu’il me vient de suite à l’esprit c’est qu’effectivement je me sens ressembler en tout point à ce que vous considérez comme tel.

Point Berrichon, et encore moins Sancerrois, officiellement domicilié à La Rochelle dernièrement où là encore je me serais trompé d’endroit et de personne, je me trouve à Bourganeuf ce jour, avec tous mes biens, à savoir quelques trois cents écus qui, je l’espère seront encore miens, si j’en venais à me rendre en votre bonne ville au cas où mon courrier aurait eu l’heur de vous plaire.

Je ne doute nullement qu’au sortir de votre retraite, des monceaux de lettres vous attendent, et ne me fait guère d’illusions quant à la suite que vous pourriez lui donner. Ceci étant, je préfère ne pas avoir à nourrir de regrets, et c’est l’âme tranquille, et en paix avec moi même que je reposerai ma plume.

Espérant réponse de votre part, et me rapprochant de toute façon toujours un peu plus de Sancerre, c’est ému et quelque peu intimidé que je conclue cette lettre que je vais confier à mon fidèle coursier le bien nommé Vol au Vent.


Cordialement et respectueusement,
David1er

Citation :

Titre : Premiers échanges complices

21 août 1455


Dame Ysabeau,


C’est avec le plus grand des plaisirs que je vous lis pour la première fois et que je vois me revenir Vol au Vent se portant comme un charme. Je vous suis gré de l’avoir nourri et abreuvé, et j’espère qu’il n’aura pas trop abusé de vos bienfaits, je connais l’animal…

Votre réponse est pour moi vraiment grande joie, je n’en attendais pas moins, il est vraie, mais de là à ce que je puisse avoir eu auprès de vous tel accueil m’a quelque peu surpris.

Il me paraissait que Dame de votre qualité devait avoir reçu moult réponses, et que ma missive n’en était qu’une parmi tant d’autres, et même certainement en deçà de la qualité de certaines.

Je veux tout de suite vous rassurer quant à mes dispositions, elles n’ont en rien été modifiée par les jours d’absence de votre retraite qui, vous m’en voyez ravi, a su vous apporter quiétude, sagesse et recueillement, ainsi qu’elle vous a réenseigné le plaisir de goûter.

Peut être est ce qu’on appelle le régime crétois dont on vante tant les vertus…

Mais trêves d’élucubrations intellectualo-culinaires, je m’égare…Je vous disais donc ne pas avoir changé d’un iota (mais que la Grèce peut avoir comme influence, même dans cette réponse !) mes dispositions, et correspondre avec vous et vous rencontrer, en taverne, à Sancerre ou ailleurs serait pour moi pur enchantement.

Je me trouve ce jour à Châteauroux, et pourrais me rapprocher de vous en me rendant à Bourges puisque je n’occupe encore aucune activité. J’ai par contre une légère crainte, je dois bien vous l’avouer. Celle d’avoir à subir les questionnements de vos amis quant au fait que nous nous connaissons un peu déjà., et d’avoir à expliquer l’histoire de notre rencontre si…particulière. Je me demandais donc, puisque nous parlions de complicité, si il ne serait pas plus amusant de ne rien montrer de nos dispositions communes et, Aristote et le hasard faisant si bien les choses, faire en sorte de ne faire montre d’aucune connaissance l’un de l’autre. J’aurais aimé avoir votre opinion à ce sujet, les sancerrois, je n’en doute point sont peut être avenants, mais la curiosité est humaine et je ne la goûte que modérément parfois.

Mes joies, puisque vous me demandiez de vous les conter, vous les connaissez déjà, elles sont celles que votre gentil courrier m’a procuré, me convaincant ainsi de ne m’être point trompé lorsque je vous ai écrit.

Mes espoirs…Sont sans doute les mêmes que les votre, sinon, nous n’en serions pas à échanger correspondances, ceux d’avoir enfin trouvé Dame partageant certaines vues sur la vie et son aspiration à rencontrer compagne de vie. Veuillez, je vous prie, bien vouloir me pardonner la reprise votre expression, mais je l’ai adorée.

Mes peines, depuis ce jour semblent totalement envolées, oubliées comme par magie, seriez vous donc une gentille fée ?

Je vais sans doute emménager dans le Berry, ceci m’évitera bien des tracasseries au moindre de mes déplacements, n’étant point propriétaire, cela ne me causera aucun souci et rendra plus crédible notre rencontre fortuite, ou pour le moins …moins étrange…

Me rapprochant toujours un peu plus de vous, en pensées comme en distance, c’est avec joyeuse impatience que j’attendrai votre prochain courrier, et je vois déjà Vol au Vent s'impatienter de s'envoler. Peut être a t'il croisé jolie colombe ou tourterelle lors de ses allers et venues, aller savoir...Ca expliquerait aussi un tel empressement!

David, tout autant ému que vous.

Citation :

Titre : Emois partagés

22 août 1455


Ma Chère Ysabeau,

Sachez que vous lire est pur ravissement que je n’avais point connu depuis fort longtemps, et que j’attends toujours avec la même impatience le retour de Vol au Vent porteur de vos doux mots. Ainsi donc, le sacripan aura donc trouver Amie en votre pigeonnier…

J’avoue que cela ne m’étonne point, surtout que le pauvre volage volatile n’a guère eu l’occasion de conter fleurette depuis fort longtemps. Et puis, je suis resté un peu stricte quant à ses sorties et ne lui laisse que peu loisir de fréquenter les pigeonniers.

Je devrais peut être penser aussi à ces joyeux coursiers et les laisser vivre un peu leur vie…Ils oui, même ma mésange (davidrs01@hotmail.fr) n’a plus depuis de très longs mois pris son envol, gageons qu’avec un peu de liberté retrouvée, elle nous aidera à converser en toute quiétude.

Si vous saviez combien mon cœur bat lui aussi la chamade, peut être seriez vous rassurée. Des courriers dans mon pigeonnier, sans doute une mésange à sa fenêtre bientôt… Tant d’instants que je croyais à jamais rangés dans l’armoire de mes espérances et qui aujourd’hui sont bien réels.

Vous êtes bien une fée, je puis vous l’assurer, vous qui m’avez tiré des affres du désespoir, ne cherchant plus dans les voyages que funeste issue. En quelques mots, vous m’avez redonné le goût à la vie, à l’écriture, aux sourires et celui d’une gente Dame rencontrer.

Votre discrétion vous honore et j’adhère tout à fait à votre idée de nous découvrir tranquillement pour, je veux le croire, nous apprécier.

Je sais que vous serez sans doute un peu déçue…Mais je me suis installé à Bourges…temporairement…je l’espère. Je ne souhaite pas précipiter par trop les choses et savoir aussi raison garder. Je pourrais réenménager dans peu de temps, et sans souci si nous nous apprécions l’un l’autre et nous sentons prêts à partager plus encore. D’ailleurs, le fait de m’être installé dans une capitale n’est nullement signe d’une quelconque implantation définitive. Elles sont mornes, les marchés pauvres, le travail rare...Enfin nulle envie de m’y installer définitivement, où alors pour mon enterrement peut être^^.

Je vous remercie pour votre aide à l’acquisition d’un champ, elle m’est très agréable mais je ne puis l’accepter pour deux raisons au moins, une question de principe, et puis je devrais ne pas avoir à attendre trop longtemps pour avoir les quelques écus qu’il me manquerait. D’ailleurs, mon installation à Bourges n’est pas fortuite, j’ai eu Aristote qui a refusé que je ne meure sur les routes jusqu’ici, alors que j’en avais toutes les raisons du monde, maintenant qu’une aube nouvelle se lève si proche de vous, il serait fort dommageable que ce soit lors de mon dernier périple vers vous, je perde tout mon argent, alors que maintenant j’ai plus que jamais raison de le conserver, ne croyez vous pas ?

Moult libations me dites vous eh eh…Peut être devrais je alors reporter mon arrivée, ne serait ce que pour vous laisser le temps de vous reprendre de vos soirées arrosées…

Je suis tout aussi impatient que vous de vous rencontrer, un délicieux sentiment mêlé à quelque timidité…Vous affronter au milieu de tous vos amis, le regard des autres…Mais point de reculade, n’ayez crainte. L’envie de vous rencontrer est bien trop forte pour envisager autre décision de ma part.

Ma chère Ysabeau, je n’ai de hâte que de vous retrouver, et sachez que votre émotion n’a d’égale que la mienne.

Je vous dis à très bientôt,

David, cœur aussi en émoi, mais néanmoins encore vaillant.

Citation :

Titre : Souvenirs d'une soirée

Expéditeur : David1er
24 août 1455


Ma Chère Ysa,

Comment vous raconter le bonheur que j’ai éprouvé hier à converser avec vous. De tels instants de complicité sont si rares, tout était là… Magie des mots, attention aux propos, sourires et tendresse ont eu raison d’une grande partie de ma timidité, mais il m’en reste encore ! L’oiseau n’est pas encore si apprivoisé que ne le sont nos tourterelles, pigeons ou encore mésanges.

Les craintes s’estompent peu à peu, c’est bien là le principal et vous avez su ainsi que vos amis me mettre en confiance, même si se fondre au sein s’un creuset, aussi accueillant soit il, n’est jamais aisé.

Troublé, ému, assurément je le fus, jusqu’à cet ultime baiser que vous m’avez si tendrement déposé. La douceur de vos lèvres fut pour moi renaissance et permit d’en notre avenir avoir confiance.

L’ivresse de cette caresse m’emplit de joie, et c’est un peu de vous que j’ai pris avec moi lorsque nous sommes quittés et que vint la nuitée. J’avoue avoir peiné un peu à trouver sommeil tant votre baiser fut pour moi rayon de soleil au cœur d’une nuit où votre pensée ne pouvait me quitter.

Lorsque enfin le jour parut, je n’avais d’autre désir que, ne serait ce qu’un instant, de vous apercevoir avant que vous ne partiez. Je vous sentais douanière zélée, et si en taverne je ne vous ai point trouvé, c’est ma messagère ailée qui me permit de vous souhaiter agréable journée.

Je ne puis dire si nous nous reverrons ce soir, bien que j’en garde en moi quelqu’espoir…Si ce n’est le cas, sachez que demain, je vous redonnerai volontiers ma main.

David,autant charmé qu'ébloui.

Citation :

Titre : Re: tavernes...

Expéditeur : David1er
27 août 1455


Très Chère Ysa,

Je viens d'arriver et je constate avec effroi (je ne le connaissais pas, mais il voulait absolument m'accompagner) que nos tavernes sont de nouveau en grève...

Je vais donc me sustenter, puis viendrai vous rejoindre près de votre mésangier, faute de grive...

A toute à l'heure, tendre baisers et douces pensées.

David qui vous rejoindra avec grand plaisir.

Citation :

Titre : Impondérables et autres... (RP/HRP)

Expéditeur : David1er
29 août 1455


Très Chère Ysa,

(je vais être obligé d'être HRP, pour plus de commodités.

De graves soucis ont fait que je n'ai pu venir hier, étant rentré très tard dans la nuit. Malheureusement, il s'avère que je ne suis pas au bout de mes peines, très loin même. Je risque de ne pouvoir qu'être très peu proche D'Ysa dans les semaines à venir, et croyez bien que David perso et joueur le regrettent, mais c'est ainsi, on ne choisit pas tout le temps ce qu'on aimerait, je pense que vous me l'accorderez.

Sachez que je ferai ce qui est en mon pouvoir pour vous joindre lorsque je le pourrai. Je suis sincèrement désolé pour l'invitation chez Ysa, je vais essayer de poster pour elle, pour vous, mais là franchement, je ne peux pas, je suis vraiment exténué, et je dois passer une journée effroyable encore ce mercredi.

Vos courriers me font vraiment plaisir et en même temps mal au coeur, je pense que ça aussi vous le comprendrez. plaire pour votre plume, mais mal au coeur de ne pouvoir être à la hauteur des espérances, du moins pour le moment.

J'ai bien mis David en position "suivre le meneur" ce jour, vous n'avez pas à vous en inquiéter, je ne sais pas si solde il y a, ou émoluments rétribués par mandat comme cela se fait dans certaines villes, et puis je m'en fiche royalement, c'est le cadet de mes soucis en ce moment.

Je vous dit cela, parce que je pense rentrer à Bourges Jeudi, en espérant tout de même pouvoir faire en sorte qu'Ysa et David se voient avant son départ, et donc, si c'est un mandat, enfin bref...je n'en veux pas.

Désolé également pour vos moutons… Et vous avez très très bien fait.

Une fois à Bourges, il est très vraisemblable que je mette David en retraite et ce pour une période relativement longue (plus d'un mois, c'est vraiment un cas de force majeur, enfin deux même)

Vous comprendrez encore (je sais, je mets beaucoup à contribution votre mansuétude aujourd'hui...)que dans de telles conditions, il m'ait été difficile d'être clair quant à l'avenir des amours de nos deux persos, ne sachant pas moi même ce qu'il en est et ce qu'il en sera réellement.

Je ne puis concevoir de faire semblant de bien aller en taverne et de sourire ou autre, alors qu'il n'en est strictement rien derrière l'écran. ce serait nous faire injure à nous 4 (les deux joueurs et les deux persos), voire même aux autres joueurs de vos amis.

Il est possible que je puisse ponctuellement ouvrir ma mésange, sans garantie quant aux jours et heures, si vous ne me contacter pas, je le comprendrais fort bien.

Voilà, je sais que ce que vous avez lu ne vous fera certainement pas plaisir, et croyez bien que je préférerais avoir autre chose à écrire mais je suis honnête, et parfois la vérité est cruelle.

Là je tombe de fatigue et n'ai plus la force d'écrire, je vous dis donc peut être à jeudi, sinon...un ou quelques courriers ou mésanges, sinon, c'est vous qui verrez...

Je suis sincèrement désolé,

David pour David.)

[quote]Dernier passage... le 16 septembre 1455
Né(e) le 07 Juin 1454
Dernière adresse connue
Pays : Royaume de France
Comté/Duché : Duché du Berry
Village : Bourges
Niveau : 1
Points de réputation : 76
Argent : 0

Profil RP
Du passé...faisons table rase...Trop de mauvais souvenirs...La vie semble à moi se rappeler...
Pour mieux m'abandonner...

Ce dimanche 16 septembre de l'An de grâce 1455, je décide de mettre fin à mes jours, ma décision est iréversible.

A veux qui m'ont connu et apprécié, je dis au revoir et merci pour tout.

Je veux présenter mes excuses à une grande Dame qui espérait mon retour, et lui souhaite de trouver le bonheur dont elle est digne.

Elle aura tenu, plus que les brefs instants pourraient le faire croire, une très grande place dans mon coeur, et m'apporta ce dont je doutais être encore capable de susciter.

Adieu.

Le dernier jour:

Intelligence : 40
Force : 214
Charisme : 139[quote]

Citation :

Titre : Décision irréversible (RP/HRP)

Expéditeur : David1er
Date d'envoi : 17 septembre 1455


A Ysa et à la grande joueuse qui l’anime, la fait penser et écrire souvent si magnifiquement…

Je veux demander pardon que je ne mérite pas, mais je ne pouvais en effet partir sans une dernière lettre, quelques mots qui n’atténueront ni la détresse d’Ysa ni l’amertume ou la colère de sa joueuse.

Je vais reprendre le fil de vos courriers pour vous répondre autant que faire ce peu, car il restera des zones d’ombre, volontaires, qui ne sont pas que celles que chaque « mythe » recèle.

Aucune reconstruction ne pourra se faire jour, tout ne serait qu’illusion, et ma volonté de mettre un terme à celles ci est la plus sage des décisions.

Je vous supplie de ne plus m’attendre et de m’oublier, nous ne valons nullement sanglots ni temps perdu.

Les raisons de cet fin sont multiples et ne peuvent connaître de résolution. Lé décision est très mûrement réfléchie, et ne saurait souffrir aucun retour en arrière. Les raisons en sont multiples et variées, si je pouvais vous les donnez toutes, vous comprendriez, mais ce n’est ni souhaitable, ni bien important.
Sachez simplement que ma mauvaise conduite à votre égard,, somme toute motivée par des facteurs tout à fait objectifs et indépendants de ma propre volonté, n’a fait qu’entraîner ma décision qui devenait chaque jour inéluctable.

Lorsque je vous ai écrit la première fois, j’ai été sincère, comme à chaque courrier jusque à notre rencontre et même au delà, sinon, je ne me fendrais pas d’une lettre d’adieu et d’un semblant d’explication pathétique.

C’est justement de cette sincérité que je ne saurai bafouer que j’argue pour motiver cette décision aussi abrupte, pénible pour vous qu’elle soit. J’ai pleinement conscience du mal que je vous fait, n’en suis pas fier, et c’est un euphémisme, et c’est bien en vertu de cela et d’autres choses que j’ai pris cette décision.

Impossible de continuer avec des remords, un passé. Impossible de vivre ce présent, et point d’avenir enthousiasmant, pour ne pas dire qu’il sera avant de longs mois voire des années très noir comme il l’était jusqu’ici.

Je ne suis pas un rôliste au point de détacher l’homme du personnage, comme vous êtes capable de le faire, j’en suis navré, mais c’est ainsi. Vous avez le talent de la comédienne, pas moi. Je ne pouvais faire perdurer une situation telle, par décence, par honnêteté intellectuelle, autant envers vous que moi.

Vous ouvrir mon mésangier…Pourquoi faire puisque ma décision est prise et que jamais je ne reviens en arrière? De la souffrance, une sensation de mal être, une discussion sans issue qui vous satisfasse ? Est cela que vous souhaitez réellement ?

Je ne pense pas que cela soit profitable, ni pour vous, ni pour moi, encore que cette seconde possibilité ne soit pas la pire.

Ne croyez pas que je reste sourd, et comme je vous l’ai dit, j’ai voulu protéger Ysa, car j’ai senti que ça ne pourrait aller, maintenant c’est à la joueuse que je veux faire comprendre que croire en l’inaccessible n’est pas une bonne chose, qu’elle trouvera bien meilleur que le personnage ou que l’homme qui le fait vivre derrière, ou alors c’est à désespérer de tout.

Heureux David1er qui peut tirer sa révérence aussi «facilement», bien heureux même, en dehors du fait qu’il fasse pleurer Ysa. Le joueur aimerait tant en faire autant, mais paraît qu’ça s’fait pas, alors bon, on ne le fait pas, et on se demande vraiment bien pourquoi…

M’enfin bref, trêve de pleurnicheries de ma part, je ne cherche absolument pas la compassion, la vie n’est pas faite d’Amour et d’eau fraîche, pas plus que les RRs ne doivent l’être sous le risque de tomber dans la guimauverie la plus nuisible à leur intérêt fondamental.

Pour conclure, ne vous en veuillez en rien, mais absolument en rien, personnage, comme joueuse maîtresse de ses actes et mots. Vous avez été toutes deux remarquables, et la seule responsabilité de cette fin m’incombe, ne vous flagellez pas, pas plus que la douce Ysa, des gens indignes de certaines personnes, il y en a partout, vous le savez déjà et c’est bien aussi pour ça que je m’efface.

La suite des événements est inéluctable, en 5 jours David meurt, en 15, il disparaît de la surface du monde RRs, rien n’y changera, je ferai quelques brèves incursions au pigeonnier pour relever divers courrier qui commencent à affluer et y répondre pour quelques un, et tout cessera à un moment ou d’ailleurs je ne serai plus à même de me connecter (hospitalisation le 27).

A Ysabeau/Isabelle, je souhaite tout le bonheur qu’elles méritent dans le jeu et ailleurs.

Amicalement, bien que ça puisse sembler aberrant.

David.

PS: Je n’ai pas compris l’histoire de l’encre dans votre pigeonnier. Est ce à dire que vous avez perdu les messages? J’ai peut être quelques brouillons, mais ce n’est certainement pas une bonne chose que de faire ressasser à Ysa de tels souvenirs.

Elle prit un parchemin, écrivit... une réponse, un poème... Elle les attacha tous deux à la patte de sa tourterelle préférée, la regarda s'envoler, le coeur serré, vers celui qu'elle ne reverrait jamais en ce monde.

Citation :

Merci David de ce message d'adieu. Je respecterai vostre décision,
puisque vous ne voulez pas aller plus avant dans les confidences, je
respecterai vostre silence.

Vous me voyez plus forte que je ne le suis... Sachez qu' Ysabeau et sa joueuse ont toutes deux les
larmes aux yeux en répondant à ce dernier pigeon. Parce que notre
histoire qui n'aura duré que le temps d'un soupir, notre histoire
aurait pu être belle, David. Mais la vie en a décidé autrement.

L'encre du pigeonnier ? c'est simplement qu'au bout d'un certain temps
(quinze jours, je pense, ou un peu plus) les messages s'effacent. Mais
j'en ai gardé copie, de vos messages, non pour les ressasser mais parce
que je les ai aimés, tout comme j'aurais pu vous aimer si la vie n'en
n'avait décidé autrement.

Ouvrir vostre mésangier... Non, ce n'était nullement pour
ressasser, juste pour vous apporter un peu de réconfort, juste pour vous
écouter tous les deux, le personnage et son marionnetiste en qui je
sens une grande souffrance. Croyez-le ou je le croyez pas, parler peut
parfois soulager. Mais si vous ne voulez pas... Libre à vous cher David.


Hospitalisation ? C'est cela ? Je vous souhaite alors bien du courage,
sachez que j'ai connu cela l'an dernier (un début de cancer du sein,
heureusement pris à temps)... Une raison de plus pour vous écouter ?

Ne restez pas seul David, j'espère que vous avez autour de vous des personnes qui vous écoutent, qui vous soutiennent.


Ysabeau essaiera de faire face, elle le promet à David, c'est bien le
moins... Mais elle doute de retrouver un jour la douceur de ce qu'elle
a connu avec lui, et qu'elle n'oubliera jamais, pas plus qu'elle n'a
oublié ce qu'elle avait vécu avec Bragon. Trouver un compagnon de vie,
qui sache dire les mots, qui sache écrire... c'est mission presque
impossible. Restent les amis, les amis chers, les amis...

Merci de ces quelques instants partagés, mon très cher David. Je vous garderai en mon coeur même lorsque vous aurez disparu.

Et si le coeur vous en dit, qui sait ? Ouvrez-moi vostre mésangier...

Je dépose sur vos lèvres qui vont bientôt se fermer, un tendre baiser.

Ysabeau

Citation :

Le temps d'un soupir
Nous nous sommes trouvés
Le temps d'un soupir
Nous avons conversé
Le temps d'un soupir
Nos doigts se sont croisés
Le temps d'un soupir
Nous avons échangé
Les plus doux des baisers
Le temps d'un soupir
Nous nous sommes aimés
Le temps d'un soupir
La Faucheuse a gagné
Et nous a séparés
Reste le souvenir
D'un instant, d'un soupir.

Elle ne voulait pas que ses lettres sombrent dans l'oubli. Elle voulait garder une trace, un souvenir des mots échangés... Peu importe la douleur, elle ne voulait pas que tout meure.
Elle quitta sa maison, erra dans les ruelles. Ce soir, les amis, en taverne, ce soir, garder Sancerre, sur les remparts.
Elle aurait du courage, elle essaierait. Elle serait forte, elle essaierait.

Ysabeau, avance, avance... La route est longue, le chemin est ardu, mais avance, trouve en toi la force...

Les jours passaient, inexorablement. Les jours passaient, et Ysabeau ne pouvait s'empêcher de penser à celui qui allait mourir, ne pouvait s'empêcher de penser...
Plus d'amour, partant plus de joie... L'amour l'avait fuie, encore une fois. Le destin cruel l'avait privée de ce qui aurait pu être, de ce qui aurait pu se construire. Plus d'amour, partant plus de joie...

Et cependant, et pourtant... Elle serrait dans sa main le message de Bragon, elle le relisait, elle ...

Citation :

Courage Ysa,

Je ne saurais vous dire que celà: courage.

vous souvenez vous de mon souhait de bonne année?

je vous souhaitais de croiser des sourires. Je vous renouvelle ce
souhait. Seuls les sourires que l'on rencontre nous donnent l'envie
d'exister.

Bisous,

Bragon.

Il lui était difficile d'y croire... Difficile, tant sa peine était grande. Mais...
un sourire, un rayon de soleil, un sourire... le Havre rempli des amis...
Ysabeau avait les larmes aux yeux, le coeur lourd. Mais elle ferait face.
Elle laisserait le temps apaiser sa peine.
Il avait choisi de disparaître. Celui qui aurait pu...
Ne plus penser, vite à la douane... Travail, défense de Sancerre... Ne plus penser...

Au petit matin, alors que sonnait l'Angelus, Ysabeau s'éveilla. Le ciel était clair, l'aube rosissait la cime des arbres. Sancerre était encore endormie, une belle journée commençait, une journée pleine de vie.
Mais une journée difficile pour elle. Elle le savait, David avait fermé les yeux. David n'était plus, depuis ce matin, son corps reposait dans l'église de Bourges. Son corps... Elle ne pourrait même pas aller le veiller, elle ne pourrait même pas déposer un dernier baiser sur ses lèvres glacées. David...David était passé de l'autre côté. C'était son choix. Elle le respectait.

Mais son coeur était lourd. Lourd de cette absence, lourd de tout ce qui ne serait plus... des mots résonnaient en elle...

Citation :

J'ai l'âme lourde encor d'amour inexprimée

Elle doutait. Elle doutait d'elle-même, elle ne savait plus si elle aurait la force de laisser le temps adoucir sa peine, à petits pas.
Les larmes coulaient, intarissables.

Un pigeon vint se poser à la fenetre, une missive à la patte.

Citation :

Ma chère soeurette,
désolée de ne pouvoir venir te voir aujourd'hui mais tu connais la situation, et je ne veux pas te contaminer... Saches que je suis de tout coeur avec toi et que franchement si je pouvais je te ferai un enorme calin. Si tu as besoin de me voir, saches que je suis à la maison, la bosse sous la couette c'est moi...
ta sista qui t'aime très fort et pense à toi.
Maybee

Bronca avait raccompagné Ysabeau chez elle de retour du bal. La soirée avait été animée, les danses avaient fait un peu oublier ses peines à Ysabeau. Elle salua son ami d'un sourire, et l'invita à venir bientôt visiter sa maison, son échoppe.
Rentrée chez elle, fatiguée, elle prit un instant de réflexion.
Le bal... deux visages, deux rencontres... Astaroth, Bronca... Ni l'un ni l'autre n'étaient très bavards, mais elle avait bien senti, à leurs regards...
Bronca... malgré ses maladresses, malgré sa sauvagerie, elle ne pouvait s'empêcher de se sentir bien avec lui, comme en sécurité.
Astaroth, la flamme qu'elle avait perçu dans son regard...
C'était la première fois qu'Ysabeau avait peut-être, si elle ne se trompait pas, si ce qu'elle avait senti s'avérait juste, c'était la première fois qu'elle avait... deux prétendants.
Elle craignait de blesser, de faire du mal sans le vouloir.
Et puis, son âme était encore pleine du doux souvenir de celui qui n'était plus...
Laisse faire le temps, se murmura-t-elle. Il est ton allié, il t'aidera à faire un choix, si choix doit se faire... Le temps... La patience.

Elle s'endormit sur ces réflexions.
A l'aube, elle fut sortie de ses songes par une voix qui chantait à sa fenêtre... Astarotn... elle sourit. Quand elle se leva, le chanteur avait disparu. Elle prit un parchemin, écrivit un message, appela son pigeon, lui attacha la missive à la patte, et le regarda s'envoler.

Bronca passant devant la demeure de Ysa se rappela de la promesse qu'il lui avait faite. Hesitant d'abord, il se decida de frapper doucement a la porte. La tête emplie de souvenirs de la soirée passée et dans l espoir que cette amitié ne sera jamais tarie, timidement entra dans la demeure.
Bonjour Ysa comment vas tu aujourd hui ? pas trop fatiguée de cette soirée ? Je tenais à te remercier pour cette invitation au bal, cela a changé ma façon d'être, j'espere ne plus faire mine de grosse brute. Je tenais à venir te saluer comme promis. On se reverra surement en taverne.

Sur ces mots Bronca prit le chemin du retour heureux et le coeur leger .Enfin il avait trouvé une amie.

Arrivant dans sa maison un peu tard (des tâches urgentes l'avaient retenue loin de chez elle, Ysabeau aperçut la silhouette maintenant familière de Bronca devant sa porte. Elle courut vers lui...

Bronca ! Quelle bonne surprise ! Mais... ne reste pas à la porte,entre...

Mais le timide Bronca n'avait pas attendu, il était déjà parti... Ysabeau sourit. Elle se promit de le réinviter, et cette fois il resterait bel et bien un moment... Elle savait qu'elle le reverrait, en taverne ou ailleurs, et elle se promit de lui écrire dès qu'elle aurait un moment de calme...

Après avoir été embauché en tant que milicien de la ville, Astaroth fit une petite tournée pour veiller à la sécurité.
Il avait appris qu'une révolte eut lieu dans la ville cette nuit et il cherchait des indices pour retrouver les révoltés

Lors de son passage il arriva devant le N° 117, il ne put s'empêcher de frapper à la porte.

"Bien le bonjour dame Ysabeau
Comment allez vous ?
Avez vous eu vent de la révolte de cette nuit?
Avez vous apperçu qui étaient ces révoltés qui ont troublé l'ordre public?"

cette visite était seulement pour le travail ou c'était un stratagème pour pouvoir discuter avec celle qui hante son coeur?

Ysabeau ouvrit la porte

Astaroth ! c'est gentil de passer me voir... Justement j'ai là un gâteau qui sort du four, et un peu de poire... Entrez donc partager ces petites douceurs.

Elle laissa Astaroth entrer, et lui sortit un tabouret, puis disposa sur la table deux assiettes, découpa deux parts de gâteau et servit deux verres de poire

Non, je n'ai point entendu parler de la révolte, ni vu les assaillants. Ils étaient combien ?
Je suis heureuse que vous soyez passé. Savez-vous j'avais un peu de vague à l'âme aujourd'hui, je ne puis m'empêcher de penser à mon amour perdu...
Pardon, je vous ennuie... je ne voudrais point vous importuner...

" vous ne m'importuner point, parlez moi si cela peu vous soulager."

Astaroth but la poire que lui avait servit dame Ysabeau et commença à manger la part de gateau

" votre gateau est délicieux dame Ysabeau, ainsi que votre poire, mais je ne vais pas trop en abuser, je suis de service, bien que cela me tente d'en reprendre un verre.
Alors qu'étiez-vous en train de me dire?"

Je vous disais... je vous disais que mon coeur était lourd, que je pensais toujours à mon ami David qui va bientôt nous quitter définitivement. J'ai du mal à tourner la page.
Heureusement mes amis sont là. Je suis très contente de parler avec vous, sachez-le.
Mais je ne veux point vous retenir, si vous estes en service..
Un dernier verre ?
Ysabeau servit à nouveau Astaroth

bronca arriva devant la demeure de dame ysabeau , et frappa a la porte.

mes respect ysa comment vas tu?

Ysabeau entendit frapper, ouvrit la porte

Bronca , mon ami, quelle bonne surprise ! entre donc, viens t'asseoir. J'ai un gâteau à la cannelle et un peu de poire...
Entre, je t'en prie.
Astaroth, je vous présente Bronca, je pense que vous le connaissez... Un ami sûr...

Ysabeau s'effaça pour laisser entrer Bronca, lui présenta un tabouret, et lui servit une part de gâteau et un verre de poire.

Alors ? Toujours heureux d'avoir choisi d'habiter Sancerre ?

" je suis désolé pour votre amour, si je le pouvais je le ramenerai, mais je n'ai point se pouvoir, que diriez vous de sortir se soir prendre l'air, afin de vous changer les idées"

Astaroth rougit en disant ces quelques mots

" sinon pour le dernier verre"

Astaroth hésite

" aller je me laisse tenter"

Entend frapper à la porte

" vous attendez quelqu'un, je dérange surement"

Astaroth se leve.

entre tout en remerciant ysa de son acceuil si chaleureux,prend part a la colation offerte de si bon coeur .

merci ysa , enchanté astaroth comment allez vous? Pour vous repondre ysa je suis tres heureuix d etre ici et d avoir choisi sancerre pour poser mon baluchon.

bronca mangea et bu son verre en tachant de montrer qu il sait se tenir en compagnie d une dame comme une personne civilisée.Malgres son air de sauvage.

mais non Astaroth, vous ne dérangez pas du tout. Restez... à moins que vostre service ne vous appelle...
Je verrai pour ce soir... je vous dirai.

Elle regardait Bronca en souriant, heureuse de voir qu'il appréciait son gâteau. Elle se rendait bien compte de sa timidité, de son embarras. Elle se promit de le mettre à l'aise.

Bronca, je sais combien vous avez eu peu de commerce avec les dames. Mettez-vous , non mets-toi à l'aise. Je suis une amie Bronca, je veux être ton amie...

Elle sourit à Bronca, à Astaroth. Deux personnes qu'elle appréciait, avec qui elle se sentait en confiance, qui lui permettraient peut-être d'oublier sa peine...

"mon service, a oui, j'avais oublier"

Astaroth sourit

" j'attend votre réponse dame Ysabeau.
Enchanté, bien je vous remercie et vous même? mais nous nous sommes déja vu à la taverne de dame Icefly, ainsi qu'a l'ecu d'or si je ne m'abuse.
bon je doit vous laisser le service m'appelle"

Astaroth s'inclina devant Dame Ysabeau et salua Bronca de la main et se drigea vers la porte heureux d'avoir pu discuter avec Dame Ysabeau