Chez Aryan et feu Jelubir, 163 rue Cornue

Jeluuuuu ! t'es là ? tu es rentré ? C'est Ysabeau... ça sent bon chez toi !

Jelubir mit une belle chemise blanche, des braies neuves et descendit quatre à quatre les marches de l'escalier. Il ouvrit la porte :

Entre Ysa, entre, tu vas attraper froid !

Zaïbaker avait reçu un pigeon de Jelu l'invitant à venir manger un bon jambonneau. Le pauvre pigeon avait sans doute un problème de vue car il s'était écrasé contre la vitre et n'était plus en état de voler, le choc avait sans doute était trop fort...
Zaï s'était alors pressé chez Jelu pour voir son ami, prendre des nouvelles de l'accouchement et surtout déguster le bon jambonneau... l'appel du ventre étant toujours le plus fort pour Zaï...
Il arriva devant l'adresse indiquée sur le message...

C'est donc ici ! Et bien, il se mouche pas du coude le Jelu !

Zaï essaya de siffler mais ne pût car ses derniers temps, il avait sifflé de trop et en avait attrapé des crampes...
Il vît que la maison était éclairée et crût percevoir des rires à l'intérieur.
Il frappa à la porte, attendant une réaction...

Le jambonneau avait bu le jus de cuisson, amélioré par les bubulles. Jelubir goûta la mixture : slurp, c'était bon. Il était temps de servir!

Plongé dans la surveillance de la cuisson, Jelubir n'entendit pas frapper à la porte. Il n'entendit pas non plus la question que lui avait posé Ysa. Aussi fit-il un grand sourire à son Zaiounet, déjà attablé et les papilles en ébullition.

Mes amis, merci de venir partager ce jambonneau offert par Dame Ysa ! Il a mijoté quelques heures selon les consignes écrites dans un vieux livre de recette légué par ma maman. La recette s'appelle : Jambonneau dans son lit d'automne.

Mais avant de se jeter sur le plat, Jelubir distribua des coupes remplies d'un nectar fort apprécié de ses convives. Ces bubulles là provenaient d'une colline de Champagne, bien exposée au soleil qui avait fort brillé durant l'été 1450

Goutez ça, mes amis! C'est un cru exceptionnel ! Nous le boirons à l'Amitié qui nous unit, aux lardons qui s'annoncent et à Sancerre qui doit rester le symbole de la joie de vivre !

Jelubir leva sa coupe et trinqua, tout plein de solennité.

Zaïbaker, confortablement installé, humait les bonnes odeurs de nourriture qui lui ouvraient l'appétit.

Hummm ! Ca sent drôlement bon, dit moi. Tu m'avais caché tes talents culinaires Jelu. Dame Tourbillon est une sacré veinarde de t'avoir !

Puis prenant sa coupette de bubulles, il leva son verre et trinqua.

A notre amitié, puisse-t-elle durer toujours ! Puisse-t-on rire, danser et chanter à la joie et au bonheur ! Enfin, et non moins le plus important, puisses-tu être le plus merveilleux et heureux des papas !

Les coupes s'entrechoquèrent entre elles. La joie d'être ensemble se lisait sur le visage de tous les convives. Malgré la fatigue née de la tension provoquée par la naissance des trois lardons, le visage de Jelubir était radieux. Etre père donnait un sentiment indescriptible, confus de responsabilité, de fierté, de bonheur inconnu. Et les trois bambins semblaient vifs, volontaires... un effet secondaire du tourbillon du bonheur qu'avaient emprûntés sans regret Aryan et Jelubir.

Il leva sa coupe et prononça ces quelques mots, enrobés d'amour et d'amitié :

Buvons aux nouveaux habitants de mon coeur ; Gabrielle, Tristan et Eolia ! Je promets de leur construire un avenir radieux, vertueux. Et je compte sur vous, Mes bons Amis, pour m'aider à tracer pour eux un chemin sûr, sans ornières et sans caillous !
L'avenir immédiat me semble incertain. Faisons le serment de ne jamais nous séparer, nous disputer, nous déchirer et de nous battre ensemble pour construire un avenir serein pour nos rejetons.

Informé par Ysa, HDB se rendit chez Aryan et Jelubir pour constater de visu la nouvelle... Trois d'un coup, voilà une performance assez extraordinaire. Il déposa son bagage devant la porte pour ne pas rappeler son très prochain départ à ses amis, ce n'était pas le moment.

Coucou, Y a t'il quelqu'un qui ne soit pas occupé à pouponner ici?

Personne n'a commencé encore à le faire ! Mais ça ne devrait plus tarder maintenant. Entre donc HdB, il ne fait pas chaud dehors. Bonsoir Frère Horvy, rentrez donc aussi !


HDB entra dans la demeure pour la première fois depuis bien longtemps. Il s'installa près du feu, attendant le retour de la maitresse de maison.

Jelubir entendit des voix, de l'agitation dans le couloir d'entrée. Il lui sembla même entendre un étrange beuglement dans le lointain. Il sortit aussitôt de la pièce à vivre et tomber nez à nez devant :

Dame Tourbillon, Saya...et les trois lardons, bien au chaud dans de bien jolies couvertures. Jelubir avait attelé la carriole pour venir les chercher mais, comme à son habitude, Dame Tourbillon avait devancé la sortie du dispensaire.

Les berceaux sont installés Madouce, à l'étage et les volets sont clos.

Jelubir déposa un baiser sur les lèvres de Madouce et sur le front de ses trois lardons. Ils dormaient paisiblement. Quel bonheur que de les voir ainsi, paisibles, sages !
Dans la pénombre de l'entrée, près de la cheminée, il aperçut une silhouette familière. Le visage de Jelubir s'éclaircit :

HdB! Te voilà ! Que je suis content de te revoir ! Dame Tourbillon t'as présenté notre descendance :
Sur son bras gauche, voici la Belle Gabrielle,
Sur son bras droit, Voici l'intrépide Tristan
Dans les bras de Saya, Voilà la douce Eolia !

Tiens, Frère Horvy ! Heureux de vous accueillir en notre demeure ! Nos différents politiques ne doivent pas entraver notre amitié.

Venez donc tous, dans la pièce à vivre. Quelques bons amis sont déjà présents et nous buvions à la santé des nouveaux nés. Entrez, entrez !

Jelubir fit rentrer tout le monde dans la salle. Il allait à son tour y pénétrer quand il entendit toquer doucement à l'huis. Il retourna à la porte et l'ouvrit : un jeune homme souriant se tenait timidement debout.

Bonjour, Messire, soyez le bienvenu ! Puis-je vous offrir une petite coupe de bubulles ? Je suis papa de trois jolis lardons et je suis le plus heureux des hommes ! entrez, entrez donc !

HDB admira les trois trésors qui tronaient sur les bras de leur père. Ils étaient superbes et il ne douta pas un instant qu'ils combleraient leurs parents.

Jelu, je suis ravi pour Aryan et toi, vous avez là une descendance magnifique.

Puis il prit les maitres des lieux à part.

Mes amis, vous m'aviez fait un grand honneur en me donnant le rôle de parrain pour un de vos trésor. Aussi je reviendrais dès que le besoin se fera sentir. En attendant, il me faut partir, je quitte le Berry dès ce soir. Portez vous bien mes amis.

Là dessus et ne voulant pas prolonger les adieux, HDB sorti et, son sac sur le dos, prit la route de Cosnes.

[HRP] Ce fut un plaisir de faire vivre HDB parmis vous, désormais il prend une autre route, mais ne vous oubliera pas, et moi non plus d'ailleurs. Bonne continuation à tous, et bonne année 2009[/HRP]

horvy sourit a jélubir et lui serra la main.

mon ami, j'en suis ravi, félicitation pour votre descendance.

je ne reste pas longtemps je dois allé a l'église préparer le mariage de damoiselle Mandine.
j'espère que vous y serait vous aussi avec votre famille au grand complet.

de tout façon on aura tout le loisir de se voir en taverne et de boire une bonne bug bien fraiche.

horvy salua tout le monde et se dirigea vers la sorti.

au revoir tout le monde et surtout prenais soin de vous.


(horvy sera a sancerre (IG) a partir du 10 janvier)