Les mots s'envolent...

Hum... J'ignore si j'ai le droit, mais bon, au pire je me ferrais dire que non.^^)


Naufrage...

Hisser la grand' voile
Croire aux étoiles
Se prendre dans la toile
Trembler jusqu'à la moelle

Mais le vent est trop fort
Le ciel lance de mauvais sorts

Le mât fini par casser
La nuit par triompher
L'insecte par y rester
Le coeur par saigner.

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Le pire des alcools...

Cette bouteille, je l'ai débouchée.
Son parfum je l'ai humé,
Et tout de suite l'ai aimé.

Pourtant, sur la table elle va rester.
Je vais juste la regarder,
Son envie va me hanter.

Cette bouteille, je l'ai juste débouchée.
Je n'aurais pas du la respirer,
Non, pas du la laisser me tenter.

Je la regarde, et me voila à hésiter.
Je sais que si je me décide à y goûter,
jusqu'à la lie je voudrais la vider.

Cette bouteille, je l'ai juste débouchée.
Mais j'aurais du penser à son danger.
A l'envie qui naitrait de me saoûler.

Je pourrais juste mes lèvres y mouiller.
Mais je devine son nectar si léger.
Et déjà vient l'envie de m'y noyer.

Cette bouteille je l'ai juste débouchée.
J'ignore comment chez moi elle est arrivée.
Le hasard entre mes mains l'a faite tomber.

Le Destin? La question je me suis posée.
Une épreuve? Une façon de mieux me tester?
Voir si cette fois à nouveau j'allais sombrer?

Cette bouteille je l'ai juste débouchée.
Et j'en crêve! Devoir contre l'envie lutter!
Avec elle je voudrais tellement m'échouer.

Son contenu dois-je vraiment le nommer?
Sachez juste que à ma bouche sèche l'y porter,
je continuerais simplement de rêver.

Cette bouteille je l'ai juste débouchée.
Ignorant que l'amour y était caché,
Ignorant qu'elle contenait le pire danger.


Le pire des alcools...

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A Zel...

Si chaque mot que ma plume trace
Devenait une caresse sur ta peau
Entre eux je ne laisserais pas d'espace
Et mon encre coulerait comme de l'eau.

Si chaque phrase devenait un baiser
Et chaque lettre un murmure à ton coeur
Le papier viendrait à se consummer
Car de douceur je deviendrais chaleur.

Si chaque trait réduisait la distance
Entre toi et moi, entre moi et toi
Je voudrais l'inspiration plus intense
Jusqu'à pouvoir te toucher de mes doigts.

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Quand tout s'achève...

Il fut une époque, où d'encre je couvrais le papier,
Simplement, comme l'amour coulait dans mes veines.
Où les mots, limpides, je laissais s'exprimer,
Car aucun d'eux n'était emprunt de peine.

Aujourd'hui, l'encrier est assèché, le papier chiffonné.
Et mon imagination me semble alourdie par des chaînes.
Si hier, écrire me semblait simple comme respirer,
Ce soir, je suis totalement à court d'haleine.

Entre nous, le feu qui brulait a fini par se consummer.
Et je pleure cette flamme qu'il a fallu que le temps éteigne.
Jusqu'au bout j'ai cru que je pourrais la raviver,
Cette lueur dans tes yeux qui me faisait reine.

Dans mes veines, seule la douleur continue à couler.
Dans mon encrier, je crois bien que l'encre va rester.

Juste pour marquer le coup de mon déménagement ...


S... Si c'est ici que j'ai voulu mourir,
A... Aujourd'hui c'est ici que je veux vivre.
N... Nid d'amitiés, plus que je ne peux dire,
C... Cette ville où renait mon sourire.
E... Elle abrittera mes prochains souvenirs,
R... Ravivera ce que le mal a pu ternir,
R... Rendormissant en moi l'envie de fuire.
E... Elle est celle où mon coeur finira par s'ouvrir.

Les saisons de notre amour


Printemps...

Au commencement était le vent.
Le souffle tiède de nos voix,
Caresses où naissent l'émoi.

L'éveil de nos sentiments
Semblables à ces fleurs qui éclosent
S'offrant à l'insecte qui ose.


Eté...

Quand les coeurs s'enflamment,
Que de pastel tout devient couleurs vives
Que sans retenue, les sentiments dérivent.

Tu craignais que nos âmes s'embrasent,
Me parlais d'incendies de forêt,
De champs que le soleil brûlerait.


Automne...

Comme un oiseau part pour suivre le soleil
Toi tu as décidé de t'envoler
Fuir le bonheur avant de trop l'aimer.

Du mauvais temps ce fut le réveil
La pluie dans mon ciel est revenue
Pire que celles que j'avais connues.


Hiver...

Le printemps m'avait fait croire à l'été
Mais dans mon coeur, l'hiver va perdurer.

C'est très beau...Emouvant...

Tous nos voyages, tous nos rivages...


Combien de lieues avons-nous parcourues?
Sur combien de routes nous sommes-nous aimés?
Combien de patelins avons-nous traversés?
Et, entre nous, combien de paroles non tues?

Au bout du monde nous voulions aller...
Au bout du monde sans jamais nous quitter.
Au bout du monde encore et toujours nous aimer.

Toi et moi avions les mêmes rêves,
Qu'importaient les rivières et les destinations.
Puisque tout était emprunt de passion,
Qu'importait où le voyage s'achève.

Aujourd'hui, il n'y a plus de voyage.
Aujourd'hui, je suis seule sur le rivage.
Aujourd'hui, tu as rejoins les nuages.

(A Zel)

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Je voudrais que tu m'emportes,
Je voudrais que tu m'envoles.
Que ton étreinte soit si forte,
Que mes pieds quittent le sol.

Que de lourde mon âme devienne morte,
Qu'enfin débute la macabre farandole.
Celle qui me conduira à la grande porte,
Derrière laquelle aucun coeur ne s'affole.

Pourquoi rester ici de la sorte,
S'accrocher à un nouvel espoir fol?
Quand les rêves ne nous apportent,
Que douleur puisqu'ils s'envolent.

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Juste le temps d'écrire quatre tout petits vers
Pour un flutiste qui m'a mis le coeur à l'envers.
Lui dire que de la médaille peu m'importe le revers.
Pourvu qu'il oublie que parfois je fais tout de travers.


(Pas beaucoup de temps, mais je pensais à vous)

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Naviguant sous un ciel blafard,
Affrontant les vagues du cauchemar,
Voguant sur un océan de cafard,
J'avais oublié l'existence des phares.

Quand soudain, devant moi, une lumière
M'invitant à rejoindre la terre,
Me montrant la sortie de l'enfer.
Un rayon comme un point de repère.


Ce phare biensûr porte un prénom,
Plus beau que le titre d'une chanson.
Deux syllabes pour les plus beaux des sons,
Deux syllabes comme dans le mot passion.

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