Chez Chuck, 52 Ruelle de Chavignol

Chuck venait de passer citoyen, il choisit d'ouvrir une forge, et commenca par forger une épée personnelle, à son temps.

Chez Chuck, 52 Ruelle de Chavignol - Page 2 Forge_10

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Chuck, après la magnifique soirée passée avec sa tendre Petrasis, commença à embellir sa maison, rangeant le fouillis engendré par la dernière tempête qui avait frappé pendant son absence.....

Hum.... sifflote Voila c'est beaucoup mieux...

Chuck repensa à toute ces paroles échangée avec Petrasis, cette femme si magnifique, au cœur pure, la femme dont il voulait, avec, partager le restant de sa vie...

Pensant à sa promesse, Chuck sorti un parchemin et commença à esquisser les plans d'épées de sa bien aimée....

Chez Chuck, 52 Ruelle de Chavignol - Page 2 Dessin10

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Petrasis devait arriver d'une minute à l'autre, chuck fit sa toilette, puis se changea, sortant de sa commode sa plus belle tenue....

Un dernier petit rangement, quelques bouquets de fleurs fraichement cueillis pour orner sa maison.... Il déposa son illustre épée sur le râtelier ainsi que son bouclier...

Il nous faut quelque chose à déguster , pensât chuck. Il descendit à la cave, et remonta sa dernière bouteille d'hypocras.

Il raviva le feu de la cheminée, en ajoutant quelques beaux rondins de chêne, et se brulât la main avec un tison.

C'est la femme que j'aime, c'est la femme que j'aimerai, c'est la femme avec qui je veux rester... Je n'ai pas le droit de faire d'erreurs...

Il s'essaya attendant qu'une main douce vienne toquer la porte de sa demeure.....

Nouveau citoyen Nombre de messages : 1 Date d'inscription : 20/12/2009

Dans une allée centrale, Petrasis devina au loin la demeure de Chuck, elle accéléra le pas afin de ne pas se mettre en retard.

Avant d’Arrivée devant la lourde porte en chêne, elle vérifia qu’elle ne s’était pas trompée en passant discrètement son regard à travers une fenêtre à demi voilée.

Elle put ainsi percevoir aisément la silhouette de Chuck occupé près du feu,

C’est bien là ce dit –elle

Et revenant près de la porte, elle serra d’une main sa cape sur son cœur et de l’autre elle cogna à la porte.

C’est au même instant, que le vent vint à souffler et que l’une des mèches de cheveux de Petrasis commença à lui caresser le visage, alors elle lâcha le col de sa cape pour venir avec sa main replacer la mèche joueuse dans son capuchon.

Et c’est comme cela que Petrasis attendit que la porte s’ouvre.

-

Toc... Toc... Toc...

Chuck sentit les battements de son cœur s'accélérer... C'est elle se dit-il.
Il marcha d'un pas sur vers la porte, mais au moment de l'ouvrir, dans un dernier soucis de présentation, il remis le col de sa chemise et arrangea sa petite mèche rebelle...

Il ouvrit doucement la porte... C'était bien elle, un ange tombé du ciel...

Un grand sourir surgit de son visage, et il reprit ses esprits :
Entre mon amour, entre, le vent va te geler...

Il dégrafa la cape de sa bien aimée et la déposa délicatement sur le dos d'une chaise...

Allons près du feu, tes mains sont si froides , dit-il.

Il pris les mains de Petrasis et fixa du regard les yeux étoilés de sa douce...

Sujet: Re: Chez Chuck, 52 Ruelle de Chavignol Lun 3 Jan 2011 - 11:49

Bertrude arriva d'un pas lent jusqu'à la maison de Chuck, le coeur serré. Elle fouilla sa besace d'un geste nerveux et retrouva la clé des souvenirs, de l'amour perdu. Elle la glissa dans la serrure main tremblante, et tourna la clé espérant que la porte ne fit pas des siennes. Hélas, ce ne fut pas le cas puisqu'elle fut obligée de s'aider de son épaule pour ouvrir la porte et rentrer enfin dans cette maison. D'un regard, elle ballaya la ruelle afin de vérifier que personne la vit entrer icelieu.

La porte tout juste ouverte, les souvenirs de la nuit passée la réenvahirent de nouveau. Le coeur palpitant, elle eut tout juste la force de refermer la porte et de s'asseoir à terre contre le mur. Là, elle baissa sa tête jusqu'à ses genoux et sa cacha la face dans ses bras. Des larmes virent humecter ses yeux déjà bien rougis, elles affluèrent dans un flot inccessant, et d'un geste rageur elle les chassa de son visage d'un revers de la main.

Puis comme pour s'encourager elle lacha une phrase qui fit résonnance dans sa tête comme dans coeur :

Bert resaisis-toi, tu n'es pas là pour ressasser le passé loin de là ! Tu n'en as pas le droit..

Elle se releva et commença ce pourquoi elle était venue. Elle s'aperçut très vite, que la maisonette était restée presque inchangée depuis son départ, il y a des mois de cela. Elle prépara un feu de cheminée qu'elle alluma. Aussitôt elle fut prise d'un doute, et si ses voisins pensèrent qu'il est de retour de son séjour à Noirlac. Une fois ses doutes dissipés, elle s'affaira à laver, à faire la poussière, puis ranger. Elle remit en ordre la pièce à vivre en une demie journée. Fenêtres lavées, le sol nettoyé, la table débarassée de l'amas d'écuelles, le vaisellier rangé, elle s'octroya une pause. Fatiguée, lasse, elle alla s'asseoir au pied du feu afin de reprendre des forces pour la suite qui ne serait pas de tout repos.

Tout à coup, en tournant la tête en direction de la porte, elle aperçut le mantel Bleu qu'il portait tout le temps et traverssa la pièce à grandes emjambées. Elle porta le vêtement à son visage et s'enfouit dedans, s'enivrant de l'odeur de celui qu'elle n'avait jamais oublié et qu'elle ne cessait d'attendre même si elle s'était laissée aller dans d'autres bras que les siens.

Pourquoi n'es tu jamais revenu de Noirlac..

Elle retourna auprès du feu, posa le vêtement sur le siège et alla jusqu'à la fenêtre donnant sur la ruelle. Là, elle scruta la chaussée encore et encore pour voir si personne ne vit ce spectacle pathétique qu'elle offrit mais qui lui faisait un bien fou, pour tourner la page sans doute.

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