AUBERGE DU HAVRE - 96 rue st Arnvald

Sortant du Havre, un peu fatiguée, un peu ivre encore, Ysabeau traversa le patio, monta à l'étage, s'arrêta devant la porte de Leopol. Elle savait qu'il n'était point là, ayant des travaux nocturnes et urgents à faire.
Doucement, elle glissa un petit rouleau de parchemin sous la porte.

Citation :

La nuit s'avance
A pas de velours
Et je m'élance
Vers vous, mon amour

Mon âme vole
Comme un oiseau fou
Tant de paroles
Vont aller vers vous

Pour vous bercer
Pour vous caresser
Pour vous dire
Dans un sourire

Merci d'être vous

Puis elle descendit silencieusement les marches, et s'enfonça dans la nuit, dans les ruelles du village, vers la place de la Halle.

Ysabeau traversa le patio, monta l'escalier sur la pointe des pieds, et glissa sous la porte de la chambre de Leo un petit mot.

Citation :

Mon très cher amour,
Je tiens à vous remercier des instants merveilleux que nous avons passé hier aux Délices du Centre, taverne bien nommée. Ces instants d'intimité ont été comme une douce lumière, comme une bulle de bonheur. Merci à vous mon très cher, mon aimé. Je respecterai votre désir, je serai sage... le temps qu'il vous faudra. Mais sachez que... non, je ne veux rien dire qui puisse vous faire penser que... rien dire d'autre que mon amour pour vous grandit à chaque instant.
Je vous rappelle que ce soir, nous sommes tous les deux invités à dîner chez mon ami Asta. Je crois qu'il a déposé un mot sous la porte de vostre maison, mais je ne sais si vous le lirez puisque vous logez toujours ici... Tant mieux, cela me permet de vous écrire, de vous redire que je tiens grandement à vous, que vous occupez toutes mes pensées...
Tendres baisers et à bientôt
Ysabeau, toute à vous
PS: je vous rappelle que je ne serai point présente cet après-midi, mais que ce soir je vous rejoindrai vers 19h45... Je vous aime...

Tout doucement, Ysabeau s'arrêta devant la porte de la chambre de Leopol. Elle en connaissait chaque détail maintenant, chaque veine du bois de chêne... Elle sourit. Vite, un petit mot fut glissé sous la porte, vite, elle redescendit les escaliers sans faire de bruit, et s'en fut vers le bureau de la douane.

Citation :

Mon aimé, mon tendre coeur,
Puissiez-vous trouver ce tout petit mot à vostre réveil.
Je pense à vous, à chaque minute. Je voudrais toujours estre près de vous.
Ce soir, si vous le voulez, si vous le pouvez, je vous accueillerai chez moi, vous n'aurez point à revenir à l'auberge après m'avoir reconduite...
Je rougis de la hardiesse de cette proposition, elle n'est que la marque du sentiment si fort que j'ai pour vous.
Rester avec vous, toute une nuit... Un rêve, un désir...
Je vous aime
Ysabeau

Un pigeon arriva de Bourges, les ailes alourdies par la pluie. Une fenêtre du Havre était restée entr'ouverte, il s'y glissa et se posa lestement sur le comptoir. A sa patte une missive (évidemment sinon il n'aurait pas fait le déplacement!)

Citation :

Bonjour Sancerre!!!
Me voilà arrivée à Bourges, le voyage s'est passé sans encombres. Les
seules agressions auxquelles j'ai du faire face sont les morsures du
froid et les attaques incessantes de la pluie... Je me suis installée
au "Lapin Farceur" pour la nuit, Gallup avait raison, c'est une fameuse
auberge, je ne comprends pas pourquoi Amélia faisait la grimace quand
il en parlait, même s'il est vrai que la tavernière n'est pas des plus
aimables...
Je repartirai dans l'après midi en direction de Châteauroux.
Je vous embrasse tous, sauf Mentaïg parce qu'elle n'aime pas ça et Ice qui a droit à une enoooorme léchouille.
A bientot,
May

Aux lueurs de l'aube un pigeon arriva de Chateauroux.Le dernier client du Havre venait d'ouvrir la porte pour partir et le pigeon se faufila in extremis avant que la porte ne se referme.
Il s'installa sur un coussin devant la cheminée, attendant patiemment qu'on le delivre de sa missive.

Citation :

Bonjour tout le monde,
"bonjour" car vous aurez la missive au matin. Je viens d'arriver à Chateauroux sans encombres, il faut dire que j'ai de nombreux gardes du corps, mais ils me quitteront demain, je devrais rejoindre Gueret seule, à moins que je ne trouve des compagnons de route. Je suis exténuée par ce long voyage sous une pluie battante et glaciale, je vais donc rejoindre une fois de plus Morphée.
bisous.
May.

Un pigeon à moitié deplumé vint se poser sur le rebord de la fentetre du Havre, attendant qu'une bonne âme daigne lui ouvrir et lise son message.

Citation :

Bonjour tout le monde!
Me voici à Gueret et non sans encombre, si j'avais su, je n'aurai meme pas pris de cheval... je l'avais fait pensant echapper ainsi aux brigands en plus d'aller plus vite mais non... scrognegneu de scrogneugneu... est ce que je ressemble à un homme?! non! bon d'accord il faisait nuit; j'avais ma capuche.. mais tout de même! deux malfrats m'ont attaquée, je n'ai même pas eu le temps de réagir, en plus ils m'ont pris à revers.. les malotrus! grrrrrrrrrrrr... pas eu le temps de réagir... bon, je suis un peu affaiblie mais ça va, et comme ils se sont rendus compte de leur erreur ils prposent de me rembourser (encore heureux nomeho!) je vais donc passer une journée de plus que prévu à Gueret qui me semble etre une charmante ville au demeurant...
bisous
Maybee

Une tourterelle arriva toute guillerette sur le rebord de la fenêtre du Havre. A petits coups de bec elle annonça sa présence. Accroché à sa patte, un petit rouleau.

Citation :

Mes chers amis,

Je pense bien fort à vous et bien que vous me manquiez terriblement ces petites vacances étaient nécessaires. Khylo veille bien sur moi et s’occupe à ce que j’essaye de retrouver le sourire.

Hier à Bourges, ville normalement très très calme, j’ai croisé un groupe de st Aignan et bien sur mon amie Johanara était là. Qui a dit que Bourges était calme…… ?

Aujourd’hui je suis à St Aignan, et j’y rencontre pas mal de têtes connues et des amies. Très bonne soirée en vue.

Par contre je tremble un peu pour cette nuit, nous allons nous retrouver sur un nœud qui me rappelle de très mauvais souvenirs. C’était sur ce nœud même que Lems et moi nous étions fait racketter il y a près d’un an. Croisez les doigts mes amis et pensez fort à nous.

Je vous embrasse tous très très fort, plus que quelques jours et je suis de retour, mercredi si tout va bien.

Ice

{[HRP]suite à mes déboires en forêt j'arrive ici pour dormir. ils sont raconter chez misérificelle pour les courieux }

Ysa entrainat Camaris jusqu'a la porte. porte qu'évidement il avait déja franchit maintes fois; mais pas dans le même état d'esprit. ni même dans le même état physique d'ailleur.

ils poussèrent la porte. comme tout les jours ou presque a cette heure on retrouve les habitués. dégustant une chopine ou, pour les plus sage, de cette boisson chaude a base d'eau qui fait particulièrement horreur au nouvel arrivé.

ils les salua et leur dit :
j'arrive d'ici peu. juste le temps de prendre une chambre.
il se retourna vers ysa et lui demanda.
faut remplir un truc pour la chambre ?

Pas besoin de remplir quoi que ce soit Cama, les amis sont toujours les bienvenus au Havre !

Elle passa dans l'arrière-salle où elle savait que Ice rangeait les clés des chambres, en prit une (tiens c'était justement celle qu'occupait Leo avant d'emménager)

Tiens, voici la clé de ta chambre. Je t'y conduis, tu verras elle est très calme, tu y seras bien.

Elle fit traverser le patio à Cama, grimpa les escaliers et s'arrêta à la porte de la chambre.
Camaris ouvrit la porte.
Bonne nuitée Cama, au fait je crois bien que Miseri rentre demain matin...
Elle lui fit un clin d'oeil, et le laissa s'installer pour la nuit.

Il était déjà tard, la nuit avait lancé son grand manteau sur Sancerre. Comme chaque soir depuis son arrivée Bernardb venait se réchauffer un moment au coin du feu et profitait de cet instant pour apprendre comment survivre dans ce monde. Ice le renseignait au mieux, il était attentif et de bonne volonté.

Aussi le voyant grelotter dans ses haillons, elle lui proposa le gîte pour le temps qu’il lui plairait, le temps qu’il puisse à son tour avoir sa propre demeure. Se retournant vers le mur derrière le comptoir, elle pris une clé, récupéra au passage une chandelle et avec un sourire, invita Berbardb à la suivre. Ensemble ils montèrent l’escalier aux lucioles. Bernardb semblait émerveillé devant si grande demeure. Elle lui ouvrit une porte, lui confia la chandelle et l’invita à entrer « chez lui »

merci Icefly de votre hospitalité et de votre accueil, je sent que je vais passer une bonne nuit bien au chaud dans ce lit confortable et pouvoir aussi ôter toute cette crasse qui me barbouille le corps et me fait sentir la bête!!!!
Je commence à me plaire a Sancerre.
Bonne nuit Icefly

Ses paupières s'ouvrirent brusquement. Sans doute un mauvais rêve dont déjà elle n'avait plus souvenir. Son coeur battait vite, cognant dans sa poitrine comme les sabots d'un cheval lancé au galop, comme les baguettes d'un tambour anonçant le départ pour la guerre.

Elle se redressa dans le lit, tentant de reprendre son calme, posant sa tête sur ses genoux relevés.

Elle avait enfin dormi une nuit entière, sans interruption aucune, et pourtant elle se sentait si las, comme vidée de tout. Les larmes font-elles s'en aller une partie de votre énergie? C'est la question qui lui traversa l'esprit en tous cas.

Au bout d'un moment, elle se fit pivoter et posa ses pieds au sol, se penchant pour prendre sa besace et en sortir ses vêtements. Elle prit entre ses mains tremblantes le chapeau, avec la même douceur que s'il s'était agit d'un objet de culte, ou plutôt de collection, fragile, rare, beau, précieux comme aucun autre.

Vous vous souvenez, Zel? Vous riiez à en perdre haleine... Je voulais me vêtir en homme, pour ne point attirer les regards, et vous m'avez répondu que mis à part le chapeau, et encore vous n'en étiez pas certain, les femmes ne pouvaient porter des vêtements d'homme.

Se rendant compte qu'elle parlait seule, et que même si de là où il était il l'entendait, jamais plus elle même n'entendrais sa voix, ne sentirait son souffle... elle se tut et reposa le chapeau.

Elle prit ensuite la chemise, et la posa sous son nez, en inspirant avec lenteur. Le mélange de leurs deux odeurs y était encore bien présent. Oui, l'union de la particularité de leurs deux peaux... de leurs deux corps qui s'étaient aimés en ayant l'impression d'enfin êtres complets.

La douleur était trop forte, alors rerangea le tout dans son sac et se leva pour aller regarder le temps par la fenêtre. C'était idiot de se ballader à moitié nue par ce temps glacial alors que l'on avait de quoi se vêtir... Pourtant, elle n'avait pas la force de le faire.

Tout en observant le paysage, elle passa en revue sa journée de la veille...

Sa rencontre avec Bragon, qui lui avait demandé si elle avait une passion, et conseillé de se jeter à corps perdu dedans, jusqu'à l'épuisement, pour calmer son chagrin. Elle n'avait osé lui répondre que sa première passion, depuis toujours, c'était la liberté, mais que la liberté sur un coeur prisonnié c'est l'enfer... Alors elle lui avait parlé de la deuxième: les mots, la poésie. Il lui avait alors lancé un défi, ou plutôt une invitation: une joute sur la halle, et elle avait accepté.

A part cela? Et bien pas grand chose à vrai dire. Bien que si.. Une petite discussion avec Dame Mentaig, qu'elle avait aperçue seule et bien triste dans une des tavernes. Elle était alors rentrée pour discutter un peu. L'être humain a cela d'étrange que lorsqu'il renconre un autre être malheureux, il en oublie un peu sa tristesse à lui-même... Est-ce que l'envie d'aider les autres lorsque l'on va mal soi-même contient une petite partie d'intérêt personel? Egoïstement? Un peu comme lorsque l'on offre quelque chose à quelqu'un... le fait-on pour le rendre heureux? Ou pour le plaisir que nous aurons en nous disant que c'est grâce à nous qu'il sourit?

Une missive arriva, la tirant de ses réflexions. Elle l'ouvrit sans précipitation, se demandant à peine qui pouvait bien lui écrire. La seule chose qu'elle se disait c'est que de toute façon il n'y avait plus aucune chance que ça soit des nouvelles de Zeltraveler.

Pourtant, à la lecture de la lettre, même si elle n'afficha pas uun sourire (elle en était incapable), son visage sembla devenir un peu moins tendu.

Dame Ysabeau... Elle ne la connaissait pas encore très bien, mais cette Dame avait le don de trouver les mots simples qui touchent. Sans fioriture, sans miellerie, mais juste avec un impact, parce que très francs sans doute.

Terwagne replia la missive, la rangea dans son baluchon, avec toutes celles qu'elle avait reçues d'autres personnes depuis qu'elle était à Sancerre, dont de très nombreuses venaient de Frizthecat qui tentait de la consoler, et refit le lit.

Ensuite elle quitta la chambre, se promettant de passer chez Dame Ysabeau... aujourd'hui... ou peut-être demain... Elle verrait.

En refermant la porte derrière elle, elle aperçut la bougie éteinte. Elle se rappella avoir été étonnée la veille d'en voir une allumée devant chaque porte, mais aussi qu'elle avait trouvé cela très agréable... Comme le signe d'une lumière qu'on voudrait réchauffante.

Elle avait déjà passé une nuit dehors, l'hiver étant pourtant bien rude. Il lui était donc nécessaire de trouver un logement. Enimia ne savait quand son frère allait arriver, elle ne devait donc pas quitter Sancerre.

Le pas lourd, elle pénétra dans l'auberge, et partie à la recherche de la tenancière.

Enimia se laissa conduire sans un mot à sa chambre. Il est vrai que dormir dehors n'était pas vraiment confortable, et l'idée d'un lit douillet, trés attirante.

Tandis que Icefly s'affairait dans la pièce, Enimia promena son regard sur le mobilier. La chambre était décorée joliment. Un grand lit, agrémenté d'une épaisse couette, une petite table, un fauteuil, une commode où était posé un broc et une vasque. Le feu, dans la majestueuse cheminée, projetait une lumière chaleureuse, réchauffant agréablement l'atmosphère.

Lorsque Icefly lui proposa un bain, Enimia se retourna, et lui adressa un large sourire.

Merci beaucoup ma Dame

A peine le temps de la remercier, que voilà l'aubergiste partie, affairée.

Enimia retira son épaisse cape, et la déposa sur un coin du lit. Elle tira le fauteuil un peu plus vers la cheminée, avant de s'y affaler. Tant bien que mal, elle défit ses chausses, complétement trempées et salies par la neige. Ses vêtements étaient humides, et lui collaient la peau.

Elle s'étira, et se laissa aller dans le confortable fauteuil, le regard perdu dans les flammes de la cheminée. Ses pensées se bousculaient. Tant de choses s'étaient passées.... L'image de sa soeur lui vint à l'esprit, son coeur se serra.

Iris.....

Une larme s'échappa. Du revers de sa main, elle l'essuya, avant de se lever.

La nuit avait été reposante, agréable.

Enimia se réveilla, l'air serein. Elle sauta de son lit, et s'habilla chaudement. Le feu s'était éteint, seules quelques braises rouges apparaissaient de ci de là sous l'épaisse couche de cendre. Sans un mot, elle resta là, à regarder le feu mort. Puis, elle secoua la tête, avant de se diriger vers la commode, où elle lava son visage.

Dehors, le jour était levé. Une lumière douce blanche, dûe au brouillard, éclairait la pièce.

Elle resta quelques instants, prés de la fenêtre, à contempler la rue, l'animation des marchands. Toute cette vie.

Enimia se retourna vivement, attrapa sa cape, et s'en alla. Peut être croiserait-elle en chemin Icefly, afin de la remercier. Et peut être pourrait-elle avoir à nouveau une chambre le soir.

Lady_Antlia s'etait un peu perdue dans cette ville qu'elle ne connaissait que trop peu mais elle finit par trouver, à l'aide des indications de la "Maman des Tribuns" et de la lampe a lucioles l'endroit qu'elle lui avait proposé .
Elle s'avança , regarda la pancarte qui battait sous le vent violent et froid qu'elle ne connaissait guere , le nom de "Havre " .
C'était donc bien ici se dit elle et elle entra afin d'y trouver chaleur .

C'était calme et l'heure avancée en était cause. Aussi elle passa le patio comme indiqué et ouvrit une porte avant d'avoir fait maintes precautions en écoutant derriere la porte afin de n'entendre aucun ronflement .
Elle ouvrit encore avec infinis precautions, puis passant la tête elle s'aperçut que la chambre était vide .
L'endroit était charmant, chaleureux à l'image de sa tenanciere .
Elle se défit de son mantel , de ses armes et se mit rapidement à écrire un velin afin d'envoyer un pigeon à Taliesen afin qu'il al retrouve .
Il s'était occupé du cheval et ne connaissait non plus l'endroit ou elle se trouvait .

Une fois cela fait, elle s'allongea fourbue de ce long et rude voyage puis s'endormit rapidement .

A la suite de Ice, elle entra dans la chambre qui allait être celle du voyageur.
Elle mit un drap propre et frais sur le lit, le borda, puis glissa dans une housse une une couette bien chaude, et l'étala. Enfin, dans l'armoire, elle alla chercher deux oreillers de plumes, les enfila dans des taies de percale blanche, et les posa à la tête du lit.
Le lit était fait. Elle tira les rideaux de l''alcôve, et se tourna vers Ice.

Voilà, je pense qu'il sera bien. Y a-t-il autre chose à faire ? Oh, on pourrait peut-être ...

Elle courut dans le patio, ramassa quelques perce-neiges qu'elle avait vu éclore, passa au Havre prendre un petit cruchon de grès, le remplit d'eau fraîche, et revint à la chambre. Elle déposa les fleurs dans le cruchon.

Qu'en penses-tu ? Cela donnera plus de chaleur à la chambre, non ?

Oui ce sera parfait Ysa, Albator appréciera j'en suis certaine. Tu as toujours de bonnes idées et le petit geste délicat toi !

Prenant Ysabeau par le bras, Ice l'entraina vers le Havre pour boire une bonne petite poire, après tout c'était l'heure de l'apéro !!