La chasse au Nonos ! (le grand jeu de l'été )

[HRP]hum balzac ! bien, je me plie à ce jeu de bon aloi,

aloi qui comme nous le savons est un dérivé du verbe aloier forme ancienne de allier. allier, pour les plus jeunes d'entre nous, désignerait la proportion légale d'or à utiliser pour fabriquer l'alliage de ce métal précieux et de l'argent et ce dès le XIIIème siècle

que nos amis forgerons se le disent...
de bon aloi signifiant ici, mais vous l'aurez déduit de vous même, de bonne qualité
... et je mets 100 écus dans le nourrain ! ding ding !
le maître est en moi !
ok pour le soir
[/HRP]

[HRP] OK pour moi ce soir, mais probablement pas avant 22h30. Les deux phrases sont traduites. [/HRP]

Alyocha, je crois que nous n'arriverons à rien avec cet éboulement. C'est de la pierre de Sancerre, de la dure... Autant vouloir mener les moutons à l'abbatoir de leur plein gré !

Retournons sur nos pas et laissons Melisus au dispensaire. Nous allons tenter de rentrer dans une autre entrée référencée. Il nous faut nous rapprocher le plus possible de cette statue par une autre entrée


Alyocha dit parfois des bétises mais ça la fait sourire, elle hausse les épaules en entendant la réflexion de m'sieur Hugo.

Bin c'est vous qui savez M'sieur hugo, z'êtes de Sancerre, moi ce que j'en dis hihi, bon bin on va amener m'sieur Melsius là où vous z'avez dit et puis on r'vient ici ou quoi?

Alyocha voit Hugo soulever Melsius comme un sac de farine, l'a pô l'air fatigué, elle le suit à petits pas, jusqu'au moment où ils sortent de la galerie, hugo dépose Melsius dans le dispensaire, l'homme a repris connaissance et s'adresse à eux, il les remercie et s'inquiète de la suite de l'aventure.

Mes amis, je ne sais pas si ma blessure va me permettre de continuer les recherches, quoiqu'il en soit, je vous prierais de continuer. Un homme infirme ne sert plus à rien, mais vous, vous pouvez être encore d'une grande aide.


Bin on allait pô vous laisser là M'sieur on est pas des cruels hein m'sieur Hugo?? l'infirmière va bin s'occuper de vous et j'sais pô si on va continuer M'sieur Hugo est contrarié y parle pô beaucoup, ptêt qu'il réflchit au mystère de la crypte c'est ça m'sieur Hugo?

Bin qu'est-ce qu'on fait alors?

(hrp phrases traduites )

[ Ne tenez pas compte de celle en hebreu, c'est juste pour faire joli... ]


Jelubir, je crois que tu as trouvé, et du chaud bouillant !

Simon Gallup laissa Mentaig dans les bras d'Amelia qui manqua de basculer en lachant tout , et se précipita sur la grille....

- Morte couille, elle est close !! c'est peut être juste la rouille, je ne voit point de serrure ni de chaines...

L'ex-sergent s'arcboute contre les épais barreaux de fer, pousse un grand coup, mais rien de bouge... de l'autre coté, de grandes ombres mouvantes se dessinent sur les murs, prouvent qu'il y a une importante salle sur la gauche, et que des coquins y farfouillent....

Bon sang de bonsoir de charogne de merde !!! Aidez moi à pousser !!!!
Gallup transpire, trépigne, s'énerve, se fracasse à demi l'épaule en se jetant comme un boeuf sur l'obstacle, lui arrachant quelques plaintes douces amères...
Cochonaille....
raclure de bidet, furoncle sur gland, trouduc, duc en retraite !
glandes sèches ! gougnasse !! tête de noeud ! surpafé !! Insanité de taverne !! Bretonne* !!!! Enflure ! Morue grasse !! face de poule !!! Gorette ! Chiure de mouette ! Oeuf de porc !!! tas de couilles ! Sac à goret, ignobliure, cul de crotte !! casse burne de concours ! irrémédiable merdasse ! diarrhée verte ! ver de vase ! verre de pisse !! pisse de vieille !!! vieille croute de sperme d'ane !!! survolté de la bétise.... suceuse de lapin !! bigorneau torve !! tata folle !!
ogresse, grosse vachasse, mammouthesse !!!!
écarteur de fion ! encrasseur de pot !! contre vents arrières !! pafouin de douanier tourangeau ! fureteur d'oigne ! moulasse de truie chaude !

Amelia dépose alors Mentaig tant bien que mal au sol , et d'une petite voix, suggère une toute autre stratégie:
- et si tu tirais, pour voir ...??


* Pas notre maire adorée bien sur , je parle de l'autre, la, l'infecte trainée....

Les deux jeunes gens continuaient alors leur route. Ils sentaient comme une sorte d'exaltation venir en eux, comme si ils approchaient du but. Apres tant de marche, il est vrai que leur corps les faisaient quelque peut souffrir, mais un bon bain chaud atténueraient sans doute la douleur. Au fur et a mesure qu'ils avançaient, ils entendirent encore une fois des voix...non pas qu'ils étaient dérangés, mais ils étaient a chaque fois témoins d'une conversation, ou d'un appel.

Mais devant eux se trouvaient une porte, enfin plutôt une grille...Jelubir essaya de l'ouvrir, mais en vain...

Alors jelubir, on a la force d'une fillette ?plaisanta Mathilde. Seulement, cela avait quelque peu vexé Jelubir qui devenait rouge a force de lutter a cause de cette satané porte...

Non, mathilde , je crois tout simplement que cette porte est bien fermée....

Mathilde essaya a son tour mais elle fut contrainte d'accepter que jelubir avait raison. Il faudrait beaucoup plus de monde pour venir a bout de cette porte.
Ce fut contre leur attente d'entendre quelques jurons, venant de l'autre coté de la porte...

Mathilde, J'ai la forte impression que nous avons été devancés, et je ne pense pas que ce soit des Sancerrois...

Si vous voulez mon avis je pense que nous devrions essayer d'ouvrir la porte, en espérant que d'autres Sancerrois viennent nous rejoindre
...

Et c'est alors que d'autres Sancerrois vinrent les rejoindre..(étonnant n'est ce pas ?) Ils essayèrent d'ouvrir la porte mais rien ne se passa. Il allait falloir ruser pour ouvrir cette porte et ainsi découvrir ce qu'elle protégeait...

[pour demain c'est bon après 20H30]

Bin qu'est-ce qu'on fait alors?

Hugo sortit de sa rêverie. Il cherchait dans sa mémoire un moyen de retourner à la statue mais en empruntant une autre voie...

Il faut que nous retournions là dessous, le temps presse. Melsius, nous vous laissons entre de bonnes mains.

Les deux compères repartirent dans le village, d'un pas rapide. Les yeux de Hugo semblaient briller d'une drôle de lueur...

Nous allons passer par chez Maleus, peut être aurons nous plus de chance...

[HRP: Un peu pressé, retour vers 22h, , pour finir en direct live. Nous rentrons par l'accès 9 ]

Cette statue était impressionnante, mais elle ne semblait pas aller avec le décor....
Bragon? venez voir ça!

Quoi donc ma possible?

Là, la statue!

c'est la dalle qu'on doit ouvrir, pas la statue...

Il y a une inscription: dans mon regard ou sous mon regard, le chemin

Quoi?

Bragon s'approche de la statue...

Sous le regard? c'est le nez!

Le vieil homme cherche à tourner le nez, sans succès...

Et si on lui enfonçait les yeux?

Ah, là c'essst technique ça... Alors, écoutez bien... Lors d'un regroupement, vous repérez le fumier qui vous avais coller une pipe, vous avancer votre main vers son visage. Vous glissez entre majeur et index le nez de la future victime, paume vers le ciel! Vous remontez la main en tendant les doigts. S'ils sont plein de terre, c'est encore mieux... Comme ça regardez.

Liant le geste à la parole, les doigts de Bragon semble pousser les billes de pierres déclenchant un mécanisme.

Hola! qu'ai je fait????

Regardez, la dalle!!

La dalle s'effaçat, laissant découvrir un escalier en colimaçon, qu'ils empruntèrent, non sans avoir pris la torche.

Mentaïg dut vite se rendre à l’évidence. Même soigneusement pansée, sa cheville lui refusait tout service. Mais il était hors de question d’arrêter cette quête.

Amelia, vous ne m’en voudrez pas si je vous emprunte l’épaule de Gallup ? Je crains fort de ne pas parvenir à marcher seule.

La trop faible lumière chichement dispensée par les lanternes ne permettait fort heureusement pas aux deux autres de se rendre compte de sa pâleur.
On entendait des bruits, maintenant, provenant d’un peu partout : des voix qui s’interpellaient, des pas, des frôlements furtifs de rats en déroute. Les souterrains de Sancerre s’animaient. L’ombre perdait peu à peu son pouvoir.
Les trois compères parvinrent bientôt à une grille, devant laquelle se trouvaient déjà Jelubir et Mathilde.

Jelubir, je crois que tu as trouvé, et du chaud bouillant !

Gallup se précipita, laissant Mentaïg en plan. Déséquilibrée, elle chut dans les bras d’Amelia, et les deux femmes faillirent se retrouver par terre. Ebahie, elle vit Gallup se jeter sur la grille et pousser de toutes ses forces.

Amelia, regardez !chuchota-t-elle.

Du doigt, elle désignait des ombres, derrière la grille, sur la gauche.

Il y a du monde ! Pourvu qu’ils n’aient pas déjà trouvé !

Elle eut un regard rapide vers Amelia, et n’osa ajouter :

Et pourvu qu’ils ne s’en prennent pas à Gallup !

Un carreau d’arbalète était si vite parti ! Sans parler des lames diverses, épées, coutelas ou autres.
La grille ne cédait pas aux efforts conjoints de Gallup et Jelubir.
Aidée par Amelia, Mentaïg s’assit, incapable qu’elle était d’apporter la moindre aide. Sa cheville la faisait de plus en plus souffrir. Tranchant sur le flot d’injures que Gallup déversait sans discontinuer sur la grille, semblant dans son délire l’assimiler à certaine dame de petite vertu à la langue bien pendue, mais à l’intelligence piteuse, la petite voix d’Amelia s’éleva, et arrêta net le sergent.

Et si tu tirais, pour voir ...??

Malgré les élancements douloureux de sa cheville, Mentaïg faillit éclater de rire. Elle se retint, les deux mains plaquées sur la bouche.
Sentant que l’on touchait au but, elle prit appui sur la paroi pour se remettre debout, regrettant plus que jamais le confort des bras de HdB.

- Pfffff.... on trouvera jamais !!

- c'est dans une de ses tombes , sur et certain ?

- Moi je dis, on a qu'à tout péter ! une après l'autre, en partant du fond... c'est scientifique comme méthode !

- tu imagines le travail, crétin ?? on en aura pour deux heures de travail au moins par gisants et il y en a au moins trente !

- bah pas si la relique se trouve dans le premier....

- et si c'était sous un pilier ??

Tout le monde s'arrete de fureter, et regarde en silence le beau parleur...

- bé qu'est ce j'ai dis ?

- Crétin, tu t'imagines qu'un pilier ca se soulève pas comme un tapis ?

- j'en sais rien moi, j'ai jamais eu de tapis !

- Raspoutine, si seulement tu avais une information !

- il y a un indice caché, il suffit de chercher...
et puis ce moine de malheur n'avait pas beaucoup de temps pour cacher la breloque, il connaissait la cache, et n'a eu au maximum que dix minutes pour arriver jusqu'ici et l'exploiter....

- bon ben moi, vous savez quoi ? j'va faire pleurer l'colosse...

Grand Louis se dirige en sifflotant vers fond de la crypte, passe un porche, fait 5 mètres dans le boyau, quand il tombe en arrêt devant la grille, derrière laquelle une petite troupe s'agite.

ALERTE !!!!

Dernier soir !

Une crypte, trente gisants.
Dans l'un, est surement la relique !!



Mais raspoutine et les trois spadassins sont déjà sur place.... Au fond, Jelubir, Mathilde, Amelia, Aryan, et Lio sont la ! Mentaig est derrière eux, la cheville en vrac, tandit que Gallup, vient de se manger quinze bons centimêtres de rapière dans le gras du bide !!

Qui arrêtera Grand Louis dans sa folie meurtrière ??

Les autres spadassins se précipitent vers la grille pour porter assistance à l'assassin, mais surgissent Bragon et Maybee au centre de la crypte, par un escalier en colimaçon...

rencontre explosive !!

Surtout que Hugo, Alyocha, ou Melsius, une jambe en moins mais toujours le coeur à l'ouvrage, surviennent à la suite avec des miliciens en renforts !!

( En effet, une petite vieille, habitant en face, à prévenu la prévoté que quantité de gens bizarres autant qu'étranges farfouillaient l'église et que c'est louche tout ca, surtout à une heure du matin . )

[plus tôt]

le chemin tournait sur la droite laissant un doute amer dans l'esprit de ice. lems suivant quelques pas en arrière regardait la dame. il était songeur. alors que le chemin tournait, il pouvait voir par moment le visage de ice. il ne la suivait pas elle, mais son visage, son sourire toujours présent bien que masqué par le tourment.
au profit d'un resserrement plus prononcé, il murmura

dîtes moi ice.
oui lems
cela fait quelques jours que je suis revenu
ice marqua le pas un instant, redoutant ce moment pourtant tant espéré
et de vous dire que je lis bien dans vos yeux une attente. ma route a été longue et pénible par maints aspects que vous ne souspçonnez pas. ou que trop bien... peut etre
les deux progressaient, ice s'arrêta et s'approcha de lems. elle lui passa la main sur la bouche, répondant du regard.
... go ... man ... ter .... bal ... aig ... van...
lems se figea. c'était bien une voix. alors ice aurait dit vrai. il la sonda du regard. elle eut un petit rictus, replaça sa mèche de cheveux en arrière et se concentra sur la voix.
lems allait se mettre en route et donner de la voix pour appeler, pensant un de leur ami proche quand ice le retint par le bras.
attendez mon ange ! cette voix !!
oui, vous la reconnaissez?
toujours devant sur la droite, une faible lueur se faisait voir. mais la lueur était étrange. elle semblait ne pas provenir d'une lanterne et ce n'était pas des lucioles
... gon ... cès ... roi ... btus ...
le son avançait vers eux
pourtant !! mais ce n'est pas possible !
ice scrutait la lueur en soufflant la flamme de la lanterne. en d'autre lieu et en un autre moment, lems aurait trouvé la chose très intéressante mais son attention était tournée vers la voix
non ! non ! ce n'est pas possible. ce ne peut pas estre ..... balzac ???
alors qu'elle finissait de prononcer le nom, voici que le porteur de la voix se fit voir. il était d'une pâleur inquiétante et ne portait pas de lanterne ni quoi que ce soit à la main. La lueur semblait émaner de ... de lui !!!
ice lâcha un cri et laissa tomber la lanterne se réfugiant dans les bras de lems
qui va là ?
balzac789
noooon, impossible !
alors taverniaire ! haaa ! j'avais pas dit que je plus revenais de mon voyage impossible hugo m'envoyais
la stupeur se lisait sur son visage
cette incohérence ? oui c'est lui !
non dame je balzac ais nouveau. ancien restait chez les angles et futur parti par espagne
lems regardait l'homme, un peu interloqué
maintenant je voulais réglais les contes. vous voulais maider ou plus ?
l'homme fit un pas vers le couple. lems s'interposa entre lui et ice.
ice souffla à l'oreille de lems qui ne quittait pas la forme des yeux.
c'est balzac, rappelez vous je vous en ai parlé de lui et de nos désespoirs de le voir dans nostre bonne ville. et je crois qu'on s'est quitté en plutôt mauvais termes. mais je le croyais parti depuis longtemps !
lems écouta intrigué.
hum alors l'ami ! si vous estes bien remis, alors nous pourrons discuter sans nous fâcher
pas d'amis ici sancerre! mes amis sancerre pas bons
vous avez des amis, ou s'en est fini ?
la silhouette s'assit, provoquant un bruit métallique.
ah toi voulais m'écoutais moi !
lems fit un pas
vous c'est balzac? moi c'est lems! l'affaire est dans le sac et personne ne se blesse
ah oui le sac ! moi voulais blessais hugo d'abord et voulais le ramenais dans sac à travers mer. après je voulais épousais belle chair dame blonde et partir pour espagne. mais passais par paris pour ça. pendre hugo devant levan puis ramenais sa tête chez les anglois
lems fit un signe de la main vers ice en direction de la droite pour qu'elle passe plus avant dans le boyau
ah, mon pauvre ami, que de tourments, arrivés ici, à vos dépends.
alors que lems se levait ne croyant pas ce qui venait de se passer.
ah dîtes, je viens de m'apercevoir que plus loin dans les boyaux tortueux des vos sous-sols, j'ai trouvé une clé. belle pièce ! mais elle n'ouvre pas mes menottes ! d'ailleurs je ne sais d'où elles viennent ! bah ! enfin !
lems vit la clé dans la main de ... de la chose qui semblait avoir changé.
oh mais si vous le désirez monsieur, je serais ravi de vous aider en vous en débarrassant.
ah vous êtes bien gentil, tenez mon ami.
lems prit la clé et n'eut pas le temps de dire merci que
héé!! mais j'ai voulais pas ! attendais !! sal voleur ! je connais tres bien le roy et d'abord je vous retrouvais
lems attrapa la main de ice et tous deux se dirigèrent vers la première sortie qu'ils trouvèrent apercevant hugo et deux autres personnes courant derrière lui. ne sachant pourquoi ils se mirent à courir derrière eux ...

[HRP : bon puisque c'est par là bas que ça se passe ! oups on est un peu en retard ! /HRP]

Amélia assista à la scène derrière Mentaïg.

Un homme grand... une lame qui brille.... le sang de celui qu'elle aime qui coule sur le sol... et Simon qui s'écroule.

Le temps qui s'arrête. Des secondes qui durent des heures. Amélia sent son coeur battre à sa gorge. Ses yeux restent fixés sur ce sang, ce sang qui coule, qui coule...

Puis tout d'un coup les choses s'accélèrent, le temps reprend son cours. Mentaig arrache la lanterne des mains d'Amélia et la jette sur l'assassin.
Amélia pousse l'épaule de son amie et se précipite sur Simon en hurlant.

Simon, Simon!! Répond moi!!!

Il faut comprimer la plaie, comprimer la plaie. Amélia appuie de toutes ses forces sans réfléchir, sans se rendre compte que l'homme est toujours là , qu'il tient toujours son couteau à la main, qu'il s'approche, menaçant.

Amélia relève la tête. L'homme est dessus d'elle, prêt à abattre sa lame. Au dessus d'elle, et donc au dessus de Simon. Simon, qui se meurt à cause de cet homme. Simon qu'elle aime plus qu'elle même. Simon, qu'il n'aurait jamais dû toucher!

Soudain Amélia la gentille, Amélia la douce sent une rage et une force incommensurable l'envahir. Les yeux remplis de haine, elle se jette littéralement sur l'homme, le ceinturant et le faisant basculer. (wonderwoman!!!)
L'homme s'étale par terre de tout son long, sa tête heurtant le sol, assomé. Mort, peut être...

(pour ceux qui n'auraient pas compris le message: on touche pas à Gallup!!! )

[En surface]

Vous, suivez moi !

Le maire doux et gentil que chacun connaissait semblait avoir disparu. A sa place, un jeune homme sûr de lui et à l'aise dans son rôle de meneur. A sa suite, la jeune Alyocha. Le sergent Melsius, bien que fort mal en point, s'arc-boutait pour les suivre.

Les miliciens n'hésitèrent qu'un instant et ils s'élancèrent à la suite de tout ce petit monde. Sur sa droite, sortant vraisemblablement d'un autre boyau, Lems et Icefly. Les voyant, Hugo leur fit signe de la main de les suivre.

Arrivé à l'entrée de laquelle les bruits venaient, il sauta à piedds joints, ne perdant pas de temps... Il entendait le bruit métallique qui pourrait-être celui d'une chaîne ou d'une grille fermée que l'on force. Il savait où aller. La statue entraperçue avec Alyocha tout à l'heure. Tournant autour du cercle, il finit par voir des lueurs. Il eut à peine le temps de voir Mentaïg lancer une lanterne qu'elle ne prenait pas pour une vessie dans une direction encore cachée pour l'ancien maire. Il accéléra et vit Gallup au sol, chemise ensanglantée. Devant lui, un grand avec un couteau, sur lequel l'inscription "Made in Shaïgan" est encore visible.

Qui était-il, que voulait-il ? L'heure n'était pas aux questions mais à l'action.

Arrêtez-le ! Bon sang ! Mais arrêtez-le

Mentaïg semblait affolée et désemparée. Voir son ami en danger décida Hugo à cesser d'utiliser son cerveau mais à agir instinctivement. Saisissant son épée, il s'avança vers l'homme qui semblait souffrir un peu de l'épaule. Le coutel ne pesait pas bien lourd face à l'épée, mais le Louis était bien plus grand et fort que le petit Hugo.

Soudain Amelia se jetta sur Louis, le projetant au sol. Hugo n'a pas le temps de réagir, l'homme est au sol, inanimé. Hugo se jette sur le coutel qu'il envoie valser. A sa suite, les deux miliciens se chargent de lui lier les mains. L'ancien Maire, lui, a l'esprit ailleurs. Il se laisse tomber à genoux, aux côtés d'Amelia, Simon allongé devant eux.

Amelia, il a besoin de soins urgents. Il faut le conduire au dispensaire tandis que les autres continuent à chercher...

Se tournant vers ses suivants...

Qui se sent de continuer ?

Gallup s'ébroue, arrache les boutons de sa chemise d'un coup sec...

- c'est bon, c'est bon.... c'est que du gras !! pas de mal.... je.... j'arrive !!

- c'est bon, c'est bon.... c'est que du gras !! pas de mal.... je.... j'arrive !!

Cette voix! Amélia, essouflée et quelques peu choquée par ce qui venait de se passer, ce qu'elle venait de faire, se retourne et voit Simon se relever.

Elle se jette sur lui (moins fort que sur Grand Louis, faut pas exagérer!) et le couvre de baisers.

- oh tu n'as rien, j'ai eu si peur...

Mentaïg n’a plus le temps de réfléchir. Tout va trop vite !
Amelia se jette sur Simon avec un cri de louve à qui on arrache son petit. Mentaïg ne la reconnaît plus. Ses cheveux roux lui auréolent la tête, ses yeux brillent d’une haine incommensurable. Grand Louis se tourne vers elle, encore plus surpris par le cri qu’il ne l’a été par la lanterne non vésicale. Il n’a pas le temps de réagir que la panthère est sur lui. Il tombe, assommé.
Une lame surgit de nulle part. Hugo est là, avec deux hommes. Des miliciens. Il s’est jeté en avant, contre le colosse deux fois plus lourd que lui.
Grand Louis, submergé par le nombre, ne bouge plus.
Mais Gallup non plus. Une sorte de rideau s’abat entre Gallup et le tumulte en arrière-plan. Mentaïg ne voit plus que le sergent, et auprès de lui Amelia et Hugo.

Amelia, il a besoin de soins urgents. Il faut le conduire au dispensaire tandis que les autres continuent à chercher...

Hum ! Vous permettez ?

Le transporter dans cet état ? Et puis quoi, encore ?
En fait, l’état en question ne devait pas être trop subclaquant. Gallup se relevait déjà, et grommelait :

c'est bon, c'est bon.... c'est que du gras !! pas de mal.... je.... j'arrive !!

Deux minutes, Gallup. Grave ou pas, si vous continuez à vous vider comme ça, vous allez vous effondrer en moins de deux. Restez tranquille.

Avec les manches de la chemise de Gallup, auxquelles s’ajouta une bande empruntée au jupon d’Amelia, elle confectionna un rapide pansement.

Vous avez de la chance, il ne vise pas bien, le Grand Louis. C’est un séton, pas trop grave. On peut y aller !

Un grand bruit... de la poussière: le tunnel d'accès vient de s'effondrer derrière le passage de Raspoutine, ultime bravade de l'aventurier....
Dieu merci, tout le monde peut encore sortir par la chapelle via la trappe découverte par Bragon et Maybee....

Mentaig, appuyée sur Lio, trottine jusqu'au centre le la crypte, émerveillée par le spectacle de ces gisants, alignés de part et d'autre... des moines semble t-il....

Les spadassins sont ficellés, puis remontés à la surface par les miliciens.

Il est temps de trouver cette relique à présent.... un indice quelque part ??

trente gisants, trente moines, trente noms... lequel est le bon ??

Quand dame Alyocha et messire Hugoruth partirent, Melsius les suivit discrètement.

L'infirmière voyant cette scène arriva à la rescousse pour le rattraper avant qu'il ne franchisse le seuil de la porte:

Sergent!! Ce n'est pas raisonnable, vous devriez rester au lit vous reposer, votre jambe a besoin de guérir!!

Melsius se retourna et lui dit: Je suis désolé mais je dois y aller, je sens que quelque chose de malsain se trame, de plus, je dois protéger mes sauveurs, à mon tour... Même si je suis blessé, mes poings, eux, sont toujours en pleine forme. Il sourit à l'infirmière pour la rassurer sur son état de santé et partit sans se retourner aux trousses de ses deux compagnons.

Quelques minutes après son départ, Hugo et Alyocha s'aperçurent que quelqu'un les suivait.

Se.. sergent?! Mais..

Melsius les interrompit et leur fit comprendre qu'il allait bien. Hugo et Alyocha ne posèrent pas plus de questions. C'est alors que nos trois personnes continuèrent leur chemin...

Ils allaient pénétrer dans les souterrains quand des miliciens les arrêtèrent..

Vous là-bas!! Arrêtez-vous tout de suite!!

Melsius, Hugoruth et Alyocha se retournèrent. Quand les miliciens aperçurent leur ancien bourgmestre et le sergent, leurs visages devinrent blanc.

Nous.. nous sommes désolés de vous importuner, et d'avoir été discourtois.. mais... mais une vieille personne nous a prévenu de quelque chose d'inhabituelle.. Et nous.. nous aimerions savoir ce qui se passe... s'il-vous-plait...

Nos troix compagnons leur racontèrent toute l'histoire, et ils partirent donc tous ensembles.

Quand ils arrivèrent sur les lieux, tout se passa très vite: Hugo dégainant son épée, une femme se jettant sur Louis, les miliciens frappant à tout va, Messire Gallup à terre...

Melsius regardait cette scène, il ne pouvait rien faire, rien dire, rien penser... Seuls cette phrase résonnait sans cesse dans sa tête: Messire Gallup va t-il mourir??

Il alors une voix qui le ramena à la réalité:c'est bon, c'est bon.... c'est que du gras !! pas de mal.... je.... j'arrive !!

Melsius se rassura, il faut tous rechercher cette relique!

Raspoutine s'enfuit par un tunnel, tout s'écroule derrière lui!! Heureusement tout le monde peut encore sortir par la chapelle via la trappe découverte par Bragon et Maybee....

C'est alors que tout le monde entend des cris! Nous avançons tous au centre de la crypte. C'était dame Mentaig!! Elle est en pleine admiration, en effet, il y a de quoi! Trentes gisants sont alignées de part et d'autre, des moines sûrement, pensa Melsius.

Il faut trouver un indice...

Amélia était soulagée. Il allait bien, il avait de bonnes couleurs. Mentaig s'était chargée de panser sa plaie, finalement pas trop grave. Pendant ce temps, ça s'agitait de toutes parts dans la crypte. Bragon, Maybee puis Hugo et ses miliciens étaient aux prises avec d'autres brigands. Ils en vinrent à bout et peu à peu le calme revint.

Tous les regards se portaient vers l'étrange endroit dans lequel ils se trouvaient. Des gisants. Des dizaines de gisants, reposant là depuis des décennies. La relique était sans doute là quelque part mais où?

Amélia se sentit soudain fascinée par cet endroit. On le sentait chargé d'âmes. Le plafond était bas, voûté. Amélia s'éloigna laissant Simon aux bons soins de Mentaig. Elle récupéra une torche et arpenta doucement la pièce, d'une taille considérable.

Elle observa plusieurs gisants à la lueur de la flamme. Des religieux à priori, portant les insignes de la foi. Sur les tombes, juste leurs noms. Aucune ne se distinguait des autres. Toutes semblables ou presques. Toutes alignées de la même manière. Amélia s'approcha des murs. Elle posa sa main sur la pierre. Elle avait toujours eu un rapport particulier avec les lieux chargés d'histoire, avec les pierres porteuses d'un passé. Elle marcha un moment doucement le long du mur principal de la crypte, le caressant , approchant son oreille comme s'il avait pu lui conter ses secrets. Elle avait l'impression que les pierres voulaient parler. Que les pierres voulaient parler? Le regard d'Amélia fut soudain attiré par une pierre différente, mieux taillée, plus rectiligne, en bas du mur. Amélia s'accroupit en fronçant les sourcils, intriguée. Elle approcha la lanterne. Sous ses yeux ébahis apparut alors une inscription


" sub clavi, in primi manu "

Mentaïg repartit, et étouffa une plainte. Elle avait oublié sa cheville. Lio vint aimablement à la rescousse.
Narguant une fois de plus, ses poursuivants, Raspoutine s’enfuit. Dans un bruit de tonnerre, le tunnel qu’il venait d’emprunter s’effondra. Le nuage de poussière qui s’ensuivit mit quelques minutes à se redéposer, laissant les poursuivant en proie à d’incoercibles quintes de toux.
Quand on put enfin discerner la vaste salle, Mentaïg regarda autour d’elle, émerveillée. Sagement alignés, une trentaine de tombeaux portaient autant de gisants. Aux pieds des statues se trouvaient des chiens, et non des lions. C’étaient donc des religieux qui étaient enterrés là, non des nobles ou de preux chevaliers. La sérénité de leurs traits, à jamais figés dans la dure pierre de Sancerre, tranchait sur le tumulte ambiant. Chacun regardait, tentait de lire les noms gravés après les « ci-gist ».
La jeune femme allait de l’un à l’autre, toujours appuyée à l’épaule de Lio. Elle ne vit même pas que les miliciens saucissonnaient allègrement les complices de Raspoutine et les évacuaient vers la surface, sous l’œil vigilant de Bragon, Faucheuse à l’épaule. Elle touchait du bout des doigts, ici un profil, là une bannière qui déroulait dans la pierre ses caractères aussi nets que s’ils eussent été gravés de la veille.
C’était là, quelque part dans ce lieu sacré, que le Père Nicieux avait déposé les reliques de Saint Satur, trésor parmi les trésors. Elle en était certaine.
Pris par la magie du lieu, tous faisaient silence.
Soudain, Mentaïg vit Amelia s’accroupir. Intriguée, elle s’approcha. La jeune femme regardait une inscription.

" sub clavi, in primi manu ", déchiffra Mentaïg à voix basse.
Sous clef, dans la main du premier…

Qu’est-ce que ça peut bien vouloir dire ? Le premier quoi ? Le premier gisant ?

Elle regarda Amelia, qui semblait aussi intriguée qu’elle.

Le premier gisant près de la grille ? près de l’escalier d’accès à la chapelle ? près de cette inscription ?