Chez Zaïbaker, au 77 de la place du puits Saint-Jean

Dernière édition par zaibaker le Mar 11 Nov 2008 - 20:41, édité 1 fois

En cette fin de journée, Zaïbaker arriva devant la maison qui allait être la sienne. Durant toute la journée, il avait serré fort dans sa main la clé que lui avait donnée Dame Omi. Enfin, il avait un chez soi.

Il avait choisi cette maison car elle se trouvait à égale distance de ses deux tavernes préférées « La rose noire » et « Le Havre » ce qui est un atout non négligeable. En plus, elle était au numéro 77 ce qui ne pouvait que lui porter chance.

Il poussa lentement le petit portillon qui donnait accès à la cour devant la maison. Il suivit l’allée bordée d’herbes hautes qui avaient poussé pendant de longs mois vraisemblablement. Les anciens propriétaires avaient, semble-t-il, quitter les lieux depuis très longtemps. Il s’approcha de la porte de la bâtisse et y introduisit alors la clef dans la serrure et la tourna avec difficulté.

La porte s’ouvrit laissant place à une grande pièce sombre et poussière.

"Et bien, il va y avoir du travail pour remettre tout ça d’aplomb" : se dit-il à voix haute.

Conseiller municipal Nombre de messages : 8487 Date d'inscription : 26/07/2006

Zaibaker avait annoncé à Ysabeau, lors d'une soirée en taverne, qu'il venait d'emménager au 77 place du Puits St Jean, juste en face de l'église... Elle sourit intérieurement, se souvenant que le jeune homme, lui, n'avait choisi cette adresse que parce qu'elle était à égale distance du Havre et de la Rose, deux tavernes qu'il fréquentait régulièrement.
Elle lui avait promis de lui rendre visite. La maison n'avait point été habitée depuis des lustres, Ysabeau ne se souvenait même plus qu'il y avait eu un jour un propriétaire de ces lieux.
Elle quitta donc le 17 place de la Halle, longea le marché, les marchands étaient en train d'installer leurs étals. Tout droit, elle enfila la rue des trois Piliers, soupira en passant devant la maison d'Armadeus, fermée désormais pour toujours, puis arriva place du Puits St Jean. Une autre maison fermée, celle d'Aufredy... Aufredy, le rédacteur en chef du Canard au Sancerre, disparu lui aussi, mort lui aussi... A côté, au 77... Un mince filet de fumée sortait de la cheminée de la maison.
Zaibaker devait être en train de s'installer...
Elle frappa discrètement

Zaibaker, vous êtes icelieu ? C'est Ysabeau, je viens vous rendre visite comme promis. Si vous avez besoin d'aide...

Zaïbaker s'affairait à regrouper tous les débris de mobilier qui étaient restés là, des années, rongés par les mites et le temps. Une fois ceci fait, il les plaça dans le foyer de la cheminée et y alluma alors un feu pour réchauffer et assécher l'atmosphère de la demeure qui était vraiment humide suite aux fortes pluies des derniers jours. Malheureusement pour lui, l'entretien de la cheminée n'avait pas été fait correctement et une partie de la fumée fût refoulée dans la pièce. Il se mît alors à tousser et dut rapidement ouvrir les fenêtres pour pouvoir à nouveau respirer.

Je vais devoir m'occuper de la cheminée en plus de tout le reste...

C’est alors qu’il entendit frapper à la porte.

Citation :: Zaibaker, vous êtes icelieu ? C'est Ysabeau, je viens vous rendre visite comme promis. Si vous avez besoin d'aide...

Il se retourna alors, et oui, il l’avait reconnue, c’était Ysabeau qui venait lui rendre visite, elle lui en avait touché mot à la taverne. Zaïbaker se sentit très heureux soudainement. Les gens de Sancerre étaient plus qu’accueillants et il ne regrettait pas son choix de s’y être installer.

Soyez la bienvenue, Dame Ysa, dans ma modeste demeure, très modeste…

Je ne vous propose pas de chaise pour vous asseoir, je n’en ai malheureusement pas. Je manque décidemment à tous mes devoirs, et en plus, je dois bien avouer qu’un peu d’aide ne serait pas de refus…

Conseiller municipal Nombre de messages : 8487 Date d'inscription : 26/07/2006

Ysabeau entra dans la maison. Effectivement, elle n'avait point été habitée depuis des lustres... Le pauvre Zaibaker avait essayé d'allumer un feu, mais la cheminée était sale, voire un peu bouchée... la fumée emplissait la pièce.
Elle toussa discrètement, s'essuya les yeux...

Un peu d'aide ? Volontiers, Zaibaker... Mais j'ai comme l'impression que votre cheminée... ne tire pas très bien.

Elle s'approcha, regarda dans le foyer... Effectivement... la cheminée était bel et bien obstruée. On dirait comme...un nid d'oiseau...

Je crois qu'un oiseau y a fait son nid au printemps dernier. Une cigogne peut-être ? Il faudrait déplacer ce nid. Mais pour cela, il vous faudrait une grande échelle. Vous en avez une ? Et ce serait mieux qu'un homme grimpe là-haut...
Par contre, je puis vous aider à nettoyer la salle commune, qu'en pensez-vous ?
Et si vous voulez des tentures pour réchauffer vos murs... Je me propose de vous en tisser, je suis tisserande vous savez...

Elle sourit, s'apprêtant à retrousser ses manches, le regard en quête d'un balai de genêts.

Je me promène en ville quand j'aperçois un visage familier.

Zai, mais comment vas tu ?

Je vais à sa rencontre car il m'a semblé triste hier, son passé, le départ de Mel et Sacred en plus.

Je ne vais pas rester longtemps, je dois me préparer pour aller à la messe, j'ai juste le temps de déposer mes achats du marché.

Je me presse, je n'arriverai jamais à temps, je reviendrais le voir , j'ai trouvé la maison.

Je passe te voir après la messe, c'est promis.

Zaïbaker était heureux du coup de main de Dame Ysa. De plus, il lui avait cru apercevoir derrière la bâtisse une grande échelle en bois calée contre le mur et masquée par la végétation dense.

Je veux bien que vous donniez un coup de balai dans la salle commune, ce serait bien. Il y a un balai, là-bas, au fond cela pourra vous aider.

Quand aux tentures, il va falloir attendre encore un peu que j’ai les moyens de m’en offrir. Je vais d’abord m’acheter des habits décents mais je vous remercie de votre proposition…

Zaïbaker s’empressa alors de sortir récupérer l’échelle qu’il avait vue un peu plus tôt. Il la prît et la mis en place contre le mur.

Elle a l’air en bonne état, j’espère qu’elle ne cédera pas sous mon poids.

Zaïbaker monta alors promptement sur le toit pour retirer le nid d’oiseaux. Une fois retiré, la fumée put alors s’échapper correctement. Il redescendit alors doucement mais c’est alors qu’un barreau de l’échelle se rompit, sous le poids, les autres barreaux cédèrent les uns après les autres. Il se retrouva alors la tête à l’envers dans les buissons.

Outch ! Quelle chute ! Et bien, je n’ai rien de cassé, j’ai eu de la chance.

Il repartit alors en direction de la porte d’entrée lorsqu’il entendît une voix familière, c’était Steffy qu’il avait rencontré en taverne et qui venait de Bretagne. Tout de suite, il avait trouvé la jeune femme charmante et une amitié c’était noué entre eux.

Citation :: Zaï mais comment vas-tu ?

Je vais bien à quelques égratignures près.

Mais Steffy était pressé et n’avait pas le temps de s’attarder.

Je te dis à plus tard, après la messe alors.

Conseiller municipal Nombre de messages : 8487 Date d'inscription : 26/07/2006

Ysabeau prit le balai à l'endroit indiqué, un balai de genêt qui serait parfait pour balayer le sol de la salle de vie. Elle se mit donc en devoir de passer le balai partout, n'oubliant aucun recoin.
Le sol fut bientôt propre, Ysabeau ramassa poussière et débris de paille à l'aide d'une petite pelle, et s'en fut les jeter dans un coin du jardin, sur le tas de compost.
Soudain... un bruit, une chute.
Elle se retourna.
Zaibaker avait lourdement chuté, les barreaux de son échelle s'étant rompus...
Elle accourut. Mais le jeune homme s'était déjà relevé et auccueillait une autre visiteuse.

ça va ? pas de mal ? norf de norf vous auriez pu vous assommer... Enfin, vous avez pu enlever le nid de votre cheminée. Elle va enfin tirer convenablement.
J'ai balayé la salle. Je dois maintenant m'en retourner, car je pars pour quelques jours à Gien. Je serai de retour bientôt, n'hésitez pas à faire appel à moi cher Zaibaker, je vous aiderai volontiers.

Elle sourit, salua Zaibaker, et s'en retourna vers le 17 place de la Halle.

Conseiller municipal Nombre de messages : 8487 Date d'inscription : 26/07/2006

Quelques semaines plus tard

Elle voulait absolument remercier Zai pour les fleurs. Certes elle l'avait fait en taverne, mais cela ne lui semblait pas suffisant.
Elle se dirigea vers la maison du jeune homme, frappa à la porte. Personne, il devait être aux champs ou au travail. Elle laissa donc un petit mot qu'elle glissa sous la porte

Citation :: Mon cher Zai,
Je vous remercie de ces délicates attention dont vous faites preuve à mon égard. Hier soir au Havre, j'ai beaucoup apprécié votre présence, et la conversation que nous avons eue en fin de soirée, ainsi que vos plaisanteries qui m'ont bien fait rire...
Vous êtes un ami précieux.
Je vous invite à prendre une collation chez moi, quand vous voudrez. Vous pourrez ainsi admirer le merveilleux bouquet que vous m'avez offert.
J'espère ne pas vous importuner par cette invitation un peu hardie, je l'avoue.
J'habite 17, place de la Halle
A très bientôt mon cher Zai.
Amitiés
Ysabeau

Les semaines avaient passées, passées trop vite même... Zaïbaker avait fini de nettoyer sa maison grâce à l'aide précieuse de Dame Ysa. Ah qu'aurait-il fait sans elle, sans doute pas grand chose... Il avait commencé à aménager les pièces mais le mobilier était encore sommaire. Il ne disposait pour tout et pour tout qu'un lit, une grande table et quelques chaises, ce n'était pas encore le grand luxe mais il se sentait chez lui maintenant. Durant ces semaines, il avait rencontré bon nombre de personnes qui étaient devenus ses amis pour certains. Il avait aussi rencontré l'amour, Mamoune, son rayon de soleil mais celui-ci fût rapidement caché par le nuage noir de l'Inquisition qui les sépara pour toujours. Mais Zaïbaker ne voulait pas se laisser abattre, il fallait continuer à sourire à la vie quoi qu'il en coûte...

Ce jour-là, Zaïbaker rentrait de sa dure journée de travail. Lorsqu'il ouvrit la porte, il aperçut un petit mot qu'il lut attentivement.

Oh, c'est Dame Ysa qui m'écrit. Quelle gentillesse, elle m'invite chez elle. Je passerai la voir dès demain si j'en ai le temps et j'espère l'avoir.

Le coeur de Zaïbaker se mît alors à battre très vite mais il n'arrivait pas à en savoir l'origine. Qu'est-ce qui pouvait bien le troubler à ce point ?

Steffy avait un peu de temps devant elle, elle se décida à aller voir son ami Zaï. Elle fut surprise de voir la maison si bien arrangée.

Bonjour Zaï, je sais que tu voulais me voir, j'ai un peu de temps devant moi, je suis là.

Steffy avait ramassé quelques pommes de pin pour décorer sa maison, elle les partagea avec Zaï qui en ferait certainement un très bon usage.

Je t'invite à passer à la maison aussi, si tu as besoin de te réchauffer quand tu reviens du marché ou si tu as envie de discuter un peu, ça nous fera du bien!

Zaï était bien occupé en ce moment et n'avais que très peu de temps. Steffy prétexta une fausse excuse et parti en direction de la ruelle des trois Barbeaux.

Zaïbaker, il est vrai, était très occupé ses derniers temps mais il fût très heureux de revoir sa douce amie Steffy. Elle était si gentille, si attentionnée. Il tenait beaucoup à elle et était très heureux d'apprendre que celle-ci avait trouvé l'amour en la personne de messire Frizthecat. Il se décida à partir lui rendre une visite depuis le temps qu'il avait promis de passer la voir.

Citoyen présent Nombre de messages : 31 Date d'inscription : 16/07/2008

*Bie frappa à la porte de son ami Zai, qui lui avait fait une si belle interprétation d'une chanson qu'elle adorait, la veille en taverne, et voyant qu'il n'était pas là, écrivit à la va-vite un mot qu'elle glissa sous la porte.*

Citation :: Bonjour, Zai, je passais juste dire un tit coucou... que je dois finalement écrire, voilà ce que c'est de vouloir visiter ses amis à l'improviste !
quoi qu'il en soit, tu seras toujours le bienvenu dans mon ancienne/nouvelle demeure, et il me reste encore à te remercier de tout ce que tu as fait pour moi...
passe à l'occasion, il y aura toujours une bouteille de poire au frais !
bises, Bie.

Zaïbaker rentrait chez lui, titubant... Il n'avait mis pas loin de deux heures pour aller du Havre à sa demeure. Plusieurs fois, il chut à terre, plusieurs fois il se trompa de ruelle. Pourtant il n'habitait pas très de loin de la taverne mais la soirée avec Saya et Jade avait été beaucoup trop arrosé...

Za tourne, oulala !

Heureusement, après une lutte désespérée contre les effets de l'alcool de poire, il avait atteint la bâtisse qu'il eut un peu de mal à reconnaître mais si, c'était bien là...
Il ouvrît le petit portillon, suivît l'allée, rata la marche et s'effondra de tout son long... Il sombra alors dans un profond sommeil où il rêva de poussins et d'éponges de mer.
A son réveil, il vît sous la porte un message de son amie Bie. Il passa alors la tête sous l'eau froide pour être en état de le lire.

Ah, gentille Bie, il faudra que je passe la voir une fois que je serai en meilleure forme...

Puis Zaï partît se coucher dans un vrai lit...

Citoyen d'Honneur Nombre de messages : 766 Date d'inscription : 18/09/2006

Saya avait passé une bonne partie de la journée à errer dans Sancerre sans but bien précis. Elle avait beaucoup réfléchi et un peu de solitude lui avait fait du bien. Aussi le soir commençant à tomber elle décida de rentrer chez elle. Mais d'abord, elle voulait rendre une petite visite à Zaibaker. Elle voulait s'assurer qu'il était bien rentré et qu'il avait aussi mal à la tête qu'elle. Ce ne serait pas juste sinon!

Bien vite elle arriva devant la porte de la maison de Zaibaker et toqua à la porte.

Sieur Zaibaker?

Zaïbaker qui était assoupi sur son lit, entendît frapper à la porte. Il se leva difficilement, il avait un profond mal de tête, tout résonnait autour de lui et il avait l'impression que ses cheveux poussaient à l'intérieur de son crâne.

Aïe ! Ma tête ! Quelle idée j'ai eu de boire comme ça ! Ah oui, c'était pour avoir un baiser de la belle Saya, le jeu en valait tout de même la chandelle... marmona-t-il.

C'est alors qu'il reconnut la voix de la belle Saya derrière la porte...

J'arrive, j'arrive !

Il s'empressa de lui ouvrir.

Bonjour, Dame Saya, entrez donc ! Excusez mon accoutrement, je viens de me lever et ne suis point présentable...

Puis souriant, Zaîbaker lui proposa une chaise pour qu'elle puisse s'assoir ainsi qu'un verre d'eau.

Comment allez-vous ? Vous êtes vous remise de la soirée ?

Citoyen d'Honneur Nombre de messages : 766 Date d'inscription : 18/09/2006

Saya commençait à s'inquiéter, elle n'entendait pas un bruit à l'intérieur mais alors qu'elle s'apprêtait à frapper de nouveau à la porte elle entendit:

J'arrive, j'arrive !

Elle sourit, soulagée qu'il ne lui était rien arrivé. La porte s'ouvrit et Saya ne put s'empêcher de sourire en voyant la tête que faisait Zaibaker. Il n'était pas en meilleur état qu'elle apparemment.

Elle s'assit à la chaise qu'il lui proposait, le remercia et ouvrit enfin la bouche.

Bonjour Zaïbaker, j'étais venue m'assurer que vous aviez aussi mal à la tête que moi!

Et elle rit doucement.

Je crois que cela répond à votre question!
Je vous aurais bien apporté une bouteille de poire mais ça n'aurait pas été très sage!

Et vous comment allez vous? Je vois que vous avez retrouvé le chemin de votre maison!

Zaïbaker avait mis un peu de temps à répondre à Saya car il avait encore l'esprit embrumé par l'alcool.

Oui, il m'a fallu longtemps pour rentrer et j'ai réussi ! Mais maintenant c'est fini, je ne bois plus une goutte d'alcool jusqu'à....la prochaine fois...
De toute façon, il vaut mieux être bourré que con, cela dure moins longtemps.

Souhaitez-vous un autre verre d'eau pour faire disparaître les effets néfaste de l'alcool ?

Zaïbaker sourit.

Citoyen d'Honneur Nombre de messages : 766 Date d'inscription : 18/09/2006

"De toute façon, il vaut mieux être bourré que con, cela dure moins longtemps."

Elle ne put s'empêcher de rire à ces paroles.

Oui, vous avez bien raison Zaibaker!

Elle lui adressa un large sourire. Puis, Zaibaker lui proposa un autre verre d'eau.

Ho euh... je ne voudrais pas vous déranger! Je me faisais juste du souci pour vous! Mais si je ne dérange pas un autre verre d'eau ne serrait pas de refus.

Après avoir tant parlé elle plissa les yeux. Elle se faisait elle-même mal à la tête tant elle parlait rapidement.

Rolala, la prochaine fois je réfléchirai à deux fois avant de boire autant! Les lendemains sont durs!

Steffy savait très bien que Zai ne viendrait pas à l'église pour son baptême, cela lui était trop difficile. Elle se présenta devant sa porte et attendit une réponse.

Toc, toc. Zai, es tu là ?

S'il ne répondait pas, elle glisserait un papier sous une pierre avec quelques mots.

Steffy avait griffonné quelques mots sur un bout de papier et était reparti. Elle espérait que Zai rentrerait chez lui.

"bonjour Zai, je suis désormais baptisée, tu pourras venir voir ma médaille, j'en suis très fière"

Zaï s'était endormi profondément la tête dans sa soupe de maïs, car oui, cela faisait maintenant un mois, un mois qu'il ne se nourrissait que de ça. Et il en avait marre, le bougre...
Et c'est donc ainsi, au bord de la noyage dans son assiette, qu'il sortît la tête du maïs, toussant, suffoquant... Il reprît alors quelque peu ses esprits et vît que Saya était partie sans qu'il s'en rende compte, norf de norf...
Il se leva, le visage dégoulinant de soupe, en direction de la porte et trouva un message de Steffy.

Rhooo, en plus, j'ai même pas entendu. Je suis vraiment le roi des c**...

Il sortit alors pour aller se débarbouiller...

Steffy arpentait les rues de Sancerre tous les jours, et en passant devait la maison de Zai, elle vit que la pierre avait été déplacée.

Zai devait avoir trouver son petit mot.

Elle frappa à la porte, peut être que son ami était là.

Encore une de ces journées d’hiver où le vent glacial faisait frissonner les corps et les cœurs… Saison étrange remplie de mélancolie et de vague à l’âme mais il ne fallait pas s’attrister, les beaux jours reviendraient, la chaleur et la joie dans les cœurs… Le cœur de Zaïbaker, comme sa raison était tourmenté, vraisemblablement trop lié l’un à l’autre et pourtant d’avis contradictoire, sentiment d’être allé trop vite, d’avoir fait les mauvais choix, sentiments confus. Alors il essayait de se changer les idées, de penser à d’autres choses… Il mît alors son cerveau en marche et celui-ci bouillonna d’idées toutes plus farfelues les unes que les autres mais des idées quand mêmes… il allait avoir du travail c’est certain oui, beaucoup de travail. Soudain il crût entendre frapper à la porte, il se leva pour aller ouvrir se demandant s’il n’avait point rêvé… Mais non, c’était bien elle, Steffy, frigorifiée mais non moins ravissante, qui passait lui rendre visite.

Viens, entre donc au chaud, le vent est glacial ! Installe- toi je t’apporte une collation.

Steffy ne savait pas si ses jambes allaient la porter. Elle grelotait mais réussi à entrer.

Bonjour Zai, comment vas tu ?

Tu sembles tourmenté.

Venerable citoyen Nombre de messages : 193 Date d'inscription : 11/01/2009

Jimmy arriva en courant, histoire de gagner du temps et combattre la froideur du mois de février...

Il arriva à la place que lui avait indiqué un des rares passants qu'il avait renconté et frappa à la porte de Zai... Il avait promis d'aider Zai à changer le monde et à mâcher du maïs dans cet unique but... Mais aujourd'hui , il avait aussi un service à lui demander

Il lui sembla entendre une voix féminine à l'intérieur... Hésita... Puis frappa poing fermé :

— Zai... c'est moi, Jimmy... !!! J'ai un autre boulot à te proposer !

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