94 rue de la poire - Chez feue Icefly, Vulcaine et Ezack

lems déjà un peu éméché de son nouveau bonheur et de quelques vers bien arrosés ^^

et ben miseri, va pour les bisous !

bon les choses sérieuses maintenant ! un graaaaand verre pour la demoiselle !

tiens maleus, installe toi et goûtons donc ce fameux calva. Je parie que je connais déjà ce doux breuvage ! mais faut quand même en estre sûr !

Maleus prit place à coté de Lems et ouvrit la bouteille.

"Oui très bonne idée il vaudrait mieux que l'on goute pour savoir si je ne suis pas trompé de bouteille ! ..."

vas y miseri, on regarde pas ! mais enlève les chaus...
ah c'est déjà fait !

lems rigola en regardant le visage suppliant de miseri !

à maleus
alors ce calva, il dit quoi ?

Maleus tourna son regard vers Lems.

"Il est succulant!"

Puis il tendit un verre à Lems.

"Qu'est ce que t'en pense mon p'tit Lems?"

Ice n'eu que le temps de lancer un dernier "au revoir Miseri à demain" mais la jeune femme était déjà partie en courant

rhoooo miseri !

allez et n'oublie pas le verre ! merci à toi ! tout plein de bises

maleus, je dis que ton calva dit beaucoup à mon palais, mon gosier et mon estomac !

lems commençait à voir un peu double ce qui n'était pas bon du tout pour boire un verre !

Ysabeau revint timidement...
Pardonnez-moi mes amis, j'ai été retardée en route...
La fête a été belle, à ce que je vois, bien des passages, bien des amis vous ont entouré.
Bragon est passé, je n'ai pu le voir c'est dommage, mais je suis heureuse qu'il ait pu venir partager votre joie.
Croyez-moi, être votre amie c'est un bonheur pour moi.
Croyez-moi, vous voir heureux, unis, sur le chemin de la vie, être témoin de votre engagement, c'est une joie dont je mesure à chaque instant la lumière.
Je vais vous laisser, il se fait très tard et vous avez certainement envie de vous reposer.
Passez une douce nuit, je vous aime mes amis, je vous aime.
Elle embrassa Ice, Lems, Miseri et tous ceux qui étaient encore là, prit un dernier verre de poire pour la route et s'en fut dans la nuit étoilée.

Bonne nuit ysa.
tout le plaisir était pour nous !

"J'dois y aller les amis!"

Aussi tot cette phrase prenonçée qu'il etait partie de la maison de Ice.

oh maleus, ton calva a raison de moi !

et miseri qui a bu toute la poire nous mettant à sec. D'ailleurs je me demande si elle est bien rentrée. Vu la vitesse de sa descente. Si je n'étais pas encore si faible, je l'aurais bien raccompagnée. Mais il faut que je m'occupe d'une autre dame.

lems se leva en posant le verre vide sur la petite table.

et toi tu ferais bien de faire pareil vieux grigou !

puis se dirigeant vers l'escalier, lems rejoignit ice

les invités partis, ice et lems s'octroyèrent une dernière folie ce soir !
dormir !

Ice souffla les dernières bougies encore allumées tandis que lems finissait son verre. Puis pensant que Aristote avait bien d'autres choses en ce moment à s'occuper avec l'épidémie, ils se glissèrent dans le lit pour faire de doux rêves ensoleillés de leur bonheur présent

Jelubir apprit un peu tard la fête organisée par Ice et Lems. Ses chevauchées solitaires à travers les collines de Sancerre le coupaient des évènements du village. Il se rattrappa de son étourderie en déposant un carton de bubulles car le stock avait du bien baissé, au vu des bouteilles vides qui étaient alignés sur la fenêtre....
Jelubir partit travailler. Il passerait peut être en taverne ce soir pour adresser tous ses voeux de bonheur au couple enfi réuni.

bonjour ice,

Hugo m'a appelé hier pour vous rejoindre chez lems et j'y suis allée mais pas de fiancailles à l'horizon puis mon pc s"est planté donc je n'ai pas pu vous rejoindre mais je tiens tout de même à vous féliciter et a m'excuser encore d'être venu vous importuner en taverne lors de votre préparation, je n'avais pas fait attention, désolé.

Bonne chance à vous deux.

Oh il n'y a pas de mal Corinne, tu ne nous dérangeais pas. Mais c'est vraiment dommage que tu te sois trompée de maison, nous aurions été enchantés de te compter parmi nous. Bon de toute façon il y aura d'autres festivités bientôt, alors cette fois on te tiendra un peu plus au courant et j'espère qu'on te verra

la fête avait été un grand succès. Ice s'était démenée et lems avait repris suffisamment de force pour en profiter pleinement.

la journée avait bien commencé. Flemmardise et tendres calins.
Lems avait choisi de sortir aussi pour prendre le grand air des champs. Ice avait fait de même évitant ainsi trop de stock de viandes dans sa boucherie. La journée avait passé vite, trop vite. lems rentra fort tard. Ice était épuisée, aussi, lui qui reprenait l'envie de vivre, il décida de ranger la demeure de Ice.
Mais avant, il piocha dans les restes de la veille au soir, se servant une bière bien fraîche. Rassasié, il regarda le chantier, se releva les manches et s'attaqua à la tâche.
Prenant bouteilles vides et reste de tartes, lems sifflotait tranquillement dans la salle de vie. Ice n'était pas rentrée. Elle devait sûrement estre chez menaig pour la remercier encore.
Une fois tout débarassé et lavé, lems sortit l'eau et la serpillère, nettoyant avec vigueur tout l'étage.

Une fois fini, il regarda son travail, assez satisfait de lui. Puis sentant la fatigue le gagner, il décida de regagner sa demeure afin d'y prendre du repos. Il passa par la double porte, la laissa entrouverte et fila dans son lit

Meian passa sur le seuil et y déposa un petit mot.

Citation :

Ce fut une grande peine de n'avoir pu assister à la fête. J'ai été très pris et tourmenté par quelques histoires. [HRP] je n’étais pas chez moi [/HRP]. Je suis très désolé et vous offre avec un peu de retard ces présents.

Il posa ensuite une petite bouteille de Kir et un charmant bouquet de fleurs composé de roses blanches et de lavandes.

Les derniers moments que la vie daignait accorder à Lems et Ice étaient des plus pénibles. Ice savait que le temps leur était compté et qu’il fallait profiter de chaque seconde passée en présence de l’homme de son cœur. Ces moments étaient si rares, bien trop rares mais le destin en avait décidé ainsi. Après leur avoir laissé le temps de se découvrir, de se connaître, de s’aimer, de ne plus pouvoir vivre l’un sans l’autre, ce maudit destin s’était acharné contre eux, testant leur capacité à être séparés, un peu, un peu plus, longtemps, trop longtemps et maintenant à jamais.

Que Ice aurait aimé faire ce long voyage vers le sud, vers la Provence au côté de son bien aimé. Ils en auraient eu des choses à se raconter encore, marchant sur les sentiers où le soleil aurait entremêlé leurs ombres, écoutant le chant des cigales et riant à celui qui les imiterait le mieux, dégustant les figues gorgées de soleil que Lems aurait cueillit en grimpant tant bien que mal au sommet d’un grand arbre, s’arrêtant enfin sur une plage de sable fin où Lems et Ice découvrant la mer seraient restés là en silence mêlant leurs âmes dans une communion parfaite.

Le temps les rattrapait, Ice n’avait plus le temps de dire à celui qu’elle aimait du plus profond de son être, combien les moments passés près de lui avaient été les plus merveilleux de sa vie, combien il allait lui manquer, plus le temps de le remercier de l’avoir faite grandir. Elle avait encore tellement à lui dire et pourtant comme souvent face à lui, sa pudeur lui empêchait de se dévoiler. Resterait pour la faire avancer le souvenir et les promesses qu’elle lui avait faites. Promesse de l’aimer toute sa vie en s’engageant par leurs fiançailles, promesse de ne pas l’attendre mais de poursuivre sa vie. Comment l’oublier, leur amour était bien trop fort, un amour immense comme seule les légendes peuvent les raconter.

Ice n’osait plus sortir de chez elle, tout lui rappelait Lems au village. Le pain au marché, le sien devait être à la vente en ce moment même. Les champs, Lems avait mis aussi son potager à la vente. Le Havre des Amis, leur havre d’amour , une pancarte indiquant la liquidation du stock. Oui c’était la fin. Ice se terra chez elle, attendant les dernières visites tant espérées et tant redoutées.