Chez Ilona, N° 03, Rempart des aristoteliciens (Astaroth)

Adjoint au Maire Nombre de messages : 554 Date d'inscription : 15/12/2007

Elle s'efforça de lui sourire, même si ce n'était pas très visible, et lui répondit avec autant de douceur qu'elle le put.

Ce n'est jamais simple, ni très intelligent, les histoires d'amour... De toute façon.

Mais je vous promets de faire un effort pour que nos rencontres ne ressemblent plus à des affrontements.

Elle ponctua sa phrase d'un petit clin d'oeil. La tension s'en était allée, et elle se fit la réflexion qu'elle était raiment bien différente de ce qu'elle avait été avant... Elle n'avait plus aucune verve, pour rien, avec personne, elle devenait blasée, fuyait les affrontements, s'endormait... Bientôt elle ressemblerait à tous ces gens qui sont comme des marionnettes sans vie, dont un marionnetiste fatigué tire les ficelles.

Vous avez besoin de quelque chose avant que je ne vous quitte? Il me faut aller labourer voir l'état de mon champs, et chercher de quoi manger.

Les paroles de Terwagne le fit sourire. Puis elle rajouta

"Vous avez besoin de quelque chose avant que je ne vous quitte? Il me faut aller labourer voir l'état de mon champs, et chercher de quoi manger."

Il hésita un peu puis se lança

J'ose pas vous le demander, mais il doit me rester quelques poissons que j'avais laisser ici pour le retour, pouvez vous me cuisiner quelque chose avec, je suis pas vraiment en état pour faire la cuisine. Ensuite, je vous donerai un trentaine d'écus et prennez moi du pain au marché comme ça pas besoin de cuisiner pendant au moins une semaine.
Je sais j'abuse un peu, excusez moi.

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Elle se mit tout de suite à faire ce qu'il lui avait demandé, se disant qu'elle espérait qu'il n'était pas trop difficile pour la cuisine, parce qu'elle était loin d'être un cordon bleu.

Quand ce fut fini, elle attendit qu'il lui remette les 30 écus, alla au marché, et lui ramena ce qu'il avait demandé.

Voila, m'sieur Asta! Je file maintenant, mais je repasserais dès que possible, pas d'inquiètude à avoir là-dessus.

Je ne vais pas vous abandonner 6 jours, loin de là.

Sans attendre plus longtemps, elle quitta sa demeure.

Elle lui prepara un bon petit repas. Cette image le faisait sourire dans son coin, mais ne voulait pas que ça se remarque. Il lui donna 30 écus et elle filla au marché. Pendant son absence il degusta le repas preparé avec soin. Elle revint assez vie du marché et lui deposa les quelques miches de pain sur la table

"Voila, m'sieur Asta! Je file maintenant, mais je repasserais dès que possible, pas d'inquiètude à avoir là-dessus.
Je ne vais pas vous abandonner 6 jours, loin de là."

Il sourit et avant de la remercier lui sortit

J'espère bien... ... ... Merci pour tout Alizée, je ne vous racompagne pas, excusez moi.

Elle sortit et ferma la porte derrière elle. Il prit ensuite place sur le canapé et tira la couverture sur lui. Il s'allongea esperant dormir, malgré la douleur.

Dans la nuit

Astaroth ne dormait pas, les douleurs le lançaient constemment. Il finit néanmoins a fermer l'oeil quelques temps. Une petite odeur de fumée, du bruit cher la voisine, des voix. Astaroth se reveilla subitement.

Qu'est ce qui se passe?

Il ne fit pas de bruit? écoutant. Mais le silence, rien. Il reposa alors sa tête sur l'oreiller et tenta de fermer les yeux

Le matin même

Pas dormit. Il se redressa et prit un morceau de pain sur la table qu'il mangea à moitié. Il se leva doucement, cherchant son équilibre sur une jambe, posa l'autre doucement à terre et avançant lentement vers la cheminée. Il prit un buche et la jeta dans la cheminée. Il attrapa son pic et piqua le bois pour relancer les flammes. Il retourna s'assoir sur le canapé, et resta là a regarder les flammes.

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Cela ne faisait guère que quelques minutes qu'elle avait quitté la demeure de Hugo, où elle avait passé la nuit, alors que lui avait dormi au dispensaire. Elle s'était juste arrêtée quelques instants devant la barrière de chez elle, hésitant à entrer pour voir les dégâts du début d'incendie qu'elle y avait déclenché la veille au soir.

Mais elle ne se sentait pas le courage d'y aller de suite, de revivre la scène... Elle irait plus tard dans la journée.

Elle décida donc d'aller voir si Asta n'avait besoin de rien, si il allait bien, et espérait qu'il n'aie rien vu par la fenêtre. Elle frappa deux petits coups à la porte, s'efforça d'avoir l'air détendue, et entra dès qu'elle l'entendit lui répondre. Il était inutile de le faire se lever dans l'état où il était.

Bonjour Asta! Vous allez bien? Je viens voir si vous n'avez besoin de ren avant d'aller travailler.

Assis toujours au même endroit, sur le canapé à regarder les flammes dévorer le bois. Il sursauta qur le coup aux coups donnés sur sa porte.

Entrez, c'est ouvert.

Terwagne entra, elle lui demanda s'il allait bien et s'il avait besoin de quelque chose.

Oui oui, je vais bien, fatigué mais bien. J'arrive pas a dormir avec toutes ses douleurs. Mais ça va. Je suis ravi de vous voir, de la visite ça fera passer le temps.

Il lui sourit. Elle ne davait pas savoir que sa visite le mettait de bonne humeur.

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Voila qui me rassure, si vous allez bien.

Elle lui rendit son sourire, du mieux qu'elle put, puis alla vérifier si il ne fallait pas remettre du bois dans l'âtre.

Je suis désolée, mais je ne peux pas rester longtemps par contre. J'ai besoin de trouver un emploi pour la journée, et puis vous vous avez besoin de repos.

Avez-vous besoin de quelque chose avant que je ne file?

Certes il avait besoin de repos.

Non ça ira, le pain que vous m'avez acheté hier me rend service, je n'ai besoin de rien.

Il lui sourit, puis il finit

Du repos, oui j'en ai besoin, quand je finis par fermer les yeux, j'entends des voix, c'est ce qui m'est arrivé cette nuit, je deviens fou. Je crois qu'il va me rester des sequelles de mon coma.

Il sourit de nouveau et d'un air très aimable

Allez, filez trouver du travail, et dites le bonjour à nos amis que vous croiserez.
Bonne journée Alizée

Elle se retourna et sortit de la maison en fermant la porte. Il soupira. Astaroth donnerai tout pour pouvoir aller travailler, tenir son marteau fermement et frapper le fer. Mais il se fit une raison. Il s'installa plus confortablement sur son canapé et ferma les yeux, esperant trouver le sommeil.

La journée, et aussi la nuit avait passé. Il avait réussit à dormir par intermitence, reveillé à chaque fois par les douleurs. Le feu à rallumer, manger un bout de pain, se servir un verre, tout ce qu'il entreprennait se faisait dans la douleur. Après avoir fais les taches habituelles, il se rassit et attendit que le temps passe.

Le soleil se levait. la nuit avait été courte. Il se redressa sur le canapé, et malgré les membres cassés, tenta de se lever. Il prit son temps, ne cherchant pas à se lever trop vite, au risque de tomber à la renverse et de ne pas pouvoir de relever. Cela faisait 3 jours qu'il était la, enfermé, à deprmimer petit à petit. La visite d'il y a deux jours de Terwagne lui remonta le moral, mais il avait vite baissé. Après un gros effort mental et physique, il réussit finalement a passer debout. Il avança doucement, vers les rondins de bois qui se trouvaient près de la cheminée. Il en pris un et l'inserra dedans, puis chercha un morceau un peu plus grand. Il trouva finalement un morceau assez grand pour qu'il puisse se soutenir dessus. Il le prit et s'appuya dessus. Il fit quelques pas en direction de la porte avec ce rondin qui lui servait de canne et il ouvrit la porte. L'air frais qui frapait son visage lui fit du bien. Après etre resté un petit instant ainsi, il decida de faire quelques pas dehors, histoire de se changer les idées.

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Lorsqu'elle avait quitté la maison des Gallup la veille, qu'elle était allée félicités pour la naissance de leur fille, elle avait voulu repasser voir Asta, mais n'ayant vu aucune lumière chez lui, elle s'était dit qu'il devait déjà dormir, et elle n'avait pas osé le déranger.

Aussi avait-elle finit par aller se promener dans Les Jardins de la Fronde pour achever de fatiguer son corps, puis avait-elle rejoint la demeure de Hugo, qui l'hébergeait suite au début d'incendie chez elle.

Elle avait dormi beaucoup moins bien que les autres nuits, un peu nerveuse suite à sa rencontre avec Maleus dans l'après-midi, aussi se leva-t-elle assez tôt, s'éclipsant de chez Hugo avant qu'il ne se lève à son tour.

Elle passa rapidement au marché, acheta deux pains et un fruit, puis se dirigea vers chez Asta. Elle frappa à la porte, mais aucune réponse.

Tant pis, elle repasserait plus tard...

Elle tourna son regard vers sa maison à elle, hésitant. Il faudrait bien qu'elle se décide à aller voir l'étendue des dégâts, à affronter la vue de ce qu'elle avait voulu faire. Oui, il faudrait bien!

Pourquoi pas maintenant...

Astaroth et Terwagne entrèrent chez lui, enfin Astaroth entra, aidé de Terwagne. Il était resté silencieux après avoir parlé. Quelques mots trotaient dans sa tête.

"Logé chez Hugoruth, Logé chez Hugoruth, Logé chez Hugoruth..."

Elle l'aida à s'assoir sur le canapé devant la cheminée dont les flammes se faisaient timides. Des questions lui brulaient les levres, des questions sur ce qui aurait put se passer, et ne voulant pas se la mettre à dos, il prefera simplement lui dire

Vous savez que vous pouvez tout me dire...

Puis il changea de conversation, parlant de la pluie et du beau temps, ne voulant pas laisser de malaise entre eux, comme ils avaient fini par etre habitué à cela.

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Oui, Asta, je sais que je peux tout vous dire. Mais j'ai bien le droit aussi de ne pas avoir envie de parler de certaines choses.

Elle tourna son regard vers la cheminée, et son visage blêmit, sans qu'elle puisse y faire quoi que ce soit. Se détournant comme si une mouche venait de la piquer, elle se mit à parler à nouveau dans tous les sens.

Il manque de bois dans ce... dans... le... Il manque de bois dans le feu, je vais aller en chercher.

Vous avez besoin d'autre chose? Le pain que je vous ai ramené, ça va? Il est toujours bon? Aussi non je peux vous rapporter autre chose, vous savez. N'ayez crainte de me demander, si vous voulez quelque chose.

Oh, une poire! Ca vous dit une poire? J'en ai une dans ma besace.

sans attendre sa réponse, elle sortit le fruit et le déposa sur la table basse, puis alla chercher une buche qu'elle poussa dans l'âtre en regardant ailleurs, la vue des flammes était bien trop pénible.

Bon, autre chose? Parce que je suis désolée, mais j'ai du travail. Aujourd'hui aussi.

Une poire sur la table, le feu ravivé, Terwagne pressa le ton. Astaroth la rassura et lui fit signe qu'il ne manquait de rien et qu'il lui ferai signe s'il avait besoin de quelque chose.

Passez une bonne journée...

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Ouf! Aucune question!
Ouf! Il n'avait besoin de rien d'autre!
Ouf! Elle pouvait s'en aller!
Ouf! Elle étouffait!

Merci, Asta! Bonne journée à vous aussi!

Hop hop hop! Moins de trente secondes plus tard elle était seule, prenant une grande respiration, se retenant de courir pour sortir de la ville, être isolée du monde, se poser quelque part et laisser les larmes couler.

Une autre journée passé dans sa maison, à attendre que le temps passe et que ses blessures veuillent bien guerir complètement.

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S'étant levée de bonne heure ce matin-là, ou plutôt n'ayant pas dormi, Terwagne décida d'aller rendre visite à Asta, qu'elle avait un peu délaissé la veille, pas par choix, mais par manque de temps.

Elle frappa à la porte et attendit qu'il l'invite à entrer.

Les douleurs se faisaient moins intenses avec le temps, exeptée celle au ventre. Il avait réussit a dormir une nuit quasi complète, il fut reveillé par la chaleur du soleil qui venait frapper son visage au travers des carreaux. Il se leva difficilement pour remettre du bois dans l'âtre et grignotter un morceau de pain. Il ne lui restait qu'un morceau sur ceux que Terwagne lui avait apporté le jour de leur retour.
Il entendit frapper à la porte, il se tourna vers la porte

Entrez c'est ouvert

Il resta debout et s'avança doucement vers la porte, appuyé sur le rondin de bois qui lui avait servit pour sortir deux jours plus tot.

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En entendant sa réponse, elle pénétra dans sa demeure, et l'aperçut qui s'avançait en s'appuyant sur un bois.

Vous n'êtes pas très sage, il me semble...

Elle lui adressa un sourire complice.

Allez, je dirais que je ne vous ai pas vu forcer sur votre jambe, promis.

Alors, dites-moi, avez-vous besoin de quelque chose?

Je m'efforce à faire travailler ma jambe, l'inactivité me pèse et un peu d'exercice ne me feront pas de mal.

Ce sourir lui rechaffait le coeur, il n'y avait pas d'orage en vue, mais ses yeux étaient cernés. Il la regarda un instant puis repondit à sa question

De quelque chose, euuuuh, oui il va me manquer du pain a partir de demain, et je voudrai que vous me prenniez de la viande au marché, enfin si cela ne vous derange pas, je vais essayer de cuisiner quelque chose, du pain tout les jours, je sature.

Maiiiiis, vous semblez fatiguée, vous avez bien dormit?

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Dormi? Euh... J'ai du oublier de faire ça, oui.

Oui, voila, j'ai oublié de dormir! C'est idiot n'est-ce pas?! Et bien je me rattraperais la nuit prochaine.

Elle partit dans un rire franc et naturel, puis reprit son sérieux.

Donc, du pain et de la viande... Rien d'autre? Je vous ferrais la cuisine, si vous n'avez pas peur de mes piètres talents.

C'est d'accord?

Il l'a suivit dans son rire. Il alla chercher quelques écus, il calculait mentalement afin qu'elle est le compte juste voir un peu plus pour qu'elle n'est pas à débourser pour lui. Sa tête fit un tour sur elle même apres avoir entendu quelques mots. Il se remit à penser à la dernière fois qu'elle lui avait fait à manger. Il s'était régalé. Il démarra au quart de tour...

Tenez voila 60 écus il y a de quoi prendre deux morceaux de viandes, et 4 miches de pain.
Me faire la cuisine, je ne voudrai pas vous deranger, mais si vous insistez. Et vous me ferez l'honneur de partager ce repas, nous mangerons ensemble, entre amis. Quand pensez vous?

Il lui sourit, esperant entendre une reponse positive.

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Oui! Entre amis! En voila une excellente idée!
Et bien, je file au marché, et je reviens vous tenir compagnie!

Sans plus attendre elle quitta sa maison, alla faire les quelques amplêtes demandées et revint à peine une petite demi-heure plus tard.

Elle posa une bouteille de poire sur la table, alla chercher deux verres, et lui demanda de faire le service pendant qu'elle préparait le repas.

Elle sortit faire les courses. Il rangea un petit peu le canapé, la ou il passait le plus de temps et s'arrengea un peu, deffroissa son linge sur lui et remit ses cheveux en place. Elle revint assez vite avec les alliments et une bouteille de poire en prime.
Il servit deux verres de poire pendant qu'elle s'attellait à préparer le repas. Lorsqu'il eut finit de servir, avec quelques difficultés avec un seul bras valide, il l'appella à le rejoindre pour trinquer. Il lui donna le verre de poire et prit le sien. Il leva son verre.

Mmmmh, que diriez vous de trinquer à notre voyage qui aurait put mieux se dérouler.
Je ne sais pas pour qui je passe, vous etes mon invité, mais c'est vous qui préparer le repas.

Puis il porta son verre à la bouche et but une bonne gorgée de poire.

» Chez Kolas : 168, rempart des Bons Hommes