Chez Omgirl38 - 81, rue des trois pilliers

Elen était soulagé, pas de discussion vive, juste un accord mutuel. Elle ne pouvait qu'accepter de toute manière, ces arguments étaient très bon. Le bébé devait naître ici pour son bien être. Ils avaient une maison, ailleurs il aurait fallu en chercher, de plus marcher toute une journée et ce durant plusieurs jours en portant un enfant en son sein, n'était pas des plus conseillé.

Omi devait s'ennuyer, elle prit un balai et commença à nettoyer le sol. Elen n'aimait pas trop, il aurait préféré la voir rester assise confortablement. Elle ne fit qu'une pièce car ensuite, la pauvre jeune femme se trouvait fatigué. Eh bien, c'est d'un rapide... Il n'aurait jamais cru ça que le bébé la fatiguait déjà.
Elle alla se rassoir et Elen prit la relève du balayage.

Chérie, Mentaig a dit de rester calme, donc le balai c'est plus pour toi tant que tu auras cet enfant dans ton bidon. Quant à savoir comment cela se passera après la naissance, c'est simple, nous partirons vers d'autres contrés afin de lui trouver un lieu de vie qui lui sera approprié. Nous construirons une maison, où il pourra s'y épanouir. Et nous le choierons de notre amour. Nous l'élèverons selon nos principes, il sera un grand.

[Au lever du soleil...]

Cette nuit là... Maelyss avait enfin repris le chemin du retour a Sancerre, un couffin au bras, un parchemin enroulé avec quelques roses dans l'autre..
Les rues étaient calme et déserte, le soleil était en train de se lever, les coqs commencer leur chants, elle laissa voler son regard dans le ciel un instant se faisant éblouir par les premier rayon du soleil, elle remit sa capuche sur sa tête puis reprit sa marche en direction de la rue des trois pilliers.
Arrivée devant le seuil de la demeure, elle s'arrêta dans la rue devant leurs jardin, elle observa la maison, cela faisait maintenant déjà bien longtemps qu'elle était partit, elle en avait oublier l'effet que sa faisait.. son cœur prit de l'allure se remémorant quelques souvenirs de son arrivée ici même, la rencontre avec Omgirl, sa façon d'avoir était avec Maelyss tout au début, jamais elle ne se serait douté que tout ça aurait pris cette tournure, elle ferma les yeux ressentant a nouveau se coup de poignard, puis un autre souvenir celui de la rencontre avec Elen, devant la Grande porte quand son regard croisa le sien, et le bizutage... elle réouvrit ses paupières en forçant un petit sourire serrer, elle avait eu le temps de réfléchir sur énormément de chose pendant son errance, non pas que ces idées a propos de sa mésaventure avait changer mais elle avait réussi a remonter la pente, non pas aussi pardonner, car elle ne leurs pardonnerais jamais, peut être une faiblesse? une fierté? elle se fiché de se que cela pouvait être... elle avait passer outres tout ça. Elle connaissait grâce a ce malheur les gens bien, honnête.. ce qui comptait a ses yeux, se qui avait compati a ses douleurs, ceux qui l'avait soutenue pendant sa grossesse... ceux qui lui ont tendus la main..
Et puis comme on lui avait dit un jour, il faut parfois tomber et se faire mal pour se relever plus grand, elle en avait retenue la leçon de sa fuite elle revenait a présent a Sancerre plus forte ayant vidé toutes sa colére, mais tout de même plus renfermer...

Elle s'accroupir et posa le couffin au sol, elle regarda son fils qui commençait a bouger ses menottes et a ouvrir ses beaux yeux faisant découvrir le bleu qui les teintés elle sourit en l'observant tendrement laissant perler une larme au coin de son œil..
Elle reprit sa respiration et déposa le parchemin enrouler, avec poser au dessus une rose blanche, pour la pureté, pour l'innocence de son enfant.. elle aurait tant voulu qu'il es un père digne et correcte qui prenne soin de lui.
Elle prit la rose jaune doré pour la froideur, la cruauté, la vanité et l'infidélité des deux amants et enfin la dernière rose était dans sa main, elle l'observa, la couleur était si magnifique, elle effleura les pétales du bout de ses doigts en sentant le parfum qu'elle développait et la déposant ensuite aux cotés des deux autres.. elle était de couleur pourpre... la couleur de la passion fatale...

Son fils commença a pleurer a cette instant, elle le prit et le lova contre elle puis se releva en prenant le couffin et en jetant un dernier regard sur le présent laissait au seuil de la maison, elle sourit comme soulagée puis elle tourna les talons et se dirigea vers la rue..

Citation :

Un voyageur a eu la gentillesse d'avoir fait un portrait. Voici Aaron, un petit garçon qui a vu le jour le 24 Août 1456, ton fils...

Omi s'était assoupie et ne l'avait pas entendu rentrer. Juste lorsqu'il lui effleura les cheveux et lui fit un énorme baiser sur le front. Elle ouvrit un oeil puis le deuxième.

Mmmm.. Qu'est ce que tu veut Elen, tu devais être parti pour chercher du travail. Mais quelle heure est-il. Combien de temps me suis je assoupie?

Elle était à présent bien éveillée, les sens en alertes. Elle se redressa et le regarda d'un air interrogateur.

coucou mon ange, reste calme t'inquiète pas il est encore tôt.

Il lui donna un autre baiser sur le front, un petit câlin pour la préparer à quelque chose qu'elle n'appréciera pas.

J'ai quelque chose à te dire, je vais chez Aufredy. Une personne que nous connaissons tout deux, est revenu et je dois la voir. rassure toi mon ange, je souhaitais que tu sois au courant, je t'aime et je ne veux pas qu'on se cache des choses.

Il lui caressait le visage.

Continu de dormir, je reviendrais vite.

En entendant ces quelques paroles, ses cheveux se herissèrent sur la tête. Elle se retint d'exploser mais lui fit une réflexion.

Bah sa y est, elle revint tu accoure comme un chien! Bien vas y moi je m'en vais faire un tour. A ce soir.

Elle prit quelques affaires et sortit sans se retourner. Elle irai se promener dans le village pour y faire quelques rencontres. Elle ne voulait pas rester enfermer.

Elen fut surpris de la voir se lever d'un coup. Il aurait préféré qu'elle comprenne... Il ne savait pas trop quoi faire, devait-il la retenir et l'embrasser ? devait-il la laisser bouder ?

Il accourra à elle, et malgré son regard sévère embrassa la belle.

Mon ange, essaye de me comprendre... Malgré tout, elle a un enfant de mon sang... Tu peux t'imaginer que je veuille le voir... C'est toi que j'aime, c'est avec toi que je suis marié, et c'est avec toi que j'ai conçu l'enfant que tu portes.

Il pose une main sur son ventre.

S'il te plait ne m'en veut pas...

Omi avait couru pour rentrer jusqu'a sa maison. Elle pleurait maintenant à chaudes larmes. Elle avait vu ce qu'elle redoutait le plus au monde. SON mari avec la femme qu'il a mise enceinte avant leur coup de foudre. Elle s'assit sur le canapé puis se caressa le ventre en se disant à elle même qu'il allait le lui payer.

Elle ne pouvait s'arreter de penser. Elle était égoïste sur le coup mais elle s'en fichait. Tout ce qu'elle voulait c'était qu'elle le laisse tranquille. Elle ne voulait plus qu'ils aient de contact, cela la rendait triste de savoir qu'elle était là toute seule avec sa future progéniture. Et elle savait que si elle se trouvait confronté à la situation de Maelyss, elle ne lui laisserais jamais plus revoir son enfant. Elle n'était pas lache elle tenait ses paroles. Car elle ne retournait jamais en arrière. Ce caractère qu'elle avait de foncer droit la tête baissée, dêtre rancunière et de ne jamais se retourner, lui ferais ne jamais renoncer à ses convictions. Si il était lache et peureux elle le laisserait derrière elle sans jamais revenir et partirait pour une déstination inconue de tous et surtout de lui.
Elle se sentait dure dans ses pensées mais tout de même, il l'avait cherché.

Elle sécha ses larmes et regarda si la lune était haute. Elle eu sa réponse et se mit en tête de laisser son mari dormir dehors. Elle ferma donc la grosse porte en chêne à clef et laissa celle ci derrière.

Elle monta se débarbouiller et s'allongea dans son lit, sur le dos pour que son ventre ne soit pas appuyé et ferma les yeux.

La nuit avait passé vite. A sa grande surprise Elen ne lui avait pas manqué. Elle ouvrit les yeux lentement et se redressa comme pur vérifier qu'il n'avait pu rentrer pendant la nuit. Elle avait été trés décue de sn comportement de la veille. Aller voir Maelyss comme sa sans la prévenir au préalable. Elle lui en voulait terriblement, elle avait l'impression d'avoir été trahie.

Elle se leva tranquillement et alla déjeuner. Elle prit un fruit et le croqua puis but une gorgée de lait. Elle alla doucement déverouiller la porte d'entrée au cas ou Elen daignerai rentrer. Elle se demandait où il avait bien pu dormir et ce quil faisait en ce moment. Elle 'immaginait fort bien qu'il ai dormi chez Maelyss. Cette pensée la fit frémir et elle s'empressa de s'occuper.

Cependant elle ne pouvait s'empecher de penser au comporement de son mari. Elle ne savait pas ce qu'il avait dans la tête et cela l'attristait. Il ne s'était jamais comporé comme sa avant. Son ex lui avait fait tourn la tête. Elle en était persuadée. Elle allait lui coller une bonne trempe pour y être allé. Et elle immaginai le pire. Maelyss et Elen entrelacés à s'embrasser passionément. Elle ne lui pardonnerais jamais ses actes. Elle s'enfuirait elle et son bébé, loin le laissat seul à refléchir à ses actes. Un jour si elle était capable de lui pardonner elle l'autriserait à rapparaitre dans sa vie.
Enfin tous cela n'était que supposition, mais la tension montait de plus en plus en elle au fur et à mesure qu'elle pensait aux évenement probable de c'être réalisés.
Ce serait la plus grosse décption de sa vie, elle ne s'e remettrait peut etre pas. Peut être même abandonnerais elle son enfant à l'hospice pur ne plus penser au péché suprême qu'il avait eut etre commis.

Elle arreta un instant de penser, une larme coulant au coin de son oeil et ferma les yeux.
Il ne fallait vraiment pas qu'il ai fait ça.

Omi avait vu Elen entrer, il avait l'air fatigué, et .. différent. Il s'approcha d'elle et lui fit un petit baiser sur le front. Elle sentit une nette différence entre Son mari Elen et la personne qui était rentrée ce matin dans sa maison.

Elle avait envie de savoir ou il était mais n'osait pas demander, de peur d'etre decue. Elle se lanca tout de même.

J'aimerais bien savoir ou tu est parti. Je me faisait du soucis. Même si je t'ai enfermé dehors car je sais que tu es allé chez Maelyss, tu aurait pu me reveiller. Qu'as tu fais cette nuit.

Elle attendit de voir sa réaction. Puis était impatiente de savoir ce qqu'il avait fait.

Les paroles de la belle ne rassurèrent pas Elen, bien au contraire il s'en trouvait encore plus gêné. certes, aller chez Maelyss n'était pas grave en soit, mais coucher avec Maira était une chose qu'elle ne lui pardonnerait pas. Il n'arrivait plus à la regarder dans les yeux, la honte, le déshonneur...

Elle lui annonça son inscription dans l'armée du Berry. Il resta étonné, il avait en horreur tout ce qui concernait l'armée mais de toute manière que pouvait-il lui dire elle faisait ce qu'elle souhaitait après tout. Il réussit à tourner son regard vers elle.

Je vais partir Omi... je vais partir dans la honte, car ... car... je .... je t'ai trahis...

Il ne pouvait encore une fois la regarder... C'était une souffrance que de lui annoncer cette acte horrible. Pourquoi avait-il fait ça encore une fois ? Il s'insultait en son être intérieur, chaque insulte étaient de plsu en plus violente, il avait envie de se tuer encore une fois, il allait détruire une vie...

Je ... suis désolé... Je...

Il ne savait plus quoi dire, que devait-il faire, lui dire qu'avec Maira il l'avait fait ? S'en aller maintenant et ne plus revenir ? tenter d'apaiser le souffrance qui allait emporter sa mie ? Il ne savait plus quoi faire ou quoi dire.

Je ... suis ... un monstre...

Omi resta choquée sur ces simples mots. Elle ne se contrôla pas.

COMMENT OSE TU ME LAISSER AINSI. NOUS SOMME MARIES, JE SUIS ENCEINTE. Tu as raison de dire que tu es un monstre. Je suis enceinte j'attend un enfant de toi et tu me laisse tomber come tu l'as fais avec Maelyss. Pars, pars et ne revient jamais. Je suis tant décue par toi, par ta décision.
Tu es ignoble de partir en laissant ton enfant derrière toi.

Elle ne savait plus quoi dire d'autre. Ce serait superflux que de le médire encore et encore. Il n'y a vait qu'une chose à faire. Qu'elle commence à l'oublier tout de suite. Et qu'il quitte cette maison dés à présent.

Tu sais quoi faire. Prend tes affaires et ne reviens jamais. Laisse moi vivre en paix.

A ces mots elle monta s'enfermer dans la chambre qui fut la leur, et pleura toutes les larmes de son corps.

Elen la regarda complètement anéantit. Il connaissait sa réaction avant même qu'elle est eu lieu. Il l'avait trahis et ne méritait que son dédains et sa colère. Malgré tout il continuerai à lui écrire espérant qu'un jour elle veuille bien lui parler. Il voulu lui laisser une dernier baiser, mais s'aurait été mal venu de sa part.

Il la regardait les larmes aux yeux pas de la tristesse de se voir renier, même si cela y jouait tout de même pour une grande partie, mais il pleurait d'avoir été si ridicule, si abrutit. Il relèverait la tête il le savait, mais elle...

Elle lui avait désigné la porte, il se devait donc de partir. Se dirigeant vers celle-ci il lui adressa un dernier regard de compassion. Il regrettait son geste, il le regrettait tellement. Ouvrant la porte, il lui dit dans un souffle coupé.

Je ... Je t'aime...

Puis, il sortit en refermant derrière lui. Longeant le chemin il se mit à errer.

Quelques temps aprés

Omi n'avait pas voulu dire au revoir à Elen. Elle lui en voulait encore tellement. L'abandonner à sa grossesse, renier leur mariage. Tous cela avait était dur pour elle.
Mais elle s'en sortait briemment, telle une femme forte.
Elle avançait petit à petit dans sa nouvelle vie et attendait avec impatience la venue de son enfant qui elle le sentait était un garçon.

Elle repensait quelque fois aux bon moment qu'ils avaint passés tous les deux dans cette maison.
Elle pensait à un père pour ses enfant, ce serait tellement magique, que son fils ai un père.
Elle le voulait et un compagnon aimant pour passer ses journées, ses nuits avec lui. Un être digne de confiance, qui saurait s'occuper d'elle.
Elle avait aussi décider de prendre un animal à choyer. Il n'y a rien de tel que l'affection d'un animal.

Tout en révant elle commença le ménage de sa maison, laissée un peu à l'abandon ces temps ci.

Elle s'activait, s'activait.
Depuis qu'elle était seule à vrai dire elle avait beaucoup de choses à faire.

Elle ne se sentait pas très bien aujourd'hui. Le coeur sur les lèvres, le ventre ballonné.
Puis soudain elle sentit son corps se liquéfier.
Elle, elle avait comencé le travail. Son, son enfant allait naitre.

Son premier réflèxe fut d'arreter ce qu'elle était en train de faire et se mit en route pour le dispensaire.