Chez Lems - n°95

Invité

de retour pour un jour ou deux, lems trouva la douce et tendre dame de son coeur au havre ce soir là. Las d'une série de journées épuisantes, lems eut beaucoup de réconfort dans les bras de ice. Il espérait lui en avoir aussi donné autant en retour. Ses longues absences n'avaient pas entamé son amour pour la dame. Bien qu'il ne put la voir pendant tout ce temps, son doux visage l'avait accompagné tout au long de sa tâche.
Les deux rigolèrent ensemble et s'échangèrent leur amour réciproque pendant de longues minutes. Leurs amis étaient passés les voir furtivement. Ces marques d'affection touchèrent lems profondément même s'il n'en montra rien, préférant rire de ce rire qui cachaient toute l'amitié qu'il avait pour ces personnes proches de lui.

Bien des drames avaient obscurci les coeurs. L'annonce de la fermeture de la croûte dorée et surtout, surtout la disparition soudaine de Galvane.

Cet homme discret et serviable en toute occasion. Serviable d'un bon et gentil mot qui avait mener sa vie dans la discrétion des sages. Lems fut attristée pour Joanna. Mais il n'osa pas aller voir la dame car le chagrin sincère de lems l'empêcherait de trouver les bons mots.

La soirée fut très agréable, le Havre était plein comme à la bonne époque. Mais la guerre grondait en dehors du Berry et la taverne dut fermer. Lems remonta dans ses appartements, non sans embrasser ice une dernière fois. La dame devait regagner sa demeure afin de découper ses premiers quartiers de viande pour le marché.
Lems poussa la porte de la petite chambre mais n'osa y entrer. Ice venait de plus en plus souvent en ce lieu, et il était le sien à présent. Aussi, il ne voulait y venir seul de peur de pénétrer cet endroit devenu intime pour ice. Mais l'envie de venir regarder ce tableau était plus forte que lui. A travers l'embrasure de la porte, il contempla le tableau toujours aussi magnifique.
De drôles de pensées lui traversaient l'esprit. Cette femme tenant ce petit enfant était emprunte d'une délicatesse et d'un amour infini. L'envoûtement de lems était complet.

Peut estre un jour pourrait il contempler cette douce et tendre dame, serrant contre elle son enfant et se tournant vers lui, lui tendre le petit enfant, leur enfant. Lems referma la porte et partit s'asseoir dans la salle de vie. Il y alluma un feu pour la nuit. Il resta là, seul, fourbu, à boire un verre de poire.

Lems se remmora son vieil ami perdant quelque peu la tête à l'annonce du mariage de sa fille. Tout en buvant son verre, lems souriait. Il était heureux en cet instant malgré le fait qu'il soit seul. Car son coeur était rempli de l'amour pour ice et de l'amitié de ses amis.

Ses pensées retournaient vers ice. Encore et encore. Toujours.
Elle était dame forte et fragile à la fois, sensible plutôt. La vie ne leur avait rien épargné avant qu'ils ne se rencontrent. Et à deux, ils construisaient leur histoire en se reconstruisant eux même, ensemble.

Peut estre était il temps de la retenir au creux de son bras.
Lems s'endormit doucement sur la table, cette pensée en tête. Le verre encore rempli de poire, la bouteille fermée. Seule la douce chaleur de l'âtre illuminait la pièce. Lems sombrait dans un doux repos.

Invité

Une tourterelle portant un message se posa sur l’épaule de Lems, une deuxième à ses pieds. Ice avait choisi ce couple d’oiseaux pour apporter sa missive. Les tourterelles marchant toujours par deux Ice les avait préféré à de simples pigeons.

Citation :: Voici quelques vers mon aimé. Pour une fois ils ne sont pas de moi mais ils racontent ce que j’aurais pu écrire aujourd’hui.

Plaintive tourterelle,
Qui roucoules toujours,
Veux-tu prêter ton aile
Pour servir mes amours !

Comme toi, pauvre amante,
Bien loin de mon ramier
Je pleure et me lamente
Sans pouvoir l'oublier.

Vole, et que ton pied rose
Sur l'arbre ou sur la tour
Jamais ne se repose,
Car je languis d'amour ;

Evite, ô ma colombe,
La halte des palmiers
Et tous les toits où tombe
La neige des ramiers.

Va droit sur sa fenêtre,
Près du palais du roi,
Donne-lui cette lettre
Et deux baisers pour moi.

Puis sur mon sein en flamme,
Qui ne peut s'apaiser,
Reviens, avec son âme,
Reviens te reposer.

Mes plus douces pensées accompagnent ces deux inséparables.
Prenez soin de vous mon coeur et revenez nous vite

Votre petite Ice

Invité

lems, une fois de plus très las de ses longues journées sans voir la lumière radieuse du visage de sa douce et tendre ice, rentrait chez lui.
Quand deux oiseaux radieux firent leur entrée, le coeur de lems se mit à battre plus fort.
La fatigue s'effaçait doucement à la lecture du gentil mot offert.
Les tourterelles étaient toutes deux présentes apportant un peu de vie dans la demeure. lems lut et relut les mots posés sur le parchemin. Puis il regarda l'oiseau posé sur son épaule.

petit oiseau venu me porter les doux mots de ta maîtresse, prends ceci et rapporte le à la personne qui t'envoie. Et n'oublie pas mon âme que je te livre bien volontiers.

Citation :: Ma douce et tendre bien aimée,
si j'ose dire ainsi, car le temps et les contre temps se bousculent dans notre paisible quotidien. Chaque jour passé sans vous est un manque que je ne saurais qualifier. Mais mon amour pour vous ne se fait que plus grand. Alors, par vos doux messagers qui ne sont pas trop de deux pour porter vostre amour jusque ma fenestre, je vous livre un peu de moi.
Je pense à vous et vous me manquez terriblement.
Le jour semble fade sans vous à mes côtés et les nuits sans étoile sont bien noires. Heureusement que vos gentils et délicats mots me rappellent la chance que vous m'offrez et qui font que je ne vous oublie pas, jamais.
Alors je pense à vous et ne souhaite me retrouver que dans vos bras, enveloppés dans nostre petit cocon.
vostre lems

lems finit de poser le mot sur le petit oiseau et de le prendre dans ses mains et de lui offrir la liberté de retrouver sa douce maîtresse. Aussitôt le second oiseau s'envola suivant l'être aimé. Qu'il doit estre bon de pouvoir voler pensa lems.
La nuit était avancée, et les forces de lems s'amenuisaient. Les mots de ice résonnaient dans sa tête, comme une berceuse. Ce soir là, il s'endormit heureux sans penser à rien si ce n'est à son doux et tendre amour.

Invité

Ice travaillait dans le champ de Celenna quand elle entendit derrière son dos le doux roucoulement des deux tourterelles. Elles étaient revenues bien plus vite qu’elle ne l’aurait pensé. Un sourire éclaira son visage, elle savait qu’avec elles arrivait un message de Lems.

Ice posa ses outils à terre, s’essuya les mains sur le pan de son tablier, souffla sur sa petite mèche rebelle, et prenant délicatement la tourterelle porteuse de la missive tant attendue, détacha précautionneusement le parchemin roulé. Une étrange sensation s’empara de Ice à cet instant…. Une présence, sa présence, une petite lueur d’âme flottait au dessus du champ. Puis elle alla s’asseoir contre la barrière délimitant la terre de Celenna. Tremblante, frémissante, lu la lettre détachant chaque mot, relisant plusieurs fois chaque phrase. Lems lui parlait de contretemps. Non ! pourvu que……. Pas encore ! Elle espérait qu’il ne parle qu’au passé. Elle senti dans ces mots une grande mélancolie due une trop longue attente qui commençait à s’emparer de lui. Il était vraiment temps que la séparation s’achève pour ne point meurtrir leurs deux cœurs solitaires. Ice ferma les yeux, laissa s’envoler son esprit quelques instants près de l’homme de son cœur. Un sourire, une larme, mille pensées, un murmure « je vous aime ».

Puis Ice se releva, rangea la missive dans son sac, bu une gorgée d’eau et retourna au milieu du champ terminer son travail. Travailler, s’occuper, pour raccourcir le temps. Il fallait encore tenir quelques jours.

Invité

enfin un peu de temps pour lems. La plume à la main devant sa table, il noircit un peu de parchemin en ce paisible après midi de printemps.

En bas le Havre est calme et paisible. L'odeur de ice flotte jusque dans les appartements de lems.

Le maître maçon travaille au mur mais le bruit ne peut perturber lems.
La plume court en un petit crissement frémissant et ininterrompu.

Citation :: Le temps s'écoule dans le grand fleuve de la vie
tandis que l'eau coule à contre temps
tant et tant que le ciel se tend
et s'étend à s'en écarteler

Le printemps accourt déjà
il est là, impatient
et insouscient de nous livrer
son temps conjugué au renouveau

Bientôt il sera temps
de reprendre les pages de nostre vie
et d'écrire encore un temps
nos douces et tendres envies

Je rêve de ciel bleu
de parterre vert
et de vous aussi
encore et toujours

Lems s'en alla vers la fenestre qu'il avait ouvert en grand pour respirer les bonnes odeurs nouvelles. La campagne s'éveillait et bientôt un nouveau destin les appelerai lui et la douce et tendre dame si elle le voulait bien.

Son élevage de vaches en vente, lems se consacrait au suivi des travaux dans les demeures mitoyennes.
Une envie soudaine de sortir dans les rues de Sancerre.
Tout est calme, si calme.
Le fournil tourne bien et le pain se vend assurant un minimum de revenus.

Devant la porte Sud, lems s'arrêta longuement essayant de voir après la dernière colline. Il voulait sentir les nouvelles contrées du sud, les nouvelles aventures.

Invité

lems avait manqué le retour du printemps. Lui s'éveillait juste à nouveau à la vie, un peu en retard. Les gestes sont gourds, l'envie intacte. Tôt ce matin, lems reparut dans sa demeure qu'il ne faisait que hanter plus qu'habiter ces derniers temps.

Le maître maçon avait semble t il remis à plus tard la percée du mur. La maison était calme. Lems s'approcha de chaque mur et en sentit les vibrations comme pour les tester. Sa longue absence en aura chagriné plus d'un voire plus d'une. Mais à la vérité, une seule comptait véritablement, celle dont les traits du visage ne s'étaient cette fois ci pas effacés. Intacts et merveilleux comme au premier jour qu'il l'avait vu, assise dans cette taverne de ses débuts.

Ce retour tant attendu, il le redoutait aussi un peu. Ses amis lui pardonneront ils cette longue absence, car il ne sera pas de bonne excuse à donner car il n'y aura rien à raconter.
Et la douce et tendre dame ? Tous les projets mis en route et inachevés. Lems allait il la retrouver si tant qu'elle fut perdue ?

Pourrait elle lire encore à livre ouvert dans ses pensées et lui anticiper chacun de ses désirs ? Pourront ils encore s'aimer tellement l'épreuve du temps est dure ? Pourront ils se comprendre et s'aimer comme avant. Certes différemment mais toujours autant, au moins.

Le temps passe

aujourd'hui je me suis promené
pour demain tout oublier

ce matin j'ai fait pélerinage
parmi les beaux paysages
de nostre campagne
aux airs si sages

Ce midi j'ai fait ripaille
dans une grange
sur fond de paille
à mon image

Ce soir j'ai fait un somme
dans une auberge
elle était comme un ange
toute droit sortie d'un tome

Enfin demain
il faudrait recommencer
le même refrain
ou alors la retrouver

Lems traînait ce matin dans ses appartements. Tout était à reconstruire. Voilà quel serait son challenge ![/i]

Invité

lems était bien revenu. Et si le temps de la séparation lui avait semblé un siècle, il lui semblait aussi que celui des retrouvailles aec sa douce et tendre dame serait long aussi.
Il l'avait pourtant vue en fin de matinée alors qu'il revenait de son champ de blé. Elle était toujours aussi belle, tel un ange. Il n'avait osé lui dire vraiment tout ce qu'il aurait voulu lui dire. Ce n'était pas faute pourtant d'y avoir réfléchi. Mais devant la dame, il se trouva tout d'un coup comme désarçonné, ne sachant trouver les bons mots.
Il faudra du temps au temps pour à nouveau tisser ce cocon qui s'est étiolé vers la fin de l'hiver. Il espérait que le papillon qui s'en était échappé serait pareil à celui là meme qui l'avait retrouvée lors du dernier bal.
Oui lems aimait toujours ice au fond de lui, la regarder lui faisait toujours cet effet indescriptible de bien estre même. Ce frôlement de main plus tôt l'avait totalement convaincu et envoûté encore une fois.
Serait ce réciproque ?

Invité

depuis la veille le maître maçon avait repris son travail. Il s'acharnait sur le mur de pierres rapportées. Jonglant avec ses outils et autres instruments de mesure, le travail avançait vite et bien. L'ouverture serait problablement terminée dans la matinée. Resterait ensuite à fixer la grande porte dont ice avait dessinée une esquisse.
Lems, depuis la taverne, guettait l'arrivée de cet ouvrage majeur qui serait le point d'orgue de cette entreprise.
la matinée se passa tranquillement quand il fut temps d'aller travailler au champ de sa douce et tendre dame

Invité

de bon matin, lems était déjà de bonne humeur. Le maître maçon/charpentier avait fini son travail la veille et Bragon était passé poser les ferronneries sur la porte. Si bien que cette dernière était finalement posée. Il n'est pourtant pas temps de l'utiliser puisque ice était partie toute la journée régler des affaires pressantes en dehors de Sancerre.

Lui même étant parti longtemps, un jour de plus à attendre ne semblait pas un terrible tourment.

Buchant toujours sur son projet de coopérative, lems passait le plus clair de son temps au marché. Il discutait avec les boulangers de ce projet et achetait à tour de bras nombre de pains sur ses propres écus. Il espérait grandement en ce projet pour lequel il avait le soutien de la mairie.

Mais la nouvelle apprise la veille ne pouvait qu'inlassablement le plonger dans un tourment sombre, son esprit assailli par moultes questions dont il ne trouvait pas la réponse. La journée serait donc placée sous le signe de cette bivalence.

Invité

la douce et tendre ice était partie à l'éxtérieure de Sancerre pour quelques affaires pressantes dont lems n'avait aucune idée. Mais il fallait bien quelques petits endroits gardés secrets.
Aussi lems se mit en tête de tester la coopérative en sondant l'étatd marché en terme de pain.
Passant de stands en stands, de boulangeries en boulangeries, il finit par s'arrêter longuement chez manu. Les deux discutèrent de l'action de lems et tombèrent d'accord à quelques détails près sur la procédure.
Aussi en fin de matinée, le marché était vidé de ces pains pour en remettre à un prix plus correct
.
lems avait consigné toutes les opéations dans un petit carnet. Il avait beaucoup dépensé et se retrouvait avec une centaine de pains, ce qui représentait toute sa petite fortune.
la matinée passée au marché à se battre pour la moindre miche de pain, lems décida de s'octroyer une pause au Havre.

Il pensait à ice, rêvant de son sourire et de sa petite mèche rebelle. Il rêvait de cette dame bien réelle dont chaque jour depuis son retour il redécouvrait de nouvelles facettes.
Elle avait bien changé et et lui aussi assûrément. Mais ce qui ne changeait pas était son amour pour cette dame, le moteur de sa vie, la fée de ces contes dont on sait qu'ils ne sont pas réels mais qu'on aimerait tant vivre ne serait ce qu'une fois. Et lui vivait ce rêve éveillé.
Alors tous les projets les plus fous étaient possibles. Les coudes posés sur le comptoir du havre, le menton enfoncé dans ses mains, lems resta là un moment, un sourire habillant ses lèvres

Quand tout à coup et il ne saurait dire comment c'est arrivé, une bande de marauds et goujats de la pire espèce arrivèrent au havre et se jettèrent sur lui le plaquant au sol. Et qu'ils disaient
Ah tavernier ! tu voulais qu'on t'tienne au courant ? et béh v'la, tu vas y estre au courant !
lems ne put réagir qu'en braillant et en essayant de se débattre !
Mais lâchez moi bande de @"#|&# à poils .
mais rien n'y fut, les tonneaux de bière se déversaient dans le gosier de lems encore et encore. Un vague bruit, chahut. Des voix, des visages flous parfois rieurs parfois attérés.

lems murmurait le nom de ice mais aucun bruit ne sortait. Puis plus rien, un immense trou noir en dessous de lui qui l'aspirait inlassablement encore et toujours plus fort et plus vite dans un vacarme sans nom.
Enfin, le rien absolu, le vide, que dire non le néant. Espace qui n'existe pas.
Enfin plus de bruit, pendant combien de temps? difficile à dire. Et puis si un bruit clair et rapide!, on tapait sur la vitre de la fenestre ! lems ouvrit un oeil puis essaya de ramper jusque la dite fenestre. Il ne voyait que des formes floues, sombres et inquiétantes. Il rampait doucement mais il avait l'impression que tout allait trop vite. Il n'arrivait pas à suivre. Puis la lueur d'espoir, ice, enfin !

ice était revenue, enfin, elle revenait à lui le faisant revenir à lui un peu plus.
Puis une montée d'adrénaline, se sentant des ailes, lems s'aventura à se lever et faire quelques pas, hagard, hasardeux. Il vit son propre visage dans la vitre de la fenestre.
L'oeil glauque et le teint livide, les cernes marquées, le regard perdu allant de droite et de gauche puis finalement fixant l'autre personne derrière le reflet. L'oeil devint lucide l'espace d'un instant pour simplement contempler le sinistre état dans lequel il avait été mis. Mais ce ne fut qu'un instant, l'oeil s'efface dans le reflet de la vitre laissant place à une forme informe, errant dans la taverne à la recherche de sa conscience.
Il fallut bien tout le réconfort et l'amour de la dame pour au moins le garder en connexion avec ce monde. Puis la bourrache de mantaig fit le reste !

Enfin lems put aller se coucher sans avoir travaillé et ne sachant dans quel état il serait demain. Pourrait il manger ? pourrait il partir à temps là où il lui était commandé d'aller ? Et ice ? non cela ne pouvait pas, s'il ne pouvait marcher alors il ramperait, trouverait un moyen de la suivre. Il ne pourrait pas la laisser partir vers l'inconnu la laissant encore une fois à son seul sort. Cela ne se pouvait pas. Enfin tard dans la nuit, lems essaya de trouver refuge à l'église. Mais même là on ne voulait pas de lui. Confondu avec un misérable mendiant, sans un sou en poche, incapable de quoi que ce soit, il s'en retourna dans sa demeure pensant que demain serait un autre jour et qu'il lui faudrait l'affronter dignement, pour l'amour de icefly.

Invité

le lendemain avait levé son jour nouveau sur Sancerre et aussi sur la tête de lems.
Il se sentait mieux mais pourtant pas de se lever. Il le fallait pourtant. Un bruit dans la taverne, ce subtil parfum. Il fallait qu'il se lève pour la rassurer. Descendant les escaliers, il la vit, rieuse bien qu'au bord de ce rire, il sentit pointer une sorte d'inquiétude. Il avait bien fait de se lever afin de venir la rassurer.
Il passa aussi un peu de temps auprès de la seule personne qui comptait le plus à ses yeux. Maleus, ysa, mentaig et d'autres encore étaient venus gentillement prendre de ses nouvelles. Son vieil ami avait encore fait des siennes et s'était quelque attardé dans la forêt la veille. Pourtant un pigeon lui donnait de ses nouvelles. Lems prit la plume pour rassurer ce vieux crapaud solitaire et le priait de venir le voir ce soir avant son départ.

Puis il fut venu le temps de mettre tout en ordre. Vérifier les stocks et vider le marché de ses produits. Ensuite ranger la maison. Enfin partir aux champs une dernière fois s'assurer de tout. Puis revenir enfin au havre et retrouver ce doux réconfort de la présence de ice. Passer une soirée ensemble avant de partir !
La dame retrouva ses appartements. lems fit le tour de sa demeure, prit de grands draps blancs et recouvrit tous les meubles. Puis il se dirigea vers la porte et tocqua dans l'attente d'une réponse.

Les habitants de Sancerre reçurent une lettre envoyée par le maire...

Citation :: Mes chers concitoyens,

Une terrible épidémie de consomption vient de s'abbatre sur le Berry. Le duc vient de m'envoyer tous les détails, et cela n'a rien d'encourageant. Je vous demande instammant de faire le test afin de savoir si vous êtes contaminés. Je vous invite à vous informer très rapidement de vostre etat de Santé, car l'épidémie doit à tout prix être endiguée. Les malades seront redirigés par les sergents de police et les infirmières vers un campement en dehors du village. Le duché a prévu dans les jours à venir de mettre à disposition des malades un hospice.

Courage,

Hugoruth, Maire de Sancerre

[HRP]Pour savoir si vous êtes atteints, rendez vous ICI Il vous suffit de vous inscrire sur ce forum, puis de suivre les instructions. Si vous êtes atteints, et que vous souhaitez jouer le RP, rendez vous sur la halle de Sancerre où je vais mettre en place le campement de Sancerre.

Bon RP à vous !

Invité

lems était rentré au petit matin avec la troupe. Ice l'avait raccompagné jusque chez lui. Sa toux s'était calmée d'elle même, mais son pied le faisait souffrir mille tourments.

En rentrant, lem vit l'annonce de Hugo
Une épidémie, comme si on ne le savait pas !
et un camp ?! et puis quoi encore !
je reste chez moi na !

sur ce, il ferma la porte à clef. Ice essayant de le calmer un peu et l'aidant à passer la porte remarqua un courrier portant aussi sceau de la mairie. Elle se pencha et mit le courrier dans sa poche avant d'aider lems à monter à l'étage. Elle passerait alors par l'autre porte pour rejoindre sa demeure.
Profitant des rayons de soleil, ils s'assièrent un peu à la grande table, lui ne voulant aller dormir, ele ne voulant le laisser seul.

Alors ice sortit la lettre et la tendit à lems.
tiens donc, voici donc la fameuse lettre !

Lems lut le courrier. Au fur et à mesure, il sentit la colère monter en lui

Non mais quel toupet !! quel perfidie !!

lems jeta le message à terre avec force. lems se leva et prit la direction du conseil.

Venerable citoyen Nombre de messages : 190 Date d'inscription : 30/11/2006

Après être passé chez bragon, Miséri alla chez Lems pour lui déposer à lui aussi un petit mot.

Citation :: Lems,

Je te laisse cette petite missive pour te proposer mon aide si tu en avait besoin.
J'ai appris que tu était malade, je te propose donc, étant donné que je ne craint pas cette consomption, de t'apporter quelques petites choses, comme des repas ou des médicaments, même si je me doute que Ice s'occupera très bien de toi sans mon aide ^^
C'est juste au cas où !

Bises

Elle s'en fut ensuite vers le Havre mais le portier lui bloqua l'accès de la salle.

Adjoint au Maire Nombre de messages : 1365 Date d'inscription : 12/01/2007

Venant de l'herboristerie, Mentaïg arriva devant chez Lems.
Devant la porte close, ses doutes l'assaillirent encore.
Et si je me trompais ? Si je lui apportais un espoir et que... ?
Au bout de son bras, le panier pesait comme du plomb. Elle leva la main pour frapper, n'osa pas. Si elle ne faisait rien, elle allait encore s'enfuir.
Fébrilement, elle fouilla sa besace, en sortit mine de plomb et parchemin.

Citation :: Lems,

Dans ce panier réside peut-être votre guérison. Si vous acceptez d'essayer, je dirai à Ice qu'en faire.
Pardonnez-moi de n'être pas entrée.
Mentaïg

Le parchemin fut déposé dans le panier qui, avec son contenu, fut abandonné devant la porte.
Une fois de plus, Mentaïg fuyait.

Invité

Ayant entendu un bruit de pas s’éloignant rapidement de la demeure de Lems, Ice arrêta de prier et sortie doucement de la chambre pour ne pas réveiller Lems.

Devant la porte d’entrée elle trouva le panier et le parchemin que Mentaig avait laissé.

Ice se demanda pourquoi Mentaig n’avait pas tapé à la porte. Trop occupée, pas de temps à perdre en discussions inutiles peut-être, les malades l’attendaient.

Ice retourna rapidement chez elle, dans la chambre où Lems se reposait toujours.

Invité

Depuis plusieurs jours, lems s'était retiré à la paroisse pour y méditer. Il est parfois où des changements radicaux dans la vie d'un homme emportent tout sur son passage. Lems avait jeûné et prié sans cesse. Sorti de sa retraite, tout lui apparut comme une évidence.
Lems partit rejoindre Ice et lui faire part de de son nouveau dessein.

Il la regarda longuement, droit dans les yeux, l'aimant plus que jamais. Il avait souvent rêvé de ce long voyage vers le sud du royaume pour y emmener Ice, la seule et unique dame de son coeur. Mais il avait pris une décision qui lui venait de plus haut et contre laquelle il ne pourrait revenir.
Il la regarda longuement, ce visage pur et doux, sa chevelure noire de jais et sa petite mèche. Celle là même qu'il aimait remettre en place.

Lems contempla Ice longuement. Oui il l'aimait, il ne saurait l'expliquer, mais il l'aimait plus que tout. Il lui prit les mains et en caressa la paume. Assis devant elle, dans la salle de vie, près du foyer aujourd'hui éteint. Eteint car leurs coeurs étaient maintenant réchauffés, réchauffés de leur histoire d'amour unique.

Lems annonça son intention de partir en pélerinage en terre sainte. Son engagement récent envers ice représentait pour lui ce qu'il avait de plus cher. Il n'avait jamais vécu cet engagement comme une tentative de conquérir ice mais comme le rendu de son amour pour elle. Il lui avait remis la bague que sa famille se passait depuis plusieurs générations. Il l'avait voulu comme signe que personne ne pourrait prendre son coeur à lui.

Ice fit triste mine mais se ressaisit rapidement. Elle porta les mains de lems à sa bouche et les embrassa. Lems regardait Ice, il savait sa réaction à l'avance mais vit ce geste comme une marque d'affection immense.

Lems préparait déjà son départ. Il marcherait et atteindrait cette terre par la terre. Il ne voulut pas prendre par l'Italie car ne voulant pas voir la Provence seul.

Ses champs en vente, ses stocks de pain sur le marché, il avait l'assentiment de Ice. Elle le comprenait bien audelà de ce qu'il pouvait penser.
Ce voyage serait long, très long, mais il le fallait. Il voulait voir cette terre pour la remercier de ce qui lui avait été donné jusqu'ici. Et lui rendre tout aussi.

Dans les jours qui viendraient, lems irait à la bibliothèque, rechercher documentation sur son périple. Puis viendrait le temps de partir. Ce moment ne serait réservé qu'à Ice, uniquement à elle. Cela ne serait pas avant plusieurs jours, assûrément.

Lems ne fit qu'une promesse à Ice : celle de toujours l'aimer sans l'oublier jamais
puis il lui fit promettre à son tour : de ne pas l'attendre mais de vivre pleinement sa vie.

Invité

En ce soir un peu étrange, lems s'en alla dans la petite chaumière, leur petite chaumière au bord de la rivière. Il y resterait les jours qui suivent. La toiture serait achevée avant son départ. Puis il la laisserait à Ice.

Dans la journée, il lui avait demandé de ne pas l'attendre. Il ne pouvait lui demander le contraire même si cela lui en coûtait. La route serait difficile et les épreuves nombreuses. Son retour était improbable, il le savait et se l'était avouer il y a quelques jours.

L'engagement pris avait sa cohérence de son point de vue. Le mariage par contre, n'aurait plus la même cohérence. Il ne voulait pas l'enchaîner et la priver d'une grande partie de sa vie, sans garantie.

Ice serait toujours tout pour lui. Il partait pour ce pélerinage aussi dans ce sens. Il ne pouvait concevoir de prendre sans donner en retour. Même si cela devait entraîner de la peine et de la douleur.
Chaque acte s'inscrit dans un ensemble qu'il est parfois difficile de comprendre sur le moment.

Les pieds dans l'eau, au bord de la rivière, lems était seul avec lui même ce soir, les yeux dans les étoiles naissantes. Là haut, Ice était toujours avec lui, et le serait toujours quelque part dans le ciel des nuits étoilées.

Conseiller municipal Nombre de messages : 8487 Date d'inscription : 26/07/2006

Ysabeau avait appris le prochain départ de Lems en pèlerinage. Une folie, sans nul doute, étant donné son état de santé encore si fragile. Mais c'était son choix. Un choix réfléchi, pensé, mûri sans nul doute. Son ami Lems allait lui manquer. Elle se rendit chez lui, glissa un petit mot sous sa porte, puis s'en fut.

Citation :: Ainsi, mon très cher Lems, tu nous quittes. Tu quittes celle que tu aimes et qui t'aime. Je te souhaite de trouver la sérénité en ce pèlerinage. Je sais que Ice sera toujours dans ton coeur, c'est beau un amour tel que le vôtre, un amour qui ne meurt pas, malgré les vicissitudes de la vie.
Tu vas nous manquer, Lems, tu vas manquer à Sancerre, durement. Et je ne parle pas du vieux crapaud...
Je veux te dire que je pense à toi, et j'espère que tu pourras venir dire au revoir, ou adieu, à tes amis.
Ysabeau

Adjoint au Maire Nombre de messages : 1365 Date d'inscription : 12/01/2007

Après bien des hésitations, Mentaïg se décida à passer chez Lems. Elle avait appris son projet et, si elle respectait ses motivations, elle ne pouvait pas ne pas faire part de ses réserves. Elle rédigea rapidement un billet.

Citation :: Lems,

On m'apprend que vous partez en pèlerinage vers le Sud. C'est votre choix, mais sachez qu'il m'inquiète fort. Vous n'êtes pas encore remis, et l'épicier qui aurait pu me fournir les plantes susceptibles de vous aider ne se manifeste plus. Je ne voudrais pas vous alarmer outre mesure, mais je ne saurais trop vous déconseiller un si long voyage dans les circonstances présentes.
Je doute cependant que vous en teniez compte...
Sur un plan plus personnel, sachez que ce départ me navre. Vous nous manquerez à tous, et j'aurais voulu vous remercier de vive voix de tout ce que vous m'avez appris depuis mon arrivée à Sancerre.

Elle hésita quelques instants, la gorge nouée. Comment évoquer sur le parchemin les moments de tension, de complicité, aussi ? Elle renonça.
Le billet fut fourré sans ménagement sous la porte, et Mentaïg s'en fut en martelant rageusement le pavé.

Simon Gallup arriva, poussant une grande brouette chargée de planches, de longs clous, et d'une forte masse.
Il s'approcha et chuchotta à Mentaig qui s'en retournai:
- il est encore chez lui ? bien, faut faire vite...
y en a qui causent, ben moi j'agite ! j'm'inscrit dans l'action !
les palabres c'est pour les bonnes femmes...

puis il entreprit de clouer moultes planches en travers de la porte et des fenêtres afin d'enfermer le forcené chez lui...

- on va juste laisser une petite ouverture pour qu'il respire un minima, et lui passer des légumes en bectance, après cela on verra bien s'il songe encore à pélerigriner.
C'est ce qu'on appelle la crise de la "quarantaine": on enferme le quidam pendant quarante jours et ca lui remet la cervelle en ordre.

Nouveau citoyen Nombre de messages : 8 Date d'inscription : 11/05/2007

Cling!

La fenêtre entrouverte tapant sur le montant fait voler en éclat un carreau...

Deux ombres furtives apparaissent. Pas de temps, une fonce vers le bureau, ouvre vivement chauqe tiroir.
Pas là

L'animal saute vers la malle, l'ouvre, les feuilles volent!
Pas là

La bestiole qui l'acompagnait file telle un courant d'air vers le bonnetier, ouvrant avec vivacité chaque tiroir
Pas là
Pas là
Pas là
Pas là

Les deux bestioles se regardent, retournent ensemble la lourde paillasse...
Pas là

Pas là

A l'unisson, elles sautent par la fenêtre.

Invité

Depuis 3 jours maintenant, lems allait prier à l'église. Ses champs vendus, son fournil arrêté, les stocks de la taverne étant écoulés, il était prêt pour son départ.

Il avait étudié la route jusqu'où il put. Il avait en poche quelques 1600 écus. Il lui faudrait encore faire quelques achats.

Et pourtant, chaque jour, il repoussait la date de son départ. Sa conviction était entamée lorsqu'il pensait à ice. Il n'osait plus se promener dans Sancerre, ou alors à des heures indues, de peur de la croiser. Elle devait le maudir comme il se maudissait. Qu'il aimerait la revoir encore une fois, une dernière fois, la serrer dans ses bras, voir son joli visage et toucher sa chevelure, une fois rien qu'une fois.

Mais il le fallait pas, sinon il ne pourrait accomplir sa mission ....

Ce sera mercredi. Ce mercredi. Je ferme la taverne et je pars. Répétait lems en boucle depuis le matin.

Seul sur les bords de la petite rivière, lems pleurait son désarroi. Que cette quête supérieure était lourde à son coeur. Il repensa à sa vie depuis son arrivée dans ce petit village de Sancerre. Les premiers habitants rencontrés, les premières chopes de bières échangées. Les rigolades avec les badauds. les fous rires en tavernes, les misères faites à Otto au bar populaire. Le havre et tout son bonheur, magnifiquement insolent !
Ses voyages en Bourgogne et en Touraine.
Le soir tombait sur le petit bout de paradis qui était comme un enfer plus les jours passaient.

Mercredi, ce sera mercredi !

Invité

lems avait reçu un pigeon de ice. Il lut le courrier et le relut. La lecture hachée, les yeux embués. Il savait qu'il ne serait accompagné que de sa raison laissant son coeur derrière lui dans cette ville auprès de celle à qui il devait tout.
Et maintenant sa raison se mettait à imiter son coeur.

Etait-il raisonnable d'accomplir ce pélerinage ? Sans doute non ! Et pourtant, il le devait. Il le savait au plus profond de lui. Il se devait de réaliser ce sacrifice et si les bonnes augures étaient dans son ciel, alors peut estre un jour, tous comprendraient.

Sa raison par le passé si fragile, le tenait encore fermement. Droit portant appui sur son grand baton, il se tenait vouté, voulant porter seul le fardeau de sa décision. Ses quelques jours étaient comme autant d'années venues s'ajouter sur ses épaules.

Le parchemin dans sa main glissa à terre, se mouillant des dernières larmes qu'il avait laissées couler. Ses doigts étaient recroquevillés sur ce baton qui serait son seul soutien. Ses yeux asséchés n'étaient plus que deux orbites vides maintenant tournées vers l'est. Le voyage serait long mais celui qui devrait le séparer de ice sera infini. La déchirure de son coeur serait pensée par l'accomplissement de cette mission.

S'endurcir et devenir insensible à tout et tous. Voilà son chemin depuis ces quelques jours.
D'aucun ne le comprendra, que finalement ce ne serait pas gave.

Sur les rives de la petite rivière, lems revit cette silhouette frêle courir pieds nus dans l'eau, s'esclaffant au rythme du courant. Les rayons du soleil pénétrait cet endroit devenu sombre à ses yeux. Les fleurs chantaient leur ronde de couleurs tandis que les oiseaux finissait de peindre ce tableau de leur petits cris. La verdure était partout présente. La petite chaumière, avec son toit réparé, était le point d'orgue de cette vision.

Puis un nuage vint recouvrir le ciel, ce nuage qui envahissait son coeur et ses yeux, plongeant la vision de paradis dans le noir des enfers. La jeune femme dans l'eau ne riait plus et le regardait depuis sa rivière. Lui sur la colline hors de portée. Il se voyait reculer et s'éloigner dans une descente des plus psychédéliques. Tout tournait et la jeune dame disparut dans le tourbillon de ses tourments. L'herbe devenait noire, les fleurs tombaient au sol les unes après les autres sur la passage de ce nuage noir. L'eau ne ruisselait plus et les oiseaux s'étaient tus.

Derrière lui, la ville entière s'éclipsait, disparaissant à sa vue. Dans le lointain pointait la route vers l'est. Celle qu'il attendait en la redoutant tellement. Celle qui l'attendait avec impatience.

Demain sera le jour de la délivrance et de ma parfaite alliénation !

s'exclama lems en tournant ses pas une dernière fois vers la paroisse. Il y passera encore sa journée de travail, sa dernière journée de travail à Sancerre.

Invité

Après avoir lu et relu le message de Lems, Ice décida de s’isoler près d’un ruisseau et de prendre sa plume pour lui écrire ce qu’elle n’avait pas pu lui dire s’il était passé la rejoindre au Havre. Une longue lettre assurément, qu’elle lui envoya par tourterelle.

Epuisée par le chagrin Ice s’endormi pendant deux longues heures. A son réveil, elle voulu relire une fois de plus les derniers mots de Lems et là, tout s’éclaira. Comme si un voile venait de se lever sur une vie restée trop longtemps en sommeil.

Citation :: Derrière lui, la ville entière s'éclipsait, disparaissant à sa vue. Dans le lointain pointait la route vers l'est. Celle qu'il attendait en la redoutant tellement. Celle qui l'attendait avec impatience.

Demain sera le jour de la délivrance et de ma parfaite alliénation !

Ice comprit tout en un instant et regretta simplement que Lems n’ai pas écrit cette dernière phrase au pluriel. Oui il s’agissait plutôt de LEUR délivrance et de LEUR aliénation.

A partir de cet instant, les choses seraient très différentes aux yeux de Ice. Elle garderait sans doute un merveilleux souvenir sur leur histoire passée et se promis de ne jamais oublier le grand sage que Lems était.

Adieu Lems, il faut maintenant sourire à la vie. Gardez moi une petite place en votre mémoire si un jour les chemin de l’est vous semblent trop longs et trop pesants. Il arrive toujours le moment où l’on regrette notre ancienne terre. Je serais le lien éphémère qui vous en rapprochera, du moins je l’espère.

» Chez Lou180