Chez Ilona, N° 03, Rempart des aristoteliciens (Astaroth)

Astaroth revenait chez lui apres une petite soirée au Havre. Il était entre deux eaux, heureux de retrouver son amie Matyssa, mais triste de lui avoir annoncé la mauvaise nouvelle. Il prefera s'assoir sur le canapé devant la cheminée et regarder les flammes pensant à rien.

Astaroth sursauta. Un leger sourir apparut sur son visage.

" c'est surement mon ange "

Il se leva et alla ouvrir. Il attrapa Joie autour de la taille et la souleva le plus haut possible, puis lui deposa un baiser sur ses douces lèvres

" Quel plaisir de te voir mon coeur, viens entre tu va attraper froid "

Il la fit entrer et ferma la porte derrière lui. Il lui montra le chemin qu'elle connaissait deja vers le canapé et l'invita à boire un verre de poire.

" Profite de ce feu de cheminée, je vais nous chercher de la poire"

tout en servant les verres de poire, Astaroth songeait à cette soirée

" Je n'ai rien fait de spécial, j'ai coupé du bois, puis je suis allé en taverne. J'y ai retrouvé une amie qui semblait avoir disparut, mais ce moment de bonheur fut de courte durée, car son compagnon venait tout juste d'etre enterré et elle ne le savait pas et j'ai dut le lui annoncer "

Il baissa la tête

" Comme tu dis, tout n'est pas tout rose, mais te voir à mes cotés me rend heureux, je t'aime mon ange "

Il la prit fortement dans ses bras

" J'espère que aucun de nous n'aura a vivre se que vit mon amie, pour ma part je n'en survivrai pas, je me laisserai mourir si je devais te perdre un jour "

" J'espère que aucun de nous n'aura a vivre se que vit mon amie, pour ma part je n'en survivrai pas, je me laisserai mourir si je devais te perdre un jour "

Joie s'affole en entendant les mots de asta, il en mourais ? c'est paroles me fond peur !!!

Ne dis pas ça mon petit amour, tu me fais peur.
Tu c'est que du jour au lendemain je peut partir, tu c'est que je suis imprévisible !!! "baisse la tète"

Astaroth baissa la tête

" Que se jour n'arrive jamais, je ne vois pas de raison que tu parte. Ici tu es aimée, tu as tes amis, alors je ne vois pas pourquoi tu partirai "

Les dernères paroles de Joie le minèrent, mais il prefera penser à autre chose. Il embrassa Joie tendrement lui murmura à l'oreille

" Je voudrai partager ma nuit à tes cotés, te sentir près de moi "

Il rougit aussitot. Il était grandement géné, c'était la première fois qu'il demandait à quelqu'un de partager son lit.

" Les villageois? quels villageois? je ne pense pas à ce que peuvent penser les villageois, je pense à nous. Pour ce qui es de la toilette, je mets toujours de coté une bassine d'eau. Je n'ai cas l'ammener au feu et cette eau sera à temperature idéale pour te laver.
Allez, reste à mes cotés mon ange."

Tout en disant ces paroles, Astaroth tennait fortement les mains de sa douce.

Une douce odeur vint reveiller Astaroth. Il ouvrit les yeux et appercut son amour aux cotés de lui. Il sourit. Il ne voulait pas se lever, Il prefera rester allonger auprès de sa douce. Il passa ses bras autour d'elle et profita de cet instant magique.

Reste au lit mon petit a amour je vais préparer le petit déjeuner, je t'appellerais quand j'aurais fini !!!

Astaroth sourit

" Ne te derange pas mon coeur "

A peine eut il le temps de prononcer ces mots que deja Joie était dans les escaliers. Alors il resta au lit. La chaleur du brasier dans la cheminée commençait à rechauffer la maison. Il souriait, la nuit qu'il avait passé était une nuit magique. Etre aux cotés de celle qu'il aime pendant une nuit. Il aurait aimé que cette nuit ne s'arrete jamais. Il l'avait regardé dormir pendant une grande partie de la nuit. Son visage était doux, elle parraissait paisible, un vrai ange sur terre. Il repassait sans cesse les image de sa douce qui dormait. j'espère qu'il y en aura d'autres. Une douce voix vint arreter cet instant. Il se tourna et apperçut cet ange assit sur son lit. Il sourit et se leva et embrassa tendrement Joie. Ils décendirent et prirent le petit déjeuner ensemble.

" Pourquoi me le demande tu? evidement que nous allons y aller ensemble "

Astaroth prit un mantel et le deposa sur les épaules de Joie

" Ne prend pas froid, le temps c'est rafraichit "

Il ouvrit la porte et laissa passer Joie devant lui

" Après vous très chère "

Il sourit, puis sortit à son tour, il ferma la porte et ensemble s'en allèrent dans les rues de Sancerre, main dans la main.

Citation :

Mon cher Asta,

Je vois ton regard fuyant depuis quelques jours. Je sais qu’un poids pèse sur ta conscience, le poids du secret. Lems s’était confié à toi quelques jours avant de partir, il t’avait révélé sa maladie et la suite inexorable qu’elle allait entraîner. Tu as respecté ta parole de ne rien me dire, mais sache que je savais déjà, que je sentais au fond de moi qu’une partie de mon souffle de vie était en train de s’éteindre. Ne te reproche pas de ne rien m’avoir dit, bien au contraire cela prouve que l’on peut avoir confiance en ta parole.

Regarde moi en face, cher asta, tu n’as rien à te reprocher, je n’ai rien à te pardonner. Tu es un ami fidèle. Merci.

Ice

Astaroth revenait de chez Joie. Il entra chez lui et évita de peu le message qui se trouvait derrière la porte

" Norf, un message, je l'avais pas vu, j'ai faillit marcher dessus "

Il se baissa pour le ramasser et l'ouvrit. Il le referma aussitôt

" C'est Ice, que vient elle me dire?"

Il hésita un instant avant de lire, toute cette histoire de promesse lui revenait à lui. Puis prennant son courage à deux main, il l'ouvrit et commença à lire. Tout en lisant il ferma la porte et alla s'assoir sur une chaise. Une larme descendit le long de sa joue. Ice avait deviné depuis longtemps qu'Astaroth se mettait à l'écart pour cette histoire de promesse. A la fin de la lecture, Astaroth sourit, les quelques mots qu'avait écrit Ice lui remontèrent le morale,-tu es un ami fidèle-. Sur ces mots, il alla prendre une petite toilette, s'habilla et sortie de chez lui aller faire un tour au Havre, esperant trouver Ice là bas pour la remercier.

Astaroth revenait de la mairie, tête baissée. En chemin il avait prit une grande decision. Il entra chez lui et alla préparer un baluchon lorsque que quelqu'un frappa à sa porte. Il alla ouvrir et aperçut May. Elle venait recuperer un sac de semence chez lui pour ensemencer le champs. Il ne tint pas sa langue, il ne put s'empecher de devoiler à May son intention de quitter Sancerre pour un certain temps. May tenta de l'en dissuadé, mais Astaroth avait prit sa decision. Après une petite discussion, May se retira avec un sac de semence et s'en alla au champ. Astaroth continua a préparer son baluchon. Il prit quelques miches de pain, quelques fruits, un linge de rechange ainsi qu'une petite laine. Il ferma le baluchon et l'attacha sur un bâton. Il le posa sur la table. Tout était prêt pour son depart. Il ne lui manquait plus d'attendre demain pour sortir de la ville.

Astaroth se reveilla, l'esprit tout embrouillé. Son baluchon était pret, mais ne savait que faire. Certaines personnes étaient au courante de son prochain départ, mais sa douce l'ignorait.

" Que dois je faire? la prevenir ou partir sans rien dire?"

Question en tête Asta se prepara et mangea un morceau.

" Je ne pense pas partir aujourd'hui, j'ai encore quelque chose a faire avant. Et puis j'irai voir Joie, je ne peux rester sur cette mauvaise impression. Je pars sans la prevenir, serai-je lache pour partir comme ça. Je doit la prevenir "

Astaroth s'habilla chaudement et sortit de chez lui, flaner des les rues de Sancerre.

Astaroth était bien beau. Lui qui avait prevu de partir, le voila bloqué chez lui, une jambe casée. Il remercia Khylo et lui souhaita bon voayege.

" Finalement vous partez bien vous."

Il sourit comme il put avec la douleur.

" Bon voyage l'ami et revenez nous vite. Merci de m'avoir ammené chez Mentaig et de m'avoir rammené chez moi."

Il lui proposa un verre de poire, mais Khylo refua. Il se retourna et s'en alla. Astaroth le salua de la main.

" Bonne nuit et a demain."

Khylo sortit, et ferma la porte. S'aidant du balai Astaroth alla à la porte et ferma à clé. Puis alla s'allonger sur son canapé. Le someil lui venait peu a peu. le remède de Mentaig faisait son effet. la douleur disparaissait peu a peu. Après quelques instant. Astaroth s'endormi péniblement.

De la maison d'Astaroth ne provenait aucun bruit, ce qui arrangeait bien Mentaïg, qui n'avait pas le temps de s'attarder. Elle poussa doucement la porte, qui résista. Le forgeron s'était enfermé. Mentaïg déposa donc sur le seuil une paire de béquilles et des sachets qu'elle cala dans l'angle du mur, sous un morceau de tuile destiné à les protéger de la pluie qui menaçait, et glissa sous la porte un morceau de parchemin hâtivement griffonné.

Citation :

Astaroth,

J'espère que ces béquilles seront à votre taille. S'il leur faut un coup de scie, n'hésitez pas à m'envoyer un pigeon. Prenez en tisane les plantes du sachet. Si vous êtes suffisamment solide pour aiguiser une hache, je puis vous en faire porter une par mandat.
Bon courage,
Mentaïg

Elle s'éloigna en toute hâte vers la Mairie, se demandant si les villageois ne finiraient pas par l'affubler de quelque surnom, à force la voir filer à travers les ruelles à toute heure du jour et de la nuit, petite silhouette grise toujours affairée.