Au 205, Rempart des Dames, chez Amélia.

Gayala arriva à la maison d'Amélia et Simon, avec les petits dans les bras. Elle frappa à la porte et attendit qu'on vienne lui ouvrir. Quand on l'y invita elle entra.

Bonjour, dit-elle. Comment allez-vous? Félicitation à vous deux. Je n'ai pas grand chose, juste un bouquet de fleurs. J'espère que ça vous fera plaisir.



Elle déposa les petits à terre, qui se tenaient déjà debout et donna le bouquet à Amélia.

Bonjour Mentaig, comment allez-vous?

Amélia reçut Mentaig et Gayala avec un sourire. Ses amies venaient voir Alix, lui souhaîter une belle et longue vie et cela la touchait. De plus, elles n'étaient pas venues les mains vides. Gayala apportait un bouquet magnifique et Mentaig un jouet pour Alix. La toupie de bois semblait polie par le temps. Elle devait être en la possession de Mentaig depuis fort longtemps et cela conférait à l'objet une valeur toute particulière. Amélia fut fort touchée par ce présent. Elle devinait que nombre de choses devaient passer dans la tête de Mentaig. La jeune femme n'avait pas encore d'enfant et Amélia du fond du coeur espérait qu'elle connaîtrait ce bonheur un jour.

Alix se manifesta. Elle devait avoir ressenti les présences autour d'elle. Amélia la prit dans ses bras et la montra à ses amies.

Elle a le nez de son papa vous ne trouvez pas?

La jeune maman était aux anges. Tant de bonheur était presque trop beau...

Après avoir vu l'affiche sur la halle, Aryan était passée chez elle pour prendre le chaton de sa tante. Elle l'avait mis dans le panier et se mit en route et arriva devant la porte de sa tantine. Elle frappa trois coups secs à la porte et attendit. Aryan en profita pour gratouiller le sommet de la tête du chaton qui s'était endormi.
La porte s'ouvrit, Aryan entra. Elle déposa le panier au pied de sa tante.

C'est pour toi tantine, c'est ton chaton !

Terwagne n'avait pas encore eu ni l'occasion ni le temps de venir féliciter les heureux parents, et elle s'était promise de faire un détour par chez eux dès qu'elle le pourrait. Aussi, ce jour-là, n'ayant guère trouvé d'emploi, elle en profita pour passer par là.

C'est d'une main un peu timide qu'elle frappa à la porte, espérant ne pas déranger.

Lorsqu'on lui eut ouvert et qu'elle vit qu'il y avait déjà pas mal de personnes présentes, elle eut un peu l'impression de tomber comme un cheveu sur la soupe, elle qui n'était pas vraiment une amie, tout juste une vague connaissance.

Je ne vais pas vous déranger longtemps, j'étais juste venue vous féliciter et présenter tous mes voeux de bonheur à votre petite fille.

Elle était tellement pressée de déguerpir qu'elle failli même en oublier de remettre son présent. Se ravisant, elle sortit de sa poche un petite boîte qui contenait un bijou.



Je sais qu'elle est encore bien trop petite, mais plus tard... Enfin, c'est un symbole... La musique, c'est... Et à Cosne je n'ai pas eu beaucoup de temps pour faire les boutiques.

Bref, voila. Je vous laisse, vous avez déjà des visiteurs et je ne veux pas déranger.

Sans attendre plus longtemps, elle adressa un petit sourire à chaque personne présente dans la pièce et sortit.

Amélia fit une grosse bise à sa nièce quand Terwagne arriva. Amélia remercia la jeune femme pour ses voeux de bonheur pour Alix. Terwagne lui tendit un présent, un joli pendentif comme un symbôle.

Terry c'est très joli, tu sais tu n'aurais pas dû.... Merci beaucoup. Je vais le lui garder. Quand elle sera une vraie jeune fille elle sera très fière de pouvoir porter un bijou si délicat.


Amélia embrassa la jeune femme qui déjà prenait congé.

C'est là qu'elle entendit de drôles de petits cris . Elle regarda à ses pieds et vit un panier qui miaulait.

Oh, misère....

Bonjour, Mentaïg. Comment allez-vous ?

Fort bien, merci. Et vous ?

Réponse machinale, convenue. Mentaïg regardait les jumeaux, qui oscillaient drôlement dans leur volonté de rester debout. "Des châteaux branlants", disait sa nourrice.

Elle a le nez de son papa, vous ne trouvez pas ?

Mentaïg, du dos de l'index, caressa doucement le nez minuscule, bien peu ressemblant, selon elle, à celui du lieutenant Gallup. Mais les mères voient de ces choses !
La jeune femme, s'efforçant toujours de sourire, murmura des mots sans signification à l'oreille de la petite fille, avant de se redresser avec un soupir.

Je vous laisse, Amelia. Le travail...

Sur un salut aux personnes présentes, ainsi qu'à Aryan et Terwagne qui entraient à ce moment, elle se retira rapidement.

Simon, un peu maladroit, avait sorti quelques gateaux, et une tarte achetée chez le marchand de tartes. Sais plus.. un tartier ? tartelier ? bref. C'est l'objet qui importe aprés tout, pas le vendeur. quoique, c'est plus souvent la charcutière qui fait la rennomée de son commerce, que le fumet des ses andouilles, faut reconnaitre.

Je tiens à remercier toutes les charcuteries (et leur charcutières) de permettre au joueur de Gallup de trouver quelque chose à dire, parce que sinon, il serait bien en peine de poster quoique ce soit.
Simon Gallup , lui non plus, n'a rien a dire.
Il reste coi, devant sa fille. Emmerveillé. Presque un peu irrité, tant il aimerai profiter de ces instants, si precieux, seul avec elle et Amelia.
Instants rares, uniques*. On l'on peut encore croire à l'innocence d'un enfant, s'y confondre, s'y oublier, car San Antonio (un saint homme ! ) l'a bien dit: "on croit faire des enfants, mais on ne fait que des hommes"... et Gallup à cet instant ne demandait qu'à y croire.


* unique ne devrait jamais prendre d's...

Il saluat tout le monde, je suis juste passé dire bonjour et souhaiter bienvenue à votre petite puce, voilà qui est fait je repars, je dois rejoindre la garnison, mais je repasserais promis!!!

Et encore féliicitations aux heureux parents.

A bientôt

Simon posa une tarte au ... ( heu.. vite vite !!! une tarte qui peut se faire en hiver ) fromage blanc sur la table, et mis la tisane à infuser.

Il est rigolo ce petit chat... on va le nommer comment ? ou la nommer ?

Amélia salua toutes les personnes qui partaient en les remerciant encore de leur venue et de leurs gentilles attentions.

Elle remercia Aliénor qui apportait à Alix un nounours tout doux.

Oh, il est tout mignon. Merci Aliénor et merci d'être venue voir Alix.

Simon servit une tarte.... puis une autre .... (fin si j'ai bien tout compris).

Merci Simon. Une bonne poire ce serait délicieux avec non?
Comment on va appeler ce chaton ...heu... ben déjà comme il est ... (blanc? gris? tigré? Roux? il est de quelle couleur ce chat ???)
Si tu veux savoir si un gars ou une nénette, ben... t'as qu'à regarder !!!

( distribuer des tartes ? je suis mechant, mais pas autant ^^
ah mince, j'avais deja sorti une tarte ? pfff....
je vais emprunter le guide du Bisounours en 12 leçons )

Connaitre le sexe d'un chaton ??? je n'y connais rien... il a une queue, oui, je vois bien... mais c'est pas suffisant. Il faudra attendre que ca pousse.

Comment se disputer pour le nom d'un chaton ?
Etrange en théorie, c'est assez simple en pratique.
Surtout quand Gallup est irrité.
Ajoutons une allusion sur l'embonpoint du contradicteur et une perfidie sur sa repulsion envers toute idée de mariage*, et la soupe est servie, à defaut d'être bonne.

Ce matin, Amelia se reveilla glacée dans un lit vide. Elle trouva Simon, endormi dans un fauteuil qui avait mis tout contre le berceau, son index dans la main de sa fille**, et le chaton ( qui ne s'appelera pas simbad***) acaniardé sur ses genoux.


* il a été vacciné, voila tout.
** elle fait ses nuits. ayé !
*** pfffff.......

- Aha....

- Non !! pa-pa.

- Aha....

- Pa !! p-a !! papa !

- Ahi ??.

- ahaan... a-a !!

- a-a ?

- oui !!! ben on va finir pas se comprendre.
et le chat, comment on l'appelle le chat ?

- Pfblllblblblblbllbbllll !!!!!!

Gallup était inquiet. Pas que Sémur soit loin, mais la route de Cosnes pullule de chacals au foie jaune.
Il aurait surtout bien voullu l'accompagner en fait.
La veille au soir, il avait été a deux doigts de laisser Alix chez Ysabeau, et de se jeter sur les chemins à la suite d'Amelia.
Et temps pis pour le poste de Police et le groupe de défense....
Mais il n'était pas sur de la rattraper , ni même d'emprunter le même parcours.
Il avait neigé. Faisait froid, et bien calfeutré chez lui, Simon touillait une purée de panais.
- regarde: j'ai acheté ceci à un marchand à Bourges il y a quelques
mois. C'est extrêmement cher et rare. Cela vient de très loin, des
Indes ! une noix de Muscade ca s'appelle.
- 'acade ?
- Muscade ! je vais la gratter un peu au dessus de la purée, avec une
cuillerée de crème . Et demain, purée de navet avec des truffes de
Bourgogne fraiches en fines rondelles pour parfumer. Il est temps que
tu apprennes les choses importantes ma fille.

Jeudi 20, au petit jour.

Simon Gallup se retourne, glacé, au fond du lit. Comme d'habitude, il se colle à gauche, à la recherche d'un peu de chaleur, mais rien que le froid, humide.
Il ouvre les yeux sur un lit... vide.
Soulève les draps, cherche au fond de la couche, se penche pour zieuter sous le lit, écarte un chausson, scrute les moutons dans la pénombre.
Silence. Seule Alix babille dans son berceau.
Simon se lève, inquiet. Enfile un chandail de laine, parcours cuisine et piece à vivre, jette un oeil dans la forge.
Amelia s'est volatilisée !
Sur la table, un bol. Reste de tisane froide.
Armoire ? manque quelques vêtements, ni besace. Plus de manteau non plus.

Simon s'assied quelque instants. Groggy.
Un voyage urgent pour la mairie ? non, elle m'en aurai parlé. Aurait signalée son départ du groupe de defense...
Il rallume le feu, fait chauffer un peu du lait pour Alix qu'il vient d'habiller au mieux qu'il pouvait, et qui trône fierement en bout de table.
Carrellage glacé: mettre ses bottes... en voila une. Ou est la deuxième ?
Bruit de vaisselle cassé... le bol de tisane ! Alix !
Gallup la gronde mollemenrt, se hate de ramasser les morceaux.
Le lait qui se sauve aussi ...
- BORDEL DE .... il se mord la lêvre.
Recupère le lait bouillant, le coupe avec du lait froid, mélange, regarde si la température et bonne puis donne sa collation à sa fille.

Une demi-heure plus tard, les voila tout deux au poste de Police, après un détour par les offres d'emploi au marché ... locaux desert... seul la fiche de présence de Bragon est signée. Maybee manque à l'appel.
Il toque à la porte du service des douannes, entre-ouvre la porte: bureau vide aussi, soigneusement rangé. Les rapport de la veille sont posés bien en évidence, rien pour aujourd'hui...
Moment de doute.
Le travail d'abord, on refléchira ensuite.
Tandis qu'Alix joue tranquillement sur le tapis avec des cubes de bois, arrive le sergent Bragon.
- Oh dis.. Rouck cherche à embaucher pour 15 écus et dix de...
son regard tombe sur le dossier "Rouck" déjà ouvert.
trop rapide, je lui ai écrit aussi !

- Maybee ?

- Et bien, elle est avec Ysabeau et Amelia, à Cosnes, pour ramenner Astaroth. Tu n'es pas au courant ?*
Gallup, je propose de garder la petite ensemble ce soir... On va leur prouver qu'on peut se passer d'elles, mais pas trop non plus hein... C'est que sans elles, on vole pas haut. Euh par contre, pour dormir, tu te débrouilles tout seul hein! Pas envie d'être réveiller en pleine nuit par tes ronflements, ou les pleurs de la petite!
- Non, JE ne suis pas au courant. Le lieutenant n'est pas au courant non plus de l'absence d'un de ses sergents. Excuse moi pour ce soir, mais...j'ai des bagages à faire.

Simon prit sa fille, et sorti en claquant violement la porte.
Elle se mit à pleurer, effrayée.
La consolant comme il le pouvait, il s'assit sur un banc, devant l'église, l'émitouflant au mieux.
Il ne s'était jamais senti aussi inutile.





* desolé, ca c'est Maybee qui me l'a dit en fait , mais pour des raisons de cohérences RP...

L'aller retour à Cosne fut rapide. Amélia tenait à faire partie de l'escorte qui ramenerait Astaroth parmi les siens aussi c'était elle inscrite tout de suite en voyant l'annonce en place publique.
Un peu trop vite sans doute car le départ se fit si rapidement qu'elle eut tout juste le temps de grifonner un mot à Simon qu'elle déposa à la va-vite sur la table de nuit avant de partir.
"J'espère que Simon ne sera pas fâché..."
Quelle ne fut pas sa surprise en regagnant sa demeure de trouver Simon et Alix endormis sur un banc.
Elle secoua Simon.

"Mais enfin t'as dormi là avec Alix? Mais qu'est-ce qui t'as pris?"

Elle récupéra sa fille qui elle ne semblait pas du tout avoir été dérangée par la péripétie et regarda Simon, attendant une explication.

Mal réveillé, Simon écarquille les yeux...
Amélia, si tu savais... j'ai fais un cauchemar terrible: tu nous avais abandonné !

Amélia soupire en haussant les épaules.

N'importe quoi, vraiment... Allez vient on rentre, je vous rapporte une brioche toute chaude. Tu vas manger, au lieu de dire des bêtises!

Dérapage.... ligne droite... passage à gauche de la première chaise.. à droite de la deuxieme...
on aborde le virage du quatrième pied de table... le coup de patte magistral qui rabat le palet vers la gauche... il glisse entre les jambes de Gallup qui passe le seuil. Retour du maître: obstacle imprévu: les aléas du sport... Le chat freine pour éviter les bottes, dérape, valse sur la terre battue et disparaît sous le buffet.
- et bien le chat ? qu'as tu trouvé la encore pour ta distraction ?
Simon se penche, ramasse la chose informe, la déplie...
" Simon, bla bla... j'accompagne Ysabeau...bla bla... juste une journée... bla bla..."
-Amélia.... heu... tu sais ton parchemin que tu as pensée écrire sans l'avoir écrit mais que j'étais sensé lire quand même.... ben c'est le chat qui l'a lu et qui a tout gardé pour lui !
Chat: tu es un briseur de couple !!!

De toutes façons, si tu as la bougeote, tu as la bougeote !
Grand mère disait: "une poule qui galope, t'y met un fil à la patte"
Alors....

Simon Gallup se met à genoux:

Amelia, veux tu être ma femme ?

Amélia regarda Simon d'un air surpris. Etait-ce une plaisanterie? Avait-il bu? Elle l'observa un instant, vit un sourire angélique sur ses lèvres, une petite larme poindre à l'angle de son oeil droit. C'est qu'il avait l'air sérieux le bougre!
La jeune femme sentit un vent de panique l'envahir. Vite, premier réflexe, évaluer la situation et surtout estimer la distance qui la séparait de la porte. En trois pas, elle devait pouvoir y être. Un panier posé sur un tabouret servirait d'excuse. Alix était à portée de bras. Hum, vite reprendre l'air de rien:

"Oh mais t'en finis pas de dire des bêtises aujourd'hui. Et relève toi, tu vas abîmer tes braies! Bon je dois sortir, une course à faire. Je reviens vite."

Elle saisit alors sa fille, effectua les trois pas qui la séparaient de la porte, empoigna la panier au passage et en dix secondes se retrouva dehors sans que Simon ait eu le temps de réagir.

Et aussitot elle se dirigea vers la sortie du village en courant...