Au 205, Rempart des Dames, chez Amélia.

c'est écrit dessus c'est un conseil!!!
et arrêtez de flooder dans ma maison!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

confused

Celui, ou celle, que empèchera le maire de flooder n'est pas né(e) clown

Non mais

Vous êtes en état d'arrestation pour harcélement, violation de domicile, diffamation, ethylisme probable, mauvaise foi avérée, et cuisterie sournoise.
Vous avez le droit de garder de garder le silence, si vous parlez sachez que je saurais vous faire taire.
Otto, t'as du monde dans la boutique !!

Gallup ...

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Sergent... Je vous remercie pour votre professionalisme...

Vous êtes renvoyé Au 205, Rempart des Dames, chez Amélia. - Page 3 0036

Après avoir souhaîté un bon voyage à Joie et à Seck, Amélia décida de rentrer chez elle. Il était tard, la nuit déjà bien noire. Issanka comme toujours attendait sa maîtresse à la porte de la taverne.
Amélia frissonna, surprise par la fraîcheur de la nuit et se serra dans son châle. Sa main frôla la broche qui le retenait ce qui la fit sourire légèrement. Elle traversa les ruelles désertes et sombres de Sancerre, seulement éclairées par la lune et les étoiles. A chaque bruit, son coeur s'accélèrait. Elle pressa le pas. La présence d'Issanka la rassurait. Heureusement qu'elle était là. Arrivée chez elle, elle s'engouffra dans la maison. La chienne, elle, était déjà prête à se coucher à sa place sous le marronier. Avant de fermer la porte, Amélia la regarda. Ni l'une ni l'autre ne semblait avoir envie de dormir seule cette nuit.
" Issanka... Viens... Viens ma toute belle..."
L'animal ne se fit pas prier. Amélia ferma la porte et monta dans sa chambre précédée par sa plus fidèle amie.
Issanka grimpa sur le lit où elle n'avait que rarement eût le droit de dormir. A chaque fois que c'était arrivé, cela signifiait qu'Amélia avait besoin de se sentir réconfortée. Elle laissa donc sa maîtresse se coucher à côté d'elle et s'endormir la tête posée contre son flanc...

Amélia rentra chez elle le cœur léger après avoir passé un moment en taverne. Gallup allait bien, la frayeur était passée. Elle avait même un peu trop bu pour fêter çà. Elle arriva devant chez elle et chercha la clef pour ouvrir. Fatiguée, elle dormait à moitié. Elle finit par la trouver au fond de sa besace et ouvrit. Elle entra en manquant de trébucher, rejeta la porte en arrière et décida de monter l’escalier à tâtons, sans allumer de chandelle. Heureusement, elle aurait pu se diriger dans la maison les yeux fermés et grimpa jusqu’à sa chambre sans difficulté. Porte de droite, elle plissa les yeux pour deviner le lit, se déshabilla prestement et se glissa sous les couvertures. Elle repensa au sourire de Simon et s’endormit sur cette image de bonheur...

L'ombre approcha dans la nuit, exténuée par la traversée de la ville.
Elle marqua une pose devant la porte, mais n'hésita pas plus longtemps.
Une main posa la béquille contre le mur, et tourna la poignée de la porte qui s'ouvrit. Juste un pétit grincement, rien de bien méchant.
En silence, le fugueur entra, frigorifié... il alla jusqu'à la chambre.
Un rayon de lune éclairai ses cheveux.
Simon , doucement, posa ses béquilles, enleva ses chausses, s'allongea sur le lit contre elle, se recroquevilla, et s'endormit, heureux comme un gamin.

Amélia se tourne... Une présence? Frayeur... Coeur qui s'accélère... Un parfum... Simon... Comment est-il arrivé là? Peu importe... Se blottir contre lui... S'endormir dans ses bras... Bonheur...

Au petit matin, Simon était parti. Il s’était rendu au village, voulant prendre ses dispositions concernant la taverne brûlée et désireux sans doute de commencer son enquête. Amélia n’avait pas eu le temps de lui parler. Retournerait-il ensuite au dispensaire ? Rentrerait-il chez lui ? Ou souhaiterait-il passer sa convalescence chez elle où elle pourrait prendre soin de lui ? Amélia n’en savait rien. Comme toujours, elle avait du mal à lui parler. Du mal à lui faire part de ses sentiments et de ses désirs, du mal à lui livrer ses angoisses et ses craintes. Elle avait encore l’impression de si peu le connaître… Elle prit sur elle et sortit un parchemin. Elle essaya de mettre sur le papier ce que depuis plusieurs jours déjà elle avait envie de lui dire. Puis, elle confia le précieux message à un pigeon et le regarda s’envoler.
Amélia rangea la maison, ouvrant grand les fenêtres pour laisser entrer l’air parfumé du matin. Elle nettoya la pièce commune et la chambre, changea les draps par des draps propres et frais. Puis elle décida de se rendre au marché acheter quelques provisions. Des provisions pour deux, au cas où, nourrissant en elle un fol espoir, quitte à être déçue. Mais Amélia n’était pas quelqu’un de raisonnable…

Adjoint au Maire Nombre de messages : 1365 Date d'inscription : 12/01/2007

De bon matin, Mentaïg frappa discrètement à la porte. Elle ne voulait pas déranger Amelia, et n'osa pousser l'huis. Aussi déposa-t-elle sur le seuil, bien calé dans un angle pour le garantir de la pluie, un sachet accompagné d'un court message.

Citation :: Chère Amelia,

Vous trouverez dans ce sachet de la poudre de prêle, dont je vous indiquerai l'usage dès que nous nous verrons.
Passez une bonne journée,
Mentaïg

Elle s'éloigna rapidement en direction de la Mairie, où elle allait enfin pouvoir travailler dans de bonnes conditions, maintenant que les serrures de son coffre avaient été réparées.

Hep la ma dame, trafic de poudre suspecte, en catimini de bon matin ?
Ne tenons nous la pas une Locuste locale ?

A propos de poudre, vous n'auriez pas un bon désodorisant.... j'ai placé le macchabée mystérieux en place public pour faciliter son identification, mais j'ai peur que l'odeur fasse fuir badauds et curieux...

En attendant , j'ai ramené quelques cerises de mon jardin pour Amelia, je vais profiter du fait que sa cuisine soit mieux ranger que la mienne pour y démarrer un clafoutis.

Adjoint au Maire Nombre de messages : 1365 Date d'inscription : 12/01/2007

S'entendant interpeller par le Sergent Gallup, Mentaïg fit demi-tour.

Et vous, Sergent ? Que faites-vous donc céans de si bon matin ? En catimini, dites-vous ? J'en connais un qui pourrait m'en remontrer, pour les départs en catimini au beau milieu de la nuit, et il n'est pas loin d'ici.
La poudre, c'est de la prêle, pour vous ressouder les os plus vite. Je gage que vous laisserez volontiers Amelia s'en occuper.
Et pour le corps, demandez qu'on mette autour des coupelles de vinaigre bouillant, souvent renouvelées, ça devrait faire l'affaire le temps d'un jour ou deux, mais pas plus. Après, on risque l'épidémie. Il faudra enterrer la demoiselle, identifiée ou pas. Ou alors, demander à Rh de l'embaumer : il a l'air d'aimer tripatouiller les trucs pas propres, ça pourrait lui plaire.
Bonne journée, Sergent, et ménagez votre patte !

Amélia rentra du marché sous un ciel toujours aussi couvert. Son panier rempli de victuailles, elle marchait d'un pas léger. En s'approchant de sa maison, elle constata que la porte était légèrement entrouverte. Elle s'en approcha doucement, passant juste sa tête pour voir ce qui se passait à l'intérieur. Elle y découvrit Simon, les joues couvertes de poussière de farine, dépiautant des cerises en chantonnant sous le regard médusé d'Issanka. Amélia sourit en observant la scène. Elle resta ainsi un instant puis entra sans faire de bruit et s'approchant lança à Simon d'un air mutin:

" Et bien, te voilà beau comme çà!"

Puis elle se pendit à son cou.

Simon soulêve Amelia, la pose sur la table, et l'embrasse tendrement.
Jusqu'à ce qu'il se rende compte de ...heu... que....

Amelia chérie... je dois te dire que ... t'avouer... hem ... il y a un ...problème.
Oui, un problème c'est ca ... ta ...
ta robe... elle est un peu ...hummmm, tachée , tu vois ? oh rien du tout !! trois fois rien...
Une ou deux livres de cerises... noires....
Je crois que ... vaudrai mieux l'enlever et la faire tremper de suite.

Puis Simon, "Otto"ritaire, lui ôte la robe au plus vite, la lance par la fenêtre vers le puits, puis jetant Amelia sur son épaule, l'emporte dans la chambre, fermant la porte du pied derrière lui...

Les jours qui suivirent s'écoulèrent dans un très grand bonheur. Amélia goutaît à la douceur des journées et des nuits passées à deux.
Elle s'occupait de la jambe de Simon, lui faisant régulièrement les cataplasmes de prêle conseillés par Mentaïg. Le sergent était solide et sa convalescence se déroulait pour le mieux.

De bonne heure, Amélia sortit de sa maison et s'assit un instant sous le marronier pour goûter l'air frais du matin. Issanka l'accompagna histoire de réclamer quelques caresses. Amélia leva les yeux vers le ciel.
"Couvert..." pensa-t-elle. "Curieux. Pourquoi ai-je l'impression de baigner dans le soleil?" Elle sourit puis se leva et marcha d'un pas décidé vers sa forge.

"Allez, au travail ! Plus tôt j'aurai commencé, plus vite j'aurai fini et je pourrai rejoindre Simon!"

Tard, bien après la tombée de la nuit, Amélia rentra du champ où elle avait travaillé toute la journée durant.
En arrivant chez elle, elle remarqua un pigeon posé sur le bord de sa fenêtre. Sur sa patte, un message était accroché.
Amélia caressa doucement l'animal et lui enleva son précieux billet. Elle lui donna un peu d'eau et quelques graines, puis entra à l'intérieur pour pouvoir voir tranquillement de quoi il s'agissait.

Assise sur le banc de la pièce commune,à la lueur de la chandelle, le visage d'Amélia s'assombrit tout à coup. Elle ressentit un grand froid l'envahir. Elle se leva, prit son châle et s'enveloppa dedans. Sa main buta sur la broche argentée et Amélia la serra un long moment entre ses doigts.
Elle monta dans sa chambre et se coucha toute habillée, serrée dans son châle...

Au petit matin, une pie passa sous le porche de l'atelier - on trouve le porteur sain que l'on peut au fond des bois - et se pose sur la table de la cuisine, en jacassant.
Elle laissa tomber un message, qui vacillant sur le rebord du bol, failli tomber dans le Benco*. Puis, elle faucha la petite cuillère d'Amelia et repartit aussi sec, le prix de sa course bien serré dans l'bec.

Le message, sauvé de la noyade, annonce quatre choses importantes:
a)Gallup revient bredouille
b) sera la demain matin
c) Amélia peut mettre de coté une grande poêle, un pot de crème, du sel, et de l'ail des ours: les champignons arrivent.
d) Je t'aime !!!!!!!

* tu peut remplacer par "Ovomaltine" ou "Banania" si tu veux, cet élément du post est mobile...

Amélia se leva tôt, comme à son habitude, fatiguée d'avoir mal dormi. Elle se lava et mit des vêtements propres. Elle descendit à la pièce commune et là elle eut une double surprise!
La première fut de voir un bol de banania posé sur la table (ce qui par les temps qui courrent est un fait assez rare, il faut bien l'avouer!! ), mais pas de petite cuillère à côté! Bizarre...
La seconde fut de trouver un message déposé à côté, arrivé là de manière assez mystèrieuse..
A sa lecture, le visage d'Amélia s'égaya. Des nouvelles de Simon!
Il n'avait rien trouvé. Ouf!! Elle se dit que si Simon apprenait qu'elle était soulagée qu'il rentre bredouille, il ne serait sans doute pas content. Mais tant pis! Au moins, il n'avait pas pris un mauvais coup!
Il serait là le lendemain??? Oh quelle joie!! Amélia sautait sur place. Elle n'aurait pas espéré le retrouver si vite!!
Des champignons? Voilà qui leur permettrait d'avoir un bon dîner de retrouvailles.
Et ... heu... Amélia tomba assise sur le banc, une main sur sa joue, comblée de bonheur....

*à choisir ai une légère préférence pour le banania, quoique l'ovomaltine c'est très bon aussi...

Simon Gallup rentra fort tard de la salle de bal... il restait encore des choses à faire, mais le sommeil l'en avait chassé... Il descendit la rue, le pas lourd, passa dans le taverne du Havre, déserte et toutes lumières éteintes. Au poste de police, un message de Maybee était glissé sous la porte. Il en prit connaissance , les yeux ayant de plus en plus de mal à rester ouvert, puis il se rendit chez Amelia. Il passa par la forge, se déchaussa avant d'entrer, et s'allongea prés d'elle sans bruit.
Il eu juste le courage encore de passer une main sur son épaule, puis tomba dans un profond sommeil.

Encore une soirée en taverne, mais Amélia n'avait pas trop le coeur à la fête. Elle était ainsi. Un peu taciturne parfois. Simon était parti tôt pour faire sa ronde dans les rues de Sancerre et sans lui, elle s'était senti bien seule.
Sortant du Havre, Amélia retrouva Issanka qui l'attendait, toujours à la même place. Elles allaient prendre le chemin du retour quand la jeune femme s'arrêta. En taverne, Simon et Mentaïg avaient parlé de choses étranges survenues à Sancerre ces derniers jours. Des bruits entendus dans les caves. Ils avaient évoqués des souterrains qui relieraient toutes les maisons entre elles. Ils avaient aussi parlé de la taverne brûlée. Amélia regarda derrière elle. Elle n'était point aventurière mais... Curieuse oui, à n'en point douter! Et cette histoire l'intrigait. Les souterrains, les passages secrets, c'était si mystérieux! Amélia décida de faire un petit détour par devant les caves des Graçay avant de rentrer chez elle. Elle n'avait point sommeil de toutes façons. Et puis Simon tarderait encore. Elle marcha donc jusqu'à ce qu'il restait de la taverne. L'accès en avait été fermé. Amélia fit le tour de la bâtisse. Elle s'approcha de la porte de service qui avait été condamnée. Enfin presque... Le panneau de bois était légèrement ouvert. Assez pour que quelqu'un puisse se faufiler. Amélia hésita un instant puis entra sans faire de bruit. Elle était mince et savait se déplacer sans faire de bruit. Elle attendit un instant que ses yeux s'habituent à l'obscurité.Il n'y avait pas un bruit. Elle observait les lieux. Peu à peu, elle distingait d'avantage de détails. Des meubles. Des gravats. Elle reconnut l'entrée de l'escalier où elle s'était précipitée pour tenter de venir en aide à Simon. Elle s'en approcha sans bruit. Le trou par lequel Mentaïg telle une araignée avait ficelé Simon était toujours béant. Amélia se pencha et écouta. Rien... Rien, si ce n'est un léger bruit... Comme un frottement... Ou comme si quelque chose grattait la terre. Amélia retenait son souffle. C'est là qu'elle entendit distinctement quelqu'un qui toussait!
La jeune femme resta figée un instant, d'un seul coup terrorisée. Elle ressortit de la taverne sans respirer puis, une fois dehors, se mit à courir. Elle rentra chez elle aussi vite que ses jambes purent la porter. Elle s'enferma à clef, faisant rentrer Issanka avec elle. Elle avait donné la deuxième clef à Simon; il pourrait donc entrer s'il avait envie de la rejoindre cette nuit. Amélia se coucha toute habillée, remontant la couverture sur sa tête, espérant que Simon viendrait...

Conseiller municipal Nombre de messages : 8487 Date d'inscription : 26/07/2006

Citation :: Amelia, Gallup, je suis venue vous dire que je m'en vais. Je ne vous oublierai pas, ces quelques fleurs en sont témoins... Et je reviendrai, promis, en pleine forme !

Au 205, Rempart des Dames, chez Amélia. - Page 3 Myosotisbo1

Amélia sourit en lisant les quelques lignes laissées par Ysa. Elle respira les jolies petites fleurs et fit le souhaît que son amie, qui partait en retraite, passe un été agréable et qu'elle revienne en Sancerre heureuse et épanouie.

Amélia rentre fort tard de la Sancerroise. Elle marchait dans les rues de Sancerre les yeux baissés vers le sol. Issanka à ses côtés n'eut même pas droit à un regard. Elle ne croisa personne et arriva bien vite chez elle.

Elle ouvrit la porte, regarda sa chienne et la fit entrer. Elle referma la porte bien à clef derrière elle...

Invité

Un bruit sourd fait trembler les verres dans le placard, puis plus rien...
Juste de la poussière qui sort de la maison voisine de Mentaig, déserte heureusement.

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