Chez Terwagne, N°1 du Rempart des Aristoteliciens.

Adjoint au Maire Nombre de messages : 554 Date d'inscription : 15/12/2007

La nuit était tombée lorsqu'elle se décida enfin à pousser la petite barrière de bois, qui ne tenait plus que par miracle, gardienne de la quiétude du jardin entourant la maison portant le numéro 1.

Elle avait été impatiente de voir Gallup revenir, impatiente d'avoir la réponse, impatiente de posséder son chez elle, et pourtant, étrangement, depuis qu'elle avait reçu l'acte de propriété, elle trainaillait, hésitait à entrer, repoussait encore et encore le premier tour de clé qu'elle ferrait dans la serrure. Un peu comme une enfant à qui on vient d'offrir la poupée dont elle rêve depuis des mois, qu'elle admire derrière la vitrine d'un commerce, et que tout à coup, maintenant qu'elle est sienne, n'ose pas la toucher, sent ses mains trembler d'impatience, de joie, mais aussi de peur...

Terwagne repoussa la barrière, essayant de ne pas faire de bruit, et se dirigea vers la porte, la clé serrée entre ses doigts. Il faisait calme dans la rue, et les Jardins de le Fronde qu'elle venait de traverser pour venir étaient déserts. Personne ne la verrait donc faire ses premiers pas dans son "chez elle".

La clé fit un peu de bruit en tournant dans la serrure, mais pas plus que le piaillement d'un oiseau nocturne. La porte était lourde, par contre, et elle grinça sur ses gonds lorsque la demoiselle la poussa d'une main émue. Pourvu qu'Asta ne l'aie pas entendu... Enfin, si jamais il était chez lui, ce dont elle n'avait absolument aucune idée, elle n'avait pas regardé, en passant, si il y avait de la lumière ou non au numéro 3.

Oui, elle n'aurait pas su s'expliquer pourquoi au juste, mais elle n'avait pas très envie qu'il l'accompagne pour sa première visite de sa nouvelle demeure, qui soit dit en passant, était aussi sa toute première demeure. Elle n'avait jamais eu de "chez elle" avant.

Asta était quelqu'un de charmant, elle aimait les instants passés en sa compagnie, mais par moments, elle avait l'impression de ne plus rien faire seule, qu'il se joignait à elle pour chacune des choses qu'elle avait l'intention de faire. Par exemple, il avait parlé d'aller avec elle à Bourges pour le procès où elle devait témoigner, et elle était certaine que si elle ne s'était pas sauvée de chez lui avant qu'il ne s'éveille, il l'y aurait accompagnée... De même, cette après-midi, alors qu'ils buvaient un verre avec Maybee et lio_techno, il avait voulu l'accompagner pour qu'elle aille voter. Comme si elle ne pouvait pas y aller seule... Mais lui, il faisait bien ses trucs à lui seul, non?

Elle referma la porte derrière elle, qui se fit de nouveau entendre, et avança à tatons dans l'obscurité. Seule la lumière bleutée de la lune filtrant par une des fenêtres éclairait un petit coin, là où la cheminée trônait, remplie de toiles d'araignées.

Terwagne s'en approcha et s'assit sur le bord de l'âtre.

Voilà, je suis chez moi! Oui, chez moi!

C'est étrange, il y a quelques semaines, j'étais persuadée que jamais je ne dirais cela... Il n'était pas question de "chez moi", mais bien de "chez nous"... de "chez Zeltraveler et Terwagne".

Deux ruisseaux naquirent alors sur ses joues, se terminant sur l'arrondi de son menton. Ce procès à Bourges, ces histoires d'hérésie, de bucher, lui avaient remis en mémoire que Zel avait été jugé lui aussi, que Zel avait été condamné, que Zel était mort!

Sage du village Nombre de messages : 289 Date d'inscription : 30/08/2007

Galeallan qui se promenait dans les rues vit la nouvelle maison de Terwagne, qui s'etait etabli a Sancerre.
<<Bonjour bonjour Terwagne ! ca va ? c'est chic ton chez toi...>>

Adjoint au Maire Nombre de messages : 554 Date d'inscription : 15/12/2007

"Bonjour bonjour Terwagne ! Ca va? C'est chic ton chez toi..."

La voix la tira du sommeil qui était venue l'emporter, assise sur le bord de l'âtre, appuyée contre le côté de la cheminée. Le temps qu'elle s'extirpe du pays des songes, l'homme était visiblement déja parti. Elle n'était même pas certaine que cela était réel... Peut-être avait-elle juste rêvé avoir entendu quelqu'un.

Elle se leva, le dos et les jambes courbaturés par la mauvaise position dans laquelle elle avait dormi, et découvrit pour la première fois à la lumière du jour, à quoi ressemblait l'intérieur de sa demeure. Elle fit le tour des pièces, rapidement, car elle devait se dépêcher d'aller chercher du travail si elle voulait en trouver.

Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il y en avait du nettoyage à faire! Mais peu importait, au moins cela l'occuperait ses soirées, et l'empêcherait de recommencer à broyer du noir.

Elle trouva une bassine qui trainait dans la cuisine, et sortit la rincer à la pompe qui était dans le jardin. Ensuite elle la remplit d'eau, glacée forcément, et rentra faire un rapide brin de toilette avant de quitter son "chez elle".

Citoyen d'Honneur Nombre de messages : 362 Date d'inscription : 04/05/2007

en passent devant le n°1 du rempart des aritoliciens voie que cette maison ete habiter ....que fut ma surprise en voyant que c'ete terwagne....
je tappe pas de reponce ..;heu!!je me decide de lui laisser un message

Citation :: chere Terwagne je te souhaite la bienvenue chez toi repasserais plus tard pour te faire coucou bisous frizt

Adjoint au Maire Nombre de messages : 554 Date d'inscription : 15/12/2007

La journée lui avait paru interminable. Pas que son emploi de la journée fusse plus pénible que les autres jours, mais elle était impatiente que ce soit fini, et donc, comme toute personne impatiente elle avait trouvé que le temps ne passait pas.

Enfin... Enfin c'était terminé! Elle pouvait rentrer chez elle, aller commencer le décrassage, regarder d'un peu plus près comment elle allait décorer à la longue, ce qu'il lui manquait comme meuble, etc...

Mais avant, elle décida de faire un détour par les tavernes, espérant voir Astaroth.

Aucune trace de lui, aujourd'hui non plus, aujourd'hui encore... Depuis trois jours elle ne l'avait croisé qu'une seule fois, et il était parti presqu'immédiatement, ayant du travail en retard avait-il dit.

Elle rentra donc chez elle et commença son grand nettoyage. La maison était plus vaste que ce qu'elle ne l'avait cru au départ, mais pas en si mauvais état que ça. Deux ou trois coups de pinceaux par-ci par-là et elle serait magnifique!

Au bout de près de deux heures à frotter, ses pensées se tournèrent de nouveau vers le numéro 3 et son propriétaire. Vraiment c'était étrange qu'il ne soit pas encore venu...

Elle regarda par la fenêtre, il ne semblait pas être chez lui, car aucune lumière n'émanait de sa maison. Peut-être était-il au Havre à présent? Elle se rendit un peu plus présentable et décida d'aller refaire un tour par là-bas. Au passage elle déposerait un mot sous la porte de Frizthecat pour le remercier de son petit message.

Adjoint au Maire Nombre de messages : 554 Date d'inscription : 15/12/2007

La veille au soir :

Pas de trace d'Astaroth au Havre, ni dans aucune autre taverne d'ailleurs... Un peu déçue, Terwagne était rentrée chez elle assez rapidement. Elle avait juste bu une choppe en compagnie de Sir Skandal, qui lui avait anoncé son départ le soir-même, puis était rentrée se coucher. Ses travaux de nettoyage l'ayant éreinté quelque peu, elle s'était endormie très vite.

Pourtant, son sommeil avait été de courte durée... Un songe étrange l'avait faite se réveiller, tremblante, mais aussi les larmes aux yeux.

Zel! Il était venu lui parler. Il l'attendait là-haut, elle ne devait pas avoir peur d'aller le rejoindre... Elle lui manquait, et il l'attendait... Il n'avait plus peur de leur passion, il n'avait plus peur de rien... Et si elle voulait, il l'aiderait à quitter la terre plus vite, sans soufrir... La faim ça dure longtemps, mais un accident, ça peut aller très vite...

Elle avait fini par se rendormir, mais son sommeil n'avait pas été réparateur du tout.

Le matin même :

Terwagne avait fini par quitter le lit, où de toute façon elle ne faisait que se tourner et se retourner. Aprsè sa toilette, elle avait continuer un peu le rangement de sa demeure, puis été allée visiter le fond de son terrain. Il y avait là-bas une petite remise en bois, dans un bien piteux état, et dont elle ne parvint pas à ouvrir la porte. Visiblement quelque chose la bloquait.

Comme l'heure était déja bien avancée, elle se dit qu'elle réessayerait le soir en rentrant. Il lui fallait d'abord aller chercher un emploi pour la journée.

Elle repassa par la maison, emporta un casse-croûte pour le midi, et quitta son domicile.

Il faisait nuit et Asta arriva devant le petit portail. Il le poussa doucement et s'avança jusque devant la porte d'entrée. Il toca esperant la voir se soir.

Il y a quelqu'un? Alizée, etes vous la?

Adjoint au Maire Nombre de messages : 554 Date d'inscription : 15/12/2007

Elle était à peine rentrée du travail, avait tout juste fini d'allumer quelques bougies lorsqu'on frappa à la porte. Sans doute FrizTheCat qui repassait comme il l'avait laissé supposer sur son message.

Elle se dirigea vers la porte et l'ouvrit en souriant. La porte de la remise dans le fond du jardin attendrait avant d'être débloquée.

Oh! Asta! Entrez!

Il resta un petit instant sur le pas de la porte. Lorsqu'elle l'ouvrit, il sourit et l'embrassa.

Soyez la bienvenue dans votre maison.

Il n'osa pas entrer, pensant qu'il pouvait deranger.

Adjoint au Maire Nombre de messages : 554 Date d'inscription : 15/12/2007

Son sourire s'était accentué, et elle réïtéra son invitation à entrer.

Si vous n'avez pas peur de vous salir, je n'ai pas fini de tout renettoyer, vous êtes le bienvenu...

Elle fit un pas en arrière pour libérer le passage.

Il sourit

Me salir!! je sors tout juste de mon travail

Il entra et ferma la porte derriere lui. Il se retourna ensuite vers Terwagne et l'enlaça.

Alors comment trouvez vous votre demeure?

Adjoint au Maire Nombre de messages : 554 Date d'inscription : 15/12/2007

Comment elle trouvait sa demeure? Et bien...

Grande, sale, et froide pour l'instant. Je crois que la cheminée est bouchée, il faudra que je la fasse ramonner avant d'essayer de faire du feu, sinon ça risque de faire un feu de cheminée, je le crains...

Mais bref, je suis chez moi, et dans peu de temps, tout sera bien mieux! J'ai plein d'idées!

Elle s'interrompit un instant et se colla contre lui.

Voila, il fait déja moins froid depuis que vous êtes là.

Il sourit

Des idées? je vous aiderai à les mettre en oeuvre, enfin si vous le desirez. Je suis fin bricoleur à mes heures alors demandez moi, si vous souhaitez renover.

Il jeta un oeil vers la cheminée.

Permettez que je jete un oeil de plus pres?

Il s'approcha de la cheminée et passa sa tête dans l'atre. Il regarda le conduit de cheminée.

J'apperçoit une petite lumière en haut, elle n'est pas completement bouchée. Je dirai même que c'est un objet qui bouche le conduit. Je vais regarder de plus près.

Il entra un peu plus dans la cheminée et réussit a passer un bras dans le conduit. Il insista et après quelques va et vient il sentit quelque chose.

J... Je crois que je tiens quelque chose, je vais essayer de le sortir.

De la suie tombait sur son visage et ses bras. Il forçait sur se qui semblait etre une boite en metal, cherchant à la sortir. Après un petit effort, la boite se débloqua et lui échappa des mains et lui tomba sur le coin du crâne. Il sortit brusquement en se frottant la tête.

Aaaarf, norf de norf, saleté de boite.
Euuuh... pardon, euuh je veux dire...

Adjoint au Maire Nombre de messages : 554 Date d'inscription : 15/12/2007

Non! Mais non! Asta, laissez donc cette cheminée tranquille! Je m'en char...

Elle n'eut pas le temps de finir sa phrase, qu'il resortait sa tête du conduit, en même temps qu'une boîte métallique chutait sur le sol.

Arf! Ca va? Vous êtes blessé?

Elle était déja près de lui, en train de regarder si il n'avait rien de grave, chottant au passage dans la boîte comme pour le venger.

C'est malin aussi! Qu'aviez-vous besoin de vous préoccuper de ça maintenant? Je pensais que c'était moi que vous venniez voir, pas ma cheminée.

Elle ponctua sa phrase d'un petit rire, pour lui indiquer qu'elle n'était pas vraiment sérieuse.

Vennez-vous assoir, je m'occuperais de ça demain.

Elle se décida à ramasser le petit coffre, sa curiosité reprenant le dessus, et constata qu'il fallait une clé pour l'ouvrir, alors elle le posa sur la table.

Et bien, je devrais trouver de quoi faire sauter ce couvercle dans la remise, demain matin.

Il se sentait un peu bete

Oui en effet, je suis venue pour vous, pas pour la cheminée. Mais maintenant que le conduit est degagé, vous allez pouvoir vous rechauffer.

Il s'assit. La situation le fit rire. Lui chez elle, tout recouvert de suie de cheminée avec une bosse sur la tête.

Quand j'y pense, je me sens bien ridicule maintenant.

Adjoint au Maire Nombre de messages : 554 Date d'inscription : 15/12/2007

Elle le regarda et eut envie de rire, le voyant couvert de suie de la tête aux pieds.

Ridicule? Non... Mais non, voyons! Vous êtes juste un peu... crasseux, dirons-nous.

N'avez-vous rien trouvé de mieux à faire que de vous barbouiller de la sorte pour m'ôter toute envie de vous approcher de trop près?

Parce qu'entre nous, c'est raté! Ce n'est pas un peu de suie sur le bout du nez qui m'empêchera de vous embrasser!

Joignant le geste à la parole, elle s'approcha de lui, prit place sur ses genoux, et l'embrassa amoureusement.

Je suis désolée, mais je n'ai rien d'autre à vous proposer... pas même de quoi faire un thé.

Prennant place sur ses genoux, il passa ses bras autour de sa taille, et elle l'embrassa.

Ce que vous m'avez donné me suffit largement.

Il la regarda et se mit a rire.

Je vous ai mit un peu de suie sur le nez.

Il sortit un morceau de tissu de sa poche et lui essuya le bout du nez, mais au lieu de lui retirer, il étalait plus qu'autre chose.

Arrf, norf, elle est coriace cette suie, comment en venir à bout?

Le rire reprennait le dessus.

Adjoint au Maire Nombre de messages : 554 Date d'inscription : 15/12/2007

Elle se mit à rire, alors qu'il lui frottait le bout du nez.

Ce n'est pas grave, de l'eau et du savon quand vous serrez parti, et il n'y paraitra plus.

Alors, à part cela, comment allez-vous? Je commençais à me demander si vous vous décideriez à venir me rendre visite...

Alors qu'elle attendait sa réponse, ses yeux se posèrent sur la boîte métallique. Elle se demandait bien ce qu'elle pouvait contenir pour qu'on l'aie placée là, comme si on avait craint de se la faire voler.

J'étais débordé, le travail à la forge, et puis la garde d'hier soir, je ne trouvais pas d'instant pour moi même. Mais je pense que c'est réparé non?

Il l'observa regarder la boite.

Cela vous intrigue on dirait non?

Adjoint au Maire Nombre de messages : 554 Date d'inscription : 15/12/2007

Oui, un peu... C'est étrange de cacher une boîte dans une cheminée... Mais ça attendra demain matin! Il fait trop noir pour aller chercher de quoi l'ouvrir dans la remise.

Elle la prit dans sa main, la secoua pour entendre si quelque chose bougeait à l'intérieur, mais en vain.

Elle la reposa alors et regarda un instant Asta en silence.

Vous aviez beaucoup de travail à la forge, donc? Et bien cela se voit, vous avez l'air fatigué.

Il laissa un temps avant de repondre, cherchant a comprendre pourquoi une boite dans une cheminée, puis se retourna vers Terwagne.

Pardon, que disiez vous? Hein fatigué, oui en effet, mais c'est pas vraiment la forge qui m'a épuisé, mais la garde d'hier. Mais bon je me reposerai plus tard, je prefere rester avec vous plutot que de me reposer.

Il tourna sa tête pour cacher un baillement.

Adjoint au Maire Nombre de messages : 554 Date d'inscription : 15/12/2007

Oui, la garde... Je suis entrée dans le groupe de Dame mentaig à ce propos!

Il se détourna pour tenter de masquer le fait qu'il baillait, mais elle l'entendit.

Je ne vous en voudrais pas si vous ne restez pas longtemps, vous savez. Je suis déjà bien heureuse de vous avoir vu un moment.

Il la regarda

Rien ne vous echappe, je suis épuisé, et je pense que je vais rentrer. Mais je vous laisse seule chez vous?

Il voulait se reposer mais en même temps ne voulait pas la laisser. Un instant a reflechir, puis il la leva legerement des ses genoux en la prennat par la taille.

Excusez moi, mais, je suis extenué, peut etre nous verrons nous demain, quand je serai en meilleur état?

Adjoint au Maire Nombre de messages : 554 Date d'inscription : 15/12/2007

Elle lui sourit et le raccompagna jusqu'à la porte.

Ne vous en faites pas, vous avez besoin de vous reposer, je comprends. Quand à moi, et bien j'ai des choses à faire, avant de rejoindre mon lit.

(Désolée, tout sauf inspirée...)

Il l'embrassa tendrement et sortit en reculant.

Bonne nuit mon Alizée, faites de doux rêves.

Il ne voulait pas perdre son visage de vue jusqu'au moment ou il passerai sa porte. Il manqua de tribucher sur le vieux portail mais reprit vite son équilibre. Il sortit finalement de la propriété et marcha lentement vers chez lui.

» Chez Kolas : 168, rempart des Bons Hommes