Chez Terwagne, N°1 du Rempart des Aristoteliciens.

Ne recevant aucunes reponces après quelques minutes, Astaroth se retourna et sortit de la propriété. Il reflechit à un moyen de la contacter, de s'excuser, enfin faire ce qu'il devait faire, mais son corbeau allait il la trouver, ne sachant pas lui même ou elle se trouvait. Il rentra alors chez lui

Adjoint au Maire Nombre de messages : 554 Date d'inscription : 15/12/2007

Elle avait terminé d'emballer ses dernières affaires, et était restée un long moment à faire le tour des pièces vides, fermant les yeux par instant, laissant les souvenirs de moments vécus entre ces murs la submerger... Le soir où HIM l'avait tirée des flammes, celui où elle avait découvert le "NOUS" tracé sur le "Mur à poésies", la première nuit passée tout contre lui, le premier "Bonjour vous!" qu'il lui avait adressé au petit matin... Et puis tellement d'autres moments, bien plus simples, banals, mais qui font une vie, des petits instants tout bêtes qui mis côte à côte font le bonheur, comme les petites gouttes d'eau font la pluie.

Il ne lui restait plus qu'à écrire à Hugo pour le prévenir, et c'est ce qu'elle fit.

Citation :: Très cher Hugo,

Sans nouvelles de vous depuis plusieurs jours, sans plus aucune lettre écrite de votre main, je me rassure en me disant que cela n'est du qu'à un manque de temps et non parce qu'il vous serait arrivé quelque chose. Je présume que si c'était le cas, j'en aurais tout au moins été informée d'une quelconque manière, et je ne peux croire que cette absence de missive de votre part serait par manque d'envie.

Je ne sais quand enfin vous rentrerez à Sancerre, dans bien trop longtemps pour moi de toute façon, mais je voulais vous avertir que vous ne me trouverez point au numéro 1.

Rassurez-vous, il ne s'agit guère d'une nouvelle fuite de ma part sur les routes, mais simplement d'une envie de m'installer pour un temps à Thauvenay, où je vous attendrai, impatiemment.

Je vous embrasse, et me réjouis de pouvoir glisser mes doigts à nouveau dans les vôtres.

Votre Terry

Une fois la missive confiée à son volatile, elle se rappela qu'elle avait oublié une chose... Le trapèze qu'elle avait fait fixer au plafond et sur lequel elle allait prendre parfois place, les soirs de moins bien.

Elle prit alors une chaise, grimpa dessus, et entreprit le démontage de la balancelle. Elle en avait pratiquement terminé lorsqu'elle entendit frapper à la porte... Malheureusement, le temps qu'elle descende du siège pour aller ouvrir, il n'y avait plus personne sur le seuil.

Jetant un regard au loin, elle aperçut son parrain qui rentrait chez lui.

Etait-ce lui qui avait voulu venir lui rendre visite? Pourquoi? Lui lancer de nouvelles accusations infondées et mesquines?

Elle hésita longuement, puis se décida à lui écrire avant de quitter Sancerre. Elle irait glisser la missive sous sa porte, elle n'avait pas envie d'un nouvel affrontement verbal si c'était pour encore empirer la situation.

» Chez Kolas : 168, rempart des Bons Hommes