36 rue du premier maire morpheus: chez Gaya et les enfants.

Whoopie rentra dans la chambre et vint au chevet de la jeune femme. Elle lui apporta un verre d'eau et un linge imbibé d'eau froide pour la rafraîchir. Gayala but quelques gorgées, mais repoussa le liquide. Petit à petit, elle reprenait conscience du monde autour d'elle. A travers ses yeux embués de larmes, elle apperçut le visage inquiet de Whoopie...

Whoop... mon bébé... dit-elle d'une voix faible. Et Elenchild... pourquoi? Pourquoi il m'a fait ça? Pourquoi je n'ai pas le droit au bonheur, moi aussi? Elle posa sa tête sur l'épaule de son amie.

J'ai fait un cauchemar. Reprit-elle, dans un murmure. Je revoyait l'incendie, la mort de mon mari et de mes filles... c'était horrible. Ajouta-t-elle d'une voix étranglée. Elles me manquent tant... Ils me manquent tous... Mon frère, ma soeur, mes parents... Ma vie d'avant... ce que j'étais avant... Je ne me reconnais plus... Qu'est-ce qui m'arrive?

Gaya se reprenant peu à peu, posa son regard sur celui de Whoopie, d'une toute petite voix elle lui dit:

Citation :

Whoop... mon bébé...

Aucun son ne put sortir de la bouche de Whoopie en entendant ces mots. Sa gorge était serrée, affectée par ce qui venait d'arriver à son amie...
Gaya lui parla de son cauchemar. Sa vie d'avant...La perte de ses filles...son mari...
La perte...bébé...
Whoopie déglutit.
Tout remonte à la surface...Je suppose que le choc...
Elle prit Gaya dans ses bras et la serra fort.

Skeleton décida de rentrer chez Whoopie car il n'était plus d'une grande utilité , il avait fait tout ce qu'il pouvait et maintenant il fallait attendre que Gayala s'en remette . Il entrebâilla la porte de la chambre et dit à Whoopie : Je retourne à la maison me reposer , je te laisse avec Gayala car elle à besoin de ta présence .
Il leur envoya un baiser et dit à Gayala : Repose toi bien ma belle et tu peux compter sur nous , nous serons toujours là pour toi ^^.
Il referma la porte de la chambre et sortit de la maison .

L'absence de Mentaïg dura plus longtemps qu'elle ne le souhaitait. Quand elle put enfin reprendre la direction de la rue Morpheus, elle aperçut Skeleton qui s'éloignait.
Elle poussa la porte de la maison silencieuse, monta à l'étage. Whoopie tenait Gayala dans ses bras. Elle semblait très inquiète. La malade avait pleinement repris conscience, cependant, et ses yeux emplis de larmes n'avaient plus ce regard mort qui avait frappé Mentaïg.
Celle-ci commença par s'excuser.

Désolée, je n'ai pu revenir avant. J'ai rapporté du millepertuis, pour vous faire des tisanes.

Du concret. Rester dans le concret, dans le quotidien, dans l'ordinaire, pour raccrocher Gayala à la vie. Mentaïg s'assit au bord du lit.

Comment vous sentez-vous ?

Toujours dans les bras de Whoopie, Gayala vit revenir Mentaig. Celle-ci s'assit sur le bord du lit, près d'elle, et s'enquit de son état.

Comment vous sentes-vous?

Gayala lâcha Whoopie, s'essuya les yeux et but une nouvelle gorgée du verre d'eau. Comment se sentait-elle? Que voilà une bonne question...

Je ne ressens plus...aucune douleur dans le ventre. Cependant, j'ai l'impression que mon coeur va exploser... J'ai la tête dans un étau et... Cette haine... Ajouta-t-elle...

Soudain, elle entendit frapper à la porte d'entrée.

Quelqu'un a frappé? Si c'est... Elenchild... je ne veux pas le voir... Qui sait de quoi je serai capable... même dans cet état de faiblesse... le passé m'a montré de quoi mon corps est capable dans ces moments-là...

S'adressant à Whoopie, elle lui demanda:

Ma belle, pourrais-tu voir qui c'est? Et éventuellement, voir si j'ai du courrier... je dois y répondre. S'il te plait...

Elle se rallongea dans ses draps, remontant la couvertures sur ses épaules.

J'ai si froid...

La haine, oui. On l'aurait ressentie à moins. Mentaïg hocha la tête, compréhensive. Il était encore bien trop tôt pour enjoindre Gayala de ne pas dépenser tant d'énergie en pure perte. Cela viendrait en son temps.
On frappa à la porte de la rue. Mentaïg allait se lever pour ouvrir, mais Gayala demandait déjà à Whoopie de s'en charger.

J'ai si froid...

C'est normal, le choc. Ne vous inquiétez pas de ça.

Elle posa sur le lit une couverture supplémentaire, et descendit préparer la tisane de millepertuis. Whoopie était en train d'accueillir Mandine. Avant de disparaître dans la cuisine, Mentaïg conseilla :

Elle est en état de recevoir des visites. Laissez-la parler, dire ce qu'elle a sur le coeur, même si ça vous paraît dur à entendre, ou injuste, ou autre. Je prépare un pot de tisane et je vous rejoins.

Ce fut avec plaisir que Mentaïg constata à quel point Gayala était bien entourée. Elle indiqua les dosages à Whoopie, sachant qu'elle pouvait compter sur elle. Mandine était déjà en haut, avec Gayala.

Je vais vous laisser, Whoopie. Pas de tisane pour moi, merci. Du travail m'attend. N'hésitez pas à me faire appeler, en cas de besoin.

Elle eut un instant la tentation de remonter auprès de Gayala, mais ne voulut pas déranger sa conversation avec son amie.

A bientôt, Whoopie.

Avec un dernier sourire, elle repartit pour le dispensaire.

Whoopie alla ouvrir, pendant que Mentaig s'en allait. Mandine arriva dans la chambre. Elle semblait embarrasée...

Salut ma fillote... Dit Gaya en esquissant un sourire. Comment vas-tu?

Whoopie revint avec une tisane aux millepertuis pour elle, et deux autres, normales, pour elles deux. La jeune femme lui sourit et la remercia. Elle prit la tisane dans ses mains et souffla pour ne pas se brûler. Assise dans son lit, les genoux repliés sous les couvertures, elle tremblait encore de froid. Ou peut-être était-ce encore le choc, comme l'avait dit Mentaig. Elle reposa la tisane sur la table de chevet et se rallongea sous les draps.

Pardonnez-moi de la tenue... Mais je sais que vous ne m'en voudrez pas.

Des larmes se remirent à couler sur ses joues qu'elle essayait de dissimuler. Elle essayait d'être forte, oui, vraiment elle essayait.

Guenièvre rentra à la maison, avec les enfants. De la chambre, elle les entendait rire. Elle se mit à pleurer de plus belle. Comment allait-elle pouvoir leur expliquer? Entre deux reniflements, elle demanda à Whoopie d'aller prévenir la nourrice de rester en bas pour le moment avec les enfants... Elle ne souhaitait pas encore affronter le regard de ses petits anges.

Whoopie se leva de nouveau, et restée seule avec Mandine, le silence s'installant, une idée lui traversa alors l'esprit mais elle la chassa aussi vite qu'elle était venue. Elle s'adressa à son amie.

Mandine, je te remercie de passer me voir. Ca me fait très plaisir. Avoir le soutien de mes amis... c'est très important pour moi. Tu comprends, la première fois... la première fois, j'avais perdu la mémoire, c'était beaucoup plus simple... Mais là...

Elle se remit de nouveau à pleurer en s'excusant entre deux hoquets.

Mandine prit la main de Gayala.Elle n'était pas une grande parleuse,et méme si elle imaginait se que travarser la jeune femme,Mandine n'était jamais passait par la,elle ne penssait pas a quel point ça devait étre dure pour Gayala.Mandine lui sourit doucement,comme pour la rassuré.

Tu auras toujours le soutient de tes amis.Tu est une marraine extraordinaire.
Quand tu te sentira mieu,on ira se promenait dans les bois,cueillir des fleurs,marchait au millieu des papillons,entendre le chant des oiseaux.Prendre le soleil fait du bien.En tout cas,pour moi ça marche toujours.J'espére que pour toi aussi.

Mandine prit Gayala dans ses bras.

Aller,tu va voir,ça va ira mieu maintenant.

[hrp: désolée, j'avance dans le rp, sinon ce sera pas compréhensible /hrp]

Quelques jours ont passé. Gayala était restée allongée au lit pendant tout ce temps, ne se levant que pour les comodités et se laver. Ses amies étaient reparties, en lui assurant qu'elles étaient pour elle, si elle avait besoin de parler ou simplement d'une épaule pour pleurer. Gayala leur avait sourit, et les avait remercier. Se retrouvant seule, elle avait appelé Guenièvre et les enfants. Avec beaucoup de peine, elle leur expliqua ce qui s'était passé... le départ d'Elenchild, et la perte du bébé qui ne viendrai jamais. Les jumeaux n'avaient pas vraiment compris. Du moins, ils pensaient qu'Elenchild partait en voyage mais reviendrait. Ils comprendront mieux en grandissant.

Le vendredi... le jour où tout devait être joyeux, et merveilleux, Gayala se leva, s'habilla et sortit chercher un travail en mairie, malgré les protestations de Guenièvre.

Je ne peux pas rester une seconde de plus ici. Je dois sortir. Je dois travailler... je dois...

Sur son visage, une telle haine se reflétait, Guenièvre prti peur.

Je vous en supplie, laissez au moins votre épée à la maison...

Gaya avait sourit. Pas du sourire rassurant qu'elle avait l'habitude de distribuer à ses amis... non un sourire ironique...

Elle mit sa cape sur ses épaules, et sortit...

[hrp:pour savoir ce qu'il se passe, rdv sur la halle, sujet "déboires dans les rues de sancerre"/hrp]

Un pigeon un peu mal a droit se posa devant la porte.Etendant du bruit,il s'envola pour se posé dans l'arbre.Il vit la femme sortir de sa maison,et attendit,perché sur ça branche,qu'on lui retir le parchemein qu'il ammenait.Celui ci était griffoné de quelque mots :

Citation :

Ma chér Gayla,
Je part se soir.Je m'ennui a Sancerre,les taverne se vide ceux qui ne sont pas déja partit le font.Pour le moment c'est juste un voyage,un retour est prévu.C'est le coeur triste que je partirais,sancerre change et mes amis s'en vont.J'espére que toi tu sera encore la a mon retour.
Je t'embrasse fort,prend soin de toi
Au revoir
Mandine

Depuis plusieurs heure déjà, Gayala était partie pour la mairie. Quelque chose n'allait pas... pas du tout. Les enfants jouaient dans le salon. Leur mère ne les avait même pas embrasser en partant. c'était à peine si elle les avait regardé. La jeune fille ne reconnaissait plus son employeuse. Elle était même plus que cela. Elle était devenue son amie. Elle était triste pour les enfants. Ils ne connaitront plus jamais l'amour d'un père. Ils l'avait si peu connu de toute façon.

Elle sortit prendre un peu l'air, en souhaitant de tout cpeur voir revenir Gayala. Mais tout ce qu'elle vit fut un pigeon, porteur d'un message. Elle alla chercher le parchemin et le lut. C'était Mandine, qui annonçait son départ.

Elle rentra dans la maison, pour ranger le parchemin avec les autres. Lonan et Aby étaient debout, dans le salon et la regardaient.

On veut voir maman...

Oh... mes anges. Maman est juste parti chercher du travail et déposer des offres d'emploi pour les champs. Elle va revenir bientôt, hein? Elle sera là ce soir, et elle vous chantera une chanson pour vous endormir. D'accord?

Non, on veut voir maman... comme avant.

Guenièvre ne savait plus quoi dire. Ils l'avaient deviné. C'était trop tard. Ils étaient loin d'être bête ces petits. Elle les prit dans ses bras et joua avec eux en attendant.

Mais l'attente se faisait longue, de plus en plus longue... Aucune nouvelle de Gayala ne lui parvenait. Elle n'osait même pas sortir au marché avec les enfants, craignant que quelque chose ne soit arrivé. Elle était douée pour cela. Son instinct ne l'avait jamais trompé.

Guenièvre était en train de faire à manger pour les enfants, quand on frappa à la porte. Elle alla ouvrir et vit whoopie, pas vraiment fraîche, sur le pas de la porte.

Dame Whoopie, bonjour. Je vous en prie, entrez. Gayala n'est pas là, elle... Enfin, je crois qu'elle est à la mairie. Je vous sert quelque chose à boire?