Chez Mentaïg, au n° 19 rue de la Porte Vieille

La menace de guerre semblait s'éloigner, les patrouilles des maréchaux s'espaçaient. Depuis le temps qu'elle en rêvait, Mentaïg trouva enfin un peu de temps, dans la matinée, pour se confectionner une ruche. La réserve de chuféré était épuisée depuis des semaines, et cette boisson lui manquait. Elle avait repéré dans la forêt d'Aupic, quelques jours auparavant, un essaim de belle taille, qu'elle hébergerait volontiers au fond de son courtil du n° 19.
Elle avait mis de côté toute la paille de sa dernière récolte de blé, avait emprunté à un saule, au bord de l'étang d'Aupic, une branche bien souple, grosse d'un bon pouce. Ne manquaient plus que les ronces. Lorsqu'elle avait défriché son jardin, en janvier, elle avait pris soin d'en laisser un gros buisson tout au fond, derrière la bergerie, afin d'avoir des mûres quand ce serait la saison.
Un pinson lançait ses trilles, perché sur le toit de l'abri. Il tourna de côté sa petite tête grise pour l'observer tandis qu'elle choisissait les plus longues, non sans s'écorcher copieusement les mains et les bras. A l'aide de son couteau, elle débarassa les tiges de leurs épines puis, soigneusement, les fendit en deux sur toute leur longueur et les lissa longuement sur un billot.
De la branche de saule, elle aussi débarrassée de son écorce, elle fit un anneau d'une grande coudée de diamètre. Elle joignit les deux extrémités taillées en biseau et lia le tout avec une des ses ronces. Puis, patiemment, elle tria les plus longues pailles, les réunit en une sorte de boudin bien rond qu'elle enroula peu à peu : d'abord autour de l'anneau, puis en montant en spirale, régulièrement, utilisant les ronces pour serrer la paille de façon à obtenir la forme adéquate.



Il ne lui restait plus qu'à confectionner le couvercle, ce à quoi elle s'employa immédiatement. Quand la cloche de St-Jean sonna l'angelus, Mentaïg put enfin contempler son oeuvre, non sans une certaine fierté.



Le couvercle s'ajustait à la perfection, il n'y avait plus qu'à récupérer l'essaim, et à le rapporter à Sancerre.

Escalibur arriva en courant devant la chaumière de Dame Mentaig. Elle frappa rapidement à la porte. Ne voyant personne arriver, elle se dit qu'elle n'était pas au bon endroit.

Une villageoise qui passait par là lui dit que Dame Mentaig se trouvait à l'herboristerie. Elle s'y rendit donc

Gayala arriva devant la maison de Mentaig. elle y déposa le petit mot qu'elle venait d'écrire.

Dame mentaig, bonjour, ou plutot rebonjour! Si j'ai bien compris, votre mésangier est donc ici? Comme mon pigeon est un peu fatigué je me suis permi de me déplacer de moi meme et puis ça me fait visiter le village aussi! donc je vous refais ma demande de fer. par contre je suis pas très riche! voila bonne journée à bientot.
Gayala

De retour de sa patrouille de l'après-midi, Mentaïg rentra au n° 19. Un morceau de parchemin s'agitait au vent, coincé dans le volet. Elle s'assit sur le seuil pour le lire, griffonna une rapide réponse au dos, et en chargea un pigeon.
Sa journée était terminée, ou presque. Ne lui restait plus que ses rapports d'ambassade, et elle aurait aussi bien pu les rédiger dans son boudoir d'Aupic, à l'abri derrière les murailles. Mais elle n'avait pas le courage de rentrer à Aupic.
HdB était parti pour Noirlac. Il venait de déposer sa candidature à la Mairie, Hugo ne souhaitant pas faire de quatrième mandat, et éprouvait le besoin de se ressourcer avant de reprendre le collier.
Chez les moines...
Assise sur son seuil, la jeune femme dessinait des arabesques dans la poussière de la cour, du bout d'une brindille, la tête appuyée sur sa main, en proie à un intense découragement.

Je n'aurais pas dû aller sur la gargote...

Mais c'était fait. Les mots tout à tour méprisants et venimeux des paresseux de service, qui mettaient leur hargne au service de la critique de ceux qui travaillaient, l'avaient marquée.
Et au moment où elle avait le plus besoin de HdB, il partait pour Noirlac.
Elle effaça d'un coup de pied rageur le nom qu'elle avait machinalement tracé dans la poussière et se mit en quête de sa clef.

La fin de vêpres venait de sonner au clocher de St-Jean. Les membres las de sa journée en forêt, Mentaïg rentrait, poussant sa charrette à bras chargée des 6 stères coupés ce jour-là. Les averses de pluie fine, qui lui rappelaient son crachin natal, s'étaient peu à peu rapprochées en cours d'après-midi, et la jeune femme était trempée jusqu'aux os. Elle avait hâte de changer de vêtements, et d'aller se délasser un peu en taverne avant de s'occuper de son courrier.
La soirée risquait d'être longue. Nommée chancelière la veille, en remplacement d'Ysabeau, qui rejoignait Noirlac, elle n'avait pas encore eu le temps de prendre connaissance de tous les dossiers en suspens. Mais ça tombait plutôt bien, cette charge de travail. HdB lui manquait de plus en plus. Elle lui avait écrit la veille, mais n'avait aucun moyen de savoir si son pigeon avait pu le joindre. Toujours est-il que l'oiseau n'avait pas reparu.
Tout en rangeant soigneusement sous l'appentis la charrette qu'elle pousserait le lendemain jusqu'au marché, elle pensait au pauvre Varg, dépouillé de tous ses biens, blessé trièvement, cloué à Gien pour trois bonnes semaines. Elle l'avait recommandé aux bons soins de son ami Theodore, qui ferait le nécessaire, elle n'en doutait pas.
Elle reprenait haleine, attendant la fin de l'averse pour quitter l'abri de l'appentis, quand elle eut l'impression que le sol sous ses pieds se mettait à trembler. Un grand bruit la fit sursauter, semblant venir des entrailles de la terre. Elle fit un bond en arrière, se plaqua le dos au mur, retint son souffle, persuadée que le sol allait s'ouvrir.

Mais qu'est-ce que c'est que ça ??!!

Le bruit cessa, Mentaïg reprit ses esprits.

La maison : ça vient de la maison !

Elle se précipita. La clef tourna dans la serrure. La porte s'entrouvrit.

Mil maloz ruz !!! Petra eo ze ?! *

Un nuage de poussière, si épais que Mentaïg crut un instant à un incendie, envahissait la pièce. Suffoquant, elle referma la porte et s'appuya un instant à la margelle du puits, pliée en deux par une quinte de toux.

Mais qu'est-ce qui s'est passé, là-dedans ?

Le seul moyen de le savoir, c'était d'y aller voir.
Mentaïg noua un mouchoir sur son visage, et repoussa la porte. Point d'incendie. Ce n'était que de la poussière. Agitant la main devant ses yeux, elle posa un pied dans la pièce, puis l'autre. Elle tendit les bras, cherchant la table qui aurait dû se trouver là. Encore un pas dans le nuage de poussière, et la jeune femme se rejeta précipitamment en arrière.
Non seulement il n'y avait plus de table, mais le sol lui-même avait disparu !

Mais enfin, c'est pas possible, ça !

Prudemment, elle tâta l'espace de la pointe de sa chausse. Un trou béant s'ouvrait devant elle. Il fallait bien se rendre à l'évidence, le plancher s'était effondré. Le peu qu'il en restait émettait des protestations grinçantes sous le poids de la propriétaire des lieux. Celle-ci battit en retraite, raisonnable, et revint dans la cour, toujours aussi trempée, et couverte d'une poussière qui se transformait en boue au contact de l'humidité de ses vêtements alliée à celle du ciel.
Sa première réaction fut de courir chercher HdB. Mais il était à Noirlac... Découragée, elle regarda autour d'elle. Pas un habitant en vue. La pluie confinait chez eux tous ceux qui pouvaient se le permettre. Elle frissonna. Pousser jusqu'à Aupic, sous cette pluie battante ? Aller au 107 demander de l'aide au jeune Sam ?
Mentaïg en était là de ses hésitations quand une silhouette apparut au bout de la rue.




* @%$£**~"# !!! Qu'est-ce que c'est que ça ?

Ysabeau commençait la tournée des maisons de ses amis, elle arriva devant chez Mentaig. Mais... que s'était-il donc passé ? Un nuage de poussière... plus de sol, un trou menant vers la cave...
Mentaig, tu as besoin d'aide ? Je quitte ma maison ce soir, si tu veux je te donne les clés, tu pourras habiter chez moi en attendant d'en savoir plus. Viens donc te sécher, te changer, j'ai des vêtements dans l'échoppe...
et tiens, puisque tu es là...

Mentaïg prit d'une main tremblante le bouquet de myosotis, mais refusa les clefs.

Non, merci, Ysa. Au pire, j'irai au 104.
C'est très gentil, ces fleurs ! Des "ne-m'oubliez-pas", les appelle-t-on chez moi. Comme si on pouvait t'oublier !

Elle se retourna vers sa maison, la mine défaite.

Je ne sais si tu peux m'aider ! Je ne comprends pas ce qui a pu se passer. L'existence d'une cave m'était même totalement inconnue... Que pouvons-nous faire ? Il faut déjà attendre que toute cette poussière se redépose, ne crois-tu pas ? Sinon, on risque de tomber, et je n'ai aucune idée de la profondeur de ce trou !

Gayala passa devant la maison de Mentaig...

Bonjour? dites donc!!!qu'est-ce qui s'est passé ici??? vous avez besoin d'un coup de main pour nettoyer, ranger?

Entendant une voix qui la hélait par-dessus la haie du courtil, Mentaïg releva la tête et s'appuya sur sa binette, pas fâchée d'arrêter un moment sa tâche éreintante.

Bonjour, Gayala !
Oh oui ! Je vais avoir besoin d'aide ! Mais avant, il faudra descendre là-dessous, pour étayer un peu et ...

Elle baissa la voix.

Et j'avoue que ça me fait un peu peur. Qu'est-ce qui a bien pu provoquer un tel effondrement ? J'ai vécu ici des mois, avant de déménager pour Aupic. Il y a eu des visites, des fêtes... Le plancher a été sollicité à mainte reprise, et là, personne dans la maison, et tout s'effondre ! Je ne comprends pas ce qui a pu se passer.

Elle regarda tour à tour Amelia et Gayala.

On devrait peut-être attendre d'être plus amplement informées, non ? Il paraît que chez Khylo et Maleus, il s'est passé aussi des choses étranges...

Bon,bon, ne nous affolons pas. Vous en avez parler à Hugoruth? Ce serait peut-etre une bonne idée, non? Peut-etre qu'il a entendu parler de ces phénomènes...étranges! En attendant je vais chercher une torche, pour qu'on puisse descendre dans le trou...enfin, la cave!

Gayala s'en alla chercher une torche chez elle...

Gayala arriva en courant chez mentaig, essouflée, munit de sa torche...

Pfff! désolée! j'ai été retardé par une affaire! Reprenant son souffle... Bah! alors? il n'y a plus personne ici?

Gayala cherche aux alentours...mais ne voit plus aucun signe de mentaig ni d'amélia...Gayala s'arrete, les mains sur les hanches...puis décide de s'assoire sur une pierre qui taine là.Trop fatiguée pour repartir à l'autre bout du village tout de suite.

Mentaïg s'assit un instant à l'abri de la haie.

En parler à Hugo ? Oui, bien sûr. Mais vous savez, Gayala, il est très occupé, en ce moment, ses deux adjoints sont à Noirlac. Il faudrait voir avec le sergent Gallup, aussi...

Elle regarda Gayala qui partait en courant chercher une torche.

Amelia, c'est vrai que ce n'était pas très prudent. Mais puisque vous êtes là... Des voix, dites-vous ? Quelqu'un se balladerait sous Sancerre ? Je sais que c'est truffé de souterrains, de tunnels, d'anciennes carrières. Mais pourquoi s'y promener ?

Mentaïg se perdit dans ses réflexions. Elle entendit quelqu'un passer en courant dans la ruelle, puis plus rien. Le pas précipité s'arrêta net, remplacé par une respiration oppressée.
Elle se releva prudemment et jeta un regard par-dessus la haie. Gayala, assise sur la borne qui protégeait l'angle de la maison des charrettes conduites par les maladroits, semblait assoupie. Mentaïg sourit et chuchota à Amelia :

Décidément, cette affaire fatigue tout le monde ! Regardez !

Gayala sursauta!

Hein? quoi? Elle s'étira... ça fait combien de temps que je suis là moi...Ah Mentaig, tenez, j'ai trouvé une torche, si vous voulez je peux descendre dans la cave? A moins que vous ne préfériez attendre d'avoir plus d'éclaircissements avant?

Mathilde s'approchait de la maison de Mentaig, et elle y apercevait déja Gayala ainsi que Amélia qui était déja là.

Bonjour Mentaig, j'ai appris ce qui c'était passé. Puis-je te proposer mon aide ?

Bonjour, Mathilde.

Mentaïg regarda la torche, puis, tour à tour, Amelia, Gayala et Mathilde.

Hum ! Je ne sais pas si ...

Elle se mit à mordiller l'ongle de son pouce, ce qui chez elle était signe d'une grande indécision.

Ne descendons pas, c'est trop dangereux. Je vais voir le sergent Gallup. Il fera ce qu'il faut. Vous venez ?

Sans attendre la réponse de ses amies, elle joignit le geste à la parole et se dirigea vers le poste de police.

Trop prise par le temps pour effectuer elle-même les réparations qui s'imposaient, Mentaïg avait dû se résigner à faire appel à un de ses collègues. Depuis la veille, un plancher neuf, solide, en bois de châtaigner soigneusement poli, équipait sa maison. Les étais avaient été consolidés, un escalier muni d'une trappe ajouté. Les deux ouvertures qui, depuis sa cave, menaient au labyrinthe des tunnels, avaient été barrées de solides portes de chêne renforcées de fer.
Mentaïg, entre son travail à la Mairie et les soins à ses moutons, entra un instant chez elle. Son archif avait retrouvé sa place, près de la porte. Elle y déposa la lettre reçue la veille, qui l'avait jetée dans un complet désarroi, et la réponse qu'elle y avait apportée, fort tard.

Citation :

Pardonnez mon audace, Dame Mentaïg, ma main tremble tant je crains de m’être fourvoyée, mon cœur bat tel le fléau sur les blés… Je suis Angarad, comme vous, née en pays léonard, fille illégitime de Jehan de Champagné, et de Jehanne, la fille du chapelain du château, et à cette heure, une pauvre vagabonde à la recherche de ses frères et sœurs que le destin a séparés pendant trop d’années. Mes recherches n’ont été jusqu’ici qu’espoirs déçus, échecs douloureux et tristes déconvenues. Cette fois, l’espoir renaît, mon cœur s’emballe et ne saurait se tromper…
Voilà toute l’affaire : le hasard a voulu que je rencontre, hier, dans une taverne, un marchand ambulant de la bonne ville d’Auxerre, en veine de bavardages et de confidences. Il avait certes soif de bières, buvait-il pour oublier que son pays lui manquait ? ou ce breuvage attisait-il sa nostalgie ? bref, il avait soif de nouvelles de sa ville et abordait tous les clients dans l’espoir d’en trouver un susceptible de l’en abreuver. Sa bonne fortune a mis sur son chemin un marchand bourguignon qui arrivait d’Auxerre . Je vous laisse imaginer la joie du bon homme, qui après l’avoir bien régalé l’a pressé de questions. Le bourguignon ne s’est pas fait prier, escomptant peut-être plus de bière encore : les nouvelles étaient bonnes, le marché florissant, et le calme régnait dans la ville, surtout depuis que dame Mentaïg en était à la tête…Mentaïg ! le mot a résonné à mes oreilles et dans mon cœur… un nom fort peu répandu dans cette contrée. Alors un fol espoir m’a envahi ! j’avais retrouvé ma sœur aînée chérie, celle qui savait si bien calmer mes pleurs en me fredonnant des chansons de notre pays…
Ma tête me dit de me tenir sage, et de ne point trop espérer, mais mon cœur , lui, exulte, explose d’espoir et de joie !
Vous ne pourriez imaginer à quel point il me tarde de savoir : pressez-vous, ma sœur, car vous ne pouvez être autre, de me répondre et par là-même confirmer ce que mon cœur sait déjà…
Votre sœur aimante,
Angarad

Citation :

Dame,

Votre missive m'a jetée dans un désarroi que vous n'imaginez pas.
A la suite de graves événements qu'il serait trop long de narrer ici, je n'ai plus souvenance du nom de mes frères et soeurs. Il me semble qu'ils étaient nombreux, et que nous n'avons pas été élevés ensemble.
Vous me donnez cependant le nom de vos parents, de votre grand-père, et je ne puis que me rendre à l'évidence. De la catastrophe qui m'a partiellement volé ma mémoire, et totalement mon âme, ont survécu quelques bribes, dont celle-ci : je suis fille illégitime de Jehan de Champagné et Jehanne, dicte de Bourges, soeur de son chapelain.
Nous sommes donc soeurs, et le fait de me découvrir une famille, moi qui pensais n'en plus avoir, me ravit et me terrifie tout à la fois. Vous voudrez bien pardonner cette franchise, qui doit vous causer grand peine, à vous qui savez. Comprenez que je ne saurais vous cacher les sentiments qui en ce moment m'animent.
Il nous faut nous voir, et au plus vite. Mes obligations, tant dans mon village qu'au service de mon Duc, ne me permettent pas à l'heure actuelle de voyager, mais j'espère de tout coeur que vous pourrez vous-même vous mettre en route rapidement. S'il le faut, je vous trouverai une escorte.
A défaut d'une affection que je ne puis encore ressentir, mais que j'espère et craint, recevez, Dame, mes plus cordiaux sentiments,

Mentaïg

Au castel des ambassades, Ysabeau rédigeait ses rapports. Depuis que la chancelière lui avait confié l'ambassade du Bourbonnais-Auvergne en plus de celle de la Bourgogne, elle ne chômait pas. Le travail l'empêchait de penser à autre chose, elle se concentrait sur ses tâches...
Elle savait que Mentaïg restait fort tard en son bureau à la fois parce que le travail, surtout en cette période électorale, était astreignant, et aussi pour... Ysabeau pensait à son amie. Tant de jours avaient coulé, tant de temps avait passé... Et l'état de HdB était toujours stationnaire. Ysabeau n'osait plus revenir à Aupic.
Elle se leva, s'approcha de la fenêtre. Une bougie éclairait le bureau de la Chancelière.
Ses rapports étaient bouclés, elle décida de lui rendre visite.
Elle sortit de son bureau, emprunta le long couloir, et se heurta à Mentaïg qui sortait précipitamment.
Mentaïg ! Que se passe-t-il ? Où vas-tu si vite ?

Je mets ça ici, parce que le topic a été verrouillé sur la gargote, et que je n'ai pas envie qu'il se perde : édifiant !

Citation :

HRP là le joueur en a marre !

la décision unilatérale de l'administrateur sur les mandats ets un gage aux joueurs de mauvaise foi !

si on avait été averti au moins la veille que cela allait etre imposé unilatéralement au berry, on aurait vidé la mairie par d'autres moyens, là on nous met devant le fait acompli et on nous oblige à donner plus de 50.000 écus aux touranegaux (en écus ou en bien)

le berry joue la politique de la terre brulée comme cela se pratique lors de certaines guerres IRL et donc la mairie est vide, aux tourangeaux de s'adapter

c'est pas la décision que je critique mais la manière, on avait d'autres méthodes possibles pour rendre la mairie vide mais on a employé celle des mandats qui existaient ! et n'avait jamais été remise en cause par un administrateur lors des révoltes, pillages , etc

IL FAUT PREVENIR QUE LA METHODE N'EST PAS ACCEPTEE AVANT DE L'APPLIQUER, que les règles soient claiuers avant qu'on joue et alors on fait autrement.

et pourquoi cela s'applique t il uniquement pour ce cas ci ? quid des maires qui partent avec la caisse, des brigands qui se mandatent ? des anciens élus qui refusent de les rendre en cas de révolte ?

pour quon puisse jouer normallement, il faut que des règles claires connues d'avance et pas modifiées le jour même... car ce qui est sous ma,fdat aurait pu etre confié aux villaegois via le marché, transférer au duché via mandat ducal , via la foire ou par pleins d'autres moyens

ici c'est seulement des mauvais joueurs qui utilisent l'administrateur de manière hrp au lieu de faire preuve d'imagination.

franchement marre de jouer avec de telles méthodes hrp !

LJD georgepoilu qui a passé beaucoup de temp sur ce jeu et qui sur ce coup là digère mal !
_________________
norf.

Citation :

(Entreri)

Tu as joué et tu as perdu... rien à ajouter

Citation :

(menefer)
Soyez honnête là c'est un peut poussé par les cheveux l'admin qui change les règles comme sa juste pour vous avantager.Donc les mandat ne servent plus à rien car si un brigand prend une ville il est en droit de demander que les mandat soit rendu.Faut arrêter deux seconde de croire que par ce que vous avez la mairie vous devez avoir les mandats
_________________
Menefer vicomte de Valençay et seigneur de Pacé,amoureux de sa belle Icarol

Citation :

(Solange S. Curnonsky)
Moi si ... on demande à l'admin de fermer le jeu 2 ou 3 semaines pour lui permettre de réécrire toutes les règles qui resteront immuables, il ne codera plus rien de neuf et comme ça tout le monde sera content !

Et pendant ce temps ... ben on n'aura qu'à aller apprendre à planter des choux à la mode de chez nous ou danser sur le pont d'Avignon.

Encore une chance pour LJD Solange de n'avoir pu faire partir son perso avec les autres troupes... Je crois que j'aurais été dégoûtée à vie de toute forme de jeu de rôle sur forum !

Citation :

(Bap60)

Pour une fois qu'y avait de l'action intéressante au sein du royaume....

Cela dit je me souvienderai de votre cas, si j'arrive un jour à prendre une mairie ( un jouuurrr vu que personne ne semble y arriver autrement qu'en trichant --> je ne parle pas de chateauroux mais plus de loches et des évènements de guyenne ), j'irai joyeusement voir monsieur le Roy pour que le brigand que je suis ai accès aux mandats de protection.

Et j'ajouterai d'un point de vu purement personnel, quel plaisir de remporter une victoire quand on se bat face à un boiteu... Les joueurs du Berry comme de la Tourraine ont eu au moins les [Bip] d'aller au bout de leurs actions, d'autres sont justes passés pour faire basculer la balance en défaveur du Berry et sont rentrés vers le sud, c'est eux les véritables gagnants...

En attendant merci aux joueurs qui ont participé réellement d'avoir pimenté le jeu, et siouplé continuez ^^
_________________
Bap60
Etudiant voie de l'armée - Brigand de grand chemin -Fondateur des Ecorcheurs

Citation :

(Polorag)




Posté le: Sam Sep 29, 2007 3:03 pm Sujet du message:







Bon LJD poilu : ca fait 30 jour s qu'on maitrise vos terres, vos routes, qu'on vous bloque, qu'on vous empeche de bouger.. alors ta politique de la terre brulé non merci.

Je comprends ton énervment. Mais on viens de prendre pour la première fosi du jeu IG un eville. Ok c'est une ville bberrichone et ca pose problèmes aux berrichons.. mais c'ets le jeu.

L'armée Tourangelle et alliés a vaincu a chatearoux. Elle récupére les biens.

Lévan suis le conflit, et si je puis me permettre un peu votre mauvaise fois depuis le début.. vous avez nié en permanence des trucs.. et bien la on vous impose d'autres et ca ne vous plais pas, c'est normal. Mais on va pas faire en fonction de votre bon vouloir.
Tu dis que tu aurai fait autrement... mais ca chagerai rien... on maitrise les allés venus sur votre territoire...

Les faits sont la. PAssons à autres chose et arretons de multiplier les sujet pour dire qu'on est pa s content. Y a le QG pour ca
_________________
Spécialiste armée IG et défense globale

(Cancrace)

Citation :

polorag a écrit:

on maitrise les allés venus sur votre territoire...




SAuf que quand vous assiégé une ville, les autres sont plutot tranquille et donc peuvent bouger comme elles le souhaitent non?

Citation :

(George)

NON, vous avez pris chateauroux et on 'ladmet, c'ets vle jeu. après on comptait essayer de le reprendre

ce qu'on ademte pas c'est qu'on soit obligé de subior uen règle décider unilatéralement par vous et valider par un admin après vos pleurnicheries chez lui !

on aurait pu détruire els stocks ou els vendre ou tout dilapider, là on a employé un moyen existant et codé. fallait nous dire hier que c'était pas bon

mainetannt ta guerre fais la comme tu veux, m'en fiche
_________________
norf.

Citation :

(Fingolfin)

Oui mais les mandats sont dans la ville assiégé, donc peuvent pas sortir comme par magie (en l'occurrence magie de l'IG)

Citation :

(George)

et faire détruire els stocks mon grand, pas possible ?
_________________
norf.

Citation :

(Fingolfin)

Euh qu'entends tu par détruire ?

- Détruire = ça existe plus, autant pour vous que pour nous
- Détruire = On file tout à des joueurs et RP on dit qu'on a tout détruit

Si c'est la première option je trouve ça stupide sachant qu'on ne va pas piller la mairie.
Si c'est la deuxième bah je dirai que c'est exploiter l'IG afin de passer à côté de la logique RP.
Si c'est autre chose, bah j'attends les explications pour comprendre ^^

Citation :

(Nemes : pour mémoire, c'est Baya, Tourangelle...)
Sujet doublon.
Je verrouille.
Faut quand même admettre qu'il ya un sujet Hrp et que Levan a aussi ouvert un sujet en halle de Chateauraoux.
Ne multiplons pas.

***Nemès***

MP envoyé par George à Levan :

Citation :

Bonjour,
je me doute qu'il ne doit pas être facile de gérer un jeu d'une telle ampleur et qu'il faut parfois prendre des décisions en urgence pour régler les problèmes entre joueurs et d'éventuels abus.
Pour la décision que vous avez prise pour les mandats, je vous avoue ne pas l'approuver et avoir envie de vous en faire part.

la stratégie berrichonne est de pratiquer la politique de la terre brulée pour compliquer la vie des assaillants. on aurait donc rendu la mairie vide avec ou sans mandat.
si on avait été averti au moins la veille que les mandats auatrient du etre rendus, le maire les aurait récupéré et aurait dilapidé auprès des villageois les biens ou les aurait détruit plutot que les livrer (le bouton jeter), l
là on nous met devant le fait acompli en nous obligeant à donner plus de 50.000 écus aux touranegaux (en écus ou surtout en bien)
au niveau de la cohérence rp, la mairie peut bruler des stocks plutôt que les livrer (les biens jetés, cela est tout à fait crédible et des écus, elle peut les enterrer (une caisse de qqs milliers d'écus c'ets pas si volumineux)...

c'est pas la décision que je critique (que les mandats doivent être rendu, peu importe) mais la manière (si on l'avait su, on aurait fait autrement sans mandat comme je vous 'lai expliqué ci dessus), on avait d'autres méthodes possibles pour rendre la mairie vide mais on a employé celle des mandats qui existaient ! sans exploiter aucune faille du jeu !

et les porteurs de mandat sont de simples joueurs qui ont fait plaisir aux autoritrés en les acceptant. menacer de les éradiquer est inutillement agressif.


voilà l'avis d'un joueur qui a déjà passé beaucoup de temps sur votre jeu qu'il adore en temps normal, certes un seul parmi 90.000, mais bon, un joueur qui avait envie de dire qu'il était pas d'accord.
LJD Georgepoilu

degoutant ce que je viens de lire
mais je me battrais pour mes ami et montrer que malgres que je sois juste un joueur hrp rp je suis attacher a mon berry