Chez Mentaïg, au n° 19 rue de la Porte Vieille

Comme vous dites, Marilou : d'autant que dès qu'un Berrichon dit qu'il n'est pas d'accord, Nemes censure.
Alors je dis ici ce que j'ai déjà laissé entendre sur la Halle (pas sur la gargote, on me taxerait d'anti-jeu ou je ne sais quoi d'autre tout aussi joyeux) : j'en ai assez de jouer avec des gens comme ça. Pour moi, c'est simple : plus de RP, plus de HRP, IG pur, jusqu'à mon départ définitif.

Mentaïg????

Vous ne voudriez pas rester pour les amis?

Après tout, on peut vivre sans ces abrutis...

Vous vous souvenez quand vous étiez petite? les chateaux de sable? Quand on shootaient dedans? vous les reconstruisiez?

Moi, je les reconstruisaient toujours, jusqu'à ce que je soit en mesure de casser celui de l'autre... Evidemment, à l'âge que j'avais, ce n'était plus un chateau de sable.....Mais pendant tout ce temps, j'ai continué à jouer.

Pas question Mentaïg, tu penses à tes amis ? Bragon a raison, on peut continuer à jouer sans tenir compte de ces abrutis.
Pour moi c'est RP, HRP, IRL mais jamais sur les topics guerriers... je reste sur la Halle, sur la Gargote pour ce qui concerne autre chose que les élucubrations et les vilenies de ces abrutis, et surtout... surtout ici...
Allez on joue que diable ! Faut leur ré-sis-ter...
Parle pas de malheur, si Mentaig disparaît qu'est-ce qu'on deviens nous qui voulons continuer ?

ça me rappelle une toute autre situation ou mon papa me disait "si tu pars, tu leur laisse la place; il n'y aura plus qu'eux et ils auront gagné; ce lieu n'est pas leur propriété". Je suis restée, et d'autres aussi. Peut être que si j'étais partie j'en aurais découragé d'autres et au final "ils" auraient gagné.

Je ne dis pas que c'est facile, je ne dis pas que j'en ai pas assez et encore moi je n'ai pas la charge de travail que vous avez.
Je dis juste que "ce" jeu n'est pas "leur" jeu, que "ce" jeu est aussi "notre" jeu, qu'il est ce que "nous" en faisons, que "nous" y travaillons depuis des mois et que "nous" ne devons pas "les" laisser tout démolir. On a tous le droit d'en avoir assez, de se mettre en retraite quelques temps, de partir même le jour ou "nous" l'aurons décidé mais partir à cause des autres, avouez que non. Mentaig, loin de leur idiotie militaire, c'est sur le terrain des convictions que nous devons les battre, la seule conviction qui tienne: ce jeu est beau, ce jeu nous apporte un "supplément de bonheur" dans nos vies quotidiennes, il est comme notre jardin secret où nous venons nous divertir, rêver, vivre une autre vie ou tout est possible. Pour moi ce jeu c'est ça, juste un coin de ciel bleu en plus.

Ah et j'oubliais le plus important: Mentaig, on vous aime!

Bon, ce que je pense a déjà été dit, je ne vais pas les répeter.. ah si! une chose: Mentaïg, on vous aime, alors restez.

Que dire d'autre, vieille branche ? Tu ne peux pas baisser les bras ainsi : ça ne te ressemble pas ! Je vis irl ce que tu vis ig. J'ai eu cent fois l'envie de tout quitter, cent fois l'envie de disparaître. Et puis, comme le dit Amélia, fuir c'est donner raison aux insatisfaits, aux impatients, aux "je-sais-tout', aux "pousse-toi-de-là-que-je-m-y-mette"... Et puis, il y a ceux qui ont besoin de toi, que tu ne vois pas forcément car ils sont là, avec toi et agissent normalement, sans s'afficher, loyalement et fidèlement. Les RR sont ce que nous sommes. Gardons à Sancerre ce qui nous rassemble !

[HRP] Mentaig, tu connais mes opinions et ma façon d'agir, tu es seule maitre de ton perso...
Je ne vais tout de même pas te conseiller la politique du "fais ce que je dis, pas ce que je fais..."
[HRP]

On en a déjà parlé par MSN, mais je persiste et signe (mais à la fin ^^).

Partir ? Oui mais bof...

Ce jeu, c'est quand même plus qu'un jeu. Le plaisir qu'on y prend, les liens qu'on y tisse, tout ça prend de la place dans nos vies. Et pourtant, si nous sommes là, c'est que ça nous plait. Doit-on oublier les bons moments pour quelques amuseurs de galerie?

Amelia a écrit:

Si tu pars, tu leur laisse la place; il n'y aura plus qu'eux et ils auront gagné; ce lieu n'est pas leur propriété"

Belle phrase en effet. Je n'aurais pas dit mieux.

Maintenant, je vais parler de moi (comment ça, encore ? ) Pas de ce fichu Hugoruth qui n'est qu'un bon à rien () mais de moi, le joueur. Il est dans ce jeu des gens avec qui j'ai noué des liens très forts. Pour certains, cela s'est ressenti par un rapprochement RP (Valatar, Maryan,...). Pour d'autres, les relations RP n'ont guère évolué au fur et à mesure que l'on apprend à se connaître entre joueurs. Juste un passage du "vous" au "tu" Eh bien tu vois, Joueuse de Mentaïg, tu es dans ce cas là. Au travers du perso, j'ai connu la joueuse. Et la joueuse, je ne veux pas la perdre de vue. C'est sans doute égoïste, mais c'est comme ça. J'ai beaucoup d'amitié pour toi, tu es pour beaucoup dans le plaisir que je prends dans ce jeu... Une amie, une vraie...

LJD Hugoruth (qui s'appelle Hugo, notez comme c'est original ^^)

xakao passa dans l'aprés midi déposer un petit quelque chose pour remercier dame Mentaig elle accrocha un parchemin au bouquet et déposa le tout devant sa porte

Citation :

dame Mentaig,

je vous remercie de m'avoir prévenue, et d'avoir pris de votre temps que je sais précieux pour passer chez moi, c'est trés aimable à vous, je vous souhaite une agréable journée, prenez soin de vous
cordialement
xakao

Un pigeon venant de la campagne berrichonne se posa sur la fenêtre du 19, tout doucement pour ne point réveiller la dame qui logeait là et qui avait certainement besoin de repos

Citation :

Ma chère Mentaïg,
J'ai été trompée, honteusement trompée. Ce matin, au réveil, j'ai
constaté que j'étais encore sous la tente, sur un noeud, entre Sancerre
et Cosne cette fois, alors que le capitaine Shaïgan m'avait affirmé
voici trois jours que nous rentrions bien à Sancerre.
Un de mes hommes, messire Geromini, est en train de mourir de faim car il n'a plus de pain et que l'armée n'en n'a plus à distribuer.
Deux de mes moutons sont morts cette nuit, j'ai dû racheter des agnelets et mes écus fondent comme neige au soleil.
Ma
décision est prise. Ce soir je quitte l'armée et je rentre à Sancerre.
Je n'en puis plus de cette désinformation, je n'en puis plus d'être
traitée comme un pion.
Je suis déçue, triste, en colère.
Pardon de te dire cela, mais il faut que cela sorte...
A demain, si tout va bien, comme je l'espère
Ysabeau, démotivée totalement

Mentaïg avait passé une partie de la nuit en patrouille avec les maréchaux. La veille, HdB était rentré, avec l'armée, sain et sauf, cette fois. Hélas, elle n'avait pu profiter de sa présence que quelques minutes, en taverne.
Les négociations avec la Touraine achopaient sur une querelle entre le Duc Valzan et Dame Baya. En Bourbonnais-Auvergne, cela se passait mieux, mais devenait nerveusement épuisant.
Elle n'avait pas le temps de rentrer à Aupic, aussi décida-t-elle de passer au 19 se changer avant d'affronter une nouvelle journée. Elle trouverait bien le temps de dormir un peu, en fin de matinée, après traitement des dossiers de la Mairie.
Un superbe bouquet l'attendait sur le seuil, et deux messages. Mentaïg sourit à la vue des fleurs, qu'elle s'empressa de disposer sur la table, remettant pour ce faire la lecture du second parchemin. Elle traîna un peu, prit le temps de se rafraîchir, de se changer, d'avaler un morceau de pain. Puis elle déroula le message, ... et blêmit.

Norf de norf !

Depuis le début du conflit, elle s'était évertuée à faire admettre la nécessité de la communication. Elle avait tenté de répondre, le plus honnêtement possible, et dans la mesure de sa connaissance de la situation, à toutes les questions que lui posaient les Sancerrois. Au Conseil Ducal, la majorité des Conseillers prônaient la même attitude. Mais le Conseil, la Chancelière, ne pouvaient que ... conseiller.
En quelques secondes, la jeune femme prit sa décision. Depuis le début du conflit, elle avait appris, à son corps défendant, à réfléchir à toute vitesse, à mettre bout à bout les éléments, peser le pour et le contre sans revenir en arrière, décider d'une ligne de conduite, et s'y tenir. Elle allait dire oui à Valatar, qui la pressait de rejoindre sa liste, et qui partageait pleinement ses vues sur la gestion de l'armée, du Conseil, l'avenir du Berry dans la tourmente prochaine.
Elle prit une plume et répondit à Ysabeau, assez laconiquement, mais elle était en colère.

Citation :

Ma chère Ysa,

Ne pas expliquer la situation aux chefs de lance peut, à la limite, se comprendre : les gens parlent toujours trop. Mais qu'on ne nourrisse pas des soldats qui vous suivent aveuglément, c'est à mes yeux une erreur. Pire : une faute. Dis à Geromini de rentrer immédiatement à Sancerre, on s'arrangera pour le nourrir. Je prends la responsabilité de la décision, et en assumerai toutes les conséquences.
Je t'embrasse,
Mentaïg

Khylo, soutenantAsta pour marcher se présenta devant chez Mentaig.
Il cogna à la porte plusieurs fois.

Mentaig vous êtes là, j’ai une urgence !

Mentaïg profitait d'un quart d'heure de liberté pour préparer dans sa cheminée une flambée qui chasserait les relents d'humidité accumulés au n° 19. Des coups sourds ébranlèrent la porte. La jeune femme sursauta. Une visite à cette heure tardive, et en cet endroit, qui plus est, ça ne présageait rien de bon. D'ailleurs, une voix confirmait cette intuition :

Mentaig vous êtes là, j’ai une urgence !

Elle s'essuya les mains à son bliaud, et ouvrit la porte. Elle reconnut aussitôt Khylo, qui soutenait Astaroth. Ce dernier grimaçait.

Allons bon ! Qu'est-ce qui se passe ? Entrez donc.

Elle s'effaça pour laisser passer les deux hommes, et Khylo aida Astaroth à se poser sur le coffre, tout près de la porte.

Une fois posé sur le coffre, Astaroth se tourna vers Mentaig.

" Une tres mauvaise chute au Havre. J'ai voulut faire le fou, je me suis prit les pieds dans un tabouret et j'ai chuté en avant, j'ai entendu un leger crac. J'ai essayé de me relever et c'est a se moment que j'ai vraiment compris se qui m'arrivait. Un second crac bien plus fort que le premier. Je ne suis pas medecin, mais je pense que ma jambes est cassée."

La douleur le prennait, sa jambe lui faisait horriblement mal

" Pouvez vous faire quelque chose pour ma jambe madame le maire?"

Pffff !

Mentaïg soupira. Si les Conseillers se mettaient à faire les fous, maintenant ! Il est vrai que le sol du Havre était particulièrement glissant. A maintes reprises, Mentaïg avait dit à Ice que, à force de cirer plancher et tabourets, elle provoquerait un accident. Et voilà, c'était arrivé.

Faites voir ça. J'ai bien peur que vous ne deviez vous racheter d'autres braies, après ça.

Avec précaution, elle découpa la jambe droite des braies, jusqu'au-dessus du genou. Sur le devant de la jambe, un bleu la renseigna sur le point du choc avec le tabouret. Ignorant volontairement les grimaces de son patient, elle palpa doucement le tibia.

Ben oui, c'est cassé. Franchement, qu'est-ce qui vous a pris ! Vous en avez bien pour trois semaines, là.

Fort heureusement, la fracture était simple, sans déplacement.

Le temps de confectionner des attelles à votre taille, et vous aurez vite une patte neuve. Tenez, Khylo, si vous voulez bien allumer le feu, et faire bouillir de l'eau, on pourra faire une décoction d'écorce de saule pour calmer la douleur.

Quand elle avait pris son échope de charpentier, Mentaïg s'imaginait plutôt confectionnant des seaux, des manches d'outils, voire des barques. Elle se mit aussitôt à l'ouvrage pour tailler deux attelles, entre lesquelles elle immobilisa la jambe d'Astaroth.

Et voilà ! Plus qu'à vous mettre au lit, et à dormir, si vous pouvez. Le mieux, ce serait de prendre ma charrette à bras, et Khylo pourrait vous ramener chez vous.

Astaroth grimassait pendant les soins. Mais il ne voulait pas gener Mentaig pendant les soins. Lorsuque les atèles furent posées, Astaroth se tourna vers Mentaig.

" Je vous remerci Madame le maire, mais j'ai une dernière chose a vous demander. Avez vous des bequilles a me preter, une femme comme vous doit bien en avoir une paire ici, je vous les rendrais des que possible "

Astaroth était géné. Etre dans cet état devant son maire, pour qui il passait.

Je vous porterai une paire de béquilles demain en passant chez vous, Astaroth. Je n'en ai pas ici, elles sont au dispensaire.

Elle se redressa et contempla son oeuvre.

Allez, ça devrait se réparer vite. Buvez de la prêle. Je vous en apporterai demain aussi.

Elle le regarda sortir, appuyé sur Khylo, et secoua la tête. Il s'en tirait bien, finalement...

Devant la porte de Mentaig

Citation :

Madame le maire

J'ai prit l'initiative de partir des demain pour Noirlac. Je prends donc conger pendant cette periode. J'espère que vous accepterez de me reprendre à votre service à mon retour. Cependant je tiens à terminer mon travail pour la mairie. Demain, juste avant mon départ je deposerai l'épée dans votre bureau. Je ne connais pas la date de mon retour, mais je passerai vous voir dans votre bureau pour reprendre mes fonctions.

Amicalement, Astaroth

Suivie de Terwagne, qui visiblement n'avançait que mue par la force de l'habitude, Mentaïg entra au 19.
Il y faisait froid, mais moins tout de même que dans la rue.

Asseyez-vous, je vais faire du feu.

Elle s'activa un moment, courut chercher des bûches dans l'appentis, battit le briquet, tira de l'eau au puits. Cela lui ferait du bien aussi, d'être un peu chez elle, plutôt qu'à Aupic. Et si cette dame, qui tremblait là, sur son tabouret, connaissait les mêmes affres qu'elle ?
Elle avait pensé un instant l'emmener au dispensaire plutôt qu'ici, au 19. Là-bas, dans son bureau, les nonnes entretenaient tout le temps un brasero. Il devait y faire bon. Mais le cadre lui-même était trop froid. Il semblait à Mentaïg que Terwagne avait autant besoin, sinon plus, de chaleur humaine que de celle procurée par les flammes.
Enfin, le feu flamba sous le petit chaudron, l'eau se mit à bouillir, un pot de tilleul fumant se retrouva sur la table, entre les deux jeunes femmes.

Et si vous me racontiez ce qui vous arrive ? demanda Mentaïg d'une voix douce. Cela aide, parfois, de parler à quelqu'un qu'on connaît à peine.

Ses yeux toujours plongés vers le sol, elle prit place sur le tabouret, sentant immédiatement le peu de chaleur ambiante l'envelopper, réchauffer sa peau qui était bien douloureuse suite aux morsures du froid.

Dame Mentaig s'occupa bien vite de faire du feu, et du thé qu'elle plaça entre elles deux sur la table, avant de lui demander de lui raconter ce qui lui arrivait.

Terwagne hésita un instant... Elle n'avait guère envie d'ennuyer cette dame avec son chagrin... D'un autre côté, ne pas répondre, c'était très grossier... Et puis, soudain, ce fut comme une soupape de sécurité qui aurait sauté, un barrage qui aurait laché sous la pression trop forte d'un fleuve voulant sortir de son lit. Les mots jaillirent, sans qu'elle ne puisse les retenir.

Oh! Si vous saviez! Une histoire idiote! Je devais me marier, j'avais abandonné mes projets, quitté ma famille pour le suivre, partir nous établir avec ses amis, les Suisses qui sont en en ce moment dans cette ville, et arrivés près du but, alors que tout allait bien, il m'a quittée! Abandonnée! Et le pire, c'est que c'est sans doute de ma faute... Je n'ai pas trouvés les mots pour le retenir...

Me voici ici, seule, ne sachant même plus où aller, n'ayant plus de but, plus d'envie... Et surtout plus d'espoir... Je ne pourrais vivre sans lui! C'est impossible!

Les larmes coulaient sur ses joues, mais il lui semblait qu'elle n'emportaient même pas une toute petite partie de sa douleur avec elles.

Mentaïg écouta jusqu'au bout l'histoire contée par la dame, si banale, au fond, et si poignante pourtant. On l'avait aimée, on l'avait quittée... Elle se retrouvait seule au milieu d'inconnus. Une histoire idiote, disait-elle. Hélas non ! Une histoire humaine, tout simplement. Que dire ?

Les mots ne serviraient à rien. Ceux de Terwagne se bousculaient, avides de naître. Mentaïg emprisonna dans les siens les doigts glacés de la jeune femme, les serra doucement. Elle comprenait.

A travers l'histoire de Terwagne, elle pensait à Ysa, à Ice, à Cricri, à Astaroth, à elle-même peut-être dans un avenir incertain. Si banal, si ordinaire... Pourquoi ne pas renoncer tout de suite ? Pourquoi s'accrocher à cette vie, puisqu'on savait qu'elle n'avait à apporter que des bonheurs ternis aussitôt nés ? Pourquoi ?
Quelle que soit la raison du départ de l'être aimé, comment vivre sans lui ? On pouvait survivre, certes, survivre, et attendre, si on le pouvait, pour éventuellement se reconstruire.
Elle ne connaissait pas Terwagne. Quelque chose lui disait cependant qu'elle trouverait en elle la force de renoncer, et de vivre à nouveau. D'autres auraient glosé sur l'inconséquence des hommes. Mentaïg s'en garda. Il avait peut-être ses raisons, qu'il n'avait pas su dire, ou pas su faire entendre.

C'est si facile, de juger, se disait-elle, attendant que le flot de larmes qui avait suivi le flot de paroles se tarisse de lui-même.

Toujours silencieuse, elle pressa la main de la jeune femme et se leva pour refaire de la tisane, dont elle poussa un plein bol devant son invitée, avec un pot de miel et une miche de pain tirée de sa besace. Le miel s'était cristallisé, le pain avait rassis, mais cela n'avait guère d'importance.

Buvez, murmura-t-elle, omettant de suivre elle-même ce conseil de simple bon sens. Buvez, et mangez un peu. Je vais remettre des draps au lit. Vous pourrez vous reposer toute la journée, si vous le souhaitez.