94 rue de la poire - Chez feue Icefly, Vulcaine et Ezack

Invité

Les portiers avaient une fois de plus bloqué les portes des tavernes. Ice était restée chez elle dans le fauteuil près de la cheminée à réfléchir. Trop de choses s’étaient passés ces derniers temps, trop de surprises et pas des meilleures, le tout regroupé en si peu de temps. Lems parti, elle avait du mal à retrouver le bon chemin. Un sentier aux couleurs du printemps l’avait séduite, elle s’y était engagée, mais de gros nuages noir étaient venus obscurcir le ciel et rapidement elle dut faire demi tour. Ice regardait en arrière et tout ce qu’elle voyait n’était de désolation. L’impression que quiconque l’approchait devait subir les foudres du destin. Combien s’y étaient essayés, combien en gardaient encore de profondes blessures.

Depuis quelques jours déjà, elle y pensait fortement. Prendre la route un temps, seule ! oh oui surtout seule pour ne plus blesser personne. Se retrancher, réfléchir, essayer d’effacer cette rage qui la rongeait un peu plus chaque jour. Et puis elle avait une mission qu’elle devait mener à bien et rapidement. Ice pris le petit mot que Flipflap lui apportait et le lut avec un petit sourire. Non rien ne pourrait la faire changer d’avis.

Elle passa sa journée à mettre de l’ordre dans ses affaires, à préparer son départ, à organiser son remplacement. Oh elle ne partirait sûrement pas bien longtemps, mais elle préférait s’assurer que tout fonctionnerait normalement. Elle sortit une carte pour tracer son itinéraire. Quelque chose n’allait pas. Il lui fallait trouver un moyen de se cacher ne voulant pas être suivie à la trace. Elle irait donc de nœud en nœud et ne croiserait aucun village où elle aurait pu être recensée. Voyage à risques certes, mais c’était le prix pour pouvoir se couper du monde, de son passé. Et puis qu’avait-elle à y perdre : quelques pains qu’elle emporterait, à peine quelques écus, et sa vie qu’elle remettait entre les mains d’Aristote. Une vie à laquelle elle n’avait plus goût. Le destin se chargerait de décider ce qu’elle devait en faire.

Une fois prête, elle ferma la porte de sa demeure, et passa par le Havre désert pour s’imprégner une dernière fois de ce lieu si cher à son cœur. Elle vit le bâton de Lems accroché au mur et comme il l’avait fait avant de partir, elle en caressa des délicates sculptures. Non elle ne l’emporterait pas, ce voyage n’était pas placé sous le signe du souvenir mais sur celui de la reconstruction.

Elle ouvrit la porte et s’enfonça dans la nuit…

Invité

Après une longue nuit sans sommeil, Ice se leva et à la lueur d’une bougie consulta les registres mis à jour. Son regard s’attarda sur une ligne, puis se troubla. A nouveau le puit sans fond s’ouvrit sous elle….

Khylo …………..NOOOOOOOON !!!!

Citoyen présent Nombre de messages : 26 Date d'inscription : 19/12/2007

Vannat passa chez Ice avant de repartir , elle avait été très heureuse de la croiser aujourd'hui en taverne. Elle posa un petit présent devant la porte de son amie avant de repartir finir son tour du village.

Citation :: Je te laisse ce petit collier, ce n'est pas grand chose, il n'est fait que de terre, mais il te permettra de penser à moi quand ça n'ira pas et ça t'aidera aussi à te souvenir que je suis là pour le jour où tu voudras faire un ptit tour, histoire de te changer les idées. Ton amie Vannat

Vannat reprit son chemin.

Invité

23 décembre.
J-1.
Au chant du coq.

Les moins moites... les jambes grêles toutes tremblante.... cette fois si il faudrait faire vite. Il avait manquer de se faire prendre hier.
mais rien ne le détourne du décompte.
rien ne le détourne de son objectif.

Il faut faire vite, bien. Pas prendre de risque.
Rester concentré....

Icefly était allé tôt au Havre, affronter la montagne de chopes à laver, de pots de tisanes à compléter, de tonneaux à inventorier.
Balai en main, elle considérait d'un air décidé les miettes de pains et les moutons qui s'étaient refugiés sous les bancs quand un grand bruit la fit sursauter.
Un dingue ( pas d'autres mots !! ) venait d'ouvrir sa fenêtre, cassant même un carreau, et hurlait comme un dément:

- Vingt et TROIIIIIIIIIIIIIIIIIIIISSSSS !!!

Puis , il disparu en direction de la mairie.

Invité

Ice en entendant hurler Vingt et TROIIIIIIIIIIIIIIIIIIIISSSSS !!! se précipita chez elle et constata les dégâts que le fou furieux qui passait chaque jour avait fait à sa fenêtre.

NON MAIS OH !! la c’en est trop, si je l’attrape celui là il va goûter à mon Augustin. Il nous fait le coup du calendrier de l’avent à ouvrir une fenêtre chaque jour ? en tout cas il nous fait un drôle de père noël. Si je le tiens je lui rase la barbe et lui fait manger son bonnet rouge à pompon

cetnik entra dans la propriété de Icefly. il frappait à la porte et vu que personne répondait il déposa la panier avec de la viande fumée et un bouquet des fleurs cueilli dans les champs sur le pallier. il y joint un mot "Icefly, pour que ce petit présent égaille cette soirée de veillée de Noël dans ton foyer. Je n’oublierai jamais que c’était vous la première personne qui m’avait accordée sa confiance à mon arrivée au village. Meilleurs voeux".
il se tourna et partit en direction de son atelier où le travail pour la mairie l'attendait.

Invité

En cette journée festive, Ice avait passée sa journée dans sa cuisine afin de régaler les quelques pensionnaires qui logeraient à l’auberge ce soir. Elle y avait mis tout son cœur, jouant des saveurs et des couleurs.

Puis elle était partie en forêt pour y glaner quelques feuilles de houx, pommes de pin, et mousses. Tout ceci devait lui servir à confectionner un chemin de table, en y ajoutant quelques bougies pour relever les tons foncés des sous bois. Sans oublier la branche de gui, sait-on jamais. Oh non pas pour elle bien sur, l’amour devait la fuir tout autant qu’elle le fuyait, mais peut-être qu’un couple de tourtereaux viendrait à passer par là.

Mais toute la journée Ice avait guetté l’arrivé d’une charrette qui devait lui apporter l’objet de ses désirs, son petit cadeau de noël. Enfin les pas des chevaux se firent entendre sur la place devant le Havre. Deux hommes robustes en descendirent, couverts de poussière d’un long chemin parcouru. Ice se précipita au dehors.

B’jour M’dame. On cherche M’dame Icefly. On nous a dit de demander à la taverne du Havre, c’est ici

Oui oui Messieurs, c’est bien moi. Et là-dessous, sous les toiles, c’est bien elle ?

Voyant les yeux de Ice, brillant comme diamants au soleil, un des hommes acquiesça d’un signe de tête et relevant ses manches entreprit de descendre l’objet volumineux de la charrette.
Ice écarta le portier sans ménagements et ouvrit la double porte de la taverne en grand. Rapidement avant que les deux hommes n’arrivent, elle plaça sur le sol devant la fenêtre un tapis de laine acheté récemment auprès d’un marchant ambulant. Les hommes y déposèrent le colis et le cœur battant Ice souleva l’épais tissu qui recouvrait « sa harpe ».

Bien bel instrument que vous avez là M’dame ! Je comprends maintenant pourquoi on nous a dit d’en prendre le plus grand soin.

Ice offrit un verre aux deux hommes, espérant en sont fort intérieur qu’ils ne traîneraient pas trop, elle avait hâte de se retrouver seule avec la harpe. Heureusement ils voulaient rentrer avant la nuit en cette veille de noël et profiter de leurs familles. Ils prirent congé rapidement.

Ice détaillait chaque élément de la harpe. Elle approcha lentement sa main qui vint effleurer le bois. Elle le caressa, s’imprégna des vibrations de l’instrument. Enfin elle prit le tabouret de Lems, s’assit en bonne place et retenant sa respiration elle pinça la première corde. Elle écouta la note naître, vivre et disparaître dans le silence de la taverne. Puis comme si ses doigts avaient la mémoire d’un lointain passé, ils se mirent à courir sur les cordes. Ice fermait les yeux et ne faisait plus qu’un avec son instrument. Elle lui chuchotait, il lui murmurait. Elle lui donnait la vie, il lui offrait la mélodie du bonheur.

http://fr.youtube.com/watch?v=m54SmVsQqgc

Les images du passé défilaient sous les paupières closes de Ice. Tantôt lui arrachant un sourire, tantôt lui tirant une larme. Elle revoyait ses monts enneigés, et les vastes plaines fertiles, sa cabane près du lac et l’océan à perte de vue, les côtes découpées en fjords profonds. Ice joua longtemps, fredonnant par moment ou laissant aller sa voix claire. Elle ne se sentait plus seule.

Conseiller municipal Nombre de messages : 8487 Date d'inscription : 26/07/2006

Sur son chemin vers la mairie, Ysabeau passa devant Le Havre, encore désert à cette heure matinale. Les sons harmonieux d'une harpe s'échappaient de l'étage.
Elle se souvint... Ice avait pensé qu'une harpe, au Havre... Mais elle ne savait pas que son amie jouait aussi bien de ce bel instrument. Elle s'arrêta un instant pour écouter la mélodie, un air irlandais... Calme, serein. Elle se laissait emporter par la magie des notes qui s'égrenaient dans l'air, comme autant d'étoiles, comme autant d'anges...
La musique s'arrêta.
Ysabeau reprit son chemin, elle n'était plus loin de la mairie.

Conseiller municipal Nombre de messages : 8487 Date d'inscription : 26/07/2006

Sur le chemin du bureau de la douane, à la mairie, Ysabeau pensait à la soirée de la veille. Elle marchait rapidement, dans la froidure du matin. Elle pensait à son amie, qui ne trouvait plus de raisons de vivre, qui semblait si lasse, si désemparée, si fermée... Elle dépassa la mairie, prit la rue St Arnvald et s'arrêta devant le Havre. Mais elle n'osa entrer. Elle longea la taverne et s'arrêta rue de la Poire, devant le 94. La maison était silencieuse. Nulle lumière aux fenêtres.
Ice dormait-elle encore ?
Elle n'osa frapper. Peur de déranger. Elle glissa donc sous la porte un mot qu'elle avait écrit avant de partir de chez elle.

Citation :: Ma chère, très chère Ice,
Je ne sais trop que dire en prenant la plume. Mais je ne puis te laisser ainsi. Je sais ta peine, je sais le manque qui te ronge. Je comprends ton ennui... Je te dirai juste : je suis là, quoi qu'il arrive je t'aime toujours. Je suis là, en silence si tu ne veux parler. Je suis là, immobile, si tu ne veux bouger. Je suis là, prête à remettre une bûche au feu pour te réchauffer.
Je suis là, May est là, Bragon est là, nous sommes tous là, tes amis. Nous ne remplacerons jamais l'absent, celui qui ne reviendra plus. Mais nous vivons, avec toi.
Ne nous quitte pas Ice. La vie continue... Dure, difficile, mais elle continue. Et peut-être un jour, une nouvelle étoile se lèvera dans ton ciel.
Reste avec nous, Ice...
Je t'embrasse
Ton amie Ysabeau

Invité

Ice entendit gratter derrière la porte. Ses yeux se portèrent sur le parchemin qui se glissait sous sa porte. Lentement elle se leva de son fauteuil et attendit que les pas se soient éloignés pour prendre le petit mot. Lasse, se traînant jusqu’à son fauteuil et s’assit, reposa la couverture sur elle, n’ayant plus la force d’allumer la cheminée, elle était sa seule source de chaleur.

Ice reconnu tout de suite la fine écriture d’Ysabeau, son amie. Tant de fois déjà elle avait eu la délicate attention de lui écrire, si peu de fois Ice lui avait répondu, préférant la rencontrer au Havre plutôt que de devoir laisser un mot sur le rebord de sa fenêtre. Mais cette fois Ice n’avait vraiment plus le cœur à voir qui que ce soit. Elle passait ses jours pratiquement enfermée chez elle, attendant le soir pour sortir parler quelques instants à Léice leur étoile, seul témoin d’un passé heureux. Jusque là pour parer au grand manque qui l’envahissait, Ice s’était jeté à corps perdu dans le travail. Aujourd’hui elle n’y trouvait plus refuge non plus. Lasse de se démener pour une cause pourtant gratifiante et nécessaire, lasse de croiser tant de monde, lasse d’ouvrir chaque jour la porte du Havre, lasse d’afficher un sourire réconfortant, lasse de tenir ses cartes en mains, lasse de respirer pour elle seule, lasse de chercher un but à sa vie, lasse de vivre. Jamais elle n’avait autant souhaité aller le rejoindre mais pouvait-elle décider de son sort sans attrister ceux qui l’aimaient.

Ice lu les quelques lignes laissées par Ysabeau. Les mots simples d’une amie proche, les mots d’une amie impuissante devant tant de souffrance. Elle la comprenait si bien. Ice n’eu pas le temps de terminer la lecture que les larmes me mirent à jaillir de ses yeux. Flot intarissable glissant sur ses joues pales, larmes retenues depuis trop longtemps dans un cœur trop serré. Seule, Ice le regard dans le vide, les laissa couler, couler et couler encore.

« La vie continue … » oui elle continue parce que le corps est une machine bien huilée qui ne répond pas aux blessures de l’âme. Mais peut-on encore parler de vie lorsque l’âme est éteinte ?

Ice ferma les yeux, ne pensa plus à rien, de désira plus rien, n’attendit plus rien.

Citoyen d'Honneur Nombre de messages : 530 Date d'inscription : 11/08/2006

Grrrrouuuu grouuuu rrrrr rrrouuuuuu..

Un gloussement grave se faisait entendre à la fenêtre de la chambre de Icefly. A travers la fenêtre et les rideaux, on n'apercevait pourtant pas de frêle oiseau. Ce n'était pas la pénombre d'une journée, le soleil du mi journée étant clair. Ce n'était pas la brûme, le ciel étant d'azur...

Point de volatile... Mais les passants pouvait voir un drôle d'oiseau, aggrippé au rebord de la fenêtre, roucoulant tant bien que mal.. Un oiseau au plumage blanc, à la crinière blanche plutot. De braie et pelisse vetu, en bras de chemise, un forgeron se couvrait de ridicule à la fenêtre de son amie... Il désespérait qu'elle l'entende, c'est qu'il n'était plus de prime jeunesse, et ce genre d'acrobatie n'était pas son quotidien.

Le vieil homme était ainsi, l'air léger parfois passait trop vite entre ses oreilles, et ses idées entrainaient ses actes. Il était ainsi, attendait l'improbable regard de sa tendre amie vers sa fenêtre, et si possible l'ouverture de la fenêtre qui lui permettrait d'entrer. Il n'apportait rien, ni fleur, ni breuvage, il n'apportait rien, ni mets, ni décor. Il n'apportait que lui, ses deux bras toujours accueuillant, sa forte voix parfois si douce, et son regard, toujours si authentique.

grouu rrrrouuu groouuuuuurrrrrr

Invité

Comment ne pas voir l’énergumène derrière la fenêtre, comment ne pas lui décrocher un petit sourire face à ses pitreries. Ice pensa : de crapaud le voilà qui se transforme un volatile, bientôt il sera une ménagerie à lui tout seul.

Ice se leva et alla lui ouvrir. Elle lui indiqua d’un signe de main de prendre place dans le fauteuil face au sein. Les mots ne sortaient plus de sa gorge étranglée. Elle espérait que Bragon la comprenne et qu’il ne la force pas à lui tenir la conversation. Elle resta là, à le regarder dans les yeux. Elle savait qu’il pouvait comprendre, il avait été à l’origine et le témoin de son bonheur passé. Lui aussi devait souvent repenser à Lems mais il devait juger qu’il ne servait à rien d’ajouter à la peine de son amie en lui en reparlant. Le trio avait été dissout, le trépieds était en équilibre instable. Oh bien sur quelque artisan avait bien essayé de remplacer l’élément manquant, mais s’était perdu dans la complexité de la forme des sentiments. Maintenant Ice avait peur, trop peur d’être encore à l’origine de le chute d’êtres au cœur friable.

Ils restèrent là, main dans la main, yeux dans les yeux. Les amis qu’ils étaient n’avaient depuis bien longtemps déjà, plus besoin de mots pour se parler.

Citoyen d'Honneur Nombre de messages : 530 Date d'inscription : 11/08/2006

Le vieil homme la mine triste, le coeur brisé, le menton renfrogné, s'en allait vers la forge, sans un mot. Ils s'étaient parlés enfin, en taverne, un moment chaleureux, très fort émotionnellement. Un moment qui ressemblait trop à un adieu.
Sa vie, sa soeur voulait en finir avec sa peine, de la plus triste des manières. Sa vie, sa soeur, l'autre partie de lui même avait décidé de partir, le laissant témoin de sa vie, riche en rire, en sourire, en émoi. Fini les batailles dans la neige, le Ice Cancan, les rires partagés sur les forums. Au loin dans un arbre centenaire, un écureuil abbattu allait enterrer sa Nougatine. A Sancerre, un vieux fou allait perdre une partie de sa vie.
Tout en marchant, il regardait "Faucheuse" cette compagne illusoire. Il alla vers la forêt, assis sur un tronc couché, Faucheuse sur les genoux, il ferma les yeux, pour arrêter les rares perlettes qui s'échappaient.

Invité

Ice dégoûtée par la tournure que prenaient les évènements ces derniers temps, s’enferma chez elle afin de ne plus en sortir jusqu’à nouvel ordre.

Au revoir les amis, s’il en est. Bragon toi je sais que tu en est un véritable et depuis toujours. Je ne t’oublie pas n’en déplaise à certains, je m’en fiche.

[Mode tama on]

Sujet: a Ven 4 Jan 2008 - 9:04

A Perlette,

Où que tu sois, où que tu ailles, je ne sais si cette missive t'arrivera.

Maybee hier soir m'a quitté, croyant oeuvrer pour notre bonheur, et non nous en priver. Ta réaction de colère, à laquelle je me joins, nous sépare plus qu'il ne le faut.

Le spectacle de notre amitié, si forte et si tendre, laisse croire à une grande partie de notre entourage que nous recherchons plus que celà l'un chez l'autre. Nos chamailleries potaches, nos embrassades, peut être plus spontannées que leurs propres élans leur laissent supposer que nous sommes faits l'un pour l'autre. C'est celà que voit Maybee, c'est pour notre bonheur donc qu'elle préfère se retirer.

Evidemment, ils ne peuvent pas savoir qu'entre nous toute relation autre est impossible. Evidemment, ils ne peuvent connaitre ce pacte qui nous uni, cette confiance, cette osmose. Pour eux, celà ne peut être qu'au sein d'un couple, alors que nous ne sommes pas ainsi. Voilà, Maybee ne le supporte plus, elle se sent en retrait vis à vis de toi, comme une belle fille qui verrais son époux trop fusionnel avec sa mère.

Ne disparais pas de Sancerre. Sancerre a besoin de toi. Ce n'est pas parce que les évènements s'enchaine autour de toi que tu portes malheur à ton entourage. Reviens Perlette.

Nous nous sommes éloignés l'un de l'autre pour vivre notre bonheur. Toi avec Lems, qui lui avait compris ce qui nous unissait, moi avec Maybee, nous avons voulu connaitre notre part d'amour. Nous avons arretés bon nombre de nos jeux, nous avons même arrêter nos correspondances, parce que nous n'en trouvions moins le besoin, parce que nous demeurions amis, mais pas amants. Ceci était caché de notre entourage, qui ne voyait que toi, venir pleurer dans mes bras, que moi, venir te consoler, que nous jouer au ramponneau, cette taverne qui te tenait tant à coeur.

Reviens Perlette. Nous trouverons bien, toi comme moi, des êtres comme Lems, comme Maybee. Nous les trouverons. Oh, ils seront différents, évidemment, on ne peut être comme eux. Mais au moins trouverons nous quelqu'un qui sache accepter, pour le peu de temps qu'il nous reste à vivre ensemble, que nous puissons nous considérer comme frère et soeur.

Je t'embrasse Perlette. Aie toujours confiance.

Conseiller municipal Nombre de messages : 8487 Date d'inscription : 26/07/2006

A mon amie Ice,

A mon tour de te parler à travers la porte, Ice. Ne te referme pas sur toi-même, ne reste pas dans ta maison à te morfondre. Quoi que tu penses, je reste ton amie. Je ne juge pas, je me suis peut-être trompée en effet, par moments, sur la nature de la relation qui vous unit, toi et Bragon. Comme Maybee, comme d'autres amis. Mais ce n'est point pour autant que je cesse d'être ton amie.
Lorsque j'étais avec Bragon, pendant ces quelques mois où nous avons partagé un amour que je n'oublierai jamais, quoi qu'il puisse m'arriver, sache-le, je n'ai jamais souffert de votre complicité à tous les trois. Je savais que vous étiez amis. J'avais juste, parfois, le sentiment que cette amitié était plus forte que mon amour à moi, que je ne pouvais pas apporter à Bragon tout ce qu'il recherchait. J'étais cependant heureuse, sans arrière-pensée, sans jalousie.
Lems nous a quittés... Bragon a voulu t'aider, te soutenir. May y a vu la naissance d'un amour... A tort, mais elle l'a vu. Tu n'en n'es en rien responsable, tu n'en n'es rien coupable, ni toi, ni Bragon.
Il est si difficile parfois de se faire comprendre, si difficile, quand des sentiments si forts sont en jeu.
Reviens-nous, Ice. Nous avons tous besoin de toi, pas seulement Sancerre, mais nous tous, tes amis, tous ceux qui t'aiment, car ils t'aiment.
Ice...

Nouveau citoyen Nombre de messages : 18 Date d'inscription : 29/09/2007

Une colombe profita du fait qu'Ice ouvre enfin ses volets pour se faufiler dans la maison, elle se posa sur la table et n'en bougea pas.

Citation :: Ice,
je suis désolée pour hier soir, je n'ai pu m'expliquer comme je le voulais, je voudrais parler seule avec toi, t'expliquer... retses, j'ai vraiment besoin d ete voir, de te parler.

Un corbeau blanc se posa sur un rebord de fenêtre de Ice. Il attendait patiement qu'on lui ouvre. Il portait un message à la patte et avait eut pour consigne de ne partir d'ici uniquement si il avait bien remit le message.

Citation :: Ma chère Ice

Je viens d'apprendre de qui c'est passé hier et ta decision de rester chez toi un moment. Je n'essairai pas de t'en empecher car je sais que tu souffre enormement et je comprends ta douleur. Je ne m'étalerai pas sur un long discours, je ne suis pas doué pour cela, je te dirai juste une chose. Tiens bon et repose toi bien.

Invité

Carnet de route - entre Sancerre et Bourges

Quelle mouche piquait donc les Sancerrois en ce jour de janvier ? Une bonne partie des clients habituels du Havre avaient décidé d’entreprendre un petit voyage. Qui à l’est, qui en Berry, par petits groupe ils avaient tous pris la route pour diverses raisons, laissant Ysabeau en vaillante gardienne du village.

Ice n’était pas de reste non plus, ayant reçu un pigeon d’un ami qu’elle n’aurait jamais pensé voir dans le secteur, il lui avait donné rendez-vous à Châteauroux. Elle n’avait pu refuser, il faisait un petit détour pour la voir, et château n’était pas loin de Sancerre. Rapidement elle pris sa décision et boucla quelques affaires en cours. Cette fois elle ferait le chemin seule et jamais auparavant elle n’en avait eu l’occasion. Toutefois un revirement de dernière minute vint bouleverser ses plans plutôt agréablement. Après quelques verres échangés, Ice fit part à ses amis de son prochain déplacement. Tryphon se trouvait là. Les deux se connaissaient peu en fin de compte, mais jusque là leurs rencontres s’étaient merveilleusement bien passées. C’est donc le plus naturellement du monde que Ice lui proposa de l’accompagner. Temps de réflexion : un quart de seconde et un « oui » catégorique fut la réponse de Tryphon.

Une fois la permission accordée à Tryphon de se libérer de ses engagements militaires quelques jours, les baluchons furent préparés à la hâte et c’est le cœur joyeux et impatient de faire son premier vrai voyage que Tryphon se hissa sur le dos de Cabochard. Mais à peine eut-il touché la selle que voilà notre Cabochard partit au grand galop et notre Tryphon désespérément accroché à sa crinière bringuebalant en tout sens. Ice ne pu s’empêcher de rire aux éclats mais bien vite elle siffla Cabochard qui stoppa net et manqua de faire basculer Tryphon par-dessus bord. Tryphon jeta un regard aussi noir que la nuit en direction de Cabochard. Décidément l’entente entre ces deux là n’était pas gagnée d’avance.

Ice regardez, il se moque de moi. Je suis persuadé de l’avoir vu rire. Si si ! je vous assure cette tête de mule avec son air hilare a rit. Norf ! Quelle carne !

Allons ! allons cher Tryphon, il vous teste juste un peu. Je suis sure que très vite vous ferez très bon ménage.

Pour le plus grand plaisir de Tryphon et aux vues de ces récentes courbatures, Ice décida d’établir le campement rapidement. Une bonne nuit de sommeil côte à côte remettrait sûrement les idées en place à ces deux têtes de caboches. Le feu fût allumé, les couches préparées vite fait. Ice s’endormit aussitôt et Tryphon sombra rapidement dans un profond sommeil rêvant de fantastiques chevauchés sur une monture enfin domptée….. un magnifique cochon ailé !

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Carnet de route – Bourges

Enfin Ice avait pu passer la porte d’une taverne à Bourges. Le portier semblait nettement moins capricieux que Saturnin et il suffit de lui faire un beau sourire pour qu’il s’efface et la laisse entrer. Douce chaleur que celui du feu de cheminée et de l’amitié de son amie Cricriultras. Ice passa un moment en sa compagnie et fit connaissance de l’homme tout à fait charmant qui l’accompagnait. Morillon avait bien des qualités, le tableau que Cricri en avait dépeint était tout à fait dans les tons chaleureux et gais. Ice était heureuse pour son amie.

La soirée passait et Tryphon n’était toujours pas en ville. Il avait, comme à son habitude, poussé la visite hors des remparts et Ice commençait à craindre qu’il ne se soit perdu. La nuit était noire, il n’avait même pas une boite à lucioles sur lui pour éclairer son chemin. Ice ayant mangé depuis bien longtemps maintenant s’inquiétait pour Tryphon. Elle gardait précieusement les quelques miches de pain qui devaient les sustenter et il était fort peu probable qu’il puisse se nourrir de baies ou autres trésors de la nature en ces temps où la neige déployait son grand manteau. La taverne se vidait lentement de sa clientèle, soudain la porte s’ouvrit à la volée, laissant apparaître la haute stature d’un gaillard encapuchonné. Enfin il était revenu.

Etait ce la faim qui le tenaillait, la fatigue de la route où son humeur habituelle ? Toujours est-il que les échanges entre Ice et Tryphon ce soir là avaient plus l’apparence d’un combat d’arène que d’une conversation d’amis. Il passait invariablement du compliment aux mots blessants à l’encontre de Ice. Elle savait que son ami avait le sens de l’humour très développé et elle aimait à rire de ses jeux de mots, mais là il devenait incisif à la limite du tolérable. Comment se faisait-il qu’un homme aussi charmant puisse la traiter de la sorte ? Les larmes montèrent aux yeux de Ice, son cœur se serra si fort qu’il en jaillit un sentiment qu’elle n’aurait soupçonné. N’importe qui aurait pu essayer de lui faire de la peine qu’il n’y serait pas parvenu, mais pas lui, pas Tryphon, Ice commençait à s’attacher à cet homme et chacun de ses mots était comme un coup de poignard en plein cœur. Les larmes de Ice eurent certainement un effet révélateur sur lui. Il la prit dans ses bras tout autant pour la consoler que pour s’excuser. Ice y trouva refuge et compris qu’il cachait une grande timidité et sûrement un sentiment inavoué derrière ce masque détestable. Ils osèrent croiser leurs regards à quelques reprises, ils osèrent par des attentions et quelques mots choisis se dévoiler un peu plus.

L’heure était maintenant au départ vers Châteauroux. Bientôt les premières lueurs de l’aurore apparaîtraient. Plus le temps d’établir un campement et de deviser autour d’un feu de camp cette nuit là. Ice exténuée se mit en selle et se coucha sur l’encolure de Douceur en espérant que la jument suive de près son compagnon Cabochard. Tryphon juga que Ice prenait un trop grand risque et préféra marcher devant en tenant les deux montures par les brides. Un dernier sourire, un dernier regard plein de gratitude et d’une lueur naissante. Ils se mirent en chemin.

Invité

Ils étaient rentrés de voyage après un contretemps qui les avait bloqué une journée de plus dans le village fantôme de Châteauroux. Mais peu importait le monde qu’ils croisaient, Tryphon et Ice avait tant à se dire, tant à apprendre l’un de l’autre que les soirées au coin du feu n’étaient jamais assez longue pour épuiser leurs conversations. Ensemble ils riaient d’un rien, faisait fi de la vague de nostalgie qui s’emblait s’étendre sur le royaume.

Enfin ils passèrent leur dernier soir à Bourges plus complices que jamais et pourtant toujours sur la retenue l’un envers l’autre. Ice se sentait à nouveau vivre près de cet homme qui par de nombreuses attentions semblait ne pas être indifférent à son charme non plus. Pourtant …. Oui pourtant ni l’un ni l’autre n’osait franchir le pas. Résignée, Ice monta sur Douceur et son regard se porta droit devant sur Sancerre au loin. Leurs vies allaient reprendre leurs cours, elle allait à nouveau se noyer sous ses piles de parchemins et servir machinalement ses clients. Tout à coup Tryphon lui intima l’ordre de descendre de cheval sur le champ. Que lui prenait-il ? Ice ne l’avait jamais entendu lui parler sur ce ton. Elle se laissa glisser de sa monture et il l’accueillit dans ses bras. Regards prolongés, souffles emmêlés, une nouvelle vie commençait.

C’est dans une course folle, lançés au grand galop qu’ils regagnèrent Sancerre cette nuit là. Ils dépassèrent quelques mineurs qui se chauffaient et veillaient autour d’un feu de camp et dont le passage des chevaux bouscula quelque peu leur tranquillité. Ils croisèrent aussi Mentaig qui avec moult précautions rapatriait Hugo vers le village afin de pouvoir le soigner et c’est non sans se faire quelques blagues et quelques frayeurs qu’ils passèrent les remparts de Sancerre.

Chaque soir dorénavant ils se retrouvaient. Chaque soir Ice veillait pour attendre Tryphon qui rentrait fort tard. Petit à petit la fatigue s’accumulait et elle du changer son rythme de vie pour que vive leur amour. Mais le corps ne suit pas toujours l’esprit et c’est à regret qu’elle du sortir un parchemin pour lui laisser un petit mot sur le comptoir du Havre afin de l’avertir qu’elle allait rejoindre les bras de Morphée à défaut de ses bras à lui. Au moment de tremper sa plume dans l’encre, Ice sourit et pensa que quelques vers sauraient faire pardonner son absence mieux que de simples mots.

Citation :: Sur le pont du jour j’ai fait mille pas
Départ brumeux d’un sommeil abrégé
Au passage de lumière au grand éclat
Jusqu’à l’ombre douce qu’amène la soirée

La dernière foulée m’attirant vers la nuit
Où nos joies et nos cœurs s’harmonisent
Dont votre présence chaque jour me réjouit
Mais où ce soir froid et longueur paralysent

Sur le pont de la nuit je vous retrouverais
Appelant chaque étoile pour lui prêter secret
Que dans mes rêves je dois vous rencontrer
Et qu’au petit matin vous vous envolerez

A demain mon cœur.

Ice

Ice déposait le parchemin en bonne place, désolée de n’avoir pu attendre plus. La porte du Havre s’ouvrit sur une silhouette familière. Tryphon arrivait fourbu mais heureux de voir Ice encore en ce lieu….

Citoyen acharné Nombre de messages : 122 Date d'inscription : 26/09/2007

Citation :: INVITATION A LA FÊTES AU CHATEAU ABANDONNER A L’EXTREME OUESTE DE LA FORET DE SANCERRE QUI SE DEROULERA DE AUJOURD’HUI 26 AU MARDI 29 JANVIER 1455 (FORUM OFFICIEL)

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Anakin Vador De Sancerre

Nouveau citoyen Nombre de messages : 13 Date d'inscription : 19/07/2007

Citation :: Parce que par delà les distances

A toi souvent le jour je pense
Sur les clapots de bretonne mer
Je repense à tes sérieux verres
Parce que mon esprit me lance
En dedans ton sourire danse
Je reprends la plume perdue
Pour t'annoncer notre venue.

Nous rentrons Perlette

Invité

Une fois de plus Ice préparait Douceur et Cabochard cette fois pour un voyage qui l’amènerait à Guéret. Combien de temps ? Elle n’en savait rien, mais il fallait qu’elle sorte de Sancerre, cette ville qui l’avait accueilli, faite grandir et qui peu à peu se refermait sur elle comme un étau. Trop de souvenirs dans son Havre, et l’envie à chaque instant d’en finir puisque l’oubli n’était pas au rendez-vous.

Pendant qu’elle préparait les chevaux, Cabochard vint poser sa tête contre elle comme pour l’encourager à continuer encore un peu, oui juste encore un peu parce que la vie nous réserve souvent des surprises et que quelque part en ce monde le destin est toujours près à nous jouer un tour à sa façon. Ice caressa l’encolure de Cabochard posant à son tour son front contre lui. Ce bon vieux Cabochard derrière ses airs bougons et indomptables avait toujours eu assez de sensibilité pour sonder le cœur de Ice.

L’heure du départ arrivait, Tryphon n’était toujours pas là et Ice ne l’avait pas vu depuis deux jours. Aucune nouvelle, pas un mot, Ice se demandait si elle n’allait pas prendre la route seule cette fois. Puis tout à coup sa silhouette se dessina à la porte de l’écurie. Il était déjà fort tard et il fallait encore préparer son baluchon. Un peu contrariée, Ice l’aida à boucler ses affaires. Ils passeraient par le Havre récupérer Maleus qui les accompagnerait un bout de chemin.

Ice avait un drôle de pressentiment pour ce voyage, elle ne partait pas l’esprit tranquille comme les autres fois. L’envie et la crainte se mélangeaient, comme si de ce voyage un nouveau tournant à sa vie allait prendre forme, mais à cet instant elle n’aurait su l’expliquer. Elle mit cette impression sur le compte de la fatigue accumulée, de toute façon il était trop tard pour reculer. Elle s’assit dans le foin contemplant les étoiles par la fenêtre de la grange en attendant que Tryphon soit prêt pour le départ.

Invité

Le groupe s’était enfin réuni aux portes de Sancerre, tout le monde était prêt pour le départ. Le voyage promettait d’être facile, les trois avaient une monture, personne ne marcherait derrière. Ice prit la tête du convoi et sachant Maleus et Tryphon bons cavaliers, elle ne se retourna point durant la courte distance qui les séparait de Bourges.

Il faisait encore nuit quand elle entra dans la ville. Elle descendit de Douceur et se retourna pour guetter l’arrivée de Tryphon et Maleus. De longues minutes s’écoulèrent et ils n’étaient toujours pas en vue. La nuit était calme, aucun bruit de sabots ne lui parvenait. Ice rentra Douceur à l’écurie, la fit boire, lui donna du foin et la bouchonna.

Norf mais qu’est ce qu’ils font ? Ils devraient déjà être là pourtant !

Ice commençait à s’inquiéter. Elle laissa son baluchon dans le box de Douceur, pris le bâton de pèlerin sculpté qu’elle emportait à chacun de ses voyages et retourna hors de la ville pour admirer les étoiles en attendant. Couchée sur un lit de mousse elle détaillait ces petits points lumineux dans le ciel dont certains en y regardant bien, semblait briller d’un feu vif et actif. Son regard se posa sur Léice, sa préférée. L’espace d’un instant elle s’y envola, l’espace d’un instant elle se senti vivre.

Ils avaient du oublier quelque chose et faire demi tour. Elle était épuisée et n’attendrait pas plus longtemps dehors. Ice alla prendre une chambre dans l’unique hôtel de la ville, réveillant au passage un aubergiste grincheux et somnolant qui la poussa sans ménagement dans sa chambre, pressé qu’il était de regagner la sienne. Ils sauraient bien où la trouver.

Les bruits de la place du marché réveillèrent Ice. Elle ouvrit grand la fenêtre et s’étira au soleil. Cela l’amusait toujours de voir les marchands crier à qui le plus beau poisson, le plus beau poireau, la viande la plus fraîche. Elle regardait un instant la scène lorsque qu’un petit pigeon vint se poser sur le rebord de sa fenêtre, fier qu’il était d’accomplir une de ses premières missions. Ice détacha le petit rouleau de parchemin qu’il portait à la patte et lui donna quelques miettes de pain. Le gourmand se jeta un premier sur les lardons avant de bouder le pain lui-même. Au moins il se souviendra de la maison ! pensa-t-elle. C’était un petit mot de son amie Gayette, une voyageuse de passage à Sancerre très sympathique. Les deux s’étaient tout de suite liées d’amitié. Gayette avait réfléchi et souhaitait profiter du voyage de Ice pour accompagner le groupe et rester avec elle encore un peu plus. Sa route devait l’amener vers le sud, alors pourquoi ne pas faire un bout de chemin ensemble. Elle l’informa que Maleus et Tryphon pour quelque obscure raison étaient toujours à Sancerre et qu’elle partirait ce soir avec eux.

Un peu déçue d’avoir déjà une journée de retard sur ses prévisions, mais heureuse de retrouver son amie le lendemain, Ice profiterait de cette journée pour aller rendre visite à ses amis de Bourges.

» 89, rue de la Poire - Chez Tenma et Kyrxwz