Chez Aryan et feu Jelubir, 163 rue Cornue

A Bourges

Aryan s'arrêta à l'hôtel. Un bon lit avant de repartir était le bienvenue. Elle s'étendit sur le lit. La journée était vite passée. Les rues étaient calme, trop calme à son goût. Les tavernes étaient quasiment désertes, hormis quelques unes où Aryan avait rencontré des gens. Bizarrement, elle eut le réflexe de prévenir les personnes présentes de ses allées et venues incessantes. Et tous lui avait proposé de l'attacher avec une corde, une solution comme une autre se disait Aryan.
Etendue de tout son long, son chat en boule sur le ventre, Aryan repensait à cet homme qui avait d'abord étalé la cervelle d'un premier portier par terre puis celui ci avait étranglé le deuxième. A y penser, Aryan en frémit. Cet même homme lui avait déclaré qu'elle était trop aimable avec les portier. Elle aurait bien rit mais ellle n'osait pas. Aryan se releva, faisant tomber le chat sur le lit. Le temps du départ était venu. Elle déposa le chat dans le panier, vérifia si son épée était bien attachée. Elle s'en alla vers le sud est pour rejoindre la prochaine ville, Bourbon.

Citoyen d'Honneur Nombre de messages : 352 Date d'inscription : 30/12/2006

Exténué par sa chevauchée de nuit, dévalant les routes de la Champagne au Berry, Fierorage comme une machine infernal, soufflant de tous ses naseaux, Jelubir arriva enfin à Sancerre.

La maison était toute fermée....Sa précipitation n'avait pas servi à grand chose, sa Douce avait déjà mis les voiles. Elle l'avait informé de son désir de partir à Angoulême visiter une amie chère et il l'avait incité à le faire, plutôt que de se morfondre dans les rues vides de Sancerre.

Il avait dans son sac, une branche de mimosa, acheté sur a route à un marchand remontant du Royaume de Provence. Jelubir adorait le mimosa car cette fleur, de son jaune éclatant, représentait la venue des prochains beaux jours, premier feu du printemps à venir... Il fit un large trou dans la terre, y déposa la branche de mimosa en prenant soin de barbouiller les racines de mélasse nourricière, recouvrit le tout de bonne terre et arrosa d'un peu d'eau.

Il recula, sembla content de la position de l'arbrisseau qui irait recueillir les premiers rayons de soleil durant l'hiver et se réchaufferait, au gré des nuages fuyants, et grandirait, fidèle et tenace dans cette cour du bonheur au tourbillon sincère.

Citoyen d'Honneur Nombre de messages : 352 Date d'inscription : 30/12/2006

La maison du bonheur tourbillonnant semblait de plus en plus vide, depuis le départ d'Aryan. Jelubir tournait en rond, après avoir balayé trois fois les sols, lavé et essuyé des assiettes propres, nettoyé le foyer dont le feu ne brulait plus depuis des lustres, déplacé les cartons de bubulles aux quatres coins de la cave...las, combler l'absence par des actes devenus vain ne suffisait pas à adoucir le manque.
Les pigeons ne se cognaient même plus dans les carreaux, ne venant même plus se poser sur la margelle. Y mettre des miettes serait idiot puisqu'il n'y aurait que des crottes séchées et aucun parchemin à lire...

Jelubir se promenait dans les rues de Sancerre, sans placer ses regards que sur le bout de ses souliers, poussiéreux et crottés. Il entendait parfois la musique nostalgique quand Mal' s'attardait sur les toits. Mais son tourment l'empéchait de le rejoindre. Il ne voulait pas l'ennuyer avec son spleen. Nossac donnait de temps à autre de ses nouvelles. Ca le réconfortait quelques instants.

Le mimosa agitait ses boules dorées. L'espoir du prochaion printemps lui rappela la patience et le retour de la joie ?

Sujet: Re: Chez Aryan et feu Jelubir, 163 rue Cornue Ven 28 Mar 2008 - 21:14

Le bruit des sabots résonnaient sur les pavés de la rue Cornue. La monture et sa cavalière s'arrêtèrent devant le numéro 163.
Aryan descendit de sa jument et lui flatta l'encolure. Elle enleva un panier d'Alpage, brave bête à la robe couleur nuit, elle en sortit son chaton. Enfin, il avait grandit le chaton.

Et nous voilà chez nous mesdames

Elle installa Alpage dans l'écurie; d'ailleurs il n'y aurait pas assez de place pour y loger deux chevaux. Aryan attrapa la chatte blanche et s'empressa de rentrer chez elle. Elle referma la porte derrière elle et laissa à terre la bête pour qu'elle puisse prendre ses marques.
Aryan ouvrit les volets et soupira d'aise, elle était enfin de retour chez elle. Elle fit le tour de la maison, le lit était fait, la poussière avait été faite récemment. Se souvenant d'un pigeon qu'elle avait reçut, elle ressortit de chez elle et s'accroupit devant le mimosa. Il avait de magnifiques fleurs jaunes et quelques effluves pouvaient de sentir déjà.
Aryan se mit à sourire. Elle espérait sincérement pouvoir le voir, pouvoir le retrouver.
Le courant d'air s'allongea sur l'herbe à côté de la plante, elle était de retour et elle savait qu'elle ne repartirait pas de si tôt.

Sujet: Re: Chez Aryan et feu Jelubir, 163 rue Cornue Ven 28 Mar 2008 - 21:24

Un pigeon vint se poser auprès de la jeune femme couchée dans l'herbe. A sa patte, un message était retenu par un mince fil argenté:

Citation :: Ma chère nièce,

je suis fort heureuse d'apprendre ton retour à Sancerre. J'espère que tout s'est bien passé pour toi et j'ai hâte de te revoir. Tu verras, ta petite cousine a bien changé.

Je t'embrasse et à très bientôt j'espère.

Ta tantine, Amélia

Citoyen d'Honneur Nombre de messages : 352 Date d'inscription : 30/12/2006

L'écurie n'était pas bien grande ; heureusement qu'Alpage et Fierorage s'entendaient bien pour vivre ensemble. A l'image de leur maitres, les deux chevaux s'habituaient à se quitter, chevauchants chacun de leur coté, emportant leur cavalier vers des destinations loiintaines. Ils revenaient toujours avec le même plaisir : l'écurie était chaleureuse, le foin toujours frais, le sol toujours très propre. Albert, fort discret, savait se rendre disponible en l'absence d'Aryan et Jelubir.
Alpage et Fierorage avaient pleins d'histoires à se raconter, au fil des voyages. Ils leur semblaient cependant que leurs maitres pouvaient, de temps à autre, s'occuper enfin d'eux-même. Ils connaissaient la force d'un certain tourbillon et souhaitèrent, d'un clin d'oeil commun, profiter de l'écurie et des vertes collines autour de Sancerre. Ils avaient parcourus bien des lieux, bien des chemins poussiéreux et tortueux. Le chemin des collines ne blessait par leurs sabots. Il était bordé de fossés aux herbes si tendres. C'était, pour eux, le chemin du bonheur.

Dis, Fierorage, ne crois tu pas que le temps devient meilleur ? piaffa Alpage en se frottant dans l'encolure de Fierorage.

Ma Belle Alpage, ne t'impatiente pas répondit d'un souffle de naseau Fierorage. Les collines seront de plus en plus vertes, de plus en plus fleuries. Mes pattes frétillent, comme les tiennes. Attendons que nos maitres soient enfin prêts.

Aryan avait passé sa matinée au moulin. Il ne fonctionnait pas mais au moins il était propre. Elle n'avait plus que ça à faire le courant d'air. Traquer la moindre poussière, nettoyer les rouages, huiler, préparer les sacs en toile pour la farine. Elle se noya ensuite dans ses parchemins pour la guilde; relever le noms des meuniers et autres, calculer la moyenne des prix du blé, pain et farine. Elle faisait la moue quand elle avait devant les résultats de ses calculs. Le blé était extrêmement rare et il était cher !
Aryan soupira et sortit rejoindre sa maison. Elle s'arrêta quelques instants devant ses champs; bientôt la récolte. Elle arriva au 163 et ne put s'empêcher de sourire de voir son petit chaton. Elle lui gratta le sommet de la tête et s'en alla vers l'écurie.
Fierorage et Alpage semblaient bien s'entendre. Elle rentra dans l'écurie et flatta l'encolure de sa jument puis celle de Fierorage. Le retour de son courant d'air la rendait joyeuse.
Aryan regarda d'un oeil curieux Alpage et Fierorage, elle avait vraiment l'impression que tous deux se comprenaient. Un simple coup d'oeil, un simple souffle et toute une histoire passait de l'un à l'autre.
Aryan sortit de l'écurie et s'installa dans l'herbe à côté du mimosa. Peut être arrivera-t-elle à croiser son Courant d'Air; du moins, elle l'espérait vraiment.

Citoyen d'Honneur Nombre de messages : 352 Date d'inscription : 30/12/2006

Fierorage était heureux en compagnie d'Alpage. Certes, l'écurie était peu spacieuse. Alpage était de bonne compagnie et avait beaucoup voyagé sur les chemins de royaume. Comme Fierorage, elle avait donc quelques histoires à raconter et les heures passées à l'écurie ne pesaient pas grand chose. Le temps était peu propice pour aller s'ébrouer dans les collines.

Fierorage fut inquiet quand Alpage dut mener sa maîtrese à Gien, même si cela n'avait duré que la journée. Il tourna et tourna dans son box, irrité et impatient. Il se rendit compte qu'Alpage n'était pas une compagne d'écurie ordinaire. Il était aussi heureux que de savoir son maître très amoureux d'Aryan. Ce n'était pas la première fois qu'il ressentait un sentiment profond pour une pouliche mais la vie des écuries était bien instable. Il se dit que peut être cette fois ci était la bonne.

Il garda pour lui ce sentiment ; bientôt, il faudrait repartir par les chemins vers la lointaine Champagne. Fierorage savait maintenant pourquoi il continuerai de galoper de Sancerre à Reims, de Reims à Sancerre. Il comprenait mieux le sourire qu'avait son maïtre Jelubir quand il montait en selle, après ses dernières affaires sur Reims.

Citoyen d'Honneur Nombre de messages : 352 Date d'inscription : 30/12/2006

La lumière était pâle ; il avait plu toute la nuit. Fierorage s'était tourné, retourné dans son box, n'arrivant pas à rester sagement sur ces quatres pattes. Il savait que les chevauchées allaient de nouveau être son quotidien, galoper ou trotter, quoique le galop était plutôt réservé pour le retour.

Il vit arriver Jelubir qui n'avait pas l'air d'avoir bien dormi, les yeux encore gonflés et les lèvres serrées. Il se laissa faire quand Jelubir posa la selle, les harnais, le mors. Jelubir posa sa main sur son encolure, comme une caresse d'encouragement. L'heure du départ avait sonné : dans un soupir, Jelubir se mit en selle.

Allons y, le soleil commence à percer. Les chemins seront détrempés mains nous prendrons le temps, Mon Fierorage. Ne t'inquiète pas, tu retrouveras ton Alpage à la fin de la semaine.

D'un coup de talons sur les flancs, Jelubir donna l'ordre du départ.

Sage du village Nombre de messages : 289 Date d'inscription : 30/08/2007

Gal entrouvrit la porte, et entendit du bruit :
<< ah, ils sont réveillés...>>
Gal toqua.

Il était reparti dans ses longues chevauchées. Aryan poussa un soupir en se levant. Elle s'extirpa de son lit et ouvrit la porte de chambre d'ami. Elle devait garder les petits de Saya le temps de son voyage et ceux ci dormaient à poing fermé. Elle sourit et referma doucement la porte. Elle entendit frapper à la porte. Elle s'habilla rapidement, une chemise, ses braies et ses chausses. Elle redescendit les escaliers et ouvrit la porte.

Eh bien messire Galeallan, vous êtes bien matinal. Mais entrez donc, il ne fait pas très chaud à cette heure ci de la matinée.

Sage du village Nombre de messages : 289 Date d'inscription : 30/08/2007

Gal entra.
<< Ben oui...enfin quoi que...9h...ce n'est pas si tôt que ça !...
Ca va ? Bien dormi ?>>

Aryan ne put s'empêcher d'esquisser un sourire.

Cela dépend Galeallan, la notion de temps diffère selon les personnes. Sinon je vais bien, du moins j'essaie de ne pas trop penser aux départ de nos amis pour le sud ... Je t'offre quelque chose à boire ?

Alliant les gestes à ces mots, Aryan se leva prendre deux verres et descendit à la cave chercher une bouteille de poire.

Sage du village Nombre de messages : 289 Date d'inscription : 30/08/2007

Humm... oui oui pourquoi pas ?

Citoyen d'Honneur Nombre de messages : 766 Date d'inscription : 18/09/2006

Après un bref entretient avec Terwagne au mésangier, tout c'était décidé très vite. Elle levait le camps direction Bourges.

Elle avait reussi à contacter Aryan au plus vite et avait bien voulu garder les enfants pendant son absence. Aussi, rentra-t-elle en quatrième vitesse chez elle. Indiqua à Ludmila qu'elle pouvait aller rendre visite à la seule famille qui lui restait, sa soeur souffrante qui vivait dans les environs de Gien.
Elle lui expliqua qu'elle confierait les enfants à sa sœur. Les enfants étaient tout excité à l'idée d'aller dormir et passer quelques temps avec leur tantine préférée. Louise l'aida à préparer les quelques affaires que les petits auraient besoin, vêtements de rechange et tout le bataclan.

Aaron et Eloïse attendaient déjà impatiemment sur le pas de la porte et dès que Saya eut ouvert la porte et salué Ludmila les trois petits diablotins s'élancèrent en courant dans les rues de Sancerre qu'ils connaissaient désormais parfaitement. Geo les suivait du regard, ils n'étaient déjà plus que trois petites silhouettes à l'angle d'une ruelle.

Elle arriva devant chez Aryan mais les trois petits monstres avaient déjà frappé à la porte et se chamaillaient pour savoir lequel le premier dirait bonjour à Aryan.

Elle prit sa voix de mère en colère quoi que attendrie par le manège de ses enfants.

Et la bas! Doucement, on se calme!

Quand les petits aperçurent leur mère , ils se mirent par ordre de taille et presqu'au garde à vous ce qui ne manqua pas de faire lever les sourcils de Geo en accent circonflexe.

Tant qu'ils faisaient ça, ils étaient sages.

Elle frappa de nouveau à la porte de sa soeur.

Sage du village Nombre de messages : 289 Date d'inscription : 30/08/2007

Ahah, nos deux balayeuses sembles réunies..
Et bé, Ary, elle en met du temps cette poire !

Gal sourit et partit bisouter Saya.

Comment ça va bien ? Tu sais, c'est vilain de deserter, les jeunes ont besoins de cours pour passer le balai ! Il faut bien apprendre...

C'est étrange, je n'ai pas vu Jélubir, il doit etre fort occupé, non ?

hiik ! Trois ? j'étais même pas au courant qu'il y en avait un...
Il doivent bien avoir des p'tis prénoms.

Gal se tourne vers Saya, en remarquant que les petits on l'air legerement plus préoccupés par la maitresse de maison que par lui.
Si c'est ça, il va être jaloux pi il va bouder, et là, gare !^^

Aryan mit un moment avant de mettre la main sur une bouteille de poire. Elle revint en quatrième vitesse poser les verres et la bouteille quand elle entendit frapper. Elle s'empressa d'ouvrir la porte et embrassa sa soeur ainsi que les trois petits monstres qui rentrèrent. Elle laissa les enfants et Saya s'installer; Aryan remplit trois verres de poires et s'en alla chercher du lait pour les petits.

hiik ! Trois ? j'étais même pas au courant qu'il y en avait un...
Il doivent bien avoir des p'tis prénoms.

Gal je te présente Louise, c'est la blondinette; ensuite tu as Aaron, le seul mâle chez les enfants et tu as Eloïse sa soeur jumelle.

C'est étrange, je n'ai pas vu Jélubir, il doit etre fort occupé, non ?
Aryan s'assombrit légèrement
Oui il est occupé et puis ses chevauchée le fatigue beaucoup ...

Citoyen d'Honneur Nombre de messages : 766 Date d'inscription : 18/09/2006

La porte s'ouvrit, Aryan une bouteille de poire à la main lui ouvrit et la salua.

*Tiens, tiens...*

Ensuite, elle aperçut Gal' qui la salua aussi.

*Double tiens tiens...*

Gal' fut étonné de voir les trois petits rejetons de Saya et ceux -ci saluèrent le monsieur mais Eloïse la plus timide des trois vint s'accrocher au bas de la robe de sa même. regardant Galeallan de ses grands yeux foncés, presque noirs.

Elle regarda Aryan remplir trois verres de poire et se dit que boire avant de partir n'était peut être pas la meilleure des idées qu'elle ait eut...

Et puis, bon, un petit verre pour la route ne la tuerais pas! Bien au contraire. Quand Gal' dit qu'il n'avait pas vu Jélubir , Saya lui lança un regard des plus noirs. Mais celui-ci continua de parler en demande s'il était très occupé.

Elle lui flanqua un coup de pied qu'elle voulut discret mais... c'était vraiment pas très au point. Un ange passa dans la conversation et Saya sourit à Aryan.

Je crois que je vais te laisser, je vais y aller le plus tot possible. On se revoit très prochainement!

Eloïse serrait fort la jambe de sa mère entre ses bras, ne voulant pas la laisser partir.

Geo sourit et la prit dans ses bras. Mais c'est qu'elle fait bien son poids la petite! Elle lui fit un énorme bisou sur le front et ébouriffa les cheveux noirs de sa petiote.

Je serai bientôt de retour ma chérie! Tu vas bien t'amuser avec tantine Aryan!

Sage du village Nombre de messages : 289 Date d'inscription : 30/08/2007

Saya a écrit:

Ah queuuu OUAïOUUUUU !!
La plainte s'éleva dans les airs tel celle de la Cigüe...

Non mais ça va pas de prendre les gens en traître ?!

Gal venait de tilter, il changea aussitôt de conversation...

Il sont magnifiques tes rejetons Saya ! et ils ont des beaux nom en plus ! quel age ont ils ?

Gal se saisit de la bouteille de poire d'un geste discret mais rapide.
Personne, non jamais personne n'obtiendrait le Saint Graal avant lui.

Qui en veut ? Ah .. euh...
Gal jette un oeil sur les enfants.
Tu crois que c'est une bonne éducation ? Ils sont baptisés ? au pire, ça remplacera.

Gal sourit en esperant que son trait d'humourétait réussi, histoire de détendre l'atmosphère lourde qu'il avait instauré d'une seule et unique bourde ! exploit du siècle.

Gal regarda son pied.

Tu as vu ce que tu en as fait ? il est au moins, au moins, douze fois plus gros que l'autre...Infirmière ? *pin*pon*pin*pon*

Gal sourit et demanda :
Ou sont les verres, je sers et paie la tournée:)

Gal sortit les verres de l'endroit indiqué et servit les convives.

Les enfants, vous voulez quelque chose ? [se tourne vers Ary] Si toute fois
chose il y à.

Gal s'étonne.
Et toi Ary ? toujours pas de commandé ? ni de prévu ?

Gal sert la poire en souriant, (logique, c'est de la bonne poire)

[La veille au soir]

Aryan avait terminé de seller Alpage et rentra chez elle prendre son épée pour l'attacher à la selle de la jument. Elle posa sa main sur l'encolure d'Alpage qui sentait l'heure du départ arriver. Aryan lâcha un soupir, elle avait appris que Jelubir avait décidé de rester à Sancerre et voilà que l'armée avait fait appel à tous les soldats.
Elle en était sûre, elle ne le croiserait pas sitôt en taverne. Aryan finit par fermer la maison, rangea les clés dans ses paquetages et monta en selle. Elle donna quelques coup de talons dans les flancs d'Alpage et partit au petit trot rejoindre le reste du groupe.

Adjoint au Maire Nombre de messages : 554 Date d'inscription : 15/12/2007

Ici, comme sous la porte de chacune des autres habitations de Sancerre, une lettre officielle fut glissée par la main tremblante de Terry, le visage livide, le coeur battant un peu trop vite, à cause de la course qu'elle faisait, mais aussi en raison de ses craintes.

Citation :: Chers amis,

Depuis quelques jours, des rats sont retrouvés morts un peu partout, dans nos rues, nos maisons, et ce sans raison apparente.

Dame Mentaig et moi-même pensons que tout cela n'augure rien de bon, et qu'il est envisageable que nous ayons à faire aux prémices de la peste. Rien n'est encore certain, donc nulle raison de vous mettre à paniquer, mais mieux vaut prévenir que guérir.

C'est pourquoi je vous invite toutes et tous à vous rendre au domaine de Baugy afin de vérifier que vous n'êtes pas malades.

Vous n'êtes pas sans savoir que si jamais il s'agit bien de la peste, celle-ci se propage à une vitesse folle, et que les rats morts sont vecteurs de contamination. Aussi, je vous conjure de ne les toucher sous aucun prétexte si vous en voyez. La milice a été avertie et traitera les cadavres d'animaux avec la plus grande prudence, les jetant au feu sur le terrain de soule qui a été réquisitionné à cet effet. Prière donc de ne pas vous rendre là-bas, sous aucun prétexte.

Terwagne,
Maire de Sancerre

(HRP : Pour savoir si vous êtes contaminé, il vous suffit de vous inscrire sur ce forum et de suivre les instructions dans l'Antre de la puce. Le RP quant à lui se déroule sur la gargotte (ICI).

Bon amusement à ceux et celles qui participeront.)

Conseiller municipal Nombre de messages : 8487 Date d'inscription : 26/07/2006

Vite, un petit mot sous la porte d'Ary... vite, elle repartit...

Citation :: Ma chère Ary, mon amie,
Ainsi c'est confirmé, nous sommes atteintes... J'ai pensé à une chose. Pour éviter la contagion, pourquoi ne pas t'installer chez moi, avec Saya ? A trois, nous ferons plus facilement face, nous nous soignerions mutuellement, et nous éviterions aux autres habitants (je pense à ton cher courant d'air) d'être contaminés...
Qu'en penses-tu ? Ma porte est grande ouverte, je t'attends.
Ysabeau

Citoyen d'Honneur Nombre de messages : 352 Date d'inscription : 30/12/2006

Le temps avait passé. Sancerre s'enfonçait dans une douce mélancolie. Certains avaient plié bagage et avaient quittés sans bruit le village. Jelubir, lui, restait, fidèle à son village, malgré la morosité ambiante. Dame Tourbillon, après une longue retraite, revint avec des démangeaisons : envie de voyager, de voir d'autres visages, d'autres lieux. Elle voulait qu'il vienne, l'accompagne, avec Ysa, qui voulait, elle aussi, promener sa nostalgie et sa mélancolie sur les routes du Royaume.

Comme hier, elles étaient parties toutes deux pour Bourges pour dire adieu à quelqu'un qui partait. Encore... Elles revenaient ce jour. Jelu avait promis. C'est pourquoi il s'affairait à la cuisine depuis le debut du soir. Une bonne odeur citronnée envahissait la maison. Quelques bouteilles reposaient au frais ; la réserve de bubulles était reconstituée. Comme toujours, les bubulles avaient le don de rendre joyeux les compères.

Il attendit donc ses Dames, assis sur la marche de la porte, fumant la pipe.

Dernière édition par Ysabeau le Lun 15 Sep 2008 - 8:57, édité 1 fois

Jelu leur avait promis un festin... Mais hélas, Ysabeau avait été retenue, et Ary avait dû rester à Bourges un jour de plus, les moines l'ayant enlevée...

Un peu honteuse, Ysabeau se rendit rue Cornue avec un gâteau de sa composition, pour se faire pardonner.
Elle savait son ami Jelu triste de tous les départs, elle le savait fidèle sancerrois, désireux de redonner vie et animation au village. Elle savait qu'elle pouvait compter sur lui.

Timidement, elle frappa à la porte.

Jelu ? c'est moi, c'est Ysabeau...

Sujet: Re: Chez Aryan et feu Jelubir, 163 rue Cornue Dim 14 Sep 2008 - 19:19

Aryan était furieuse. Ces satanés moines avaient trouvé le moyen de la séquestrer à Noirlac, elle avait besoin d'un repos spirituel paraitrait il. La Dame Tourbillon talonna sa jument et la fit galoper sur quelques lieues.

Aryan se rapprocha des portes de Sancerre et tira sur les rênes pour ralentir Alpage. Elle rentra dans la ville de Sancerre au pas, les sabots martelant les pavés de la ville. Aryan fit arrêter Alpage et descendit de selle totu en lachant un soupire. Elle mena sa fidèle amie par la bride et marcha dans les rues de Sancerre tout en se plongeant dans ses pensées. C'est quelque temps à galoper sur les routes lui avait procuré un plaisir intense et elle donnerait n'importe quoi pour pouvoir renouveler son expérience.

Aryan releva la tête, sa maison était en vue et elle accélera le pas. Elle ne put s'empêcher de sourire en voyant son amie Ysa.

Hola Ysa !!! Les moines ont fini par me relacher ! Ou plutôt j'ai réussi à me sauver de Noirlac !!!

Aryan s'avança vers son amie et l'embrassa chaleuresement.

Rentre donc Ysa ! J'arrive, je met Alpage à l'écurie.

Elle mena Alpage à l'écurie et prit le temps d'enlever la selle et de brosser sa jument. Elle en profita pour mettre du foin à Fierorage et Alpage. Elle flatta l'encolure des chevaux et resta un moment pensive dans l'écurie.