Chez Aufredy, 78 Place du puits Saint-Jean.

Ca s'agitait dans tous les sens, ça pâlissait, ça se trouvait mal... Pffff ! Ces hommes ! Un peu de sang, et ils ne savaient plus comment ils s'appelaient. La seule à garder suffisamment de sang-froid pour se rendre utile au lieu d'encombrer, c'était Maira, la nouvelle adjointe du tribun. Mentaïg lui adressa un sourire complice.
Maelyss remua imperceptiblement. Elle frissonna.

Elle serait mieux dans un lit, mais je préfère ne pas la transporter jusqu'au dispensaire. Avec tout ce monde dans la rue, les questions vont fuser. Elle n'est pas bien lourde, nous devrions parvenir à la mettre au lit à nous deux, Maira.

Elle se tourna vers le maître des lieux.

Avec votre permission, Aufredy.

On était plus au calme dans la chambre, en dehors de la présence des hommes bouleversés, qu'Aufredy avait eu la bonne idée d'emmener se remettre au jardin autour d'un cruchon de poire.
Maelyss revint lentement à elle. Elle fut soudain prise d'une nausée qui la plia en deux, et Mentaïg se demanda si, en plus de s'être entaillé les poignets, elle n'avait pas avalé un quelconque poison. Secouée par des spasmes incontrôlables, Maelyss en perdait la respiration. Mentaïg lui essuya les lèvres, doucement, et épongea la sueur acide qui inondait le front et les tempes de la jeune femme. Celle-ci contempla un instant ses poignets bandés, avec dans le regard une totale incompréhension, et se crispa de nouveau.

Pourquoi...pourquoi ai-je aussi mal.. cette douleur ne partiras dont jamais? je suis epuisée... mais qui est le diable de la vie pour me faire subir ca...

Elle pleurait sans songer à masquer ses larmes. La réaction se faisait.

Vous avez mal ? Avez-vous ...

Elle hésita sur la formulation de la question, puis renonça. Dans l'haleine de la jeune femme, elle ne sentait aucune de ces odeurs caractéristiques d'un empoisonnement.

Allongez-vous, on va voir ça.

La patiente était difficile à examiner. Elle était crispée, choquée. Sous les doigts habitués de Mentaïg, naquirent soudain un doute, puis une certitude. Elle tira la couverture sur Maelyss, et s'assit sur le lit. La jeune femme avait tout juste tenté de mettre fin à ses jours, et voilà qu'elle devait lui annoncer que, peut-être ...

Dites-moi... Je crois savoir que vous n'êtes pas mariée, et je ne connais pas votre vie... mais ... avez-vous envisagé l'éventualité d'avoir un enfant ?

Les paroles de Mentaïg provoquèrent les réactions auxquelles elle s'était attendue - qu'elle avait craintes...
Maelyss la regardait comme si elle avait proféré un horrible blasphème, d'abord dans la plus totale incompréhension, puis horrifiée. Suffoquant de sanglots qui ne voulaient pas sortir, elle refusait de tout son corps, de toute son âme, la réalité de l'enfant à venir. A nouveau, elle fut prise de nausées, qui l'épuisèrent.
Ses yeux se détournèrent de ceux de Mentaïg, se fixèrent sur le jour d'été déversé à flots par la fenêtre. Elle ne bougeait plus, anéantie par la révélation, qu'elle ne cherchait même pas à réfuter. Une pitié qui n'était pourtant pas de mise envahit Mentaïg. Elle ignorait tout de la vie de Maelyss, et ne savait qui était le père de l'enfant à naître. La jeune femme ne faisait pas partie du cercle plutôt restreint de ses amis. Elle l'avait croisée de temps à autre en taverne, rarement. Elles avaient échangé des propos convenus sur les récoltes ou les voyages. Mais jamais rien de personnel.
Cependant, tandis qu'elle réfléchissait tout en rassemblant les linges souillés, l'image de Maelyss en larmes auprès d'Elenchild, quand ce dernier avait été poignardé par Gayala, lui vint en tête. Ainsi, il avait fait une nouvelle victime... Assumerait-il ses ébats, cette fois ? Ou se cacherait-il une fois de plus derrière cette idée stupide qu'on n'a qu'une vie, et que ce n'est pas pour la gâcher auprès d'un être qu'on n'aime point ? Comme si les autres en avaient plusieurs, des vies !
Le temps n'était plus où Mentaïg laissait exploser en remarques assassines les colères qui la secouaient. La sérénité de sa vie auprès de HdB et du petit Gabriel l'avait posée, lui permettait de considérer son passé avec une souffrance toujours intacte, certes, mais aussi avec la conviction que l'acrimonie ressassée ne perturbe que celui qui la vit.
Tant pis pour Elenchild. Ses malaises ne la touchaient point. Des actes. Il ne serait jugé que sur ses actes, et pas par elle-même.
Elle revint s'asseoir auprès de Maelyss, entre elle et la fenêtre, pour la forcer à contempler en face la réalité.

Dormez, Maelyss. Vous avez besoin de vous refaire des forces. Si vous le souhaitez, nous reparlerons de tout ça quand vous irez mieux.

Ici, comme sous la porte de chacune des autres habitations de Sancerre, une lettre officielle fut glissée par la main tremblante de Terry, le visage livide, le coeur battant un peu trop vite, à cause de la course qu'elle faisait, mais aussi en raison de ses craintes.

Citation :

Chers amis,

Depuis quelques jours, des rats sont retrouvés morts un peu partout, dans nos rues, nos maisons, et ce sans raison apparente.

Dame Mentaig et moi-même pensons que tout cela n'augure rien de bon, et qu'il est envisageable que nous ayons à faire aux prémices de la peste. Rien n'est encore certain, donc nulle raison de vous mettre à paniquer, mais mieux vaut prévenir que guérir.

C'est pourquoi je vous invite toutes et tous à vous rendre au domaine de Baugy afin de vérifier que vous n'êtes pas malades.

Vous n'êtes pas sans savoir que si jamais il s'agit bien de la peste, celle-ci se propage à une vitesse folle, et que les rats morts sont vecteurs de contamination. Aussi, je vous conjure de ne les toucher sous aucun prétexte si vous en voyez. La milice a été avertie et traitera les cadavres d'animaux avec la plus grande prudence, les jetant au feu sur le terrain de soule qui a été réquisitionné à cet effet. Prière donc de ne pas vous rendre là-bas, sous aucun prétexte.


Terwagne,
Maire de Sancerre

(HRP : Pour savoir si vous êtes contaminé, il vous suffit de vous inscrire sur ce forum et de suivre les instructions dans l'Antre de la puce. Le RP quant à lui se déroule sur la gargotte (ICI).

Bon amusement à ceux et celles qui participeront.)

Mentaïg vint se r'asseoir prés d'elle.. plus exactement devant la luminosité du jour qui traversait la fenêtre,là où Maelyss avait figée son regard cherchant la lumière.....la lumière dans ses yeux remplie de mélancolie... puis elle battit des cils comme si elle revenait à la réalité, cette réalité qu'elle se refusa d'admettre comme sien., elle suiva du regard Mentaïg sans aucune émotions, tout s'était écroulé autour d'elle, une penser lui traversa l'esprit, c'était peu être pour cela que je ne suis pas morte, ma destiné, celle de cette enfant...

Dormez, Maelyss. Vous avez besoin de vous refaire des forces. Si vous le souhaitez, nous reparlerons de tout ça quand vous irez mieux.

Maelyss prit une petite respiration et regarda Maira qui se trouvait à ses côtés.. elle la dévisagea insipidement, elle avait l'air touchée par sa situation, la nouvelle l'avait aparement elle aussi émotionnée.
Elle leurs adressa un faible sourire sur ses lévres pour les remercier de leurs présence, puis, elle se tourna sur le côté en se recroquevillant n'arrivant plus a sortir un mot de sa bouche...
Une triste réalité qu'elle avait du mal pour l'instant à affronter mais... rien est acquis, un jour ou l'autre la roue tourne...

Maelyss semblait dormir paisiblement mais hélas ses tourments ne l'a fesait dormir que a moitier.. elle entendit la porte s'ouvrir doucement et quelques pas s'avancer vers elle.. une présence douce et chaleureuse, elle sentit un regard l'observer, elle ouvrit les yeux lentement puis se tourna pour voir qui lui rendit une visite, une agréable odeur de fruit embauma la piéce, sa bouche qui n'avait prononcer aucun mot depuis quelques temps deja était séche. Elle tendit le bras pour prendre le verre d'eau qu'on lui avait déposer a ses côtés, décider enfin à parler elle bu le liquide les deux mains autour du verre, puis regarda Maira qui s'appretai a partir ne voulant pas la déranger.

Maira, elle lui sourit faiblement restez je vous en prie si vous le souhaitez... cela ne me dérange point... elle baissa son regard d'ailleurs..... je pense.. qu'il faut a présent que j'arette de me m'accabler sur mon sort... que je fasse enfin face... face à la.. elle se reprit pour prononcer ce fameux mot à la..réalité.. elle reprit une gorgée puis regarda le panier de fruit c'est pour moi? je peut? elle prit une poire et croqua dedans, un goût... un agréble goût dans sa bouche.. cela fesait un moment que son appetit avait disparu.. Maira..je....je voulais vous remerciez vous et Aufredy, je ne vous dérangerez pas plus longtemps vous en avez déja fait beaucoup pour moi et je ne veut profiter de son hospitalité... je ne sais comment vous remerciez tout les deux, merci sincerement....

En commençant a repartir pour ne pas déranger Maelyss, Maira ne vit pas celle-ci prendre un verre d'eau pour se désaltéré. Cependant, il lui sembla entendre une faible voix qui l'appelait. Elle se retourna pour s'en assurer et vit son amie qui lui souriait faiblement. Cela fit sourir également Maira contente de la voir aller un peu mieux.
Maelyys commença a s'exprimer avec difficulté et Maira l'écouta sans l'intérompre. Son amie remonter la pente doucement, il lui fallait du soutient.

Biensur que je vais rester ! Je ne voulais tout simplement pas vous déranger ! Dit-elle en souriant.

Alors, elle se raprocha de son amie et s'assit sur le bord du lit de celle-ci. Elle resterait aussi longtemps que Maelyss le voudrait, il n'y avait aucun problème pour elle.

Je vous assure que vous ne dérangez absolument pas et même si Aufredy ne le mmontre pas, je suis sur qu'il est plus rassurer en vous sachant ici en sécurité. Donc rétablissez-vous a votre rythme c'est le plus important pour l'instant.

Maira lui avait parlé en souriant comme à son habitude. Il ne fallait pas que Maelyss culpabilise de sa présence ainsi, elle se rétablirait plus vite.

En tout cas, n'ésite pas a m'appelé si quelque chose ne vas pas. J'habite a côté à présent donc....je garde un oeil sur toi !

Aufredy raccompagna Elen et Niko à la porte de chez lui, après avoir sifflé deux bouteilles de poire..

Il vit donc s'éloigner Niko et Elen, sous un rayon de lune


Cependant, il fallait bien manger quelque chose. Aufredy fila vite fait bien fait au marché et acheta de beaux poissons frais pour Maelyss.

Il revint chez lui et commença à les écailler, les vider et à les préparer, pensant que Maira pouvait rester manger avec la convalescente et lui même.

Bonjour Maira, alors comment va Maelyss? Ah mieux, parfait.
Elle commence a parler me dis-tu, elle va s'en remettre même s'il lui faudra un peu de temps pour recouvrer toutes ses forces.

Une fois à son chevet Marispa s'assis sur le lit prenant la main de Maelyss dans la sienne.

Ne t'en fait pas Maelyss tout va bien aller, ne parle pas garde tes forces, nous sommes avec toi pour t'aider à surmonter ta douleur.

Elle avait prononcer ces mots à voix basse sur un ton qui se voulait à la fois doux et serein malgré l'inquiètude.

Depuis plus de quelques semaine Maelyss s'était isolée dans la demeure de Aufredy elle y rester le temps de reprendre des forces ou peut être qui sait reprendre a nouveau gout a la vie, il esperer qu'elle remonte la pente et ne voulais la laisser seule... elle ne parlait que peu, l'envie lui en manquer malgrés les efforts qu'elle désirer faire d'eux.. et puis Dame Victoria, une forte sympathique jeune femme qui était rester peu de jours, mais sa présence lui changea un peu les idées..
Maira, un petit bout de femme qu'elle avait rencontrer en taverne, dont avec qui elle avait passée d'agréable moment..
Aufredy elle ne le connaissé que trés peu, mais assez pour savoir qu'elle pouvait compter sur lui, il était presque le seul a ne pas être insensible de l'état de Maelyss elle apprécier se qu'il fesait pour elle, mais malgrés tous ca... elle ne desirer plus sortir, n'osant plus croiser le regard des villageois tellement qu'elle se sentait honteuse d'avoir était faible.

Dans sa tête elle etait tellement inquiète, inquiéte qu'un petit être commencait a prendre vie en elle, elle aurait préférée patager se moment avec un homme qui l'aurait aimée, mais elle se retrouvait seul devant cette effroi avec un coeur noyé de répulsion... mais.. se petit bout n'avait rien demander, il ne demandait qu'a prendre vie, à grandir et a être aimer...
Elle se leva lentement de son lit avec encore quelques douleurs, et se dirigea vers la fenêtre, écartent doucement les rideaux de sa main, laissant pénétrer dans la piéce les dernier doux rayon de soleil de la journée, une brise lui caressa le visage et elle observa au loin, les rues étaient vivante et bruyante, elle entendais les rires des enfants qui jouaient, un troubadours poster au coin de la rue.. l'église face a elle fesait sonner ces cloches.. les cris du marcher au loin derriére.. les soiffard prés des tavernes.. une tel ambiance..on pouvait entendre de multiple choses... elle regarda et écouta tous se petit monde avec nostalgie et tristesse, de plus, celui qu'elle aimer derriére tout ressentiment devait être quelques part ici, le rire au lévre, le coeur léger, prenant du bon temps, c'est se qu'il savait faire de mieux... sans se soucier du malheur qu'il provoquait par ses actes.
A cette pensée le visage de Maelyss s'assombrit on pouvait voir cette amertume dans ses yeux... posément elle mit sa main sur son ventre qui s'était bien arrondis, puis son visage pris un air plus doux, elle l'aimait..et... elle se detester de l'aimer.. il lui avait dit qu'il l'aimait, et son coeur n'en tenais qu'a se terme.. il était l'essence de sa vie depuis que son regard avait croisé le sien..
Elle pencha son visage sur son bas ventre et murmura d'une voix paisible: "pardonne moi..ton papa ne sera présent a tes côtés, mais ce n'est pas grave, moi je veillerai sur toi et tout mon amour t'appartiendras, je ne t'abandonnerai pas, moi.." a quoi bon partager un enfant, il n'auras pas besoin de subir ces dépits.. cette enfant qui.. naîtra dans le pêché de n'avoir pas de père, celui-ci on ne sais où ne semblait pas de toute maniére s'en préoccuper.. Cette ange du ciel souffrirai t’il des erreurs de sa mère?.... elle frôla de ces doigts le voile des rideaux qui flottait dans l'air, en jetant un dernier regard de mélancolie sur ce village de sancerre qu'il lui avait enmener un amour empoisonée, puis alla s'assoir, elle ferma les yeux, et pensa..

J'ai voulu supprimer ma vie et celui d'une future vie.. trahi par l'amour et celle d'une amitié.. cette amie a qui ma confiance avait était donné.. parfois j'ai envie de les etrangler, de les torturer avec un profond sentiments, la haine et un des mots qui me definit, puissant et bien jolie mot face au desillusion qu'il m'a fait subir.. Il a trahi mon coeur. Il a noyé ma vertu, assoupi mon esprit et a fait de mes rêves d'acerbes naupathies (*mal de mer) et pourtant dans ce noir profond de tristesse que j'ai dans mon regard il y a une lueur d'espoir, l'arrivé de mon enfant...

Une autre facette de moi tu va voir, l'ange est desormais dormant.. il s'avére être diabolique, tu l'as reveillé....tu l'a déçu...et..

elle s'arreta de parler les yeux rond ébahit de se qu'elle venait d'entendre sortir de sa bouche.

Ô misére... que suis-je en train de dire... cela ne me ressemble point... il faut que je fasse quelque chose pour effacer mes péchés et réparer mes excés de haine incontrôlé.

Maelyss prit sa besace, ouvrit la porte de la chambre. Sortir... elle regarda son reflet dans le miroir du couloir.. elle fut horrifier par se qu'elle vit.. elle qui avait toujours le sourire au lévre.... elle ne pouvais se montrer ainsi, elle soupira, puis murmura levant les yeux

Délivrance je t'en prie... vien chercher toute cette colére en moi.. libére mon coeur du mal, je veux être en paix.... je suis si abattue...

Elle prit une grande respiration puis elle decida de descendre une des rares fois.. depuis des semaines, une main sur la rampe et l'autre sur son ventre, arrivée en bas elle ancra son regard sur le jardin, la porte etait resté ouverte... elle s'avanca se rapelant le jour ou elle voulut supprimer sa vie, son sang ne fit qu'un tour, son coeur palpité à chaque pas, ses mains commencés a trembler, sont regard figé... Non je ne craquerai pas tout ca c'est finis une larme...puis une autres... elle s'appuya sur le coté de la porte, elle écrasa une larme qui pointait aux coins de ses yeux. Maelyss prit son courage a deux mains, elle ne voulait plus se laisser abattre cela durer déja depuis bien longtemps (oui j'avance hein) qu'elle restait dans l'obscurité ne sachant plus quoi penser de lui...de la vie de son enfant, mais surtout d'elle... elle se dirigea vers la sortie au passage elle prit un verre de poire qu'elle but d'une gorgée en fesant une grimace, elle prit aussi un parchemin et une plume cela fesait un moment qu'elle n'avait pas écrit et s'avanca sur le seuil examinant les gens passer dans la rue.. le soleil avait disparu laissant place a une douce nuit.. elle s'assit au bord d'une des marches, ses yeux n'était plus atteint de mélancolie...
Le temps était passé et l'avait certes aidée, non a l'oublier, mais à recouvrer les morceaux de ce coeur qu'elle lui avait offert, qui fut d'un coup de griffes, éparpillés aux quatres vents.
Mais par delà les oceans, son amour resté cependant inchangé mais ca c'était enfouis au plus profond d'elle, meme si dans son coeur et dans son âme la rancoeur et la haine y avait pris place...
Elle prit sa plume et commenca à écrire sous la lumiére que la lune qui éclairer ce soir là.

Citation :

Les souvenirs.. un drôle de goût, quelques chose d'amer et sucrée à la fois, une histoire qu'on écrit du bout du doigt, sans trop y croire, et sans vraiment savoir se qu'il en restera dans dix ans... Aprés tout on oublira avec le temps, c'est se que tout le monde dit...Et...si on n'oubliait pas? si on se souvenais toujours? sa ferais trop mal je pense... je voudrais tellement vivre en paix avec cette enfant qui sera mien.. sans repenser a tous ca.
Elles doivent disparaitre absolument pour toi mon trésor.. Mais des que je regarde mes avant bras, je ne cesse un seul instant de revivre tout ça, ses cicatrices resterons a jamais là, me fesant rappeler chaque jours pourquoi j'ai abîmer cette peau si lisse..
Le rideau s'est baissé sur certains souvenirs, sur ces images floues, ces souvenirs figés, sur ces quelques moments qui m'ont tant fait frémir, ces moments indécents à présent sont fanés. Heureusement d'ailleurs car je n'en pouvais plus, a présent que dois-je faire? Continuer ou m'enfuir? En tout cas à aimer on ne m'y reprendra plus...

Elle souria, regardant le ciel étoilé, la vie n'est pas si vilaine aprés tout.. je vais donner la vie... et je pense que c'est la plus belle chose au monde finalement.. elle souria de plus belle