Le dispensaire Saint-Roch

Ammené par les bons soins de Gallup, l'Homme_des_bois reçu quelques soins au dispensaire, mais dès que le médecin se fut absenter (et malgré les recommandations de repos), il saisit ses vêtements et s'en alla rejoindre le poste de police

Entre les fantomes de Lio et ce maudit Archiprêtre, je ne puis m'arreter. Et Angus qui choisit ce moment pour s'absenter...

Dundar se rendit au dispensaire ce jour là afin de mettre en application ses études de médecine.

L'établissement semblait vide, ce qui signifait que les Sancerrois étaient en bonne santé, ce qui ravissait Dundar.
Ne sachant à qui s'adresser, il mit ses mains en porte-voix et cria :
BIEN LE BONJOUR MONSIEUR ROCH, JE VIENS POUR VOUS DONNER UN COUP DE MAIN ET PERFECTIONNER MES CONNAISSANCES DE L'UNIVERSITE.

Pas de réponse pour le moment, il complétat :JE COMMENCE A SAVOIR SOIGNER LA GRIPPE ET LA DYSENTHRIE.

Dundar se dirigea vers les lattrines, peut-être que ...

Gilberg sortit de sa torpeur. Cela faisait bien longtemps que personne n'était venu déranger les hospitaliers de Sancerre. Réajustant ses habits, il tenta de prendre une belle contenance.

Mon lieutenant, c'est un honneur pour nous que vous veniez proposer vos services. Nul doute qu'ils nous seront fort utiles. Jusqu'à présent, j'ai essentiellement préparé des onguents dans le but de soigner des blessures guerrières.

Mais quelques conseils sur la dysenterie, à n'en pas douter, nous seront fort utiles...

Gilberg, je ne suis point ici en tant que lieutenant mais en tant que médecin. Appelez moi donc docteur.

Je souhaite aider mes compatriotes Sancerrois en temps de paix en leur prodiguant mes soins. En temps de guerre j'occis nos adversaires et n'ai pas le temps de soigner les plus malheureux en combat, alors je me rattrape au calme de ce dispensaire.

J'ai ramené avec moi quelques belles sangsues du marais, voulez vous que j'en pose quelques unes sur vous : cela vivifiera votre sang et vous évitera de vous endormir en toutes circonstances.

Et de joindre le geste à la parole, Dundar sort un bocal de sa besace et en extirpe un joli specimen qui se tortille de joie (aurait-il senti la poire qui coule dans le sang de notre hospitalier ?)

Gasp...

Vous voulez vraiment me poser c'te chose sur mon beau corps d'athlète ?

Vous préféreriez pas commencer par une séance explicative sur la gueule de bois ? Je serais plus à l'aise

Voyant le docteur nier de la tête, Gilberg sentit qu'il devait bien y passer...

Ben s'il le faut...

Pépette, s'il m'arrivait quoi que ce soit, je voulais te dire que je t'aimais...

Totox etant voisin du dispensaire , il avait remarqué de l'animation...

Tien , Dundar , vous ici ??? J'ai bien peur que vous n'ayez que peux d'occasion de vous entrainer ici ...Les sancerrois sont en bonne santé et frequentent peux le dispensaire ... Peut etre devriez vous vous exercer a l'infirmerie de la garnison , on y croise plus de monde

Excusez moi mais... hier, il m'est arrivé quelque chose de terrible! :
Je me suis gratté le molet et... euh... C'EST GRAVE DOCTEUR?! C'EST GRAVE DOCTEUR?! C'EST GRAVE DOCTEUR ?! ....

Ce n'est qu'une petite irritation vraisemblablement dûe aux ortilles. Vous devriez faire attention à la végétation quand vous vous couchez ou vous accroupissez dans les champs.
Voici un petit onguent pour soulager l'irritation, si cela ne va pas mieux dans 2 jours, nous commencerons un traitement plus vigoureux...

Merci mon ami !

Le dispensaire est fort calme, je vais m'en retourner vers la garnison pour voir comment nos troupes s'y entrainent et poursuivre mes études à l'université.
Mentaig va certainement passer dans les jours à venir pour relever les consultations et soigner les nécessiteux et leurs petits bobos.
En cas d'urgence, je suis toujours joinable par pigeon.

HDB entra dans le batiment à toute vitesse, portant toujours sur ces bras Mathilde.

Mentaig, Mentaig etes vous là?

Il déposa le corps inanimé sur u lit, espérant l'arrivée rapide de Mentaig.

Chantonnant une gavotte, Mentaïg arriva au dispensaire, chiffons en poche et balai de genêt à la main.
"Tiens ! La porte est ouverte. Aryan m'aurait-elle précédée ?"
Pleine d'entrain, elle s'approcha. Une carrure familière s'encadra aussitôt sur le seuil.
"HdB ! Mais que faites-vous donc ici ?"
Et elle courut à sa rencontre, heureuse.

HDB reconnu la silhouette de Mentaig qui arrivait

Ma douce, je ne vous espérais plus, j'ai trouvé Mathilde dans la rue, elle est inerte et ne respire que faiblement. Venez elle est là

HDB prit Mentaig par la main et l'entraina vers le lit de la malheureuse Mathilde

Menée par HdB, Mentaïg s'approcha.
Mathilde était en effet blanche comme un linge. Ses paupières, presque transparentes, restaient obstinément baissées, son pouls battait faiblement.
"Dans la rue, dites-vous, HdB ? Elle peut vous remercier de l'avoir amenée ici. Par ce froid ! Qu'est-ce qu'elles ont, toutes, à s'endormir dans la rue !"
Elle pensait à Saya, qui devait avoir passé la nuit sur le seuil de Hugo.
"Laissez-la moi, HdB. Je m'occupe d'elle."

HDB recula en direction de la rue

Je vous fais toute confiance, ma douce, vos talents la sortiront de là

Il disparut dans la porte

Après un examen minutieux, Mentaïg se releva, et poussa un profond soupir. Elle avait sur le malaise de Mathilde une idée bien précise.
Tout en cherchant dans sa besace les ingrédients nécessaires à la préparation d'un remède, elle appela :
"Vous êtes toujours là, HdB ? Le mieux serait de la porter chez elle, au chaud. Ici, je n'ai pas le temps d'entretenir le feu. Je vous suis, le temps de rassembler quelques petites choses."

HDB passa la tête par la porte

J'arrive!

Il prit Mathide dans ses bras et sortit en direction de la demeure de la pauvre. Elle en semblait pas peser bien lourd

La malade va-t-elle mieux ?

Depuis le temps, mon cher Dundar, elle a recouvré la santé. Merci de vous en inquiéter. En fait, le dispensaire ne donne pas vraiment de travail, pour l'instant. Voyez, je ne passe que pour le ménage !

La nuit était tombée, mais Mentaïg décida qu'il était quand même plus que temps de passer au dispensaire. Elle n'y avait pas mis les pieds depuis trois semaines. Les Sancerrois se portaient bien...
Mais il valait mieux vérifier que tout était en état, que le coffre était suffisamment approvisionné en charpie, bandage et instruments divers. Les temps étaient durs, et risquaient de le devenir encore plus.
La jeune femme s'affaira pendant une bonne heure, puis partit rejoindre ses amis en taverne.

Emergeant de sa retraite des bois ou il était allé ranger son mal, LE_LEU après avoir tenu autant qu'il le pouvait rentrait à Sancerre afin d'y trouver le secour dont on parlait tant auprès de dame Mentaig.
Longeant les murs et prenant garde à n'adresser la parole à personne pour ne pas contaminer d'autres personnes, il menait un train lamentable secoué qu'il était de quintes de toux revêches et sèches. Se gardant de croiser quelques gardes qui pourraient le chasser de la ville Le_Leu arriva enfin à la porte du dispensaire.
Koffff kofffff.... me v'là enfin rendu kof...
Par Aristote et tous les saints d'not cureton...kof... KOFFF... kof... kof....

Frappant avant que de ne rentrer il adressa une prière muette pour ne pas amener le mal en cet endroit et une autre pour que les bruits qui disaient dame Mentaig immunisé à la consomption pour en avoir tant soigné se relèvent vrai. Il n'aimait pas importuner les gens ... encore moins si cela pouvait les rendre malade et leur couter la vie.

Il rentra et réactiva le feu et remis conscieusement le pare-feu en place. Il se dirigea enfin vers une paillasse entre deux quintes de toux qui lui mettait la poitrine en feu. Là il s'effrondra grelottant et tira son manteau sur lui pour se réchauffer avant que des s'endormir d'un sommeil agité de quintes douloureuses qui le soulevaient littéralement de sa couche ou il finit par s'endormir.

Alors qu'elle arrivait les bras chargés d'un panier de soucis cueillis dans son jardin, dont elle comptait préparer une huile pour soigner les crevasses, les engelures et les brûlures, Mentaïg fut surprise de voir un filet de fumée s'échapper de la cheminée. Intriguée, elle poussa la porte. Un feu brûlait dans la cheminée. Sur une paillasse, dans l'angle de la pièce, un homme dormait, recroquevillé dans son manteau.

Probablement celui qui m'a envoyé ce pigeon, se dit-elle.

Alors qu'elle déposait ses paniers, l'homme fut secoué d'une quinte de toux qui ne parvint même pas à le réveiller. Mentaïg écouta sa respiration sifflante, vit la peau parcheminée de son visage.
Elle s'approcha sans bruit et profita du sommeil du malade pour examiner de plus près ses lèvres bleuies, son cou enflé.

Pas la consomption, ça, se dit-elle. Mais rien de bien facile non plus.

En attendant qu'il se réveille, elle commença à effeuiller les soucis et à en mettre les pétales à sécher sur une toile cirée.

Tiré du sommeil par le bruit que faisait quelqu'un qui sifflait avec insistance à son oreille, Le_Leu se réveilla en cherchant celui qui était assez cruel pour s'amuser ainsi de sa malfortune. Surpris il comprit à sa poitrine douloureuse que le plaisantin n'était que lui même et que le mal avançait malgré qu'il ait eu un toit pour cette fois. Dans le contre jour il distingua une élégante silhouette qui faute de le faire sentir mieux pour le moment lui apaisa la poitrine tant il retint son souffle. Se levant gauchement de sur sa paillasse, il étreignit son manteau sur ses épaules grelottantes de fièvre.
M'dame... pardonnez moi j'suis à la recherche de dame mentaig... n'vous effrayez pas d'mon air j'suis malat. Aussi gardez vous d'm'approcher j'voudrai point vous l'donner.
Déjà à la recherche du meilleur chemin pour sortir de l'endroit et épargner l'apparition, Le_leu n'arrivait toujours pas à déterminer si c'était l'paradis de ce bon prêtre ou l'endroit où il s'était abandonner à un court repos. Ses yeux ne quittaient pas la femme qui dansait entre pots, mortier, plan de travail et chaudrons.
Les chandelles qui dansaient dans son champ de vision pouvait être aussi réelle que cette apparition dont la bienveillance semblait émaner d'elle.
KOf... kof.......KOFFFFFFFFFFFFFFFFF
une quinte de toux se rappela à son souvenir et le réveilla pour de bon

Si vous cherchez Dame Mentaïg, Messire, vous l'avez trouvée. C'est moi. Ne vous inquiétez pas, la consomption ne veut pas de moi !

Mentaïg abandonna ses plantes et s'assit près de la paillasse.

J'ai profité de votre sommeil pour vous examiner, Messire. Je ne pense pas que vous soyez atteint de consomption, vous non plus.

Elle attendit que passe une nouvelle quinte de toux pour reprendre.

Vous avez dû passer pas mal de nuits dehors, ces derniers temps. Et avec ce froid hors de saison, ce n'était pas une bonne idée. Je comprends que vous ayez voulu éviter de contaminer vos voisins, c'est tout à votre honneur. Mais ce qu'il vous faut, c'est avant tout du repos, au chaud. Restez ici le temps que vous voudrez, et dormez.

Avec un sourire encourageant, elle se leva pour remettre une bûche au feu, et accrocha à la crémaillère un chaudron plein d'eau.

Je vous prépare quelques remèdes, et de quoi manger.

Elle prit sur une étagère une jarre et revint près de l'homme qu'une nouvelle quinte de toux secouait. Elle lui tendit une cuiller pleine.

Avalez ça, c'est de la cramaillote : ça calmera votre toux, vous n'en dormirez que mieux.

Elle en avait préparé plusieurs pots le mois précédent, en prévision de l'hiver. Le moine qui lui en avait confié la recette, bien des années auparavant, était probablement mort, à l'heure actuelle, et elle eut une pensée pour lui. L'état de l'homme toujours recroquevillé sur sa paillasse ne laissait pas de l'inquiéter, mais elle affichait un visage serein, malgré ses doutes, malgré l'angoisse qui l'étreignait d'être sans nouvelles de la prise de St-Aignan et des soldats qui y avaient participé, malgré l'absence de HdB.