97 Place du Puits St Jean : Eglise Saint Jean

Le jour de la cérémonie était arrivé. Ysabeau entra dans l'église, Nethrandir était en train de préparer l'autel.
Elen était déjà là, recueilli.
L'église était silencieuse, un peu sombre. Les cierges n'étaient point encore allumés.
Cette sérénité, ce calme apaisaient Ysabeau. Elle s'assit sur un banc, dans les premiers rangs, recueillie. Elle tenait dans sa main un parchemin, et une rose blanche.

Anakin avait fait le voyage à cheval a vive allure pour arrivé a temps a la cerémonie. il arriva enfin en vue de l'église. il attacha sont cheval et entra sans un bruit dans l'église. il jeta un rapide coup d'oeil sur les personnes présente, il reconnu Ysabeau et Claire était aussi présente. plusieurs visage inconu. il se placa sur le dérnier rang sans dire un mot tête baissée.

Accompagné de Terwagne, HIM pénétra dans l'Eglise et vint s'asseoir au troisième rang. Ils venaient rendre un dernier hommage à une grande dame de Sancerre.

Chez Ice, les préparatifs étaient à leur point culminant, les planches d'un bois odorant et noble avaient été achetés auprès du meilleur charpentier berrichon,( dont on tairera le nom pour ne pas faire d'ombrage à la concurrence), un beau cercueil en bois lustré que Bragon avait empli de coussins pris au Havre. Il avait ainsi choisi les coussins sur lesquels elle se prélassait avec Lems, les après midi calmes. A ses pieds, il avait glissé du myosotis séché, et sous son oreiller, des fleurs de violettes, souvenir d'un voyage. Elle reposait dans son plus bel habit, pendant qu'Astaroth et Bragon discutait dans cette chambre aux fenêtres fermées. Lalumière fallote qui les éclairait provenaient des bougies de l'Ecu d'Or, la salle de ramponneau qu''elle avait ouverte avec Bragon.

Le viel homme était habillé de beaux habits, préparés par Maybee, peigné et brossé. Et Maybee elle, parlaient en bas avec les enfants de Saya, qui ne comprenaient pas pourquoi ils étaient ainsi, pourquoi leur Papy, qui avait toujours un rire, une grimace pour eux, cette fois n'avait pas pris le temps, et les avait juste trop séchement complimenté sur leur toilette. Pourtant, il avait du temps Papy, puisqu'il attendait dans cette pièce la haut, où les enfants n'avaient pas le droit d'entrer... Il attendait Maleus et Jelubir disait on... Pour lever le corps... Comme si leur papy avait besoin de quelqu'un pour porter....

Lorsqu’elle avait appris la nouvelle, c’est comme si on lui avait enfoncé un coup de poignard. Elle venait de perdre sa marraine, celle qui lui avait montré le chemin. Un chemin qu’elle n’avait pas vraiment suivi, elle n’était pas la filleule rêvée mais bien au contraire quelqu’un de plutôt dévergondé, fréquentant les pires ennemis du royaume, aimant se battre et participant aux guerres mais pas toujours du bon coté, elle avait même à une époque meurtris la terre où sa marraine était née.



Elle ne pensait pas pouvoir l’accompagner vers sa dernière demeure, mais finalement elle était là. Elle hésitât longuement avant d’entrer dans l’église, se demandant si c’était le bon moment. Elle s’assied finalement sur un banc vers le milieu de l’église, pour être ni trop loin, ni trop prêt, laissant ainsi la place aux personnes qui avait partagés une partie de sa vie. Quelques personnes étaient présentent mais aucune qu’elle connaissait, elle sourit légèrement à la pensée qu’elle était très appréciée.



Elle s’efforçait à ne pas être triste sachant impertinemment que ca marraine avait enfin trouvé là paix, elle avait enfin rejoint celui qu’elle avait toujours aimé. Mais un brouillard embuait ses yeux et les larmes glissaient toutes seules sur ses joues.

depuis une ruelle donnant sur la place du parvis de l'église, Camaris, assis sur les marche d'un pas de porte surélever, scrute les gens qui arrivent peu à peu, Ysa avait été la première. il n'avait alors pas trouver la moindre chose a lui dire et était donc rester dans son coin sombre à ruminer des pensées du même accabis.

les cloches sonnèrent. ça allait commencer...
toi la haut... qu'a tu encore fais pour la préservée celle ci ? je sais bien qu'elle était pas très pieuse... mais soit disant on est tous tes enfants...
mais apparement comme père... t'es pas très compétent... et ce qu'on te montre notre adoration ou pas...

je crois en toi... enfin à ton existance du moins... mais je ne t'implorerais plus. plus de prières... plus de dévotion... tu ne t'occupe plus de nous comme un père et bien je ne serait plus ton enfant; juste une connaissance a qui on dit bonjour en sortant de chez soit...
et ne compte pas me faire entrer dans tes temples. je trouverais bien un moyen de dire aurevoir à Ice autrement.

il faillit se lever. mais quelque chose l'en empêchat. les retardataires arrivaient

Jelubir accompagna Sa Douce, un peu contrariée par les évènements de la veille, les traits tirés par une mauvaise nuit, à attendre que Jelu vienne la rejoindre, puis, sans cesse réveillée par des petites douleurs, comptant une à une les heures de la nuit qui ne voulait pas s'atténuer.

Il lui fit cependant un bi, sur sa joue blême. Il avait promis à Bragon d'accompagner Ice jusqu'à sa dernière demeure., en sa compagnie et celle de Maleus, et d'Asta aussi, à ce qu'il lui semblait. Il courut vers ce qui était encore la maison de Ice, essayant de ne pas trop froisser son costume neuf, tout noir, et de ne pas mouiller de sa sueur sa chemise toute blanche.

Il trouva Bragon, plein de sobriété et de grandeur, qui fulminait déjà, en compagnie de Mal, auprès du cercueil d'Ice.

Norf, Bragon, je croyais être en retard...Veux tu que j'aille chercher ma Carriole pour amener le cercueil à l'église ?