**Chez Joie ** n° 90 rue de la poire

Après un copieux petit déjeuné, Astaroth embrassa tendrement sa douce.

" Merci mon ange, j'ai passé une bonne nuit à tes cotés, mais je vais devoir y aller."

Il embrassa tendrement Joie et sortit

Joie et Astaroth revenaient du Havre. Joie lui avait annoncé son prochain départ, elle ne savait quand, mais c'était tout proche. Ice, Ysa, Bragon, Leo et Asta tentèrent de l'en dissuader. Mais Joie ne repondait pas, elle était toute chamboulée. Quant à Asta, il ne savait plus quoi faire, sa dernière tentative avait eut de l'effet et Joie resta quelque jours de plus. Il allait tout tenter pour la retenir, pour lui faire oublier ses fantomes du passé. Ils arrivèrent devant la porte. Joie inserra la clé et ouvrit la porte. Ils entrèrent et allèrent se poser sur le sofa. Astaroth lui prit les mains.

" Ma douce, nous devons discuter "

Il la fixait dans les yeux, ne la lachant pas du regard

Il sentait qu'elle n'allait pas bien, mais il ne voulait pas mettre la conversation de se soir au Havre aux oubliètes. Il lui leva le visage délicatement afin que ses yeux soit bien en face des siens.

" Mon ange. Pourquoi partir? Pourquoi chercher quelque chose qui n'est plus. Tu ne retrouvera rien de bons en courant derrière le passé. A par la souffrance que tu t'infligerai à toi même, tu ne trouvera rien."

Il porta sa main dans la poche de Joie, la poche ou elle avait rangé la lettre que Ice lui avait envoyé. Il ouvrit la lettre.

" Je ne veux pas m'imposer, donc lit bien les dernières lignes que Ice t'a ecrit. Ce ne sont pas mes mots, mais ceux d'une amie."

Il lit la lettre à haute voix

" Le bonheur est à ta porte, ceuille le chaque jour"

Il replia la lettre

" Si tu pars, ou ira tu cueillir ce bonheur dont te parle Ice? Ou pense tu trouver ce bonheur? Dans des souvenirs douleureux? chez des fantomes. Il ne faut pas vivre d'illusions. Il faut se battre pour concerver ses aquis. Cet amour que je te porte, tu l'as, je te le donne, alors prends le, ne le rejète pas."

Il s'arreta un instant et repris

" As tu vu la réaction de nos amis au Havre? As tu sentit a quel point tu était aimée ici, à Sancerre, chez toi. Comme tu as put le voir, j'ai appelé à l'aide, et ils sont venu m'aider, alors tu peux croire que si tu appelles à l'aide, ils viendront. La dernière fois, je t'ai proposé mon aide pour éradiquer ces fantome de ton passé, mais par la suite j'ai demandé a mes amis de m'aider dans cette tache. En m'aidant, ils t'aident aussi, ne refuse pas cet aide, ne refuse pas cette amitié que tout le monde te porte, ne refuse pas l'amour que je te porte."

Il se tut voulant laisser la parole à sa douce.

Il lui releva la tête délicatement

" Je sais, je sais que de parler de ça est très dur pour toi, et comme tu le dis si bien, profitons des moments présents."

Il lui déposa un leger baiser.

" Mais profiter de ces instants alors que tu sais pertinement que tu va partir, n'est ce pas se mentir à soi même?"

Il s'arreta, une larme apparut au coin de l'oeil et coula le long de la joue et alla se perdre sur le col de sa chemise

" Profitons ensembles des moments presents et pensons ensemble à l'avenir. Si tu regarde constement derrière toi, tu ne pourra jamais avancer"

Il lui prit les mains et les posa sur son torse

" Sens tu mon coeur battre d'amour? S'il bat ainsi aujourd'hui, c'est pour toi et grace à toi, si tu pars il s'arretera de battre ainsi, et surement ne rebattra plus jamais ainsi pour personne "

Astaroth frissonna.

" Oui tu as raison allons nous coucher, nous continuerons demain"

Il repensa subitement
"Mon petit amour je suis bien tout contre toi"
Il prit Joie dans ses bras et la porta jusque dans la chambre. Il la deposa sur le lit. Sans un mot, il tira la couverture et fit signe à Joie d'y entrer puis à son tour il entra au chaud dans le lit. Il prit Joie dans ses bras et lui murmura à l'oreille.

" Je t'aime mon ange, tu es tout pour moi"

Tout en restant collé à elle, le someil le gagna peu à peu et il s'endormit

Astaroth avait passé une nuit pas des plus meilleure, meme aux coté de sa douce. Il se leva peniblement et remonta la couverture jusqu'au cou de Joie et descendit sur la pointe des pieds pour ne pas la reveiller. Il remit une buche dans la cheminée avec quelque brindille et branchage et attisa les quelques braise encore chaude. Il alla dans la cuisne chercher pain et miel et prepara un petit dejeuner qu'il disposa sur un plateau et remonta dans la chambre avec. Il s'assit sur le lit avec le plateau dans les mains attendant que sa douce se reveille.

Il lui fit un sourir et deposa le plateau sur ses jambes

" Prend des forces mon coeur, une longue journée nous attends, une longue discution surtout. "

Il l'embrassa tendrement et se leva

" Je t'attend dans la grande salle"

Il se retourna et descndit les escaliers. Il alla s'assoir sur le sofa, attendant sa douce.

Entend du bruit dans les escaliers. Il se retourna et vit Joie aller dans la cuisine. Il la regarda. elle semblait vouloir esquiver la conversation. Il se leva et alla la rejoindre dans la cuisine. Il la prit par la taille et lui déposa un petit bisou dans le cou.

" Dis moi ce qui va pas mon coeur, je m'inquiete enormement pour toi"

Elle l'embrassa tendrement.

" Alors si tout va bien, pourquoi.... pourquoi decides tu de partir "

Il l'ecouta avec attention. Elle voulait noyer le poisson. Il sourit tristement.

" Allons y, ne perdons pas de temps ".

Il ne s'attarda pas sur la conversation. Elle ne voulait pas en parler alors il n'insista pas. Il se retourna et alla dans la grande salle. Il se prepara et attendit patiemment que Joie termine.

Maybee venait de rencontrer Asta, elle était venue prendre des semences chez lui afin de travailler son champ de maïs. C'est à ce moment que son ami lui fit part de son désir de partir voyager quelques temps. Elle tenta de l'en dissuader, arguant les besoins de Sancerre puis ceux de Joie mais rien n'y fit, sa décision était prise, mais il ne voulait pas en avertir sa douce

Elle prit donc les sacs de maïs dans une brouette et se dirigea vers son labeur, mais quelque chose la tracassait, arrivée devant le champ, n'y tenant plus, elle siffla Harmonie et sortit tout le necessaire à la rédaction d'une missive le temps de l'arrivée de la colombe. Elle eu même le temps d'ecrire ces quelques mots avant que le volatile ne se pose gracilement devant elle.

Citation :

Joie,
je ne sais ce qui a pris Asta en ce jour, mais il a pris la décision de partir, décision ferme et résolue. Je pense que toi seule pourra l'en dissuader. Fais en sorte qu'il reste, s'il te plait.
Amicalement.
Maybee

Elle attacha le parchemin à la patte du messager ailé, lui indiqua le destinataire et le relacha.
Harmonie s'envola doucement vers la maison de Joie, elle frappa à la fenetre de son bec, attendant que la maitresse de ces lieux lui ouvre.