17 Place de la Halle, Ysabeau, élégances sancerroises

Invité

Leopol avait un peu de temps devant lui. Il décida de se rendre chez sa douce et de l’aider dans les taches de la maison. Après tout cela fait quelques temps qu’il y vivait, il pouvait très bien faire quelques taches ménagères. Il entra, ramassa le mot qui se trouvait derrière la porte et le posa sur la table. Puis il commença par nettoyer le sol, puis il s’attaqua aux poussières .....

Conseiller municipal Nombre de messages : 8487 Date d'inscription : 26/07/2006

Ysabeau entra chez elle, de retour de ses tâches quotidiennes. Leo était là...
Elle se jeta dans ses bras.

Mon tendre ami, quelle bonne surprise ! Je ne vous attendais pas de si tôt ! Mais voulez-vous quitter ce chiffon, voyons... Le ménage peut attendre.

Elle se serrait dans ses bras, goûtant sa chaleur, caressant doucement sa joue. Puis elle vit le mot sur la table.
Ah, c'est Asta... il est parti pour Noirlac, il me l'avait dit. Pouvu que ce séjour lui permette de se retrouver...
Et savez-vous que Neige n'a pas quitté la couette ? Elle se remet de ses vagabondages on dirait...

Elle embrassa passionnément Leo.

Mon aimé, profitons de cet instant où nous sommes ensemble... Savez-vous que j'ai une surprise, pour vostre maison ? Je vous la donnerai quand vos meubles seront arrivés...
Elle souriait, passait ses bras autour de Leo, se serrait contre lui.

Invité

Leopol était ravi de voir rentrer Ysa. Avec plaisir il abandonna le chiffon pour enlacer sa douce. Il rit quand Ysa lui parla de Neige qui semblait récupérer de sa cavalcade. Puis il eut un pincement au cœur quand elle évoqua Asta.

J’espère qu’Asta reviendra ... Je l’apprécie...

Il serra fortement la femme.

Oui ce week end j’irai chercher mes meubles pour aménager ma maison. Je vais prendre le temps ..

Conseiller municipal Nombre de messages : 8487 Date d'inscription : 26/07/2006

Prenez vostre temps, mon amour... Le temps travaille pour nous, je le sens.
Asta reviendra, il avait lui aussi besoin de ce temps de recul. Vous le savez, il arrive que l'on ait besoin de s'éloigner, de réfléchir.

Elle se laissait enlacer, passait ses bras autour de la taille de Leo, posant sa tête sur son épaule, déposant de légers baisers sur le cou de son aimé. Elle le sentait tout contre elle...
La nuit était venue, le feu fut ranimé, les bougies allumées. Les deux aimants partagèrent le repas du soir, assis côte à côte à la table de la salle commune. Neige vint les rejoindre, abandonnant enfin l'alcôve. Elle sauta gracieusement sur la table... Mais Ysabeau la fit prestement descendre, la place d'un chat, si adorable soit-il, n'était pas sur la table du repas.
Le repas terminé, ils s'installèrent devant la cheminée, contemplant le feu qui éclairait leurs visages, se regardant, émerveillés l'un de l'autre.
Leo... puissions-nous toujours goûter des moments aussi délicieux. Chaque instant passé auprès de vous est comme un trésor, comme une goutte d'éternité.
Elle caressait doucement le visage de son amour, effleurait ses lèvres.
La nuit s'avançait, les heures filaient... Mais ils n'en n'avaient cure. Ils étaient ensemble, le temps s'arrêtait. Enlacés, ils rejoignirent l'alcôve, se souriant l'un à l'autre, et fermèrent les rideaux pour une douce nuit.

Citoyen actif Nombre de messages : 53 Date d'inscription : 17/08/2007

Steph arriva devant chez Ysabeau, tout content de sa dernière acquisition.Il frappa doucement de peur de déranger.

toc toc

Point de réponse.Il laissa un mot à cette charmante Dame.

Citation :: Je vous remercie mille fois pour ces merveilleux vétements qui vous m'avez fait. Il me vont comme un gant. Je vous commande une chemise que je passerais prendre dès que j'aurais la somme.

Il glissa ce petit mot sous la porte et repartit tout content.

Conseiller municipal Nombre de messages : 8487 Date d'inscription : 26/07/2006

Ysabeau était rentrée chez elle très tard dans la nuit. La colère de Bragon, sa décision de partir, l'avaient retenue au Bar Populaire. Elle et Mentaïg avaient bien tenté de le raisonner, peine perdue. Le viel homme était blessé, et cette blessure s'exprimait par une colère folle, une irrépressible envie de quitter Sancerre. Rien n'avait pu le détourner de sa décision.
Ysabeau était passée à l'hermitage pour tenter de lui parler, mais il ne l'avait même pas vue, il avait pris la route sans attendre, sans se retourner.
La nuit fut un peu agitée. Leopol n'avait pu la rejoindre...
Au matin, elle ouvrit l'oeil un peu plus tard qu'à l'accoutumée et courut au bureau de la douane. Ouvrant la porte, elle trouva le petit mot de Steph. Elle fut heureuse qu'il apprécie son travail.
A la douane, des arrivées, des départs... Bragon était bien parti. Elle soupira.
Son rapport terminé, elle se rendit à la bergerie, encore un mort... Il fallait s'y attendre, la pauvre bête n'était plus très jeune. Il lui faudrait attendre quelques jours avant de pouvoir tondre.
Elle nourrit les rescapés, fit l'acquisition d'un agnelet nouveau-né, et se rendit à son échoppe. Elle travaillerait pour Bragon, le vieil étourdi avait jeté ses braies... Elle pensait à lui sur les routes, en pagne...Pourvu qu'il ne prenne pas froid ! Pourvu que les habitants des villages qu'il traverserait ne l'accusent point d'exhibitionnisme...

Conseiller municipal Nombre de messages : 8487 Date d'inscription : 26/07/2006

L'aube poignait à peine quand un léger coup frappé à la fenêtre éveilla Ysabeau. Elle se leva, enfila braies et chemise (il ne s'agissait pas de se montrer en petite tenue...), ouvrit la fenêtre.
Un pigeon était là, un pigeon qu'elle reconnut tout de suite... Il venait de la maison d'à-côté...
Leopol n'avait pas voulu la déranger dans son sommeil, il avait préféré lui écrire. Elle sourit de sa délicatesse. Elle nourrit et abreuva l'oiseau, détacha délicatement le message, le lut avec bonheur, et y répondit aussitôt... Après tout, elle ne le dérangerait point non plus.
Elle repensait à sa vie, à tout ce qu'elle avait éprouvé de joies, de peines, à tout ce qu'elle avait ressenti... La vie qui pouvait être si cruelle, mais aussi si belle, si simple quand on ne pensait qu'à l'amour, qu'à l'amitié, à tout ce qui pouvait donner la joie.
Elle pensait à ses amis... Ice, qui avait décidé de s'éloigner un temps, pour réfléchir, pour se reconstruire. Bragon et May, qui revenaient aujourd'hui. May, qui apportait le rire sur les lèvres du vieil homme, arriverait-elle à lui faire oublier certain manque, certaine absence ? Elle se promit de parler à son ami, elle avait une histoire à lui raconter...

Conseiller municipal Nombre de messages : 8487 Date d'inscription : 26/07/2006

Après une belle nuit passée chez son aimé, dans la tendresse et le bonheur d'être ensemble, Ysabeau regagna sa maison, ses tâches achevées à la douane et à l'ambassade.
Elle passa à la bergerie, tâta la laine de ses moutons... Il lui fallait les faire tondre, elle décida d'attendre la venue de Leo pour ce faire. S'il n'avait pas d'emploi elle se ferait une joie de l'embaucher.
Puis elle rejoignit son atelier, choisit deux belles peaux, souples et résistantes, pour confectionner deux paires de chausses, dont l'une était destinée à Arthur. Le jeune homme serait chaussé pour l'hiver dès le lendemain.
Elle travaillait avec bonheur, chantait en cousant les peaux.
Plus tard elle se rendrait au Havre, retrouver Ice qui était rentrée.

Conseiller municipal Nombre de messages : 8487 Date d'inscription : 26/07/2006

La veille dans la nuit

Il était fort tard quand Ysabeau rentra, après une soirée de travail. Elle passa devant chez Leopol, nulle lueur à la fenêtre. Son aimé devait dormir... Elle ne voulut point le déranger, elle le savait très occupé ces derniers jours. Une nuit tranquille lui ferait sans nul doute du bien. Elle entra donc chez elle, attisa le feu, et se coucha sans plus attendre.

Au matin
A l'aube, elle s'éveilla, ouvrit sa fenêtre. Tout était calme dans le village, pas un bruit, pas une silhouette dans les ruelles. Elle remit une bûche dans la cheminée, se servit un bol de lait tiède et une large tranche de pain beurré.
Son repas pris, elle prépara le cuvier, elle ressentait le besoin d'un bon bain chaud. Un drap dans la cuve, une marmite d'eau bien chaude, un peu d'eau froide, quelques gouttes d'huiles essentielles... Elle se plongea avec délices dans le cuvier, y resta un moment, pensant à son bonheur présent, pensant à tous ses amis, aux soirées en taverne, au plaisir de se voir, de converser... Ice avait l'air d'aller mieux, elle s'en réjouissait, malgré la présence d'un voyageur qui semblait la troubler...
Elle se lava soigneusement, se sécha, puis enfila braies, chemises et chausses et se rendit au bureau de la douane.
Surprise... il était fermé à double tour. Impossible d'entrer... Tous les services municipaux étaient inaccessibles, le marché désert... Voilà pourquoi personne n'arpentait les ruelles.
Elle se rendit au castel des ambassades, Aristote en soit loué il était ouvert. Son rapport terminé, elle décida de passer chez Leo.

Conseiller municipal Nombre de messages : 8487 Date d'inscription : 26/07/2006

La veille au soir

Ysabeau était rentrée du Havre, la veille, un peu plus tôt que d'habitude. D'une part parce qu'elle n'y avait point vu son aimé Leopol, que sans nul doute moult occupations avaient éloigné des tavernes en ce dimanche, d'autre part parce que le portier était d'humeur massacrante.
Elle était un peu soucieuse. Nullement parcequ'elle n'avait point vu son tendre amour, elle savait bien qu'il pensait à elle et que même éloignés, leurs âmes étaient ensemble... mais parce que Aryan avait appris des nouvelles inquiétantes de son tendre Jelu. Elle avait tenté de la réconforté, Aryan lui avait même rendu une sinistre fiole échappée à la destruction (pourvu que ce soit la dernière), mais son amie ne manquait point de l'inquiéter.
Et puis, Maybee... sa sista, elle n'avait pas tout à fait compris pourquoi, sa sista ne voulait plus parler à Bragon, sa sista boudait...et boudait plus que d'habitude.
Elle savait combien Bragon l'aimait, sous ses dehors bougons et farceurs... Elle le savait...
Elle se coucha, un peu inquiète.

Au matin

Au chant du coq, elle se leva, prit son premier repas. Neoge sauta gracieusement sur la table
Allons, Neige, la table du repas n'est point lieu pour les chats, même adorables...
Elle la caressa, la fit descendre, et lui servit un petit bol de lait tiède. May lui avait demandé de garder encore la petite chatte quelques jours, le temps que sa cheville se remette. Elle observait le gracieux félin, se disant qu'elle avait bien profité durant son séjour chez elle... Elle semblait plus lourde.
Puis, rapidement, elle se rendit au bureau de la douane. Peu de départs, quelques arrivées...
Elle reçut les consignes de Mentaïg, les transmit... et vit, en recensant les groupes, que Maybee avait quitté celui de Bragon. Son inquiétude s'accrut. May... il faudrait qu'elle s'explique. Aristote en soit loué, elle était encore à Sancerre, Ysabeau ne l'avait point vue sur la liste des départs.

Conseiller municipal Nombre de messages : 8487 Date d'inscription : 26/07/2006

La journée s'écoulait, doucement, les heures s'égrenaient, les cloches se faisaient entendre à intervalles réguliers.
A l'université, Ysabeau avait attentivement écouté un cours sur les institutions. Un peu ennuyeux, mais indispensable. Elle prenait des notes, studieusement.
Le professeur parti, les élèves se dispersèrent. Ysabeau alla converser un moment au Havre avec Mentaïg, à propos de la fin des festivités, et aussi de l'attitude de Maybee... Etranges leur semblaient ces sautes d'humeur, et plus elle repensait à la soirée de la veille, moins Ysabeau comprenait. Il fallait qu'il se soit passé quelque chose, quelque chose entre eux, quelle que chose qu'elle ignorait.
Elle rentra chez elle, prit une collation. Un pigeon frappa à sa fenêtre, elle reconnut Flip Flap. Elle lui donna quelques miettes de pain, un peu d'eau, et détacha le message. Bragon s'inquiétait pour Maybee, voulait s'expliquer, lui demandait de lui parler. Elle se promit de le faire, mais verrait-elle sa soeur avant son départ ?
Elle ne pouvait plus rester là, à attendre. Il fallait qu'elle sache, il fallait qu'elle comprenne.
Elle sortit de sa maison, prit la rue des trois piliers, puis la rue St Arnvald, la rue de la Panneterie, la rue St Ramble, et arriva enfin rue de la Porte Vieille. Combien de fois dans le passé avait-elle fait ce chemin, à travers les ruelles, pour rejoindre celui qui était alors l'amour de sa vie... Combien de fois...

Conseiller municipal Nombre de messages : 8487 Date d'inscription : 26/07/2006

Maybee boudant sur un noeud ou sur les routes, Bragon s'épuisant à la forge sans vouloir rien dire, rien expliquer, Leo absent pour cause de trop de travail...
Et ce matin-là une bizarre impression, l'impression que le temps s'était arrêté... au bout d'un long moment, oui, ce fut un nouveau jour... Un jour maussade, un jour de cette fin d'automne, pluvieux, humide, froid, si froid.
Ysabeau avait froid. Elle se sentait inutile, vidée.
Comme si elle ne servait plus à rien. Malgré le travail, malgré l'appel de Mentaïg pour le mandat qui commençait.

Conseiller municipal Nombre de messages : 8487 Date d'inscription : 26/07/2006

Les jours passaient... passaient... La vie continuait, tranquille, presque trop tranquille. Les jours étaient de plus en plus courts, le temps à la froidure. L'hiver était déjà là.
Une longue semaine qu'Ysabeau n'avait point revu son amour. Leopol était toujours au travail, Leopol n'avait plus de temps à lui consacrer. Elle lisait, relisait le bref message que son pigeon lui avait apporté.

Citation :: Bonjour ma douce Ysabeau,

Pardonnez mon silence mais malheureusement en ce moment je suis des
plus occupé. Surcharge de travail (j’ai commencé ma semaine de travail
lundi et la finirai Samedi prochain. Et oui 12 jours de
suite). De plus l’arrivée des fêtes n’arrange rien.
Je ne cherche pas à fuir, mais en ce moment je n’ai même pas trois
minutes à vous consacrer. Je comprendrai toutes décisions que vous
prendriez.

En espérant vous revoir très bientôt.

Du moins savait-elle qu'il ne l'oubliait pas. N'était-ce point l'essentiel ?
Elle lui répondit, décidée à l'attendre, à ne point l'oublier.
Et puis, le travail, le travail... et peut-être rencontrer quelques amis en taverne.
Ysabeau sortit de chez elle, dans la nuit et la froidure.

Invité

Bronca arriva devant la porte de dame Ysabeau , apres avoir ceuilli un bouquet de fleurs il deposa la lettre qu il avait ecrite chez lui et le bouquet devant sa porte .Puis repris la route en esperant cette fois arriver a bon port. Regardant chance il lui dit:

Citation :: Allez mon petit loup on y va

Ensemble ils partent vers Cosne et ensuite surement la Champagne

Conseiller municipal Nombre de messages : 8487 Date d'inscription : 26/07/2006

Ysabeau entendit un froissement, et vit un parchemin glissé sous sa porte.
Elle s'approcha, le déplia, le lut. Bronca allait donc mieux... il reprenait la route. Elle ouvrit la porte, le vit s'éloigner... trop tard pour lui dire au revoir de vive voix. Elle ramassa le bouquet qu'il avait laissé, sourit.
Elle le mit dans un pot de grès, et s'assit près du feu, songeuse. Elle repensait à ce qui s'était pensé, elle pensait à son aimé, retenu loin d'elle...
La journée s'écoulait, interminable, les heures passaient... lentement, très lentement.
Elle avait l'impression de vivre au ralenti, comme si le temps s'était figé, immobilisé. Le froid ? le gel ? Les heures aussi pouvaient geler ?
Ysabeau restait au coin du feu, engourdie.
Seule, un jour de plus, seule avec ses pensées.
Mais elle gardait espoir. Le petit mot que Leo lui avait envoyé lui disait qu'il pensait à elle, même loin...
Espoir...

Invité

Mercredi 19 décembre.
Au chant du coq.

Ysabeau s'étire et se dit qu'il est temps de se lever.
Elle souleve un pan d'édredon, passe une jambe hors du lit, tatonne de l'orteil à la recherche de sa pantoufle gauche quand d'un coup d'un seul, les volets s'ouvrent dans un grand fracas !
Une silhouette clame:

"et le 19 !!!!!"

puis dévalant l'echelle qui l'avait menée au premier étage, rate la dernier echelon, se tord la cheville, et se sauve en boitillant.

Conseiller municipal Nombre de messages : 8487 Date d'inscription : 26/07/2006

Au moment de se lever, à l'aube, au premier chant du coq, Ysabeau, frissonnante (hé oui, il fait bien froid ces jours-ci), sort une jambe de son lit... quand les volets s'ouvrent....

Nomeho, qu'est-ce que c'est que ça ? Un acrobate ? un funambule ? un pirate ? un esprit hurleur ? comme si je ne le savais pas qu'on était le 19 ?
Nomeho...

Elle se précipita à bas du lit, en chemise, courut à la fenêtre, le long du mur une échelle était posée ... Norf, la silhouette mystérieuse avait disparu. Elle la regarda s'éloigner, boitillant, dans les ruelles gelées. Impossible pour elle de sortir, en petite tenue dans le froid vif... Frissonnante, elle referma la fenêtre, laissant les volets ouverts pour laisser passer la chiche lumière d'hiver.
Vite, elle remit trois bûches dans la cheminée, vite, elle ranima le feu, vite, elle s'habilla et prit son premier repas.
Puis, emitoufflée dans sa cape, les chausses dans des sabots qui claquaient sur le sol gelé, elle quitta sa maison, laissant Neige finir le bol de lait tiède... Tiens, May allait mieux, elle pourrait bientôt lui rendre sa petite chatte qui avait l'air de prospérer...

Citoyen présent Nombre de messages : 26 Date d'inscription : 19/12/2007

"toc toc ..." vannat passa chez Ysabeau, histoire de lui donner un petit bonjours. Ca faisait si longtemps qu'elle ne l'avait pas vu...

Citation :: bonjour Ysabeau, je ne sais pas si tu te souviens de moi depuis tout ce temps d'absence.. je voulais juste de dire bonjour et prendre de tes nouvelles, j'espère que tu te portes bien...

Invité

un pigeon se posa pres de la fenetre de dame ysabeau. Entre ses pattes un message:

Citation :: Chere amie
Je vous serez gré de bien vouloir preter ma demeure a qui en a besoin . Mon voyage se passe sans encombres. Tout va pour le mieux je vous remercie d avance pour votre amabilité et votre aide

amicalement votre devoué Bronca

Amélia s'approcha de chez Ysa enmitouflée dans son manteau. Elle frappa à la porte.

"norf, les doigts gelés, ça fait mal..."

Elle attendit de voir si la jeune femme était là...

Conseiller municipal Nombre de messages : 8487 Date d'inscription : 26/07/2006

Ysabeau lut en souriant les messages de Vannat (depuis si longtemps...) et de Bronca, heureuse de savoir que le voyageur poursuivait sa route sans encombre.
Mais on frappait à la porte. Elle ouvrit
Amelia ! entre vite, il fait si froid... c'est gentil de passer, tu veux une boisson chaude ? Viens près du feu, te réchauffer.
Elle s'effaça pour laisser passer Amelia qui entra dans la pièce.
Tu sais que j'ai eu une visite bizarre ce matin. Une ombre qui a ouvert les volets en criant 19 ! puis qui s'est enfui en boitillant... Je me demande... Serions-nous menacées ? Il est déjà passé chez May... et Leo qui n'est pas là, je me demande si je ne vais pas aller chez Bragon comme ma sista...
Mais je parle, je parle... tu vas bien ? que me vaut l'honneur de ta visite ?

Amélia s'approcha du feu avec plaisir. Elle tendit ses mains vers la chaleur bienfaisante.

un visiteur qui crie 19??? Qu'est-ce encore que cette histoire ???
Quelque chose de chaud? Oui, avec plaisir !
Je viens parce que... heu... j'ai besoin de tes talents de couturière. Je n'ai plus rien à me mettre.

Amélia ouvrit sa cape et montra à Ysa son petit ventre rebondi...

Conseiller municipal Nombre de messages : 8487 Date d'inscription : 26/07/2006

Ysabeau sourit en voyant le ventre d'Amelia qui dépassait largement de ses braies...

Mais c'est vrai ! je t'avais dit de passer...
Assieds-toi, je vais te préparer une boisson chaude, et ensuite je prendrai tes mesures.
Elle s'affaira, fit tiédir du lait, le sucra d'un peu de miel, et posa deux tasses fumantes sur la table. Elle sortit du garde-manger un reste de gâteau à la cannelle.
Les deux jeunes femmes burent avec plaisir, et degustèrent le gâteau. Il faisait bon au coin du feu.
Quand elles furent restaurées, Ysabeau emmena Amelia dans son échoppe, et prit soigneusement ses mesures.
Et voilà... je vais te faire quelques robes ajustables, avec des lacets que tu pourras dénouer au fur et à mesure que tu prendras de l'ampleur.
Je te confectionnerai aussi des chemises, et des braies pour le travail, avec la même technique.
Ainsi tu pourras aller au bout de ta grossesse sans craindre de débordements.
Viens, je vais te montrer des étoffes...
Elle lui fit tâter plusieurs étoffes de couleurs et de textures différentes. Toutes de bonne laine, il fallait passer l'hiver... Amelia choisit.
Je vais me mettre au travail sans tarder, et je te préviendrai quand ce sera prêt. D'accord ?

Amélia apprécia l'acceuil d'Ysa. Elle but le lait chaud avec bonheur et se délecta du gâteau à la saveur si douce.
Ysa la guida jusqu'à son échoppe et lui prit les mesures. Puis ensemble, elle choisirent les étoffes. Amélia choisit du crème pour la robe, du vert pour les braies.

Je vais me mettre au travail sans tarder, et je te préviendrai quand ce sera prêt. D'accord ?

Merci Ysa, tu es vraiment adorable. Je te revaudrai ça!

Amélia embrassa son amie et rentra chez elle le coeur empli de joie.

Citoyen présent Nombre de messages : 26 Date d'inscription : 19/12/2007

Vannat ayant quelque peu ''loupée" ysa en taverne, elle passa à sa demeure. Celle ci semblait vide...

'"tant pis, je vais lui laisser un autre petit mot.... peut etre la reverai-je au retour de mon voyage"

Citation :: Excuse moi de n'avoir pas pu rester plus longtemps tout à l'heure , mais le devoir m'appelait.... Tu me dis te languir, et bien moi aussi je me languis... je me languis d'un homme de chez moi. Je voyage accompagnée, mais ce voyage m'a ouvert les yeux sur la personne que j'aime vraiment. Et cette personne n'est malheureusement pas celle qui m'accompagne aujourd'hui. Je ne sais comment le lui annoncer, je l'ai entrainé avec moi sur les routes en lui faisant croire des choses qui ne seront jamais et maintenant il faut que je me dépatouille avec tout ça ^^ enfin voilà, comme d'habitude rien n'est simple pour moi .... J'espère vraiment que je te reverrai à mon retour et que l'on aura plus le temps de discuter de tout ça. Je t'embrasse. Vannat

Vannat glissa le mot sous la porte d'Ysabeau, en esperant que le vent ne le porterait pas jusqu'à son compagnon de voyage pale

et repartit sur les routes, heureuse de s'être retrouvée des amies dans son village natal.

» Chez Darkangel51 au 212 place de la Halle
» 18 Place de la Halle. Chez Leopol.
» 16 place de la Halle, chez Gilliane et ses enfants