N°125, rue de l'esprit buveur-Chez Misérificelle et Camaris

Invité

Maleus laissa un message à la porte de Miseri.

Citation :: Ma chere Miseri je crois que j'ai fais une enorme erreur...
Pourra-tu me pardonner un jour?Je t'aime et je ne veus pas te perdre...
Je pense à toi...
Maleus.

(hrp:je comprend pas pourquoi ça foire tout le temps mes messages...)

Venerable citoyen Nombre de messages : 190 Date d'inscription : 30/11/2006

Abasourdie, Miséri lu et relu la lettre plusieurs fois pour être sûre de ne pas rêver.
Déjà que, auparavent, elle avait du mal à comprendre son amour par moments, mais là ! Là elle ne comprenait plus rien du tout.
Les larmes prêtes à couler, elle ne savait ni interpréter les sentiments qui valsaient dans sa poitrine ni les pensées qui faisaient de même dans sa tête.
Toute cette histoire était si surprennante, si déconcertante...
La jeune femme se précipita à la cave, s'empara d'une bouteille de poire et la vida sans autre forme de procès.

- Oh Mal...pourquoi m'avoir fait tant souffrir si c'est pour m'annoncer maintenant que tu m'aimes toujours... murmura t-elle.

La seule chose à faire désormais était d'avoir une longue conversation avec l'homme qu'elle croyait avoir perdu...

Venerable citoyen Nombre de messages : 190 Date d'inscription : 30/11/2006

Elle se tournait, se retournait, seule dans son lit.
Quelques courriers échangés avec Maleus la perturbaient et elle attendait avec impatience on retour à Sancerre.
Ne tenant plus, Miséri se leva, sa chemise de nuit flottant autour d'elle.
La bouilloire fut rapidement mise au dessus des rares braises encore rougeoyantes qu'elle tenta de réanimer.
Comme à son habitude, elle se pelotonna dans son grand fauteuil moelleux qui était comme une île de calme au milieu de la tempête.
Lorsqu'elle y était installée, elle arrivait à penser, à réfléchir sereinement, et c'est ce dont elle avait grandement besoin en ce moment.
Maleus lui demandait pardon, lui disait qu'il l'aimait et que cette rupture avait été une erreur.
La jeune femme l'aimait elle aussi.
Peut-être trop mais elle l'aimait comme il était, avec ses qualités, nombreuses, ses défauts, et toutes les petites choses qui faisaient cet homme si particulier
Elle passa toute la nuit à réflechir, au fond de son fauteuil aux bras protecteurs qui remplaçaient ceux qui lui manquaient.

Venerable citoyen Nombre de messages : 190 Date d'inscription : 30/11/2006

Ouf !
La journée était enfin finie !
C'est en début d'après midi que Hugo lui avait appris sa nomination au poste de CAC et Miséri s'était attelée de suite à la tâche en contactant différents maires de villages environnants.
Les réponses fusèrent de toutes parts par MéSaNges et elle fut vite débordée.
Elle quitta donc vite fait la taverne où elle avait passé un merveilleux et hilarant moment avec son Bragou...heu Bragon adoré.
Malheureusement aucune transaction en vue pour le moment mais ça ne serait tarder.
Elle finit de répondre aux nombreuses offres et demandes puis fila se coucher avec plaisir.
Se glisser dans de bons draps frais était une pure merveille.
La jeune femme eu à peine le temps de penser qu'elle aurait aimé avoir Maleus à ses côtés qu'elle s'endormit d'un sommeil profond et réparateur.

Venerable citoyen Nombre de messages : 190 Date d'inscription : 30/11/2006

Ca y est !
Maleus était partit avec ses troupes vers Bourges...
Il lui avait envoyé un petit courrier ce soir pour la prévenir qu'il était en prison car il n'avait pas pris d'argent pour se payer un hotel à Bourges (obligatoire là bas sinon --> vous allez en prison, ne passez pas par la case départ, ne touchez pas 20 000 francs !)
Malgré ce petit contre temps, tout allait bien et ils reprendraient tous la route le lendemain.
Misérificelle s'ennuyait ferme chez elle en atendat son retour.
Elle était passée en taverne, histoire de se changer les idées, mais malheureusement, ses pensées étaient dirigées sur autre chose que la conversation.
La jeune femme s'en alla donc chez elle, le pas trainant.
Même les quelques tournées qui étaient passées devant son nez n'avaient pas pu la faire sortir de sa torpeur.
Elle les avaient bu sans grande conviction...
Seul Bragon avait réussit à la faire rire ce soir.
Miséri se coucha donc seule et triste dans son lit aux draps frais, restant allongée, sans dormir, les yeux fixés sur le plafond, ses pensées vagabondant...

Conseiller municipal Nombre de messages : 8487 Date d'inscription : 26/07/2006

Etant finalement sortie de chez elle, Ysabeau passa chez Miseri et laissa un petit mot à la porte, ne voulant point déranger la dame qui visiblement dormait profondément.

Citation :: Miseri s'il te plaît peux-tu passer chez moi ? je ne me sens pas bien...

Les habitants de Sancerre reçurent une lettre envoyée par le maire...

Citation :: Mes chers concitoyens,

Une terrible épidémie de consomption vient de s'abbatre sur le Berry. Le duc vient de m'envoyer tous les détails, et cela n'a rien d'encourageant. Je vous demande instammant de faire le test afin de savoir si vous êtes contaminés. Je vous invite à vous informer très rapidement de vostre etat de Santé, car l'épidémie doit à tout prix être endiguée. Les malades seront redirigés par les sergents de police et les infirmières vers un campement en dehors du village. Le duché a prévu dans les jours à venir de mettre à disposition des malades un hospice.

Courage,

Hugoruth, Maire de Sancerre

[HRP]Pour savoir si vous êtes atteints, rendez vous ICI Il vous suffit de vous inscrire sur ce forum, puis de suivre les instructions. Si vous êtes atteints, et que vous souhaitez jouer le RP, rendez vous sur la halle de Sancerre où je vais mettre en place le campement de Sancerre.

Bon RP à vous !

Invité

Maleus n'avait pas oublié qu'il avait les clefs de la demeure de Miseri
Il prit la decision d'y passer la nuit
Sa Miseri lui manquait,ils n'avaient pas eu l'occasion de se voir beaucoup ces temps-ci...

Il ouvrit la porte,il n'y avait aucune lumiere à l'interrieur de la maison
Il enleva ses chausses et esseya de faire le moin de bruit possible pour ne pas reveiller la belle

Puis il prit place dans le lit de sa douce,l'embrassa dans le cou et s'endormit...

Venerable citoyen Nombre de messages : 190 Date d'inscription : 30/11/2006

En se réveillant, quelle ne fut pas sa surprise de sentir un corps chaud collé contre elle.
Un sursaut de panique commença à venir mais tout à coup, elle reconnu le parfum et la peau de son aimé.
Rassurée, Miséri se blottit contre lui avec un large sourire affiché sur le visage.
La jeune femme avait bien fait de lui laisser une clef ^^
Il fallait se lever pour aller chercher un emploi....hum...plus tard !
Le moment était trop appréçiable pour le laisser filer pour un emploi !
Miséri se rendormit finalement, souhaitant de tout son coeur que cet instant demeure sans fin.

Nouveau citoyen Nombre de messages : 8 Date d'inscription : 11/05/2007

Cette fois ce n’est pas deux mais une horde de palapalas qui débarqua chez Miseri. C’est que ça se reproduit vite ces petites bètes là.

Une véritable déferlante de palapalas se faufilant partout, ils investissent les lieux, retournant tout sur leur passage. Les placards pas là ! les armoires pas là ! les tiroirs pas là ! marmites et gamelles pas là ! vidant chaque corbeille de linge pas là ! renversant les étagères à bouteilles à la cave pas là ! (et y goûtant un peu aussi, le sport ça donne soif !). Certains grimpent dans le conduit de cheminée et en ressortent couverts de suie pas là ! Une petite faim ! ils lui vide ses réserves en moins de temps qu’il ne faut pour le dire.

Miseri debout sur la table regarde le spectacle effarée. Des milliers de petites dents acérées claquent, des petits cris stridents fusent de toute part, des centaines de petits yeux globuleux la regardent. Miseri va-t-elle en ressortir indemne ?

pas là ! pas là ! pas là ! pas là ! pas là ! pas là ! pas là ! pas là ! pas là ! pas là !

pas là ! pas là ! pas là ! pas là ! pas là ! pas là! pas là ! pas là !

pas là ! pas là ! pas là ! pas là ! pas là ! pas là ! pas là ! pas là ! pas là ! pas là !

pas là ! pas là ! pas là ! pas là ! pas là ! pas là! pas là ! pas là !

pas là ! pas là ! pas là ! pas là ! pas là ! pas là ! pas là ! pas là ! pas là ! pas là !

Venerable citoyen Nombre de messages : 190 Date d'inscription : 30/11/2006

Perchée sur la table, Miséri regardait le carnage s'effectuer sous ses yeux.

- Non mais...mais...C'EST QUOI CE FOUTOIR !!!!

Regardant l'étendue des dégats, elle décida de descendre de son perchoir pour s'armer d'un balai. Sur son chemins s'étalaient indifférement sur le sol, des bols, de la nourriture, des coussins, une robe, un livre, des sous-vêtements... DES SOUS VÊTEMENTS !!!!
Cette fois-ci s'en était trop.
Que quelques livres valdinguent dans la pièce passe encore mais ses effets intimes..alors là !
Brandissant son balai, elle commença à balayer les palapalas de chez elle.
Ces petites choses lui lançèrent des cri furieux montrant leur désaccord.

- pas là !

- pas là !

- Ouste ! Du balai !
On ne touche pas à mes sous vêtements ! Ca vous apprendra !
Tout ce que je veux c'est que vous disparaissiez, que vous ne soyez pas là justement !

A grands coups de balais, la jeune femme dégagea sa demeure des petites bestioles puis leur ferma la porte au nez.
Fermant toutes les fenêtres pour éviter une nouvelle intrusion, elle fit ensuite le tour de la maison pour y mettre un peu d'ordre.
Ces petites pestouilles avaient tout saccagé...

Venerable citoyen Nombre de messages : 190 Date d'inscription : 30/11/2006

La journée fut longue et lourde pour Miséri.
Ce soir, elle et Maleus devaient s'entretenir au sujet de leur relation.
Depuis la 1e rupture, il y a à peu près un mois de cela, leur relation avait quelque peu changée.
Ce n'était plus pareil, le temps semblait avoir émoussé leurs sentiments.
Désormais ils n'étaient plus les amoureux, les âmes soeurs qu'ils étaient autrefois.
Une décision lourde de conséquence fut donc prise.
L'amitié avait remplacée ce qui les avaient unis pendant un temps.
Aucune larme ne fut versée ce soir là.
Une sorte de soulagement se fit sentir entre eux et, instinctivement, Miséri prit Maleus dans ses bras pour un ultime calin.
Doucement, elle lui déposa un léger baiser sur les lèvres en souriant.

- Merci de m'avoir rendue heureuse pendant un temps.
Je t'aime toujours mais d'une autre manière désormais.
Prends soin de toi et de notre amitié.

Invité

C'etait bien la fin de cet amour si fort qui les avait unis auparavant...
L'amour s'en était allé mais l'amitié en restait plus forte.
Dans un ultime baiser ils mirent fin à leur relation amoureuse

"Ma chere Miseri en aucun cas je ne regrette les moments merveilleux que nous avons vecu..."

C'est ainsi que Maleus s'en alla sans un mot car tout avait été dit...

Venerable citoyen Nombre de messages : 190 Date d'inscription : 30/11/2006

Miséri rentra chez elle, ce soir là, barbouillée et déçue de tout ce qu'elle savait.
Des gens l'avaient déçue à un point qu'elle ne pouvait imaginer.
Tout n'était que tristesse et consternation à Sancerre en ce moment.
Les mauvaises nouvelles s'accumulaient à un point qu'elle avait du mal à le supporter.
Elle avait bu ce soir en taverne, comme d'habitude, mais ce soir, tout cet alcool et cette mélancolie lui pesait sur l'estomac.
Pour se détendre et se laver les idées noires qui lui trottaient dans la tête, elle s'assit dans son fauteuil, soupira, ramena ses jambes et ses pieds sous ses jupes.
La jeune femme s'empara ensuite d'un livre posé sur une table près du fauteuil, le parcourut un instant sans le lire, puis le reposa violement et commença à faire les cent pas devant la cheminée qui ronflait doucement.
Nombre de ses amis les plus proches partaient, ou étaient déjà partis...et ça ne faisait que commencer.
Pendant un temps elle avait pensé baisser les bras mais il n'était pas dans son caractère de se laisser aller au désespoir.
Elle serait plus forte que ça et reconstruirait tout ce qu'elle avait perdu.
Malgré tout, elle se laissa un moment submerger par les larmes mais ce fut la seule faiblesse qu'elle s'autorisa.
Miséri passa le reste de la nuit, recroquevillée dans son fauteuil, le regard perdu dans les flammes dansantes.

Venerable citoyen Nombre de messages : 190 Date d'inscription : 30/11/2006

Cela faisait trop de temps que Miséri n'était pas rentrée chez elle.
Depuis quelques temps, elle avait "squatté" le Havre après la fermeture, à l'insu de Ice.
De la taverne émanait tellement de joie, de chaleur et de gaîté que la jeune femme avait eu peine à son retour de voyage, de revenir chez elle où elle était désormais seule.
Mais ce matin, encore courbaturée par le bois d'un banc qui lui avait fait office de lit, elle prit son courage à deux mains et se dirigea chez elle.
Lorsqu'elle fit un pas chez elle, la jeune femme fut assaillie par une odeur de renfermé et de poussière.
Il est vrai que le ménage n'avait pas été fait depuis son départ.
Miséri s'attela donc à la tâche, et, au final, sa maison retrouva la lumière et la propreté qui lui étaient habituelle.
Epuisée par ces longues heures de ménage, elle s'installa dans son fauteuil, un livre à la main qu'elle n'ouvrit même pas car elle s'endormit aussitôt.

Conseiller municipal Nombre de messages : 8487 Date d'inscription : 26/07/2006

Citation :: Miseri, ma très chère Miseri, mon amie, ma copine, celle qui me fait tant rire... merci d'être toi. Je suis venue te dire que je m'en vais, mais que j'emporte avec moi tous mes amis de Sancerre. Je ne vous oublierai pas, que ces fleurs en soient témoin... et je reviendrai, et de nouveau nous rirons ensemble. Je t'aiiiime Miseri

N°125, rue de l'esprit buveur-Chez Misérificelle et Camaris - Page 6 Myosotisbo1

Venerable citoyen Nombre de messages : 190 Date d'inscription : 30/11/2006

Seules les chausses de la jeune femmes avaient trouvées le chemin de la maison.
Sans ces merveilles tissées par Ysa, l'imbibée ne retrouverait jamais la porte de chez elle, car, elles avaient un ingénieux système qui permettait de retrouver une adresse dans n'importe quelle situation.
Le chemin avait été plutôt long malgré tout entre le domaine d'Aupic, où se déroulait le bal, et chez elle.
Miséri s'écroula donc dans son lit, non sans avoir jeté un coup d'oeil à ses champs auparavent pour voir si les ouvriers embauchés ce matin avaient bien travaillé.
Il suffit de quelques instants pour qu'elle s'endorme et qu'elle rêve à la fin de tonneau que henry devait lui livrer prochainement.

Venerable citoyen Nombre de messages : 190 Date d'inscription : 30/11/2006

Un pigeon venu de St Aignan vola un moment autour de la demeure de Miséri.
Soudain, il accéléra et se planta droit comme un i au beau milieu de la porte d'entrée comme on lui avait ordonné.
Plantée entre le bois et son bec, une feuille de parchemin flottait avec l'écriture de la propriétaire dessus.

Citation :: Chers amis, chers Sancerrois,

Malgré mon absence je souhaite malgré tout vous prévenir que je compte partir en retraite dès demain.
Rassurez vous, les moines ne m'auront pas ^^ je pense plutôt me retirer en forêt.
Je n'en sortirais pas indemne si j'allais à Noirlac
Vous pouvez malgré tout glisser du courrier sous la porte, je m'empresserais de le lire à mon retour.
Vous me manquez tous et vous allez me manquer plus encore désormais car je n'aurais plus aucune nouvelle de vous durant cette période.
Grosses léchouilles à tout le monde.

Miséri.

HRP : je parts 2 semaines en thailande !!! vous allez vraiment me manquer bande de...de...de je sais pas !

Venerable citoyen Nombre de messages : 190 Date d'inscription : 30/11/2006

Ça y est, elle était enfin revenue !
Depuis le temps qu'elle avait quitté la maison pour St Aignan...1 mois au moins !
Elle ne savait même plus tant elle avait été entraînée dans un tourbillon de nouvelles choses depuis son départ.
Des rencontres, des amitiés, un amour...puis son départ en retraite dans les bois.
trop tôt à son goût, elle n'avait pas pu profiter de Valatar autant qu'elle l'avait souhaité.
Mais tout ça n'était que du passé à présent, elle était de retour à la maison, Valatar avec elle et Miséri brûlait de lui faire découvrir les lieux qui lui plaisaient dans son village natal.
Pour le moment, il fallait avant tout qu'elle l'accueille chez elle comme il se doit.
La jeune femme rendit sa liberté au pauvre pigeon qui était resté planté sur la porte et pénétra dans le n°93 de la rue de l'Esprit Buveur.

En moins de temps qu'il ne fallait pour le dire, elle commença à aérer les pièces, dépoussiérer les meubles et tout le tintouin.
Elle soigna surtout la chambre à coucher et sa cuisine où elle comptait montrer ses talents de cuisinière à son homme.
Un coup d'oeil à ses champs, les récoltes n'avaient pas été mauvaises pendant son absence.

Il ne lui restait plus qu'à l'attendre patiemment...pourquoi pas en taverne d'ailleurs ?
Miséri fila donc en taverne, pour y retrouver avec plaisir ses amis.

Nouveau citoyen Nombre de messages : 7 Date d'inscription : 27/08/2007

Non sans mal, Valatar était parvenu à obtenir la clef de chez Miséri. Il lui fallait maintenant retrouver le chemin, qu'elle lui avait expliqué dans un courrier. Après avoir tourné en rond pendant une bonne demi-heure dans la ville, il finit par trouver le fameux numéro 93. Aussi laissa-t-il Taché, son étalon taché, devant la porte, sortit-il la grosse clef en fer de la poche de son mantel, et ouvrit-il la porte.

Alors qu'il pensait trouver sa belle à l'intérieur, il s'aperçut rapidement que la maison était vide. Sans doute la charmante était-elle en taverne, à l'attendre, même, peut-être. Qu'à cela ne tienne, il fallait faire vite avant qu'elle ne revienne.

Il sortit, arracha des fleurs sur le jardin du voisin, et rentra vite pour les disposer sur la table. Par la suite, il chercha où étaient les verres (à vrai dire, il y en avait partout dans cette maison ) en attrapa deux, et les remplit de Valounet. Il posa les verres sur la table, et le fond de bouteille de même.

Dans l'attente de son hôtesse, il fit rapidement le tour de la maison, et des champs qui l'entouraient. Il adorait déjà cet endroit...

Venerable citoyen Nombre de messages : 190 Date d'inscription : 30/11/2006

Miséri était rentrée un peu plus tôt que d'habitude de la taverne, ce qui était assez exceptionnel !
Mais c'était bien évidemment pour un jeune homme tout aussi exceptionnel qu'elle avait scruté au travers des fenêtres de la taverne pour voir si elle ne l'aperçevait pas dans les rues de Sancerre.
N'y tenant plus au bout d'un moment, la jeune femme se précipita chez elle mais ce fut pour y retrouver avant tout un..."bel étalon"...comme le nommait Valatar, devant sa porte.
Elle pouffa de rire un instant mais se reprit vite car la bestiole était attendrissante et lui jetait de doux regards suppliants.

- Oui mon beau, ne t'en fait pas, je te ramènerais quelques chose à manger dès que j'aurais finit de m'occuper de ton maître ^^

Elle flatta l'encolure de la monture et pénétra chez elle.

Valatar était assit sur une des chaises qui entouraient une simple table en bois.
Deux verres et une bouteille de Valounet étaient posés sur celle ci, ainsi qu'un magnifique bouquet de fleurs.
Avant toute chose, elle se précipita sur les genoux de Valatar et l'enlaça à l'étouffer.
Miséri ne lui laissa pas le temps de prononcer le moindre mot car ele lui bloquait déjà la bouche d'un baiser fougueux, preuve de son manque de lui pendant ces dernières semaines.

Le sourire lui montait jusqu'aux oreilles !
Enfin, ils s'accordèrent le temps de déguster un peu de Valounet, que Miséri but cul sec comme à son habitude.
Se remettant sur ses deux jambes, elle prit la main de Valatar et lui demanda :

- Tu as visité la maison ? Il faut que tu en connaisse les moindres recoins !

Sans prévenir, elle l'entraîna dans une visite des pièces de la demeure, du grenier à la cave (toujours bien fournie d'ailleurs), en passant par la chambre à coucher qu'elle comptait bien lui faire essayer ce soir...

Nouveau citoyen Nombre de messages : 7 Date d'inscription : 27/08/2007

Au bout d'un moment, n'osant pas trop fouiller dans la demeure, Valatar alla s'asseoir dans le salon. Ce n'est que quelques minutes plus tard que la merveilleuse Miséri entra, semblable à un rayon de soleil. Les baisers qu'elle lui offrit étaient autant de cadeaux merveilleux au jeune homme, à qui elle avait énormément manqué. Ils burent ensuite un verre de Valounet, pour fêter comme il se devait leurs retrouvailles.

Très vite, elle le prit par le bras, et lui fit visiter les trésors de sa maison. La cave qu'elle lui montra n'avait pas à rougir à côté de celle de Chez Valounet, la taverne que possédait le jeune homme à St-Aignan, et le grenier regorgeait d'objets inutiles, mais auxquels, visiblement, la jeune fille s'était attachée, et leur vue émut Valatar, le poussant à chaque fois à lancer des Oooh et des Aaah avant, immanquablement, d'embrasser la belle.

Lorsqu'ils furent dans la chambre à coucher, Valatar rougit légèrement, et demanda

Ma tendre, je vois qu'il n'y a qu'une chambre ici, as-tu une idée d'où je vais dormir, ce soir? Si nous n'avons pas d'autre solution, il serait possible, à la limite, que je partage ta couche. Ce serait malheureux, mais si nous n'avons pas le choix...

Venerable citoyen Nombre de messages : 190 Date d'inscription : 30/11/2006

Citation :: Ma tendre, je vois qu'il n'y a
qu'une chambre ici, as-tu une idée d'où je vais dormir, ce soir? Si
nous n'avons pas d'autre solution, il serait possible, à la limite, que
je partage ta couche. Ce serait malheureux, mais si nous n'avons pas le
choix...

- Il me semblait avoir une chambre d'invités dans le temps mais elle a dû disparaitre en mon absence
Bref, je n'oserais pas te faire dormir dans mon fauteuil fétiche, devent la cheminée, bien qu'il soit très confortable !
A vrai dire je m'endort souvent dedans certains soirs.
Mais non je pense que la meilleure solution soit que tu partage ma couche, que je viens de changer de frais d'ailleurs...
C'est vraiment malheureux !
Tu crois que tu y survivra ? lui demanda t-elle les yeux pétillants de malice.
Sinon je peux toujours t'installer une paillasse près de Taché mais je doute que ce soit très confortable...

Miséri pouffa une nouvelle fois de rire en pensant à l'animal qu'elle commençait vraiment à appécier.

- Si tu as besoin, j'ai un cuvier sous l'appentit, je connait le bonheur d'un bon bain après une longue route à manger de la poussière et des caillasses.
Je serais ravie de te faire chauffer un peu d'eau.

Nouveau citoyen Nombre de messages : 7 Date d'inscription : 27/08/2007

Oh, je te confesse qu'un bon bain ne serait pas de refus. J'ai bien eu l'occasion de me baigner dans le Cher il y a peu, mais cela remonte, et un peu d'eau chaude me ferait le plus grand bien.

Valatar se rapprocha de Miséri, et déposa un baiser dans son cou.

Je n'aime pas dormir dans les fauteuils. Ca m'arrive aussi, mais mon dos en souffre toujours le martyr. Quant à la paillasse avec mon cheval, n'y pense même pas! Je crains que nous n'ayons d'autre solution. Il faudra alors soigneusement veiller à placer un édredon entre nous, ainsi, nous pourrons dormir au mieux.

Il lui lança un regard complice, avant que ses yeux ne se perdent dans la profondeur et la beauté de ceux de son interlocutrice. Derrière la fenêtre, le soleil commençait à descendre, et un voile d'obscurité recouvrait peu à peu la pièce, donnant à la scène une atmosphère plus intime.

Au loin, les cloches de l'église sonnaient les vêpres, et Valatar songea qu'il n'était pas allé à la messe depuis longtemps. Demain, peut-être, irait-il voir son ami le père Otto, s'il s'en sentait poussé par la candeur de son âme.

Après ce bain, je te suggère que nous mangions. Sais-tu cuisiner? Je sais, pour ma part, faire le pain et quelques patisseries, mais rien de plus...

Venerable citoyen Nombre de messages : 190 Date d'inscription : 30/11/2006

- Un édredon ! Mais il risque de tomber pendant la nuit...
Ce serait fort embêtant si cela arrivait !
Mais bon nous n'avons pas le choix malheureusement, je ne pourrais pas t'infliger la douleur que te procurerais mon fauteuil.
Ce serait au dessus de mes forces.

Miséri lui passa doucement la main contre sa joue puis lui déposa un baiser sur les lèvres.

- Je vais commencer à faire chauffer de l'eau.
Tu es véritablement ici chez toi, installe toi comme tu le souhaite, j'arrive dès que l'eau est prête.

Ceci dit, elle s'engouffra dans la cour arrière de la maison, s'empara d'un seau qui traînait à côté du puit et commença à remplir une grosse marmite qu'elle comptait mettre sur le feu par la suite.
Malgré la douceur du temps, elle alluma la cheminée en un tour de main et plaça au centre du foyer la fameuse marmite remplie d'eau.
En attendant que celle ci soit à la bonne température, la jeune femme décida de concocter un bon petit repas spécialement pour Valatar, pour lui montrer ses talents de cuisinière.

- Le pain et les pâtisseries c'est bien, mais ça ne fait pas un repas complet ^^
Je t'avoue que je suis friande de sucreries, il va donc falloir que tu me montre ce que tu sais faire.
Mais pour ce soir je pensais plus à une tourte à la viande et aux épices avec quelques petits légumes de mon potager ainsi qu'une belle tarte aux mûres pour finir.
Est ce que ça te conviendrait ?

La première marmite était chaude.
Elle versa donc son contenu dans le cuvier, idéalement dissimulé derrière de grands draps blancs, et recommença le même rituel pour une seconde marmite.

- Fait attention, l'eau est chaude !
Tu devrais évité d'y rentrer avant que j'ai finit, sinon tu va te chauffer le postérieur ^^

Miséri s'affaira donc à la préparation du repas et la finalisation du bain
Elle invita son Valou à s'y détendre autant qu'il le souhaitait.

- Je t'ai laissé le savon et les brosses sur le muret à côté du cuvier.
Si tu as le moindre soucis, appelle moi, je serait ravie de t'aider

» 123 Rue de l'esprit buveur , Chez guillaume.
» 117, rue de l'esprit buveur. Auberge de Delicieuse.