N°125, rue de l'esprit buveur-Chez Misérificelle et Camaris

Pas d'inquiétude Cama, je connais la forêt comme la poche de mes braies. Je suis née ici tu sais, j'ai bûcheronné dans mon jeune temps, avant d'avoir mon échoppe..
Suis-moi, tout ira bien.

Elle regarda alentours, vit une branche morte pas trop tordue qui pourrait faire office de bâton et la tendit à Camaris.
Tiens ça devrait aller.

Ils s'en furent vers Sancerre, par les sentiers. La nuit commençait à tomber, un rayon de lune éclairait chichement le paysage. Ysabeau soutenait un peu Camaris, fort heureusement elle connaissait chaque sentier, chaque bosquet.
Bientôt ils arrivèrent en vue des remparts.
Un garde les interpella
Qui va là ?
ça va, je suis Ysabeau, adjointe de dame Mentaïg. Je ramène messire Camaris qui a eu un léger accident en forêt. laissez-nous passer.

Le garde les laissa, ils passèrent les remparts, et entrèrent dans le village.

... et bin... ils discutent moins avec toi...
j'ai eu du mal à persuader celui qui gardait la poirte quand je suis sorti ce matin.
a croire qu'il ont pas confiance en moi et qu'ils me connaissent pas...

ça fait pas longtemps que je suis la c'est vrai mais quand même. j'ai une bonne bouille non ?
c'est pas comme certain qu'ont des vrais tête de brigands... alors que y'en a qui le sont pas du tout. c'est juste que on pourrait le croire en les voyant.

Camaris récupérait petit a petit tout ses esprits et tout ses sens.
il reconnaissait maintenant les maisons. ici le porche menant à une cour.
il aurait put rentrer seul à partir de ce moment.

mais ! c'est par là chez Mimi. dit il en désignant sa droite alors que son acompagnatrice partait tout droit.

hein ??? comment ça partie ? réussit a dire notre homme a moitier en s'étranglant et en stoppant brutalement sa marche.
mais elle m'a rien dit. elle m'a même pas demander de l'acompagner... et si elle fesait une mauvaise rencontre ?

d'un coup une idée frappa Camaris.
il bafouillat.
ou alors elle... je n'ose le dire... je... non ça lui ressemble pas... elle m'aurais fait comprendre...
ou alors c'est moi qui voulais pas voir...

Ysa. est ce qu'elle t'as dit quelques chose ? une allusion, n'importe quoi, avant de partir ?
il prononça ses mots d'un ton suppliant et angoissé.

en effet même pendant les combat qui avait suivit la prise du chateau de dijon, voila quelques temps, il n'avait pas ressentit un désaroit aussi fort. il avait eu peur certe mais pas cette peur la, c'était alors une peur n'impliquant que les danger que représentait les amre pour son corps physique.
mais la... c'était comme si son âme déja fragilisée, comme un vitrail plein de fêlures, subissait des tension énormes. quelques petit coup supplémentaire et tout pouvait voler en éclats.

Ysa. est ce qu'elle t'as dit quelques chose ? une allusion, n'importe quoi, avant de partir ?

Ysabeau vit tout de suite que Cama était troublé, désorienté.
Mais non, Cama, elle ne m'a rien dit. Elle est partie sans m'en parler. Mais surtout ne t'inquiète pas. Mentaïg m'a dit qu'en fait, elle était partie à Saint Aignan rendre un mandat. Elle devrait rentrer demain ou après-demain.
Je sais qu'elle t'aime Cama, ne t'en fais pas... Je la connais bien ma Miseri...

Elle sourit à Camaris

Bon, tu as la clé ou pas ?

Camaris fornça les sourcils pendant l'explication d'Ysa.

t'en fais pas t'en fais pas... c'est pas si facile...
mais c'est vrai qu'elle en aurait parler... enfin je pense.

il ne reste plus qu'a l'attendre alors...

aux derniers mots d'Ysa, il fouillat ses poches, d'abords celles des braies, puis la poche de la chemise. il retournat complètement celles du mantel avant de répondre.
euh... non j'ais pas les clés...
je me demande même si elle m'en a donner... vu qu'on se retrouvait toujours pour diner y'avais pas de nécéssitée...

je dormirais au havre si c'est possible, sinon le foin d'un grange ira parfaitement.
par contre je me demande comment je vais faire pour mes vêtements... ils sont tous enfermés du coup...

une cure... mais que ne peuvent inventer les moines pour nous garder chez eux de tezmps en temps...
comme si l'iceberg pouvais faire tourné l'âme des gens vers l'enfer... n'importe quoi...
pourquoi pas affublé Ice de corne et d'une queu fourchue et l'appeler belzebut...
enfin... au moins j'aurais perdu un peu de ma couche de grasouillage... on mange trop bien ici ...

il avait plut récement... le frois revenais. peut être qu'il allais bientot reneiger.
j'ais faillit croire que l'hivers était finit. avait il penser en sortant du monastère.
Camaris se regarda dans l'eau d'une flaque.

et bin... je comprend mieu pourquoi ça gargouillait tant que ça... z'on pas du mettre des trucs très nourissant dans leur plats...
il toucha ses joues. elles avaient été bien pleines, presque rondes. elles étaient maintenant creuse. les os saillaient même par endroit.
va falloir se remplumer un peu. pas trop, mais un peu...
par contre pour la coupe de cheveux, apprement le frère jouvard devait descendre de la même famille que le dernier coiffeur itinérant croisé a sancerre. il l'avait affublé quasiment de la même coupe de cheveux.

bah ça repoussera... encore...
allons en route.
et il repris sa marche vers sancerre.

depuis sa dernière coupe de cheveux, camaris est retourner a chalon récupérer la praduction de ses champs. et aussi, espérait il en partant, revoir de vieux amis.
mais une foix la marchandise déchargée pour les cochons, les carcasses et le blé vendu en partie; il se mit a faire un peu de ménage dans sa barraque chalonnaise.

cela fait il ne mit pas longtemps a ce décider de rentrer, une idée derrière la tête.

sancerre enfin...
il ne s'était arrêter en route que pour acheter une hache supplémentaire et vendre une barque. le besoin de se retrouver et de mettre son idée en exécution le tarraudait trop pour qu'il ne s'attarde.

la rue de l'esprit buveur... chez mimi...
il entra. aspirant a grande goulée cet air emprint de son parfum envoutant.
c'est si bon...

il déposat sur la table le bouquet de fleurs sauvage qu'il avait ramasser en foret, qu'il mit dans un vase.
devant celui ci il laissa un billet, posant dessus une bouteille de mercurey pour qu'elle ne le rate pas.
elle pourrait lire, après ou avant d'avoir vidée le flacon, ces mots :

Citation :

douce et tendre mimi.
tu m'as douloureusement manqué durant mon séjour à chalon. bien que d'autre mon également manqués ce n'était rien en comparaison de ta présence.

toutes ces absences m'on fait comprendre une chose.
je n'ais plus besoin d'avoir mon coeur ici et mes racines la bas.
je t'offre mes racines comme je t'ais déja offert mon coeur.

accepte tu que je déménage ?

Voilà de nombreux jours que la jeune femme n'était pas repassée chez elle.
Camaris étant en voyage à Chalon, sa ville d'origine, elle n'avait pas envie de rester seule à la maison.
C'est son amie Ysabeau qui l'avait prévenue en début de soirée qu'elle avait croisé son cher et tendre.
Miséri s'était donc précipitée jusqu'à son logis, mais c'est avec une petite pointe au coeur qu'elle découvrit qu'il était vide.
Néanmoins, elle aperçut sur la table de la salle de vie une bouteille qui attira son regard.

- Du Mercurey, remarqua t-elle en riant.
Et des fleurs magnifiques...

Elle planta son nez au milieu du bouquet pour s'imprégner du parfum envoutant des fleurs offertes avec amour.
Un pli accompagnait les présents et c'est avec un verre du fameux Mercurey et pelotonnée dans son fauteuil favori devant une légère flambée que Miséri se plongea dans la lecture des fines courbes d'écriture de son Nours.

Citation :

douce et tendre mimi.
tu m'as douloureusement manqué durant mon
séjour à chalon. bien que d'autre mon également manqués ce n'était rien
en comparaison de ta présence.

toutes ces absences m'on fait comprendre une chose.
je n'ais plus besoin d'avoir mon coeur ici et mes racines la bas.
je t'offre mes racines comme je t'ais déja offert mon coeur.

accepte tu que je déménage ?

Heureusement qu'elle était déjà assise sinon elle se serait écroulée par terre !
Des larmes glissèrent sur ses joues sans qu'elle s'en rende compte mais c'était des larmes de joie qui s'échappaient de ses yeux.
Comme une gamine, elle hurla en battant des jambes, le visage et la mise défaite par cette soudaine crise de folie.
La lettre en main, elle se précipita au Havre ou elle trouva parmis ses plus proches amis, Icefly, Bragon, Ysabeau et Maybee.
Agitant la lettre au dessus de sa tête comme une étendard, la jeune femme leur annonça la nouvelle en fourrant son nez mouillé dans le giron d'Icefly.
Ils furent bien évidemment ravis pour elle.

- Où est-il ? Le savez-vous ?
Je cours le chercher !

Miséri s'enfonça dans la nuit sancerroise à la recherche de son aimé, criant par instants son nom à la faveur de la nuit, espérant qu'il ferait echos à son appel.

après avoir déposé ses petits paquet chez mimi, camaris se dirigeat vers le marché, histoire de voir ce qu'il pouvait vendre et surtout a quel prix.

boudiou les haches...
passant devant le havre il vit la tête du barbu par la fenêtre, et entra.

salut brag. dit il simplement alors que l'autre lui ouvrait grand les bras.
le regard de son vis a vis se durcit et il émit un "on".
les vielles habitudes on la peau dure.
il va falloir que je surveille.

quelques chopines plus tard bragon dut s'absenter.
et j'ais même pas eu le temps de lui dire pour la hache aiguisée... bah tant pis. il en a quan même 4 de plus maintenant.

avec l'argent récupérer par la vente des haches il y avait de quoi payer quelques tournées, un des autres occupant du havre voulais jouer a qui qu'est bourré.
on va bien voir...
résultat des course les deux sont bien amoché. sur le regard goguenars d'ysa et une jeune demoiselle.
le concurent se prend même pour une femme et tente de courtiser camaris déclenchant une fois de plus l'hilarité générale.

le plus urgent fait il fallait se mettre à la recherche de mimi pour quérir sa réponse, puisquelle devait être passée chez elle entre temps.
c'est donc d'un pas mal assurer et s'aidant des murs qu'il partit en quête de son aimer.
naturellent ses recherche furent légèrement ralenties par son état, et aussi par le fait qu'il piquat un roupillon quand il fut dans le bois, toujours à sa recherche.
c'est a un moment bien avancé de la soiré qu'il repassa devant le havre.

ice veillait sur son établissement. ou finissait de ranger les dégat de l'après midi allez savoir...
toujours est il qu'elle l'informat qu'encore une fois le couple s'était raté a quelques minutes.
on dirait bien que c'est notre spécialité.

ice rentra chez elle après quelques éclat de rire due à leur conversation.
camaris restat quelques minutes dans la salle puis montat dans une des chambres.

Une journée dans les champs à semer les grain de blés, entre coupée simplement par quelques partie de cartes avec Enzo pour se détendre.

L'obscurité tombe. Camaris se rend au havre plus tôt que la veille, espérant y croiser Miséri.
Sa patience fut récompensée, après quelques minutes à bavarder avec Ice qui sortit précipitamment pour nourrir un cocher, puis avec Diehard,
l'ange promis apparut. Telle une puissante tornade, elle se jata au cou de Cama. Ils échangèrent des baisers passionnés, éclairés par la chandelle tenue par Diehard.

La question qu'il avait tourné et retourné dans sa tête pour obtenir la réponse fatidique lui brûlait ls lèvres et pourtant ne sortit pas.
à la place un simple puis je rester ? sortit de ses lèvres.
c'est une Mimi un peu offusquée qui pour toute réponse lui demanda comment il pouvait oser poser la question.
S'ensuivirent quelques mot doux sur le thème de l'amour et il ressortit au final un "notre maison" qui mit tout le monde d'accord, même Bragon qui était rentré entre temps; bien qu'il fallut tout de même lui refaire l'explication suite au non échange de maison plus ou moins énoncé à l'arrivée de May.

Les premier papiers du déménagement signés. il rentra à leur maison.

Gal toqua a la porte, et, ne recontrant aucune réponse, sortit un parchemin de sa poche et ecrit :

Citation :

Bonjour a vous deux, j'espere que vous passerez bientot chez moi, je vous attend autour d'un bon verre de boire, bisoux
Gal

mais a peine rentré elle lui explica qu'elle ne pouvait rester. elle avait promis d'assister les moines dans leurs nouveaux essais de fabrication de boisson.
à croire qu'aristote fesait ce qu'il pouvait pour séparer camaris des femmes qu'il aime.
c'est en repensant à ce qui était arriver a ça femme quand elle était partie de la sorte, pour maladie certe, mais la coïcidence lui fesait froid danss le dos.

si tu l'as promis tu ne peut te défiler mon adorée.
la parole est sacrée et je saurais t'attendre une fois partit.

il l'embrassa à pleine bouche, la serrant dans ses bras, la soulevant et virvoltant dans la pièce.

reviens vite... ce n'est pas le rangement de ces quelques chars qui te feront sortir bien longtemps de mes pensées.
du bout des lèvre il lui déposa un je t'aime sur ses lèvres.

première journée seul. cela ne le change pas vraiment, il y a beaucoup à faire pendant que le soleil permet de travailler. même avec les jours qui rallonge chacun profite au mieu du jour.
quelques passages au havre pour se désaltérer un peu, dénouer les muscles et travailler celui de la langue. la vie tranquille poursuit son chemin.

les rayons du soleil se font razant, mais il reste encore à faire.
bien tomber ces déménagement pour le sud. sinon j'en aurais jamais trouver. dit camaris aux deux autres costauds qui l'aidaient a déplacer une enclume d'occasion.
attention les doigts. on peut lacher. l'enclume s'éffondra sur le sol, s'enfonçant d'un pousse. elle est bien la, et au moins elle bougera plus.
merci de votre aide les gars. aller venez z'avez bien mériter quelques chopines.
la forge était prête. une journée complète avait été nécéssaire pour trouver les briques qui serviraient à construire le foyer, prévoir le bois pour faire les rangements des outils et ensuite passer à la réalisation de tout ça.
demain il faudra décharger les chariots qui attendent encore dans la grange et la cour. mais au dodo pour le moment.

c'est en poussant la porte qu'il vit le billet.
tient qu'est ce que c'est ? ...ce cher gal... faudra que je passe un de ses jours chez lui... enfin si je trouve ou c'est.
il referma la porte et s'en fut au lit.

l'aube est blafarde, les oiseaux ne chantent pas comme la veille même s'il est un peu plus tard.
pas de rayons de soleils qui traversent les fenêtre pour réveiller en douceur les endormis. pourtant un coq s'égosille, suivit par les autres de proche en proche.

stupide volatile... j'aurais bien dormis plus.
il s'étira, fesant dépasser bras et jambes du lit à colonnes. il se gratta la tête en se levant et s'approcha de la fenêtre.

groumpff... on aura de la chance si y flotte pas.
quelques tartinnes fromage saucisson descendues, à l'aide de vin, plus loin; camaris s'habille et se prépare à décharger les chariots.

aller au boulot. dit il en se frottant les mains après avoir passer la porte.

à la vue des deux charrs dans la cours remplis de sacs de maïs et en penssant à celui plein de ses autres affaires craignant la pluie rangé dans la grange, il poussa un grand soupir et ses épaules s'affaissairent quelque peu.

les sacs s'accumulaient dans la réservede son nouveau chez lui en fesant voler la poussière chaque fois que l'un d'entre eux atterrissait après un petit vol plané.
un sacs pas bien en place tomba. entrainant les trois audessus de lui au sol.
pouvez pas vous tenir tranquilles ? v'la que je parle aux sacs... ça va pas bien moi... aller p'tite pause.
il remit en place les quatres sacs et se dirigea vers le havre en s'époussetant et sans porté un regard vers le premier char qu'au deux tiers vidé.

au contact des mains sur son torse il eu un petit soubresaut de surprise qui dévia le sac qu'il lançait à travers la porte directement dans la pièce qui allait servir de forge.
ce dernier finit donc sur la pierre à gauche la porte.

mimi ? tu m'as surpris.
mais... biensur que tu m'as manqué.
il frissona sous les lèvres fraiches de son adorée.
tu es déja rentrée ? je t'attendais pas avant deux jours. ça c'est bien passer à noirlac ?
il pensa au lit qu'il avait pas fait ce matin.
dit j'ais complètement remplis la réserve de la forge. j'ais aussi complèter celle de ta boucherie avec quelques unes des carcasses et un peu de maïs, et y'en a déja pas mal dans la forge... ça te gêne pas j'espère ?

reagarde le tas informe de sacs dans la forge. tourne son regard vers le char ou s'empilent encore une bonne vingtaines de sacs.

ça c'est une proposition difficile à repousser. je finirais plus tard.
mais je me tremperais bien la tête dans l'eau avant.

il s'approcha du tonneau récoltant l'eau de pluis du toit, y plongea la tête.
mais comme cela fesait quelques jours qu'il n'avait pas plut et qu'il fallait arroser les nouvelles plantation, seul le haut de son crane toucha l'eau.
il se mit sur la pointe des pieds. l'eau arrivait jusqu'au sourcils.
quelques poussées des jambes et raclement du ventre sur le bois, et il eu enfin la tête suffisement dans l'eau pour se raffraichir.

en appuis sur les deux mains et le ventre, les pieds en l'air il releva la tête.
ahh ça fait du bien. j'espère que je vais pas finir comme ice coincé dans son tonneau d'iceberg.
tu peu m'aider a redescendre ? ça rape ce truc.

je prendrais bien un peu de vin avec... coupé avec de l'eau pour les premiers, j'ais grand soif. dit il en s'adossant sur la chaise.
c'est bon de se faire coucouner. pensat il en agrandissant de plus en plus son sourire, un sourire causé par la vue.

en effet par l'ouverture de la porte de cuisine ouverte il avait mire sur le magnifique postérieur qui s'activais à coté. tentot de profil tentot de face, enfin si on peut dire que le derrière peut être vu de face, la robe cyan mettant en valeur les courbes voluptueuses.

soudain il se rappela et se redressa sur le siège. euh du fromage doit pu en rester des masses... je lui ais mit une bonne callote tout à l'heure.