N°125, rue de l'esprit buveur-Chez Misérificelle et Camaris

Nouveau citoyen Nombre de messages : 7 Date d'inscription : 27/08/2007

Relativement attristé à l'idée qu'ils dussent partager la même couche, qu'il ne comptait pas rompre avec sa coutume de dormir nu, et que l'édredon qui les séparerait risquait fort de ne pas rester en place, Valatar prit sur lui et accepta cette idée. Lorsque la jeune fille évoqua ses idées quant au repas qu'elle pensait concocter, ses yeux devinrent aussi ronds que le paradis solaire d'Aristote, et le jeune homme se crut déjà sur un petit nuage. La seule idée selon laquelle cette femme était capable de cuisiner une tourte à la viande et aux épices avec quelques petits légumes de son potager ainsi qu'une belle tarte aux mûres pour finir, le rendait fou. Il commençait seulement à se rendre compte du caractère exceptionnel que revêtait celle qui, peu à peu, se faisait une place dans son coeur.

Ma foi, j'ai grand faim, et ce que tu me proposes n'a pas l'air immonde! Je crois que je vais te laisser cuisiner, parce que tu m'as mis l'eau à la bouche!

En parlant de bouche, il lui déposa un baiser empreint d'admiration, et lui prit la main pour lui signifier, dans un geste presque anodin, combien il était heureux d'être chez elle.

En parlant d'eau, elle a dû se rafraîchir un peu, maintenant. Je vais donc aller me plonge dans ce bain que tu m'as préparé! Je suis un petit peu gêné, ma parole, tu m'accueilles ici mieux que je n'ai jamais reçu personne...

Tout en devisant, il alla se déshabiller derrière les draps blanc tendus en guise de paravents, ci bien que le soleil couchant, à la fenêtre, donnait naissance à un effet d'ombres chinoises, laissant tout loisir à la jeune fille de regarder le spectacle des ombres du jeune homme se dénudant. Un grand plouf! se fit entendre, suivi d'un

NORF! Ah oui, c'est quand même encore chaud!

Quelques minutes passèrent, durant lesquelles le magistrat oubliait justement sa magistrature, et se relaxait, s'abandonnant complètement à la douceur du temps, par ce soir d'été, et de l'atmosphère, dans cette maison où tout paraissait si paisible et agréable. Valatar eut alors l'envie de se frotter le dos, ce qu'il tenta, en vain, de faire à l'aide de l'une des brosses mises à sa disposition par sa charmante hôtesse. Face à son lamentable insuccès, sa petite voix se fit timidement entendre

Dis-moi, ma jolie... Quand tu auras quelques minutes de libres, aimerais-tu m'aider à me frotter le dos?

Venerable citoyen Nombre de messages : 190 Date d'inscription : 30/11/2006

La tourte et la tarte étaient en pleine cuisson dans le four, les légumes mijotaient doucement dans la cheminée.
Miséri était assez satisfaite de son oeuvre culinaire mais attendait de pouvoir goûter avant de donner un avis définitif.
Elle entendait par moments des clapotis étouffés par la distance entre le cuvier et la cuisine.
Valatar semblait avoir trouvé son aise dans la douce chaleur du bain.
Alors quelle touillait joyeusement ses légumes pour qu'ils n'attachent pas au fond du chaudron, elle entendit une petite voix l'appeler :

Citation :: Dis-moi, ma jolie... Quand tu auras quelques minutes de libres, aimerais-tu m'aider à me frotter le dos?

Un large sourire s'afficha sur le visage de la jeune femme.
Elle arriva en trottinant gaiement vers le cuvier, passa la tête au travers des draps blancs.
Allongé dans l'eau, Valatar était nu comme un vers prêt à être croqué par le premier poisson passant par là.

- Et je serais ce poisson ^^ se dit-elle.

Un peu rougissante, elle s'approcha du jeune homme, le fixa droit dans les yeux avec un sourire taquin.

- Besoin d'aide monsieur le juge ?

Miséri s'empara de la brosse et du savon qui traînaient dans les mains de Valatar.
Pouffant de rire, elle remonta ses jupons jusqu'aux genoux puis mis un pied dans l'eau, suivit de l'autre puis elle s'installa derrière lui.
L'eau grimpa rapidement tout au long de ses vêtements qui devinrent plus transparents.
Elle passa ses jambes d'un côté et de l'autre de son compagnon et enveloppa ses hanches avec.
Enfin, elle commença à lui frotter le dos doucement saupoudrant le tout par de légers baisers dans le cou, puis, prise dans son élan, s'attaqua au reste du corps, tant par le savon que par les baisers.

On ne sait comment, elle se retrouva affalée sur lui, essayant de lui faire boire la tasse dans de grands éclats de rire.
Après un temps indéfinissable, ils finirent par sortir du bain car l'eau en était devenue gelée et la jeune femme grelottait par intermittence.
Miséri se défit alors de ses vêtements trempés, qui augmentaient son froid plus qu'autre chose, et s'enroula dans un draps en coton doux.
Elle invita le jeune homme à la rejoindre d'un regard, celui ci se dandinant en essayant vainement de se cacher du regard malicieux qu'elle lui envoyait.

Blottie dans ses bras, elle regagnait en chaleur grâce à celle de Valatar et se sentit tout de suite mieux.
Finissant un énième baiser langoureux, elle lui murmura :

- Il fait faim tout à coup, tu ne trouve pas ?
Et si nous allions dévorer ce que j'ai préparé avant que ça ne soit trop cuit ou que ça brûle ?

Venerable citoyen Nombre de messages : 190 Date d'inscription : 30/11/2006

Une soirée parmi tant d'autres...
Le peu de temps passé entre les bras de Valatar fut merveilleux même si trop court.
Un funeste soir en taverne, quatres amis étaient réunis, Maryan, Hugo, Valatar et Misérificelle, ainsi que d'autre protagonistes.
En ce fameux soir, Miséri appris ce qu'elle redoutait déjà.
Elle laissa l'amour s'épanouir pour Valatar et Maryan, qui lui étaient chers, mettant de côté son coeur brisé car le juge y avait fait naître de nouveaux sentiments.
Contrairement à Hugo, la jeune femme avait pris sur elle, n'osant montrer son chagrin au couple nouvellement formé qui resterait malgré tout des amis.
Elle retrouverait bien l'amour un jour...et qui sait, peut-être que cette fois celui ci ne la laissera pas tomber comme les autres...

Camaris rentrait du bal.
se bal était prohétique.
en effet, il y avait découvert un trésort de joie et de bonne humeur, une douceur que seule le coeur sait apprécier.
et celle ci avait même accepter de l'héberger poru quelques temps puisque notre voyageur n'avais pas eu le temps de réserver sa chambre à l'auberge.

tête contre tête, Miseri et Cama se rendait vers la prpriété de la première.

Venerable citoyen Nombre de messages : 190 Date d'inscription : 30/11/2006

La soirée avait été idyllique à tout point de vue !
Miséri n'était pas du genre à tomber sous le charme d'un homme si vite mais Cama avait réussit à la faire rire et l'émouvoir dès le premier instant.
La raison avait été balayée par un simple frolement, un simple baiser...
Main dans la main, les deux nouveaux compagnons se dirigèrent vers le n°93 pour y prendre du repos et pour profiter l'un de l'autre.
Toute souriante, la jeune femme fit faire le tour de sa demeure à Camaris sans omettre le moindre recoin, de la cave jusqu'au grenier.

- Malheureusement, le prévint-elle, je n'ai que mon lit ou mon fauteuil fétiche devant la cheminée à t'offrir comme couche.
Je te laisse le choix des armes !

En attendant que le jeune homme se décide, Miséri alla préparer une petite collation , au cas où il aurait faim, composée de fruits, de quelques morceaux de fromages accompagnés de pain et d'un bouteille de vin.

je ne voudrais rien t'imposer ou précipiter...

je ne voudrait pas gacher cette magnifique soirée, en plus tu es chez toi.
c'est a toi de choisir, je suivrais ta décision.

Miseri revenait de la cuisine les bras chargés.
on pourra se décider l'estomac ne criant famine Smile

ce sera aussi bien.

Invité

Webmyster arriva devant la porte de Miseri. Il frappa fort, mais n'obtint aucune réponse.

- Elle doit être absente

Il laissa un plat à tarte vide et une bouteille pleine sur le pas de la porte avec un message

Citation :: Miséri, Icy et moi avons particulièrement apprécié ton cadeau. Je te rends ton plat ainsi que la bouteille. Nous en avons remplacé le contenu, au demeurant excellent, par un petit vin de pays dont tu me diras des nouvelles.
web

webmyster s'en retourna en son logis afin d'y finir les travaux d'eménagement.

(je considère que web passera dans la matiné le lendemain du bal, donc après notre petit repas avec Miseri)

après s'être restaurer les deux amoureux, car Camaris est bel et bien amoureux et espère bien que c'est réciproque, devaient se décider ou ils dormiraient. pourtant ils restaient la à se regarder la main dans la main.
Camaris trop timide de nature n'osait pas seriner Mimi pour qu'elle se décide a choisir une couche pour lui.

Venerable citoyen Nombre de messages : 190 Date d'inscription : 30/11/2006

Camaris la regardait avec un air étrange, passant de la timidité au désir en un quart de seconde pour repartir vers autre chose l'instant suivant.
Elle ne savait déchiffrer ses pensées malgrès la curiosité qui la taraudait.
Ils avaient passé un agréable diner en tête à tête, à la lueur de quelques boites à lucioles.
La discussion avait tournée autour de centaines de sujets mais ils étaient désormais silencieux, les restes du repas devant eux, ne sachant quoi dire et faire.
Doucement, Miséri se leva de sa chaise, s'approcha de Cama et s'installa d'office sur ses genoux, entourant son cou de ses bras.
La jeune femme nicha son visage dans le cou de son compagnon et inspira longuement son odeur comme pour s'en imprégner.
Finalement, elle y déposa un léger baiser et s'attaqua ensuite aux lèvres du jeune homme avec un peu plus de fougue.

Au bout d'un moment, elle poussa un léger soupire et le regarda droit dans les yeux.

- Alors joli nours ? As tu pris ta décision en ce qui concerne ton doux sommeil ?
Le choix est tien, j'accepterais quelque soit ton choix et ton envie.

Une lueur de malice passa dans les yeux de Miséri, agrémentée par un léger sourire.

sous les assauts des lèvres, Camaris ne put que susurer.
mais que peuvent les hommes face à tant d'amour ?
répondit le "nours" en souriant à la malice du visage lui fesant face.
je me ferais un plaisir de réchauffer le lit pour toi.
Il souleva Mimi dans ses bras et demanda.
c'est par ou ?

Venerable citoyen Nombre de messages : 190 Date d'inscription : 30/11/2006

La jeune femme éclata d'un rire frais alors que Cama la soulevait du sol avec une facilité surprenante.
Miséri avait l'impression qu'il ne pouvait rien lui arriver dans ses bras doux et forts qui la transportaient.

- Je vais devoir faire le guide alors ^^
Il va falloir que tu montes d'abord les escaliers mon Nours, et tu n'as pas intérêt à trébucher avec moi dans tes bras sinon je vais te faire ta fête

Cama la regarda d'un air qui semblait dire "Noméo elle me prends pour qui celle là ?!" ce qui fit exploser de rire un peu plus Miséri, qui commençait à en avoir un peu mal aux côtes.
C'est sans aucune difficulté qu'il grimpa les marches et qu'il se dirigea vers la chambre à couché de sa compagne.
Il la pose délicatement sur le rebord du lit et elle plongea son regard dans les sien.
En gloussant, elle mit ses bras autour du cou de Cama et l'attira contre elle sur l'edredon étalé.

- Voilà tu es mon prisonnier désormais, je ne te laisserais plus partir de cette chambre avant...avant très très très longtemps !

si c'est la le chatiment que mérite mon amour je l'accepte.
répondit Camaris un grand sourire au lèvres.

tu es la plus douce des géolières... comment pourrait on ne pas chercher a se faire enfermer chez toi ?
[color=black]annonça Cama en caressant la joue en face de lui et passant ensuite dans les cheveux[color:4176=black:4176].

ils restèrent allonger quelques minutes l'un en face de l'autre a se regarder et à s'embrasser tranquillement.

Miseri... je t'aime...

Venerable citoyen Nombre de messages : 190 Date d'inscription : 30/11/2006

Un léger frisson de bonheur lui parcourut tout à coup l'échine lorsque ces mots arrivèrent à ses oreilles.
Miséri ferma les yeux, respira un bon coup puis regarda les prunelles de son compagnon, allongé contre elle.

- Je t'aime aussi mon amour.
Après tous les déboires sentimentaux que j'ai connu, j'ai enfin l'impression de pouvoir être sereine auprès de toi.
Merci de m'aimer et de me permettre de t'aimer.

Déposant sa main sur la joue de Cama, elle s'approcha du jeune homme et y déposa un long et tendre baiser.
Sans un mot, elle se glissa ensuite tout contre lui, respirant son odeur et s'impregnant de sa chaleur, ferma les yeux et se laissa aller à ce moment de pure bonheur.

leurs baisers devinrent plus longs, leur caresses plus sensuelles...
même les rares instants ou ils ne faisaient que se regarder, exprimaient leurs amour et leur désir.

l'odeur de chacun imprégnait l'autre, chacun de leur mouvement était ressentit et partager.
ils ne formaient qu'un seul corps; qu'un seul esprit, qu'un seul désir, qu'un unique amour.

ils finirent par s'endormir dans les bras l'un de lautre, respirant le même air à un rytme s'apaisant en même temps que le someil venait.

a son réveil Camaris ne se souvint pas de ses rêves, comme cela arrive souvent, mais il se souvenait que durant l'un deux quelqu'un avait frapper a une porte, mais après cela plus rien.
et de toute façon il avait d'autres sujets en tête que ses rêves.

il embrassa le cou d'une Mimi encore endormie.

Venerable citoyen Nombre de messages : 190 Date d'inscription : 30/11/2006

Une présence derrière elle qui l'entourait de ses bras, un frisson qui lui parcourut doucement le cou, une chaleur réconfortante et rassurante...
Miséri était encore endormie mais au seuil de se réveiller car elle sentait que le soleil était déjà levé.
Malgré tout, elle n'avait aucune envie de briser ce moment car elle se rendait maintenant compte que c'était l'homme qui emplissait son coeur qui la serrait dans ses bras.

Elle émit un petit soupir de bonheur dans son sommeil dans lequel la jeune femme commençait à resombrer avant de s'abandonner une nouvelles fois aux bras de Morphée et de Camaris.
La journée pouvait bien s'enfuir sans qu'elle ne bouge de ce cercle protecteur, elle s'en fichait bien.
Le bonheur était enfin retrouvé, elle comptait en déguster chaque goutte comme si c'était la dernière.

Camaris lova sa joue dans le creu du cou qu'il venait d'embrasser.
il ferma les yeux et respira doucement. s'enivrant du parfum délicat et subtil de son amour.

tout comme ses yeux l'avaient captivé pui ensorcelés au premier regard, la senteur opéra et le ramnea lentement vers un sommeil léger.

l'heure tournait et le soleil avec lui.
ses rayons s'insinuère sur leur visages les éclairant comme pour montrer que leur union était inéluctable.
quand la peau est baignée de soleil elle donne de léger picotements à celle ci.
ce fut ceci qui réveillat camaris la seconde fois.
la journée était plus qu'entamée...
nous avons dormit bien tard... mias on s'est pas coucher tot non plus...

Venerable citoyen Nombre de messages : 190 Date d'inscription : 30/11/2006

Ils étaient enfin rentrés à la maison...
Camaris avait voulu montrer sa région à Miséri et celle ci l'avait suivit les yeux fermés.
Elle l'aimais tant !
Ils en avaient fait des choses durant ce voyage !
Miséri, pour sa part, s'était paumée en route puis avait loupé Cama sans le savoir.
Quand au Nours...il avait pris les armes pour reprendre son château aux mains de marauds et enfin ils avaient pris du repos dans des thermes.
Chose que Miséri ne connaissait pas du tout !
Quelle agréable sensation et quel délassement c'était !

Bref après quelques jours de voyage, ils étaient arrivés dans la chaleur du foyer qui était le sien.
Un bon petit diner pour cloturer cette journée forte en emotion, car après tant de temps ses amis lui avaient manqués.
Quelques calins et beaucoup de papote avant de se coucher puis la jeune femme s'endormit doucement dans les bras de son aimé...

le retour a sancerre s'était accompagner de nombreuses salutation et tournées en taverne...
c'est a ce demander si les sancerrois ne fêterais pas laponte d"une poule juste pour boire un coup

enfin la vie va être plus calme ici... pas de chateau a preprendre. et pas trop de brigands.
mais déja ont l'entrainnait vers une partie de ramponneau.

mais quand est ce que je vais voir Mimi moi. avait il tenter de protester pour la forme.
après une ou deux donne Mimi apparut dans le tripot et vint directement se loger dans les bras, qui s'étaient aussitot ouvert, de Cama.

Conseiller municipal Nombre de messages : 8487 Date d'inscription : 26/07/2006

Ysabeau glissa un petit parchemin sous la porte de Miseri.

Citation :: Mon cher Camaris (car je pense bien que tu dois être chez ta belle...)
Merci grandement pour la confiance dont tu m'honores à nouveau. Je puis te fabriquer la panoplie dont tu sembles avoir besoin.
Dès mardi prochain, si mes autres activités me le permettent, je pourrai me mettre à la confection de tes braies, de la couleur que tu désires bien entendu.
Pour la ceinture et le mantel, de dois renouveler mon stock de peaux, de qui je le pense pourra se faire. Je te tiendrai au courant dès que j'aurai la quantité nécessaire.
Mes prix sont les suivants : 72 écus pour les braies, 40 écus pour la ceinture, et 265 écus pour le mantel. Dis-moi si cela te convient, je reste à ta disposition.
Embrasse Miseri de ma part ...et fais attention aux boissons alcoolisées...

Camaris arrivat chez Mimi, toquat à la porte et entra.

c'est moi. t'es la ma fripounette préférée ?
pas de réponse...
il refermat la porte et...
tient une lettre. faut que je la mette la ou elle va pas la louper...
hum... sur la table peut être... ou la buffet...
le mieu c'est sans doute dans sa choppe favorite... Rolling Eyes

il retourna la lettre et vit son nom inscrit.
qui a bien pu m'écrire ? pensa notre homme.

il ouvrit donc la lettre et lut. pas très vite, mais c'était due a son manque d'étude et peut être quelques abus .

Sujet: vait les yeux dilaté Sam 24 Nov 2007 - 13:51

Camaris se réveilla en sursaut, se mit assis dans le lit.
il était en sueur et avait les yeux dilatés.
à ses coté Mimi dormait en bougeant légèrement quelque peu, dérangée par ce manque de chaleur soudain et cherchant à tâtons la couverture pour remplacer la bouillotte que représentait l'éveillé.

comme presque a chaque fois impossible de se rappeler de quoi pouvait retourner le rêve qui l'avait sans doute sorti du sommeil.
il avait juste dans la bouche une odeur de terre et une odeur de mousse et de feuilles; une odeur de sous-bois en somme.

il est tot. en effet le ciel ne fesait que s'éclairer doucement à l'est.
une petit ballade au frais me fera du bien.

il souleva le bout de couverture ou ses pieds était encore enchevêtrés et sortit le plus délicatement possible pour le pas réveiller sa douce.

en cuisine il prit un morceau de pain et un de fromage pour une éventuelle fringale au premier rayons du soleil, et sortit en essayant de faire grincer le moins possible la porte.

il partit plein est, en direction de la seule lumière qui irradiait faiblement.
le plus dur fut de convaincre le garde de la laisser franchir la poterne. étant donner qu'il n'était pas sancerrois le bougre rechignait; le porte était fermée et devaient le rester jusqu'a la relève du matin. ordre du chef qu'il disait.

mais voyons ! si les portes sont fermée c'est pour empêcher les gens de rentrer pas pour sortir. en plus elles seront ouverte d'ici une heure. ça change quoi ?

oui mais...

et de toute façon qui le saura ? pis vous connaissez maintenant. je suis pas du genre à faire des histoires.

à force de persuasion le garde entrouvrit la petite poterne juste le temps que Cama sorte, et referma derrière avec un bruit de serrure.

la route de Cosne... la route du soleil. la route de la bourgogne.
attirante et pourtant...

après quelques lieues, notre homme partit vers le nord. vers une partie de la forêt sancerroise peu exploitée; les arbres s'y trouvant étant pour la plupart courbes et n'étant d'aucune utilité pour en faire des bonnes plaches.
l'orée était bordée de buissons épineux. on pouvait voir les chemin des animaux, plus ou moins gros.
Cama emprunta l'un de ceux créés vraisemblablement par des chevreuils ou peut être des cerfs.

en s'enfonçant les arbres devenaient plus vieux, majestueux d'un certain point de vue. point de vue qui ne serait pas partager pour un charpentier; Cama en était conscient ayant exercé quelques temps cette profession.

il s'assit entre les racines d'un charme. les rayons du soleil, déviés par la rosée, perçaient à travers la ramure.
l'odeur qui s'élevait du sol séchant petit a petit lui rappela les fragances et le gout qu'il avait ressentit au réveil; mais cela ne fit pas plus ressurgir son rêve.
il ferma les yeux...
à coté le bruissement des capagoles se frayant un chemin a travers les feuille étaità peine étouffés par les autre sons de la forêt.

un souffle. comme un chien qui reniflerait une piste mais en plus fort.
c'était non loin. il se rapproche. pourtant impossible de rouvrir les yeux. comme s'ils étaient collés ou que les muscle des paupière ne voulait pas répondre.
la démarche est lourde... lente... posée... ça pourrait être moi si ce n'était ce souffle puissant à l'inspiration.
la chose était là. à quelques pas.

étrangement il recouvrit a ce moment la le controle de ses paupières.
quand elle s'ouvrirent un grand halo l'empêcha de distinguer quoique ce soit. puis une forme noire se dessina devant lui.
une secousse et elle devint encore plus haute.

enfin sa vision était nette. un ours !
pas de geste brusques...
mais avant qu'il ait put bouger, l'ours retomba sur ses patte avant. l'onde de choc fut violente. assez pour faire trembler le charme et la branche morte qui émit un craquement sec et chut sur l'homme et l'animal.

l'ours repartit en courant. mais l'homme resta, la branche en travers du corps après avoir rebondi sur son crane.
Camaris était inconscient...

Conseiller municipal Nombre de messages : 8487 Date d'inscription : 26/07/2006

Dans la forêt, en fin d'après-midi

Un groupe de bûcherons traversait la forêt, à la recherche de charmes. Ils savaient que quelques arbres de cette essence poussaient dans un coin reculé. Ils arpentaient les sentiers, leurs haches sur le dos, chantant et devisant de choses et d'autres. Dans les fourrés, les bêtes s'enfuyaient à l'approche des hommes.
Ysabeau, qui se promenait par là, rencontra les hommes et les salua.

Bonjour, belle journée n'est-ce pas ? Le froid est vif, mais au moins nous avons eu un peu de soleil...

Bonjour dame, oui belle journée. Connaissez-vous bien la forêt ? Nous sommes à la recherche de charmes...

Je sais qu'il en pousse à quelques lieues d'ici. Venez, suivez-moi. Mais je vous préviens, ils sont un peu tordus...

Merci dame, pas grave... nous en tirerons bien quelque chose !

La troupe poursuivit son chemin, menée par Ysabeau qui connaissait la forêt comme sa poche. Après quelques heures de marche, alors que le soleil commençait à disparaître derrière les frondaisons, ils arrivèrent dans une clairière où poussaient quelques charmes.
Devant l'un d'eux, un homme, recouvert d'une grosse branche. Il était évanoui.
Ysabeau et les bûcherons s'approchèrent.
Mais... c'est Camaris ! que lui est-il arrivé ? Cama ! Cama !
Camaaaaa !!!
Deux bûcherons soulevèrent à grand peine la branche, pendant qu'un troisième dégageait le corps de l'homme évanoui.
Ysabeau s'agenouilla, sortit de sa besace une fiole de poire, et donna quelques claques vigoureuses à Camaris pour le faire revenir à lui.
Puis elle mit sous son nez la fiole, espérant que les vapeurs de cet alcool qu'il aimait tant le ferait revenir à lui.

le coup sur la tête avait fait plonger notre homme dans des rêves délirant.

on pouvait y voir un corbeau ramassant des tuiles sur les toits. il les emportait facilement dans sont bec et les lachait dans l'atre d'un fourneau. un ragondin sortit une fournée de vases du fourneau et entreprit de les déposer sur un étal pour les faire refroidir.
puis le brouillard descendit dun seul coup. une nuée de moineau virvolettaient, jouant entre les couches de brumes.
un feu. il y avait un feu. mais on le voyait mal. il était caché...
caché par... par du métal. des tuyaux... des gens qui trinques et des bouteilles... un alambic. une mule amène deux sceaux de fruit à distiller. un ours amène une brassée de buche et repart en tallier d'autre dans un arbre, sans que celui ne tombe alors qu'il lui manque plus de la moitier du tronc.

et cette odeur... un mélange de fruit frais, de bois, de fumée de champignons et de mousse. un grand cru. surement un cote de beaune 1544.

une lumière s'incinuat dans ses yeux. ses paupière s'ouvraient.
il toussat.
Ours...
il clignat plusieurs fois des yeux pour s'habituer.
il est partit ?
Ysa ?
ou qu'on est ? j'ais mal au crane...
pire que si j'avais trop but...
il portat sa main à ses tempes.un contact poisseux le surprit et il les ramena devant lui. du sang.
il saiganait à la tête. ou plutot avait saigné vu l'état du sang qui séchait petit à petit.

il regardat Ysa un peu affolé.

Conseiller municipal Nombre de messages : 8487 Date d'inscription : 26/07/2006

ah Cama ! enfin tu ouvres les yeux !
Nous sommes dans la forêt Cama, je t'ai trouvé inanimé sous cet arbre, des bûcherons m'ont aidée à te dégager, apparemment une branche t'était tombée dessus...
ça va ? un peu mal à la tête sûrement... et ce sang séché... attends je m'en vais désinfecter la plaie. Heureusement elle a l'air superficielle.
Une gorgée de poire pour te remettre ?

Elle tendit la fiole à Camaris.
Puis elle prit un chiffon propre dans sa besace (ben oui, les tisserandes ont toujours quelques chiffons dans leur besace), l'humecta d'un peu de poire pour désinfecter, et tapota doucement la tête de Camaris
Aïe ! ça piiiique !

Ben oui excuse-moi ça pique un peu, mais au moins comme ça tu seras propre...
Un ours ? tu as été attaqué par un ours ?
Elle regardait autour d'elle, un peu affolée.

Il a l'air d'être parti, oui, je ne vois rien en tous cas...
Elle termina la désinfection, vit que la plaie n'était pas très profonde en effet, et entoura le crâne de Camaris d'un autre morceau de tissu.
Voilà, tu es superbe !
Tu penses pouvoir te relever ? Je vais t'aider à rentrer à Sancerre si tu veux... Peut-être faudra-t-il passer au dispensaire, je ne pense pas que tu aies besoin d'être recousu, mais on ne sait jamais...

merci.
je sens plus trop mes jambes, mais on vas essayer.

il prit appuis par terre avec le bras droit. le gauche attrapat le lierre qui courrait sur le tronc. ses jambes ne lui répondait pas totalement, mais elles étaient encore assez solide pour le porter une fois en position verticale.

ça devrait aller. dit il toujours en appuis d'une main sur l'arbre.
j'espère juste que l'ours ne va pas revenir... ou que je l'ais rêver... c'est un peu embrouiller...
Camaris balaya du regard les alentours. des arbres rien que des arbres. pas de point de repère particulier.
si on doit rentrer par le chemin que j'ais prit c'est pas gagner.
je crois que je suis venu de la. il tendit le doigt vers le sud-est. mais je suis pas sur.
si tu trouve une branche correcte je serais pas contre un baton.
et je vais te laisser me guider... tu dois sans doute connaitre un meilleur chemins que celui que j'ais prit pour venir.

» 123 Rue de l'esprit buveur , Chez guillaume.
» 117, rue de l'esprit buveur. Auberge de Delicieuse.